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4 août 2025
MAXIME, LE SG OMNIPRESENT
Passé de secrétaire général de la présidence à celui du gouvernement, certains l’avaient voué au Golgotha - Mais Maxime Jean Simon Ndiaye semble trop précieux aux yeux du président Macky Sall, pour être voué aux gémonies
Avec la nouvelle clé de répartition des services de l’Etat, il n’y a plus de doute. L’ancien secrétaire général de la présidence devient incontournable dans le dispositif.
Si le secrétaire général de la présidence de la République est introuvable, son homologue du gouvernement, lui, est bien là. Maxime Jean Simon Ndiaye serait même trop présent, selon des sources proches du pouvoir. A tort ou à raison, certains l’accusent de s’immiscer même dans les prérogatives de certains de ses collègues. Nos interlocuteurs citent nommément la porte-parole du gouvernement, Ndèye Tické Ndiaye, avec qui il entretiendrait des relations exécrables. Le péché de la dame serait d’être coupable de plusieurs légèretés, au goût de M. Ndiaye.
A en croire nos interlocuteurs, l’ancien Sg de la présidence épie tout le monde dans le gouvernement. Il fait faire des bulletins sur tous les membres de l’institution. Ce qui n’est pas pour plaire à certaines grosses pontes du régime. L’on se rappelle que, récemment, une certaine presse avait beaucoup épilogué sur la signature d’un communiqué du Conseil des ministres par Maxime, à la place de Ndèye. C’était le cas, notamment, le 19 juin 2019. Mais l’accusation a vite été balayée par des membres du palais qui invoquaient plutôt “un voyage’’ du porte-parole attitré pour justifier la signature des communiqués par le tout-puissant collaborateur du président.
Homme de confiance de Macky Sall, Maxime Jean Simon Ndiaye a gagné encore des galons, depuis quelques jours, dans l’establishment présidentiel. Dans son édition du 8 juillet, le quotidien gouvernemental “Le Soleil’’ écrivait : “L’essentiel des entités de la défunte Primature est allé au secrétaire général du gouvernement.’’ Pour le journaliste Pape Sané, ce dernier n’est ni plus ni moins qu’un Premier ministre qui ne dit pas son nom. Ce qui ne devrait pas être une surprise, selon le journaliste de “Source A’’. Qui développe : “Avec la dernière réforme, il fallait s’attendre à la naissance d’un nouvel homme fort.
Dans tous les gouvernements du monde, les présidents ont besoin d’un homme fort, pour les seconder dans les tâches de l’Exécutif. Un gouvernement sans un homme fort ne peut pas répondre à certaines exigences. Et ce qui est clair avec ce nouvel attelage gouvernemental, c’est que cet homme fort n’est personne d’autre que Maxime Jean Simon Ndiaye. Qu’on le dise ou pas.’’ Cette affirmation semble, en tout cas, crédible, à la lecture de l’édition du quotidien national susmentionné. Il ressort, en effet, de ce document exclusif que Maxime pèse désormais : cinq directions, quatre bureaux, plusieurs cellules, dont celle en charge du contrôle des véhicules administratifs, le Conseil national de lutte contre le sida, l’Autorité de régulation des marchés publics, entre autres. En fait, Maxime est désormais l’architecte du gouvernement. “Il faut savoir que même avec la Primature, le secrétariat général était le métronome. En l’absence de Pm, il prend les pleins pouvoirs et a la mainmise sur l’Administration. Il est la courroie de transmission entre le Pr et les ministres. Il est le représentant du Pr auprès des autres ministres. Qu’on le veuille ou pas, il est le troisième homme fort de cette République, même si on ne le dit pas’’, écrit M. Sané.
“Il a quand même la confiance du président de la République et c’est le plus important’
Maintenant, Maxime a-t-il l’étoffe pour être le nouvel homme fort, le numéro deux du régime ? Notre interlocuteur est plus ou moins nuancé. De l’avis de Pape Sané, administrativement, oui. Mais il faut savoir, s’empresse-t-il d’ajouter, que “l’ère des hauts commis de l’Etat est révolue, depuis l’époque de Wade. Macky Sall est venu l’accentuer. On devrait dire que Maxime a l’étoffe, parce qu’il a une brillante carrière administrative. Mais, politiquement, est-ce que l’homme est outillé pour incarner cet homme fort ? Je ne le pense pas. Mais il a quand même la confiance du président de la République et c’est le plus important’’. En tout état de cause, il faudra aussi retenir que Maxime est loin d’être un enfant de chœur. Dans le régime, non seulement, il a su faire des carrières, mais il en a aussi défait. “Il fait partie de la race de ces gens qu’on qualifie de personnes froides. Ce sont des gens qui sont là pour exécuter les ordres du président. C’est quelqu’un qui est prêt à aller au charbon pour casser toute velléité de contestation du chef de l’Etat’’, renseigne Pape Sané.
