SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
9 juin 2025
LE CNRA ANNONCE UNE RÉUNION POUR FIXER LE TEMPS D'ANTENNE DES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES
Cette rencontre sera l'occasion de déterminer le temps d'antenne quotidien à réserver à chaque liste et de procéder au tirage au sort pour l'ordre de passage dans l'émission consacrée à la campagne électorale.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA) organise une réunion, jeudi à 15 heures à la Maison de la Presse, Babacar Touré, pour déterminer le temps d’antenne quotidien réservé aux listes de candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Cette rencontre ‘’sera l’occasion pour le CNRA de déterminer, avec la RTS et les représentants des listes déclarées recevables, le temps quotidien à réserver à chaque liste et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public’’, indique un communiqué reçu mardi à l’APS.
La campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 s’ouvre le dimanche 27 octobre 2024 à 00h et prend fin le vendredi 15 novembre 2024 à minuit, a rappelé l’organe de régulation.
Le communiqué informe que ces règles de jeu sont fixées en application des dispositions de l’article 8 de la loi portant création du CNRA.
Il est stipulé que ‘’le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel fixe les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales’’.
Durant cette période, chaque liste de candidat bénéficie d’un temps d’antenne selon l’article L0.188 du Code électoral.
‘’Le temps d’antenne mis à la disposition des candidats et diffusé par le service public de l’audiovisuel, est divisé en deux (02) fractions dont la quotité est déterminée par l’organe en charge de la régulation des médias (…)’’, renseigne le texte.
Quelque 41 partis, coalitions de partis et entités indépendantes sont en lice pour les élections législatives anticipées du 17 novembre.
PAR SIDIKI KABA
MOBILISONS-NOUS POUR BAKEL
"Le lâcher d’eau au niveau du barrage de Manantali a provoqué de graves inondations et d’énormes dégâts. Les populations sont actuellement plongées dans une détresse morale et matérielle jamais vécue."
Je voudrais marquer mon entière solidarité et mon soutien total aux populations de Bakel en cette période difficile .
En effet, le lâcher d’eau au niveau du barrage de Manantali a provoqué de graves inondations et d’énormes dégâts à Bakel . Les populations sont actuellement plongées dans une détresse morale et matérielle jamais vécue.
Face à cette situation dramatique, la solidarité nationale doit se manifester concrètement et urgemment pour les populations déboussolées de cette région orientale.
Nulle action n’est de trop, car les populations manquent de tout.
Mobilisons – nous tous pour aller vite aux chevet de nos compatriotes qui ont besoin de l’aide de chacune et chacun d’entre nous.
Il va sans dire que l’action des autorités administratives et étatiques doit être prompte et massive.
PAPE THIAW SALUE L’ÉTAT D’ESPRIT EXCEPTIONNEL DES LIONS
"C’est une équipe qui n’a pas lâché et qui a marqué à la dernière minute du temps additionnel. Cela prouve que ce sont des joueurs qui, lorsqu’ils se fixent un objectif, vont jusqu’au bout", a dit l'entraineur par intérim.
Les Lions du Sénégal ont fait preuve de détermination et d’un ”état d’esprit exceptionnel” pour s’imposer contre le Malawi et assurer leur qualification à la Coupe d’Afrique des nations de football 2025, avant la prochaine journée des éliminatoires, a salué, mardi à Lilongwe, l’entraîneur par intérim de la sélection nationale, Pape Bouna Thiaw.
‘’Je félicite les joueurs qui ont tout donné pour cette qualification qui était notre objectif. Ils ont montré un état d’esprit exceptionnel. C’est une équipe qui n’a pas lâché et qui a marqué à la dernière minute du temps additionnel. Cela prouve que ce sont des joueurs qui, lorsqu’ils se fixent un objectif, vont jusqu’au bout. Ils croyaient à la qualification et ils l’ont obtenue’’, a-t-il dit.
S’exprimant en conférence de presse d’après match, Pape BounaThiaw a rappelé que son équipe tenait beaucoup à cette qualification à deux journées de la fin des éliminatoires.
