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10 septembre 2025
MEURTRE DE SOUADOU SOW, LE MINISTRE DE LA FAMILLE APPELLE À L’APPLICATION STRICTE DE LA LOI
Elle a rappelé que le Sénégal avait adopté en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier, qui criminalise le viol et la pédophilie. Cette législation vise à éradiquer de tels actes dans une société encore trop souvent marquée par ce genre de tragédies.
Le Sénégal est de nouveau frappé par un tragique événement. Souadou Sow, une fillette de 12 ans, a été victime d’une tentative de viol suivie de meurtre, un fait qui suscite une vive émotion et une indignation générale dans le pays.
Dans un communiqué, Maimouna Dieye, ministre de la Famille et des Solidarités, a exprimé sa « très grande peine » face à cet acte odieux. « Nous condamnons fermement cet acte et demandons que la loi soit appliquée avec la plus grande rigueur », a-t-elle affirmé.
Elle a rappelé que le Sénégal, sous l’impulsion du ministère de la Famille, avait adopté en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier, qui criminalise le viol et la pédophilie. Cette législation vise à éradiquer de tels actes dans une société encore trop souvent marquée par ce genre de tragédies.
Le ministère a également rappelé l’existence d’un outil clé dans la lutte contre les violences faites aux enfants : la ligne gratuite de signalement « Allô 116 », disponible 24 heures sur 24 pour dénoncer toute forme de violence, d’abus ou de négligence.
Dans un élan de solidarité, Maimouna Dieye a présenté ses plus sincères condoléances à la famille de Souadou et a assuré que le gouvernement offrira tout son soutien.
Le principal suspect dans cette affaire, El Hadj Modou Fall, un homme d’une trentaine d’années, a été arrêté par la police à Tivaouane Peulh après une courte fuite. Ce dernier est le père de l’amie chez qui Souadou avait passé la soirée du 31 décembre.
Surnommée Diary, Souadou Sow avait été invitée à une fête dénommée « lait » dans l’appartement de son amie. Elle devait y passer la nuit, mais son corps sans vie a été retrouvé le lendemain matin, le 1er janvier.
Selon les premières investigations, El Hadj Modou Fall aurait tenté de violer la jeune fille pendant la nuit. Face à la résistance de Souadou, il l’aurait frappée avant de l’étrangler. Des traces de violences ont été constatées sur son corps.
LES ÉTUDIANTS DE L’UASZ METTENT FIN À LEUR GRÈVE
Depuis le 22 novembre, la CE-UASZ observait une grève pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».
La Coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ, sud), a annoncé, jeudi, la suspension de son mot d’ordre de grève illimitée décrété le 22 novembre dernier pour réclamer l’achèvement de la construction de bâtiments pédagogiques et la réception d’équipements sociaux.
Depuis le 22 novembre, la CE-UASZ observait une grève pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».
« La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor appelle tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres, le lundi 6 janvier 2025. Dans un esprit de responsabilité, nous annonçons la suspension du mot d’ordre de grève, tout en restant vigilants et prêts à poursuivre le combat si nécessaire », a-t-elle annoncé dans un communiqué reçu à l’APS.
« Nous notons avec satisfaction quelques progrès sur nos différents points de revendications, à savoir une accélération dans la construction de la zone de production du restaurant de Diabir, une reprise timide mais effective des travaux des chantiers PGF-SUP avec la réception de deux postes de transformateurs électriques pour le pavillon et le PGFSUP, la fermeture du pavillon E en état de délabrement », a salué la CE-UASZ.
Elle salue également, « l’augmentation du nombre de lits superposés dans les pavillons pour combler le déficit, la réfection d’une bonne partie des infrastructures pédagogiques existantes avec l’installation d’équipements et la réception définitive du service médical en attendant l’installation de l’équipement ».
« La coordination des étudiants de l’UASZ reconnaît les progrès réalisés, qui répondent à 50 % des attentes des étudiants, et appelle à leur poursuite pour atteindre une satisfaction complète », ajoute le communiqué.
Toutefois, précise le texte, « la Coordination rejette fermement l’imposition des sessions uniques, estimant qu’elles nuisent à la réussite des étudiants ».
« Nous réitérons notre demande pour le retour à deux sessions normales avec deux rattrapages, une mesure cruciale pour garantir une évaluation académique juste et efficace », a plaidé la CE-UASZ.
Rejet des sessions uniques
Elle signale que par rapport aux revendications précitées, « des démarches ont été entreprises par une équipe de médiateurs pour trouver une solution, et des propositions concrètes ont été soumises, nourrissant l’espoir de résultats positifs ».