En réalité, en l’absence de Pm, il arrive d’ailleurs que le chef de l’Etat désigne Maxime pour piloter ou coordonner certaines tâches transversales qui dépassent les compétences d’un seul département. C’est le cas pour ce qui est de la rationalisation des agences d’exécution et entités assimilées, soit par fusion, soit par mutation juridique en société anonyme ou en établissement public. “Le président de la République a, à cet effet, instruit le ministre secrétaire général du Gouvernement et le ministre des Finances et du Budget de lui dresser, dans les meilleurs délais, le plan de rationalisation de ces entités et, subséquemment, d’envisager un plan de redéploiement des personnels de ces entités ou un plan social, selon le cas’’, informait le communiqué du Cm signé par Jean Maxime lui-même. Ainsi donc, par les temps qui courent, le gourou du président est, selon nombre de témoins, celui avec lequel la proximité est un atout pour une longévité dans la galaxie Sall. Mais aussi puissant soit-il, Jean Maxime ne compte pas que des amis. Dans le palais tout comme dans le gouvernement. Ses méthodes, froides, austères, à la limite, antipathiques, ne sont pas pour plaire à tous les gens du “Macky’’. Pour ses sympathisants, Maxime est un travailleur rigoureux, très à cheval sur les principes qui régissent le fonctionnement de l’Administration. Pour ses détracteurs, il est simplement sournois et insensible. Né en 1969, Maxime Jean Simon chemine avec le chef de l’Etat depuis au moins son passage au ministère de l’Intérieur, sous le régime du président Abdoulaye Wade, au début des années 2000. Depuis lors, les deux hommes ne se sont presque jamais quittés
«UN CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL SE FAIT AVEC DES ENTITES QUI EN ONT LES MOYENS»
Professeur Abdoulaye Sakho, spécialiste du Droit du sport et du Droit économique, pense qu’il faut reconsidérer l’organisation du football sénégalais, prônant des mesures radicales qui viendraient de l’Etat.
Avec le forfait annoncé de Teungueth FC en Coupe de la Caf, pour faute de moyens financiers, c’est le football sénégalais qui perd en crédibilité et prend un sacré coup. C’est l’avis du Professeur Abdoulaye Sakho selon qui cette situation qui ne traduit que l’indigence des clubs sénégalais depuis les débuts du football professionnelle. Dans son analyse, il ressort que le Sénégal ne dispose pas aujourd’hui de clubs pouvant rivaliser sur la scène continentale. Fort de ce constat, le Professeur Abdoulaye Sakho, spécialiste du Droit du sport et du Droit économique, pense qu’il faut reconsidérer l’organisation du football sénégalais, prônant des mesures radicales qui viendraient de l’Etat.
«ON PERD EN CREDIBILITE»
Avec le forfait de Teungueth Fc, l’un de ses représentants en compétitions de la Caf, faute de moyens financiers, c’est le football sénégalais qui perd en crédibilité. C’est la première lecture qu’en fait le Professeur Abdoulaye Sakho, agrégé en Droit, spécialiste du Droit du sport et du Droit économique. «On perd en crédibilité, malgré le fait que l’on a une équipe nationale qui est considérée comme l’une des meilleures africaines. La crédibilité de notre football local en prend un sacré coup. La question qui peut être posée est de savoir est-ce que ceux qui sont en charge du football ont ce qu’il faut dans notre pays», s’interroge-t-il. Il relève que «depuis plus de 20 ans, le football sénégalais vit cette situation. L’équipe nationale du Sénégal a toujours été l’arbre qui cache la forêt. Si vous vous rappelez de 2002, il n’y avait pas d’équipes sénégalaises qui brillaient. Cette situation s’est aggravée lorsque le football sénégalais est passé au professionnalisme. On a fait le texte pour le professionnalisme, on a créé des sociétés ou entités privées pour faire du football professionnel. Donc, il s’agissait de vendre un spectacle privé. Malheureusement, ce spectacle n’a pas été du tout rentable. Et, quand ce n’est pas rentable, les acteurs qui font le spectacle ne gagnent rien», explique le professeur.