Sadio Mané a inscrit le but victorieux à la 96e mn sur coup franc. Le Sénégal s’est ainsi qualifié à la prochaine CAN prévue au Maroc.
”Nous avions beaucoup d’opportunités pour tuer le match. Nous avions aussi des penaltys non-sifflet. Le match a été difficile. Il faut féliciter le Malawi qui a été très bon en défense. L’équipe a joué groupée. Elle nous a posé des difficultés deux à trois reprises sur des contre-attaques, mais je retiens la qualification”, a-t-il analysé.
”Leur réaction m’a fait plaisir. Nous avons atteint notre objectif. C’est une mission accomplie’’, s’est réjoui Pape Thiaw qui se dit touché par la joie des joueurs au coup de sifflet.
Le sélectionneur par intérim se considère comme ”un soldat qui a rempli sa mission”. ”Quand le pays t’envoie en mission et que tu fais ton devoir, c’est un plaisir. Je remercie le peuple sénégalais qui a été derrière nous. Nous allons continuer à travailler’’, a-t-il dit.
”Sadio Mané a montré son leadership”
”Il faut féliciter Sadio Mané qui a marqué sur coup franc. Il a encore montré son leadership. Il a pris ses responsabilités. A la base, ce n’était pas à lui de tirer les balles arrêtées, mais il l’a fait”, a-t-il dit.
L’entraîneur par intérim des Lions a aussi salué l’état d’esprit et la prestation de son milieu défensif, Habib Diarra. ”Nous avons voulu le mettre sur le côté droit pour voir ce que cela va donner. C’est son poste de prédilection, même s’il est polyvalent et on peut l’utiliser ailleurs. C’est un grand professionnel”, a-t-il salué.
LA CASC DÉNONCE SON EXCLUSION DANS LA VALIDATION DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE DÉVELOPPEMENT
La Commission des acteurs de la société civile indique avoir fait des recommandations lors de la journée de concertation sur le nouveau référentiel. Mais, elle dit avoir constaté que la plupart des recommandations émises n’ont pas été prises en compte.
La Commission des acteurs de la société civile pour le suivi des politiques publiques (Casc) se désole de ne pas être impliquée par le gouvernement du Sénégal dans la présentation et la validation de la Stratégie nationale de développement (Snd) Vision Sénégal 2050.
Même si elle «félicite» le gouvernement pour l’organisation de la cérémonie. Pourtant, rappelle cette entité de la société civile, elle s’est réunie le vendredi 6 septembre 2024 avec le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération à travers la Direction générale de la planification des politiques économiques (Dgppe) et le Comité technique logé à la Primature. Le comité souligne que cette rencontre avait permis de «faire des observations sur le draft du document de la stratégie nationale de développement (2024-2028)».
Ces acteurs de la société civile indiquent avoir fait des observations et recommandations lors de la journée de concertation sur le nouveau référentiel. Mais, aujourd’hui, ils disent avoir constaté que «la plupart des recommandations émises n’ont pas été prises en compte dans le document final».
La Casc a fait valoir «son expérience de 24 ans dans le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques» et «sa longue tradition de participation dans la formulation et la mise en œuvre de politiques publiques qui remonte respectivement à l’élaboration du Drsp1, du Drsp2, du Dpes, de la Snds et enfin, du Pse».
Tout compte fait, la Casc «réaffirme son engagement à accompagner le gouvernement dans l’identification de mesures d’urgence dans les politiques publiques pour répondre aux besoins pressants des Sénégalais exposés à de multiples problèmes que sont la cherté de la vie, le coût excessif du loyer, la facture élevée de l’électricité et de l’eau, du transport urbain et de l’autoroute à péage».
MACKY SALL BRISE LE SILENCE SUR LES CHIFFRES DE SONKO
L'ancien président du Sénégal répond aux accusations du Premier ministre concernant la falsification des chiffres de la dette et du déficit budgétaire. Dans une interview accordée à Bloomberg TV, il dénonce ces allégations comme "totalement fausses".
L’ancien président du Sénégal Macky Sall brise le silence sur la conférence de presse du gouvernement où il a été accusé d’avoir falsifié des chiffres de la dette et du déficit budgétaire. Dans une interview avec Bloombergtv, reprise par Financialpost, le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye dément les accusations du Premier ministre Ousmane Sonko.