La CE-UASZ a salué dans le même texte, « les engagements du président de la République et du premier ministre, notamment la livraison des infrastructures universitaires, le financement de la recherche à hauteur de 1,5 % du PIB d’ici à 2030, et la transformation systémique de l’enseignement supérieur ».
Elle appelle les étudiants à rester « solidaires et mobilisés, rappelant que leur unité est essentielle pour relever ces défis ».
Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor avaient décrété le 22 novembre dernier une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».
Ils avaient également organisé des manifestations dans l’espace universitaire et sur la route principale y menant pour réclamer de meilleures conditions d’études. Ces manifestations ont débouché sur des échauffourées avec les forces de l’ordre.
Trois véhicules du rectorat ont été incendiés et des étudiants blessés, avait constaté le correspondant de l’APS.
En conséquence, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor avait pris la décision de fermer, « jusqu’à nouvel ordre », le campus pédagogique, précisant que la mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne.
Le conseil académique de cette université du sud du Sénégal, présidé par le recteur Alassane Diédhiou, avait également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, de la suspension de leurs activités de renouvellement et de la dissolution de la coordination des étudiants.
Le 12 décembre dernier, ce même conseil académique avait décidé de la reprise des enseignements pour le lundi 6 janvier 2025 à l’université Assane-Seck de Ziguinchor.
Il avait aussi pris la décision d’organiser une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.
Parmi les décisions prises à l’issue de sa dernière réunion, figurait également l’invalidation du second semestre 2023-2024, « si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au lundi 13 janvier 2025 ».
LE GOUVERNEMENT EXIGE L’IMMATRICULATION DES DEUX-ROUES
L’immatriculation des véhicules en question se fait gratuitement, selon un communiqué du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs des deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain.
L’immatriculation des véhicules en question se fait gratuitement, selon un communiqué du même département ministériel.
En attendant le délai indiqué, les motifs de contrôle des deux-roues restent en vigueur, à l’exception de l’immatriculation, précise le ministère.
Il annonce que ‘’le démarrage des immatriculations gratuites sera effectif à partir de la semaine du 6 janvier 2025’’.
‘’Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière’’, prévient le ministère.
Selon le communiqué, cette mesure a été prise à la suite d’une séance de travail du même département ministériel, de celui chargé des Finances et du Budget, et hauts responsables des forces de défense et de sécurité.
L'ÉCONOMIE VERS DE NOUVEAUX SOMMETS
Le PIB bondit de 8,9% au troisième trimestre 2024, dont 6,8 points grâce au pétrole, tandis que le secteur industriel progresse de 32,1%. Cette performance pourrait être remise en cause par la volonté gouvernementale de revoir les contrats
(SenePlus) - Dans une analyse publiée par Jeune Afrique (JA), l'impact significatif du géant pétrolier australien Woodside sur l'économie sénégalaise se dévoile à travers des chiffres impressionnants. Le troisième trimestre 2024 marque un tournant historique pour le pays, avec une croissance remarquable du PIB de 8,9%, propulsée principalement par l'exploitation pétrolière.
L'exploitation du gisement Sangomar, inaugurée en juin 2024, représente une étape cruciale dans le développement économique du Sénégal. Selon les données de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), citées par Jeune Afrique, le secteur pétrolier contribue à lui seul à hauteur de 6,8 points dans cette augmentation spectaculaire du PIB.
Le secteur industriel connaît une expansion particulièrement notable, avec une progression de 32,1%. Cette croissance s'accompagne d'une évolution positive dans les autres secteurs, comme le révèle JA : le secteur primaire enregistre une hausse de 4,6%, tandis que le tertiaire progresse de 1,3%.
En termes financiers, les résultats sont éloquents. Le PIB nominal atteint désormais 4 815 milliards de francs CFA, soit plus de 7,3 milliards d'euros. Le secteur industriel voit sa contribution augmenter significativement, passant de 899,3 milliards à 1 164,3 milliards de F CFA. Plus impressionnant encore, la valeur des activités extractives a plus que triplé, atteignant 371,4 milliards de F CFA au troisième trimestre 2024, contre 106,9 milliards au trimestre précédent.
Woodside Energy, décrite par Jeune Afrique comme la plus grande entreprise pétrolière et gazière indépendante d'Australie, vise une production ambitieuse de 100 000 barils par jour depuis le gisement Sangomar, situé à environ 100 kilomètres au sud de Dakar. Cependant, cette success story connaît quelques zones d'ombre : l'entreprise fait face à un redressement fiscal contesté de plus de 41 milliards de francs CFA.