«LES CLUBS SENEGALAIS CONTINUENT A ETRE INDIGENTS»
Fort de ce constat, Pr Sakho pense que les clubs sénégalais ne sont plus en mesure de faire une compétition au niveau africain, en dépit de l’avènement de cette Ligue professionnelle créée il y a dix ans et le cahier de charges qui a été exigé aux clubs. «Les clubs sénégalais continuent à être indigents, pauvres. Il y a deux niveaux ou deux sortes de décisions: soit on décide de faire respecter le cahier de charges de la Caf et de la Ligue de football professionnel. Quand on le fait, aucun club sénégalais n’est en mesure de remplir le cahier de charges parce qu’on a fermé les yeux dessus. Ou bien on se dit: on va fonctionner avec les moyens du bord. C’est ce que le football sénégalais est en train de faire depuis des années», se désole-t-il. La conséquence de cette indigence fait que les clubs sénégalais ne sont plus en mesure de faire une compétition au niveau africain. «La compétition africaine demande non seulement des moyens techniques et sportifs mais des moyens financiers. On met l’accent sur les moyens financiers, mais les moyens techniques sont là. Combien de temps le football sénégalais n’a pas dépassé les tours préliminaires des compétitions de la Caf ? On met l’accent sur quelque chose qui n’est pas très décent. C'est-à-dire sur les questions financières pour faire, peut être, pression sur les décideurs financiers ou l’Etat. Mais, ce sont des privées. Si l’Etat devrait leur donner des moyens, pourquoi des vendeurs de cacahuètes ne se regrouperaient pas pour demander des moyens à l’Etat», relèvet-il.
«LE NIVEAU REEL DE NOTRE FOOTBALL, C’EST TEUNGUETH FC AUJOURD’HUI»
Le Professeur Sakho considère que le club Rufisquois ne reflète en réalité que le niveau du football sénégalais. «Parce que si on prend l’équipe nationale, je ne suis pas sûr que ce soit le produit du football sénégalais. Le niveau réel de notre football, c’est Teungueth FC aujourd’hui. On n’a pas de compétitions qui soient en mesure de produire des équipes pouvant rivaliser avec les équipes maghrébines ou de l’Afrique centrale. Du coup l’équipe nationale nous cache la réalité. On n’est pas en face de la réalité. Nous n’avons pas un football local qui nous permet d’être champion d’Afrique. Même si on a de bons joueurs en équipe nationale, en termes administratifs, nous avons un problème». Poursuivant son analyse, le spécialiste du Droit du sport est d’avis qu’il est nécessaire de prendre une mesure politique. «Il y a des solutions, quel que soit le niveau du problème. Aujourd’hui, c’est un problème sportif. La solution part de décisions fortes qu’il faut prendre. Si on veut organiser un championnat professionnel, il faut le faire avec des entités qui ont les moyens de le faire. Mais, quand on multiplie les clubs, surtout à Dakar où on ne sait même pas le nombre de clubs, aucun de ces clubs n’est en mesure de se transporter de Dakar à Ziguinchor. Si vous voulez faire un championnat professionnel avec ce genre de clubs, cela ne peut pas marcher. Soit il y a quelqu’un qui a de l’argent qui donne, un mécène. Soit c’est un partenaire étranger comme le FC Metz avec Génération foot. C’est un peu par ce biais que les équipes fonctionnent», préconise-t-il.