Emedia vous propose quelques extraits de cet entretien.
«Je regrette les propos du Premier ministre qui sont totalement faux et qui ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal», a déclaré M. Sall dans une interview accordée lundi à Bloomberg TV à Londres — sa première réponse publique à l’audit.
«Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible», a-t-il dit. «Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement.»
«J’ai quitté un pays où les indicateurs étaient au vert», a déclaré Macky Sall. «Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat.»
felwine sarr en conversation avec mamadou diouf
VIDEO
L'ÉQUILIBRE FRAGILE D'UNE NATION
EXCLUSIF SENEPLUS - Entre traditions ancestrales et aspirations modernes, le Sénégal cherche à redéfinir son identité collective, au-delà du modèle "islamo-wolof" hérité de l'ère coloniale. Comment y parvenir ?
Dans le dernier numéro de l'émission "Chroniques d'un temps politique" animée par Felwine Sarr, l'historien Mamadou Diouf offre une analyse perspicace de la construction et de l'évolution de la nation sénégalaise.
Au cœur de son propos, Diouf révèle comment le modèle « islamo-wolof », forgé durant l'ère coloniale, a jeté les bases de l'identité nationale sénégalaise. Ce modèle, loin d'être monolithique, a progressivement intégré diverses communautés et régions périphériques, créant un tissu social complexe et dynamique.
L'indépendance marque un tournant crucial dans la formation de l'imaginaire national. Des figures comme Léopold Sédar Senghor ont œuvré à la création d'un récit commun, s'appuyant notamment sur le concept de "parenté à plaisanterie" pour tisser des liens entre les différentes communautés.
Diouf souligne l'équilibre délicat qui caractérise la construction nationale sénégalaise : d'un côté, la reconnaissance des spécificités communautaires ; de l'autre, l'émergence d'une culture politique vernaculaire partagée. Cette dualité a permis l'instauration d'un espace public où les différentes composantes de la société peuvent interagir et négocier.
Aujourd'hui, le Sénégal fait face à des tensions qui entraînent un décalage entre les imaginaires traditionnels et les aspirations nouvelles, particulièrement celles de la jeunesse. Cette génération, ancrée dans le local mais ouvert sur le monde, redéfinit les contours de l'identité nationale.
Le défi qui se présente au Sénégal, et plus largement à l'Afrique, est de repenser le concept même de nation. Mamdou Diouf plaide pour des formes de gouvernance plus souples, capables de reconnaître la pluralité des communautés tout en s'inscrivant dans ce qu'il appelle le "temps du monde" - une universalité qui ne nie pas les particularismes.
LA SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE COMME BOUCLIER
Plaçant l'indépendance financière au cœur de la souveraineté des États, l'économiste Ndongo Samba Sylla appelle à tirer les leçons des exemples de la Guinée et des pays sanctionnés de la CEDEAO
La souveraineté monétaire met les États à l’abri des sanctions internationales, a rappelé l’économiste Ndongo Samba Sylla, mardi, à Dakar, en considérant les nombreuses monnaies circulant en Afrique comme un facteur mineur de la faiblesse du commerce intra-africain.
‘’La souveraineté monétaire est […] un frein, une limite aux sanctions internationales’’, a dit M. Sylla.
‘’Un euro tropical est-il possible et souhaitable en Afrique de l’Ouest ?’’ est le sujet du panel qu’il introduisait lors d’une conférence sur le thème : ‘’La souveraineté monétaire : conditions de faisabilité et de mise en œuvre de la monnaie unique dans l’espace CEDEAO’’.
Pour montrer à quel point la souveraineté monétaire met les États à l’abri des sanctions internationales, Ndongo Samba Sylla a évoqué celles dont ont été victimes certains pays d’Afrique de l’Ouest partageant une monnaie avec d’autres.
‘’Les réserves de change et les moyens de paiement internationaux de plusieurs pays ont été gelés par certaines puissances ou organisations. Cela est arrivé dans l’espace CEDEAO’’, a-t-il affirmé en rappelant les sanctions financières imposées au Mali par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest à la suite d’un coup d’État, il y a quelques années.