L'avenir s'annonce encore plus prometteur avec l'exploitation prochaine du méga-gisement gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) par BP, prévu pour 2025. Toutefois, comme le souligne le site d'information, les nouvelles autorités sénégalaises, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, souhaitent renégocier les contrats existants. Leur objectif est clair : "rééquilibrer les termes" des accords précédents pour maximiser les bénéfices pour le Sénégal.
Les projections initiales établies sous la présidence de Macky Sall estimaient les revenus combinés de Sangomar et GTA à environ 700 milliards de francs CFA annuels sur trente ans. Ces perspectives pourraient évoluer avec la nouvelle approche du tandem Faye-Sonko, déterminé à redéfinir les termes de la collaboration avec les opérateurs étrangers.
SETAL SUÑU GOX, CITÉ LAMY DE THIÈS REMPORTE LE PREMIER PRIX
Le deuxième prix a été attribué au quartier Diokoul Ndiouréne de Rufisque, tandis que le troisième prix revient au village de Taiba Niasséne.
Le quartier Cité Lamy de Thiès a remporté le premier prix de la compétition « Setal Suñu Gox » dans le cadre de la journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal Suñu Reew ».
Cette initiative a pour objectif de distinguer les quartiers les plus propres et les meilleures initiatives citoyennes en faveur de l’amélioration du cadre de vie.
L’annonce a été faite par Moussa Bala Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire.
Le deuxième prix a été attribué au quartier Diokoul Ndiouréne de Rufisque, tandis que le troisième prix revient au village de Taiba Niasséne.
Une cérémonie de remise des prix sera organisée le vendredi 3 janvier 2025, à Thiès, au quartier Cité Lamy.
AU MALI, CHOGUEL MAÏGA ACCUSÉ DE MALVERSATION
Le Bureau du vérificateur général a publié un rapport le 30 décembre 2024 sur la gestion de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) entre 2020 et 2023, relevant de nombreuses irrégularités financières
Le Bureau du vérificateur général (BVG) a publié un rapport le 30 décembre 2024 sur la gestion de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) entre 2020 et 2023, relevant de nombreuses irrégularités financières.
Choguel Maïga, ancien Premier ministre, aurait couvert ou bénéficié de malversations, notamment un prêt irrégulier de plus de 20 milliards de FCFA (30 millions d’euros) attribué au Trésor public en avril 2020. Le rapport de 113 pages signale également des dépenses inconsistantes au profit du personnel, un non-reversement de redevances pour l’ORTM, et des équipements manquants dans des écoles.
En particulier, deux déplacements de Maïga en décembre 2023 ont entraîné des frais de mission indus de plus de 12 millions de FCFA (18 300 euros) et 35 millions de FCFA (53 300 euros) pour des dépenses non prévues.
Bien que des rumeurs aient circulé concernant une convocation par la Cour suprême le 2 janvier, ces informations ont été démenties par l’entourage de l’ancien PM à RFI.
Cependant, le BVG a transmis ses constats à la section des comptes de la Cour suprême, indiquant que des suites sont à attendre.
LE CRI D’ALARME DES CONTRÔLEURS AÉRIENS
Entre vétusté des équipements techniques et manque criant d’effectifs, les contrôleurs aériens du Centre Régional de la Navigation Aérienne de Dakar déclarent ne plus pouvoir garantir une gestion sûre et ordonnée du trafic aérien.
Entre vétusté des équipements techniques et manque criant d’effectifs, les contrôleurs aériens du Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) de Dakar et de la Tour de contrôle de l’aéroport de Diass déclarent ne plus pouvoir garantir une gestion sûre et ordonnée du trafic aérien. Face à cette situation critique, ils interpellent les autorités et menacent de prendre des mesures restrictives
Le Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) de Dakar et la Tour de contrôle de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass sont confrontés à de graves difficultés, notamment liées à la vétusté avancée des équipements techniques indispensables à la fourniture des services de navigation aérienne. Cette situation, déjà préoccupante, est exacerbée par un déficit chronique d’effectifs qui persiste depuis plusieurs années.
L'association professionnel des contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) et le syndicat des aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS déplorent le manque d’agents qualifiés, dénoncé depuis 2019 par les contrôleurs aériens, faisait déjà partie des revendications soulevées lors de la grève générale de septembre 2022. Un mouvement mené par l’ensemble des contrôleurs aériens de l’ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar).
Ces derniers n’ont cessé d’alerter les autorités de l’ASECNA, de l’ANACIM (Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie) ainsi que le ministère de tutelle.Selon un communiqué, "aucune réponse concrète n’a été apportée, et la situation s’est aggravée au cours des deux dernières années".