«RECONSIDERER L’ORGANISATION DU FOOTBALL SENEGALAIS»
En somme, avance-t-il, il faut reconsidérer l’organisation du football sénégalais. «On veut faire un football professionnel avec une organisation qui date des premières années de l’Indépendance du Sénégal. La mesure la plus radicale que l’on devrait prendre, c’est une mesure politique. L’Etat doit dire à la Fédération qu’il a délégué l’organisation du football. Limiter le nombre de clubs et permettre un club par ville, trois ou quatre clubs à Dakar. On oblige les entités privées à être dans le capital et on s’organise pour payer des salaires. En ce moment, l’Etat serait en mesure des les aider pour une durée d’un ou deux ans. On fait un championnat professionnel. La deuxième mesure à prendre, c’est qu’au lieu de créer des petits clubs, qui n’ont aucuns moyens, les clubs de ‘’navetanes’’ pouvaient être considérés comme le championnat national amateur. C'est-à-dire que l’on va jouer un peut partout et avoir le champion amateur», explique-t-il. Avant d’ajouter: «maintenant, la Fédération sénégalaise de football, par le biais de l’Etat, commence à avoir de l’argent. Cela, c’est la rentabilité de l’équipe nationale A de football. Elle participe à des compétitions. Alors, la Caf et la Fifa donnent des moyens. Je crois que même l’Etat doit y réfléchir pour les mettre dans le développement du football local et même dans le salaire de l’entraineur national. L’Etat ne peut pas continuer à mettre ses moyens», conclut-il.
«LES SOCIALISTES DOIVENT RÉGLER LEUR PROBLEME EN FAMILLE»
Venu rédiger son message de condoléances hier, à la maison du parti socialiste à Colobane, «Dias-fils» a exhorté ses camarades socialistes à laver le linge sale en famille
Le débat sur la succession d’Ousmane Tanor Dieng continue de défrayer la chronique. Venu rédiger son message de condoléances hier, à la maison du parti socialiste à Colobane, «Dias-fils» a exhorté ses camarades socialistes à laver le linge sale en famille.
Barthélémy Dias et Serigne Mbaye Thiam ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant la succession d’Ousmane Tanor Dieng. Si Secrétaire permanent chargé des élections au PS a indiqué récemment que le Président Macky Sall va délivrer le moment opportun les confidences de Tanor à propos de la succession, le maire de Mermoz Sacré Cœur semble voir le contraire. Selon Barthélémy Dias les socialistes doivent régler leur problème en famille. « Personne, fut-il le chef de l’Etat ne peut venir aujourd’hui pour une raison ou une autre tirer la couverture de son côté. » Une attitude qui laisse entrevoir son opposition à toute implication du chef de l’Etat dans la désignation des hommes qui vont assurer la destinée de la formation verte. Favorable à une retrouvaille de la famille socialiste, Barth promet d’aller à la rencontre de Madame Aminata Mbengue Ndiaye pour échanger de façon responsable avec elle et recueillir son point de vue sur l’avenir de leur formation. Il dit également être ouvert au cas où il pourrait lui être d’une quelconque utilité. « Nous ferons ce que nous pourrons avec engagement, militantisme et un immense plaisir parce que c’est cela notre responsabilité.
Il indique aussi qu’il ira à la rencontre du Président du conseil des sages, le doyen Nguirane Ndoye ainsi que le doyen El Hadj Mansour Mbaye, pour échanger avec les uns et les autres sur ce qu’ils pensent devoir être l’avenir de ce parti. Explications : «Notre responsabilité, ce n’est pas de nous disputer, de nous chamailler ou de nous donner en spectacle. Je rappelle que la dernière fois qu’OTD est sorti en public, il a émis le vœu pour les retrouvailles de la famille socialiste et de la famille de gauche. Pour se disputer et se battre, il faut être deux. Et nous n’avons ni la volonté, ni le cœur pour nous battre. Il faut continuer à œuvrer pour que l’héritage du Président Senghor puisse encore continuer à servir aux générations futures. Je pense que si les uns et les autres sont conscients de leur responsabilité ;nous devons pouvoir y arriver. Je répète que personne ne pourra écrire cet héritage sans nous parce que nous y avons grandement contribué.»
BARTH SUR LA REUNIFICATION DE LA FAMILLE SOCIALISTE : «NOUS ESPERONS QUE NOUS POURRONS APPORTER NOTRE MODESTE CONTRIBUTION»
A l’affirmation selon laquelle Ousmane Tanor Dieng a déshérité Khalifa Sall et Cie et qu’ils ne sont plus légitimes pour parler d’héritage parce qu’exclus du parti; Barthélémy Dias a répondu qu’ils n’ont été ni exclus, ni dés hérités par OTD. «C’est un faux. Et ce serait faire un mauvais procès à OTD», a-t-il précisé. A l’en croire, le PS a des instances, des textes et des statuts et que personne dans ce pays ne peut sortir un document qui prouve que Khalifa et Cie ont été exclus du PS. «Il y a eu des divergences de vue. Et il s’en est suivi une situation regrettable avec des heurts à la maison du parti. Ces évènements malheureux sont à mettre sous le compte des vicissitudes de la vie politique. Aujourd’hui ceux qui m’écoutent savent très bien que nous n’avons pas les moyens de les mettre à la porte du parti», a t-il soutenu. Selon «Dias-fils », au de là de la vicissitude de la vie politique, ils ont toujours respecté le choix d’OTD.