L’organisation régionale a gelé des avoirs du Mali, a fait remarquer M. Sylla en relevant qu’elle n’a pas pu faire de même envers la Guinée parce que ce pays a sa propre monnaie, sur laquelle la CEDEAO n’a aucune emprise. ‘’Ce n’était pas possible [de la sanctionner financièrement], parce que la Guinée a sa propre monnaie nationale’’, a affirmé l’économiste sénégalais.
‘’Il faut renforcer la coopération régionale’’
La Côte d’Ivoire a fait l’objet de sanctions financières lors de la crise politique de 2010, le Niger aussi après le coup d’État de juillet 2023, s’est souvenu Ndongo Samba Sylla.
‘’Si vous n’avez pas votre propre monnaie, si vous êtes dans une union monétaire, vous pouvez toujours être sanctionné. Vous n’avez pas d’indépendance financière’’, a-t-il expliqué en ajoutant qu’‘’il peut vous arriver, lorsque vous avez votre propre monnaie, de voir vos avoirs être gelés à l’étranger’’. ‘’Mais, s’empresse d’ajouter M. Sylla, personne ne peut dire à votre banque centrale de priver votre gouvernement de l’accès à ses propres comptes.’’
‘’Donc, c’est pour toutes ces raisons que la souveraineté monétaire est importante’’ pour les États, a-t-il poursuivi.
Une quarantaine de monnaies sont en circulation en Afrique, selon M. Sylla.
Cette multitude de monnaies n’est pas une entrave majeure au commerce entre les pays du continent, a-t-il signalé.
Ndongo Samba Sylla observe que ‘’les 40 monnaies et les monnaies étrangères qui circulent en Afrique sont perçues comme une barrière au commerce intra-africain’’.
‘’Mais pour moi, a soutenu M. Sylla, c’est un argument très faible parce que certains sont dans des unions monétaires sans pour autant parvenir à augmenter leur volume commercial.’’
‘’En Afrique, les entraves aux échanges ne sont pas de nature monétaire’’, a-t-il insisté, estimant qu’‘’il y a beaucoup d’autres facteurs qui entrent en jeu, concernant le commerce intra-africain’’.
Thierno Thioune, maître de conférences à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Cheikh-Anta-Diop, préconise une diversification des économies de la zone franc CFA. ‘’Il faut que les pays de la zone franc CFA aillent très rapidement vers la diversification des économies, lesquelles ne sont pas assez diversifiées’’, a-t-il dit en introduisant un panel sur ‘’les chocs monétaires’’ lors de la conférence.
‘’Il faut renforcer la coopération régionale…”, a recommandé M. Thioune, relevant par ailleurs que ‘’beaucoup de secteurs [économiques] ne sont pas très bien exploités’’.
Il a signalé que ‘’la zone franc CFA est très sensible aux chocs monétaires’’.
CHEIKH DIENG ENTENDU PAR LA SECTION DE RECHERCHES
Il a répondu aux questions des enquêteurs pendant plus de trois heures, apportant, selon lui, des preuves matérielles irréfutables. Après son audition, il a réitéré sa confiance dans l'éclatement de la vérité.
Cheikh Dieng a été entendu hier lundi, à la section de recherches de la gendarmerie, sur l’affaire Onas. Ce mardi, il a fait le point sur ce qu’il a dit aux enquêteurs.
"J'ai répondu à la convocation de la Section de Recherches dans le cadre de l'affaire Onas. L'opportunité m'a ainsi été donnée de répondre de 16h à 19h30 à toutes les questions des enquêteurs de la gendarmerie et de leur apporter des éléments clairs et probants sur leurs interrogations, avec à l'appui, des preuves matérielles irréfutables", a-t-il fait savoir.