Les contrôleurs aériens, qui assurent la gestion de l’espace aérien sénégalais couvrant près de quatre (4) millions de kilomètres carrés, portent une responsabilité cruciale. Leur mission consiste à garantir la sécurité des avions civils et militaires en vol comme au sol, y compris celle de l’avion présidentiel. Cependant, ces professionnels estiment ne plus être en mesure de gérer efficacement et en toute sécurité le trafic aérien avec les moyens techniques et humains actuellement à leur disposition.
Réunis en assemblée générale extraordinaire le jeudi 12 décembre 2024, les contrôleurs aériens du Centre ATS de Dakar ont décidé à l’unanimité de tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme. "Nous ne sommes plus en mesure de garantir une gestion sûre, régulière et ordonnée du trafic aérien qui nous est confié", ont-ils déclaré. Ils demandent à l’ASECNA de mettre en œuvre un plan de mesures d’exception, également appelé plan de contingence, afin de pallier les insuffisances actuelles.
À défaut de l’activation de ce plan, les contrôleurs se réservent le droit de restreindre la circulation aérienne. Ces mesures viseraient à réduire la charge de travail à un niveau raisonnable, permettant de préserver la sécurité des voyageurs, la santé des agents et la pérennité de leur outil de travail.
Face à cette situation critique, les contrôleurs aériens appellent les autorités à prendre leurs responsabilités pour éviter une crise majeure qui pourrait affecter non seulement le secteur aérien sénégalais, mais aussi la sécurité des millions de passagers transitant par l’espace aérien national.
ARRESTATION DU TUEUR PRÉSUMÉ DE LA PETITE DIARY SOW À MALIKA
Emmené au commissariat, l’homme âgé de 37 ans a rapidement avoué les faits, renseigne L’Observateur. Il a décrit en détails la manière dont il avait piégé l'adolescente.
Le meurtre de Diary Sow, une fillette de 12 ans, à Malika, fait encore couler de l’encre et de la salive. En effet, après l’acte ignoble, le tueur présumé qui avait pris la poudre d’escampette, a été rattrapé par la police. Celle-ci a usé de tous ses moyens pour le mettre hors d'état de nuire.
La cavale du tueur présumé de la la petite Diary Sow n'aura duré que quelques heures. Mais, celles-ci auront été marquées par une traque sans relâche. A peine les constats d'usage effectués sur le lieu de la découverte macabre, les hommes de la brigade de recherches de la police de Malika se sont lancés à la poursuite d'E. M. Fall.
Les enquêteurs avaient pour alliés l'identification de leur cible et une connaissance précise des endroits où le présumé meurtrier pourrait se cacher. La traque, discrète et méthodique, s'est déployée sans lever le moindre soupçon. La vigilance des policiers de Malika a fini par porter ses fruits : E. M. Fall a été localisé et interpellé avant qu'il ne puisse disparaître.
Emmené au commissariat de Malika, l’homme âgé de 37 ans a rapidement avoué les faits, renseigne L’Observateur. Il a décrit en détails la manière dont il avait piégé l'adolescente D. Sow.
La rapidité de son arrestation, grâce à la perspicacité des policiers, lui a peut-être sauvé la vie. En effet, sur les réseaux sociaux, des voix s'élevaient, réclamant la publication de sa photo pour lancer la traque contre lui.
Les policiers de Malika ont devancé cette frénésie, évitant ainsi un déchaînement de colère populaire.
TIDIANE NDIAYE DÉVOILE LES NOUVELLES ORIENTATIONS D’AIR SÉNÉGAL
Il a détaillé les défis de la compagnie nationale et les stratégies adoptées depuis sa prise de fonction en août 2024. Restructuration, recentrage sur l’Afrique et renforcement de la flotte figurent parmi les priorités.
Tidiane Ndiaye, directeur général de la compagnie nationale aérienne Air Sénégal, était l’invité de la matinale « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal. Il a évoqué les difficultés rencontrées par la compagnie ainsi que les nouvelles orientations entreprises depuis sa prise de fonction le 1er août 2024.
« Aujourd’hui, Air Sénégal est en restructuration. Ma politique, avec l’accompagnement des autorités, c’est de développer la compagnie en commençant par l’Afrique, puis l’Europe. » explique Tidiane Ndiaye. En effet, la compagnie faisait face à des retards fréquents et des pertes financières dues à une couverture trop large pour une flotte limitée à seulement quatre avions.