«Même si nous n’avons pas été d’accord pour soutenir le Président Macky Sall pour un second mandat, le bon Dieu a décidé que Macky Sall l’ait obtenu. Le Président OTD en partant, a fait part de son vœu de la réunification de la famille socialiste. Nous espérons que nous pourrons apporter notre modeste contribution à cette réunification », a-t-il déclaré. Pour Barth, loin d’être obnubilé par des postes, ils sont à cheval sur les principes et les convictions. Avant de souligner que le PS du Sénégal a été créé conquérir et exercer le pouvoir. «Le PS du Sénégal n’a pas été créé pour se métamorphoser en mouvement de soutien », a-t-il affirmé. Interpellé sur un éventuel intérêt de Khalifa Sall pour succéder Tanor, le maire socialiste dit qu’il faudrait d’abord qu’il soit libre. Tout compte fait, Barth pense que ce n’est pas à lui de le dire. «Il faudrait attendre que Khalifa sorte de prison. Lui-même vous donnera son point de vue. Je vous rappelle que Khalifa Sall n’a jamais été candidat au poste de SG. Mais il était candidat à la candidature du PS pour la présidentielle », a-t-il conclu.
TEMOIGNAGES SUR OTD
Au par avant, Barthélémy Dias qui est venu faire des témoignages dans le livre de condoléances a affirmé ressentir depuis le15juillet 2019 une profonde tristesse. «Au-delà de la vicissitude de la vie politique, je suis venu témoigner de l’homme que j’ai connu ; un homme d’Etat, un homme politique héritier du Président Senghor. Mais un homme qui s’est battu toute sa vie pour préserver cet héritage du Président Senghor. Que l’histoire retienne que Monsieur Ousmane Tanor Dieng fut un grand serviteur de l’Etat et qu’il a œuvré pour le rayonnement du PS. Monsieur OTD quand j’en parle, j’en parle avec fierté. (…) Je répète qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Je ne suis pas là pour juger Monsieur OTD. L’histoire le jugera », a t-il témoigné.
LA DIC DEMANTELE UNE BANDE DE MALFRATS
La Police a mis hors d’état de nuire une bande de «malfrats» qui opérait sur les routes, usant de subterfuges et allant jusqu’à simuler des accidents, afin de dépouiller des individus et des conducteurs de leurs biens.
La Police a démantelée une bande de malfrats qui simulait des accidents sur la voie publique pour voler des usagers et conducteurs a été. «Faisant suite à de nombreuses plaintes formulées contre une bande usant de subterfuges sur la voie publique, allant jusqu’à simuler des accidents et ce dans l’unique but de dépouiller les victimes, les conducteurs se préoccupant de leur sort, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a pu mettre fin à ces agissements», informe un communiqué de presse du Bureau des relations publiques de la Police. Faisant l’économie des faits, la Police souligne que «les victimes ont tous rencontré fortuitement sur la voie publique, un individu qui cognait brutalement les portières de leurs véhicules respectifs pour simuler un accident.
Profitant de leur moment d’inattention et d’une assistance bienveillante des victimes et usagers de la route, les autres membres de la bande passaient à l’acte en subtilisant systématiquement tous les biens se trouvant dans les véhicules. Ce n’est qu’à la constatation de la disparition de leurs biens qu’ils comprennent avoir été victimes d’une supercherie bien orchestrée par les malfrats». La perquisition aux domiciles de ces «bandits» a permis de mettre la main sur plusieurs types de biens, objets et outils de services.
«Au cours de l’enquête, les investigations menées ont permis, lors de la perquisition effectuée aux domiciles des mis en cause, de retrouver et de saisir un lot de matériels constitués essentiellement de documents et objets divers», précise la source. Il s’agit de sept (07) cartes bancaires (Société Générale des Banques du Sénégal (SGBS), United Bank of Africa (UBA), Postes Finances, Western Union, Bank Of Africa (BOA), American Express, et Orabank; cinq (05) cachets professionnels (la société Trading SUARL, Fabbro Alu Entreprise, Gogo Transport and Services, Transport Mbengue Multiservices et Dr Amadou Moustapha Kinde - chirurgiendentiste); cinq (05) chèques (SGBS, BICIS, CBAO, ECOBANK et BIS).