"Je suis tranquillement rentré chez moi à l'issue de cette audition que j'avais attendue impatiemment pour confirmer devant la justice mes déclarations lors du point du presse. La vérité peut prendre des chemins sinueux, mais elle finit toujours par éclater au grand jour, au grand dam des comploteurs et des manipulateurs", a ajouté Cheikh Dieng
LE MATCH LIBYE-NIGERIA ANNULÉ
La Confédération africaine de football a annoncé l'annulation du match prévu ce mardi dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Cette décision fait suite aux "traitements inhumains" dénoncés par l'équipe nigériane dès son arrivée en Libye.
iGFM (Dakar) La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé l'annulation du match Libye-Nigeria qui était prévu, ce mardi soir. La raison ?
Le match qui devait se dérouler mardi entre le Nigeria et la Libye dans le cadre des qualifications pour la Coupe d'Afrique des nations 2025 n'aura pas lieu. Les Super Eagles ont décidé de ne pas disputer la rencontre, se disant victime de "traitement inhumain" depuis son arrivée dans le pays, a indiqué lundi la Fédération nigériane de football. Ce mardi, la CAF a annoncé dans un communiqué que cette rencontre ne se jouera finalement pas.
Hier déjà, la CAF dénonçait des “expériences troublantes et inacceptables” pour le Nigeria. Justement, l'instance panafricaine annonçait lundi dans un communiqué avoir ouvert une “enquête après les expériences troublantes et inacceptables vécues par l'équipe nationale de football nigériane en Libye“.
La CAF a ajouté avoir “pris contact avec les autorités libyennes et nigérianes après avoir été informée que l'équipe nationale de football du Nigeria, ‘Les Super Eagles', ainsi que leur staff technique ont été retenus dans des conditions inquiétantes pendant plusieurs heures dans un aéroport où les autorités libyennes les auraient invités à atterrir.”
“L'affaire a été soumise au Jury Disciplinaire de la CAF pour investigation et des mesures appropriées seront prises à l'encontre de ceux qui ont violé les Statuts et Règlements de la CAF“, a mis en garde l'instance.
CNRA, MAMADOU OUMAR NDIAYE PROMET DE PRIVILÉGIER LA PRÉVENTION
Lors de la passation de service avec son prédécesseur, le nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel a affirmé son intention de favoriser la sensibilisation et la pédagogie, reléguant la sanction à l'ultime recours.
Le nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a exprimé, mardi, sa volonté de privilégier la prévention, la sensibilisation et la pédagogie, au détriment de la sanction, dans le cadre de l’exécution de ses missions à la tête de cet organe de régulation.
‘’La manière dont je conçois le travail, c’est j’entends d’abord faire de la prévention. Avant tout, vraiment, je ne veux pas être un gendarme de l’audiovisuel (…). Je ferai de la régulation, je ne serai pas un juge qui va trancher de manière autoritaire’’, a-t-il déclaré.
S’exprimant lors de la cérémonie de passation de service entre lui et son prédécesseur, Babacar Diagne, le nouveau président du CNRA a dit vouloir ‘’privilégier la prévention, la sensibilisation et la pédagogie”.
‘’Si la sanction doit intervenir, elle n’interviendra qu’en dernier ressort, quand toutes les autres voies de règlement des contentieux auront été épuisées. Mais j’espère que je n’en arriverai pas là, en tout cas’’, a-t-il lancé.
Directeur de publication du Témoin Quotidien, le journaliste Mamadou Oumar Ndiaye a été nommé récemment président du CNRA. Il remplace à ce poste Babacar Diagne dont le mandat de six ans est arrivé à terme, au mois de septembre dernier.
”A vous Monsieur le président, je dirai que je ne pouvais espérer mieux trouver comme successeur. Vous êtes l’homme qui convient à ce moment (…)’’, a ainsi déclaré Babacar Diagne, en s’adressant à son remplaçant.
”Dans votre mission de régulation, il s’agira de protéger la liberté de presse, avec en ligne de mire, la responsabilité qui doit faire corps avec son expression. L’équilibre est fragile, mais il incombe toujours aux acteurs de travailler à maintenir ce fragile équilibre, s’il en est. Et là réside tout le chalenge’’, a souligné M. Diagne
Babacar Diagne, journaliste de formation, diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (France), a été directeur général de la RTS, la Radiodiffusion Télévision sénégalaise. Il a été ambassadeur du Sénégal en Gambie et aux Etats-Unis d’Amérique, avant d’être nommé président du CNRA.