Face à ces problèmes, la direction a décidé de cesser certaines destinations déficitaires comme New York, Marseille, Lyon, et Barcelone pour se concentrer sur l’Afrique. « Aujourd’hui, tout est centralisé sur l’Afrique. Par exemple, la destination Côte-d’Ivoire est passée de 5 à 10 vols par semaine, et nous avons augmenté les vols vers le Bénin, le Mali, et le Burkina. » indique le directeur général. En Europe, seule la destination France est maintenue avec un vol quotidien, réduisant ainsi les retards et optimisant l’utilisation des avions.
Tidiane Ndiaye annonce également la réparation de deux avions en panne technique pour renforcer la flotte. Par ailleurs, de nouveaux avions de 19 places ont été acquis pour étendre les vols domestiques. « À l’intérieur du pays, nous avons déjà 10 vols par semaine vers Cap-Skiring. Nous travaillons aussi sur des destinations comme Saint-Louis, Ourossogui, Podor, Matam, Tambacounda, et Kédougou pour démocratiser le transport aérien. » précise-t-il.
Avec une dette estimée à près de 100 milliards de FCFA, Tidiane Ndiaye affirme que des discussions sont en cours avec les partenaires pour restaurer la confiance. « Avec l’aide des autorités, nous avons trouvé des solutions, ce qui a permis de lever les blocages sur nos avions. » ajoute-t-il.
Concernant le fret, Air Sénégal mise sur le développement de sa capacité de transport. Le projet prévoit l’acquisition d’un avion-cargo pour desservir la sous-région et l’Europe, renforçant ainsi l’ambition de faire de Dakar un hub aérien selon Tidiane Ndiaye.
DANGOU DECLINE SES ORIENTATIONS ET AMBITIONS
Situé au cœur de Rufisque Nord, le quartier, qui célèbre cette année ses 120 ans, veut définir un cadre de référence pour un développement harmonieux et durable de son cadre de vie.
Situé au cœur de Rufisque Nord, le quartier, qui célèbre cette année ses 120 ans, veut définir un cadre de référence pour un développement harmonieux et durable de son cadre de vie.
Le quartier Dangou Nord, implanté dans la commune de Rufisque Nord, veut faire sa mue pour s’affirmer comme une localité porteuse de développement. L’ambition a été matérialisée à travers un Document d’orientation stratégique (Dos 2025-2035) élaboré pour marquer les 120 ans d’existence du quartier.
La cérémonie officielle, tenue samedi à l’esplanade de la Grande mosquée, a été l’occasion de présenter au public le document, fruit de plusieurs mois de labeur. «La mission de ce document d’orientation stratégique consiste à définir un cadre de référence pour un développement harmonieux et durable du quartier. Cela sert à orienter les actions des différents acteurs locaux, qu’ils soient publics, privés ou issus de la Société civile, en alignant leurs efforts vers des objectifs communs», ont fait savoir les auteurs du document, fruit d’un travail d’équipe. «Il sert de feuille de route pour orienter les efforts et les ressources vers la réalisation d’une vision commune, tout en répondant aux besoins spécifiques des habitants et en anticipant les défis futurs», a encore mentionné le document de 134 pages. «Ce document d’orientation stratégique vient définir une vision claire, des objectifs spécifiques et des axes d’intervention prioritaires qui permettront de transformer Dangou en un quartier modèle, en tenant compte des défis actuels et des opportunités futures», a assuré, en préface du Dos, Diatta Ndoye qui avait dirigé le comité d’organisation de la célébration du centenaire de Dangou en 2004.
Le Dos remis au Préfet du département Maguette Diouck et au maire de Rufisque Nord Assane Kassé s’adosse à une étude convoquant les contextes national et local pour tenter de trouver une voie alliant tradition et modernité pour asseoir un développement du terroir. «Avec ce document, Dangou ne tâtonne plus. Le quartier a décelé ses problèmes, mais aussi les voies pour les résoudre», a ainsi posé Blaise Niang, coordonnateur du comité scientifique. La réfection de la route menant au cimetière et l’extension du cimetière datant de 1904 sont deux surpriorités auxquelles les autorités doivent trouver des réponses, selon le comité scientifique.
Les questions ayant trait au cadre de vie, au renforcement des infrastructures existantes, à l’autonomisation et à la formalisation des structures de femmes et de jeunes, au sport ou à la culture ont aussi été consignées dans le document que les auteurs espèrent faire l’objet d’une appropriation par les autorités et les populations pour sa mise en œuvre effective. C’est en 1904 que les aïeuls des habitants actuels de Dangou ont quitté Keuri Guedj (emplacement actuel du Cnfa et ses alentours), sur requête de l’autorité coloniale, pour venir s’installer sur l’actuel site fief de Lébougui, une des plus grandes Asc du pays.