A cela s’ajoutent quatre (04) passeports ordinaires, quatre (04) cartes à grise, trois (03) certificats d’assurance de véhicules, deux (02) cartes d’étudiant, soixante-cinq (65) clés USB, treize (13) paires de lunettes optiques, neuf (09) cartables et sept (07) sacs à dos, 09 clés de voiture (Chevrolet, Kia, Wolksvagen, Peugeot, Nissan, Citroen, Range Rover), quatre (04) appareils photos, quatre (04) téléphones portables de marques (Panasonic, XTigi, Itel et Nokia), un (01) ordinateur portable «Macbook» et une (01) tablette «Ipad» et une (01) paire de menotte, rapporte la Police.
LEUK DAOUR NIE AVOIR PUBLIÉ LES PHOTOS DE LA FEMME DE MAME MBAYE NIANG
Le prévenu allègue qu’il a été piégé par le fameux Kocc Barma, l’administrateur du site pour adultes «Seneporno». Le verdict sera prononcé le 13 août prochain
Abdel Kader Ba, alias Leuk Daour, est accusé d’avoir publié les photos intimes de Thiamél Ndiade Niang, épouse de l’ancien ministre Mame Mbaye Niang sur le net, avec complicité de Fatou Coulibaly. Ce qui lui a valu de comparaitre hier devant la barre du Tribunal Correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs, extorsion de fonds et collecte de données à caractères personnel. Le prévenu allègue qu’il a été piégé par le fameux Kocc Barma, l’administrateur du site pour adultes «Seneporno». Le verdict sera prononcé le 13 août prochain.
Des photos intimes de Thiamé Ndiade Niang, épouse de l’ancien ministre Mame Mbaye Niang se sont retrouvées sur le site pour adultes «Seneporno» et sur le compte Snapchat de Leuk Daour. Ces photos ont été publiées par Leuk Daour. Après avoir visionné la vidéo, l’étudiante Fatou Coulibaly a pris le numéro de la dame sur Snapchat et lui a envoyé un message en se présentant comme la cousine de Leuk Daour.
L’ancien ministre du Tourisme ne s’est pas fait prier pour porter plainte contre le propriétaire du site «Seneporno». Grâce à l’enquête ouverte, il a été prouvé que l’étudiante habite à Mbour. Les gendarmes lui tendent un piège en lui donnant rendez-vous à Dakar. Dès qu’elle s’est présentée sur les lieux, elle a été alpaguée. Au même moment, une autre plainte a été déposée par un jeune homme qui accusait Abdel Kader Ba d’être le titulaire du compte Snapchat «Leuk Daour» et de lui avoir extorqué 100.000 Fcfa avant de diffuser ses vidéos intimes. C’est ainsi que les limiers ont fait la conjonction des deux dossiers.
D’où la comparution d’Abdel Kader Ba devant la barre du Tribunal Correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs, complicité, extorsion de fonds et collecte de données à caractère personnel. D’entrée, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Son intention n’était pas d’escroquer, mais d’aider la partie civile. «C’est le plaignant Amadou Lamine Dieng qui m’a appelé pour solliciter mes services afin que je retire les photos à caractère personnel sur le site de Kocc. Je lui ai répondu que je pouvais le faire moyennant 200.000 Fcfa. Une semaine après, il m’a envoyé 100.000 Fcfa pour que je commence le travail. Quelques jours après, on m’a arrêté alors que je n’avais pas encore terminé la part de mon contrat», s’est-il défendu. Le prévenu prétend que le très controversé Kocc Barma lui a tendu un piège parce qu’il essayait de le combattre. «Je suis le contraire de Kocc Barma. Après mon arrestation, il a publié sur sa page que son ennemi a été arrêté. C’est Kocc qui est en même temps Leuk Daour», argue-t-il.
A la suite du parquet qui a requis l’application de la loi, Me Abdoulaye Sène de la défense considère l’arrestation de son client comme une erreur judiciaire. «Abdel Kader Ba est une victime. Il a été arrêté, car une personne victime de cyber criminalité l’a contacté. Il a toujours combattu le nommé Kocc. Ce dernier a compris qu’il peut supprimer ses vidéos. On a sollicité son expertise moyennant 200.000 Fcfa. Il n’y a pas eu d’extorsion de fonds, ni d’association de malfaiteurs. La dame Coulibaly a été arrêtée pour des faits différents. Qui plus est, Abdel Kader Ba n’a pas publié les vidéos. Donc, on ne peut pas parler de collecte dans ce cas», tranche Me Sène qui estime que le prévenu est en prison depuis 8 mois à tort. Aussi, a-t-plaidé la relaxe.
Abondant dans le même sillage, Me Baba Diop pointe l‘absence de preuve dans ce dossier. «Ce qui a aggravé la situation, c’est la dame Fatou Coulibaly qui a envoyé un message à l’épouse de Mame Mbaye Niang. Le jour de l’arrestation de mon client, Kocc a dit que la personne qui cherchait à lui nuire a été arrêtée. Alors que Fatou Coulibaly a été arrêtée depuis belle lurette», souligne Me Diop. A la suite de ces observations, il a plaidé le renvoi à des fins de la poursuite sans peine ni dépens. En plus, la défense a demandé une liberté provisoire en faveur de son client. Malheureusement, le juge a rejeté cette demande avant de fixer le délibéré au 13 août prochain.
SAISIE DE 600 KG DE CHANVRE INDIEN PAR LA DOUANE, EN UNE SEMAINE
220 kg de chanvre dans des cachettes bien aménagées dans la cabine du conducteur, pour une valeur marchande estimée à 11 millions F CFA, c’est l’importante saisie de drogue opérée par des douaniers de la région Sud-Est.
Engagée dans la lutte contre le trafic international de stupéfiants avec l’ensemble des forces de défenses et de sécurité, la Douane Sénégalaise a saisi 600 Kg de chanvre indien en une semaine dont 220 découverts par le Bureau des Douanes de Moussala dans un camion malien.
220 kg de chanvre dans des cachettes bien aménagées dans la cabine du conducteur, pour une valeur marchande estimée à 11 millions F CFA, c’est l’importante saisie de drogue opérée par des douaniers de la région Sud-Est. «Les agents du Bureau des Douanes de Moussala, région douanière du Sud-est, ont déjoué le vendredi 19 juillet 2019, un plan bien calculé d’un camionneur malien.
Profitant de l’ambiance de fête qui entoure l’avant match de la finale de la Coupe d’Afrique et d’une heure creuse considérée souvent comme heure de repli ou de desserrement au niveau du contrôle, le conducteur de gros porteur en provenance du Mali a voulu introduire une grosse quantité de «yamba» au Sénégal en passant juste devant le Bureau des Douanes. C’était sans compter avec la vigilance et la ténacité des agents. Stoppé net, le camion se révèle être un moyen de convoyage de drogue. La fouille du camion a permis aux gabelous de découvrir une quantité totale de 220 kg de chanvre dans des cachettes bien aménagées dans la cabine du conducteur, pour une valeur marchande estimée à 11 millions de francs CFA.
Sentant son subterfuge mis à nu, le conducteur du camion s’enfuit laissant derrière lui son apprenti. Ce dernier sera appréhendé et mis à la disposition de la justice. Cette saisie fait suite à une autre similaire impliquant toujours un camion malien et portant sur 171 kg de l’herbe qui tue», renseigne un communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication de la Douane. Selon la source, «cette saisie couronne par ailleurs une semaine qui a été très fructueuse en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants. En effet, au cours de la semaine les unités douanières du Centre ont saisi un poids total de 374 Kg de chanvre indien. Ce qui porte la quantité totale de saisie de chanvre indien de la semaine à 594 Kg de «yamba» et constitue manifestement un record».
PLUS DE 100 MILLIONS DE RECETTES BUDGETAIRES MOBILISEES PAR MOIS EN MOYENNE
Le Bureau des Douanes de Moussala est l’un des plus stratégiques pour l’Administration des Douanes, lit-on dans le document. Situé sur le corridor Dakar Bamako par le Sud, corridor par lequel passent d’importantes quantités de marchandises venant de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et le Mali sa «position lui confère un rôle de pivot dans la coopération entre les administrations douanières des deux pays mais aussi et surtout de sentinelle de l’effectivité de la réexportation des marchandises sous douane à destination du Mali. Les agents affectés à ce bureau et leur chef, le Lieutenant Hamady Sy, remplissent leurs missions de contrôle, de dédouanement et de facilitation avec abnégation. Leurs efforts se lient également à travers les recettes budgétaires mobilisées. Elles dépassent à ce jour de loin, les résultats de 2018 pour atteindre plus de 100 millions de francs CFA par mois en moyenne.
Le Bureau de Moussala et son jumeau, celui de Kidira, forment d’excellents gestionnaires des corridors Nord et Sud, à la fois physique et numérique, entre le Mali et le Sénégal. Leur travail au quotidien a permis aux gouvernements et aux populations de pays de tirer le maximum de profit de ces corridors qui constituent un lien fraternel et un trait d’union économique sous régional», conclut le texte.
LA BANQUE MONDIALE EN MARATHON ECONOMIQUE DE 24 HEURES SUR INTERNET
Cet « éconothon » interactif sera assuré par 46 économistes du Groupe de la Banque mondiale, auxquels se joindront des invités spéciaux. Il sera diffusé en direct sur internet depuis cinq pays : Bangladesh, Jordanie, Malaisie, Ghana et États-Unis
Dans un document rendu public, il est annoncé que le Groupe de la Banque mondiale organise le premier marathon mondial de l’économie afin d’aborder et d’éclairer certains des enjeux de développement les plus importants aujourd’hui. L’événement débutera le 24 juillet à 12 h 00 (heure de l’Est) et s’achèvera 24 heures plus tard, le 25 juillet à 12 h 00 (heure de l’Est).
Cet « éconothon » interactif sera assuré par 46 économistes du Groupe de la Banque mondiale, auxquels se joindront des invités spéciaux. Il sera diffusé en direct sur internet depuis cinq pays : Bangladesh, Jordanie, Malaisie, Ghana et États-Unis. En Afrique, plus particulièrement, les discussions se dérouleront à Accra le 25 juillet, de 8 h 30 à 10 h 30 (GMT), en Français et Anglais.
Le président du Groupe de la Banque mondiale David Malpass, ainsi que la directrice générale de la Banque mondiale Kristalina Georgieva et l’économiste en chef Pinelopi Goldberg, participeront à l’événement, aux côtés d’un pool d’économistes du Groupe et de plusieurs invités du monde entier. Au titre des orateurs pour le compte de l’Afrique Hafez Ghanem, vice-président pour la Région Afrique, Banque mondiale, Albert Zeufack, économiste en chef pour la Région Afrique, Banque mondiale; Pierre Laporte, directeur des opérations pour le Ghana, Banque mondiale; Edward Brown, directeur des services de conseil sur les politiques publiques, Africa Center for Economic Transformation; Dinah Recheal Blankson, lauréate du concours Blog4Dev, Ghana Kofi Dadzie, directeur général et cofondateur de Rancard.
Participeront également Momodou Njie, directeur de la planification et du développement des projets d’infrastructure électrique régionaux, Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain; Harald Poeltner, partenaire associé, McKinsey Kenya; Martha Wakoli, chef de développement projets, Virunga Power. Les experts vont débattre sur les défis et atouts de l’Afrique, notamment l’avenir du travail en Afrique, l’accès à l’électricité en tant moteur de la productivité et de la création d’emplois et de la transformation structurelle des économies…
FAMARA AU POINT MORT !
Lancé en grande pompe par Macky le 28 mai dernier au Palais en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile, le dialogue national tarde à prendre son envol
Alors que le dialogue politique sous l’égide du général à la retraite Mamadou Niang est en plein régime avec la onzième rencontre au niveau de la commission cellulaire de concertation sur le processus électoral, le dialogue national est au point zéro. Près de deux mois après la cérémonie de lancement tenue au Palais de la République, le 28 mai dernier, Famara Ibrahima Sagna, bien que déjà nommé par décret présidentiel le 3 juillet dernier, est bloqué par une cérémonie d’installation officielle par le Président Macky Sall.
Lancé, en grande pompe par le président de la République lors d’une cérémonie tenue le 28 mai dernier au Palais de la République en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile, le dialogue national tarde toujours à prendre de l’envol. En dépit de la signature le 3 juillet dernier par le chef de l’Etat du décret de nomination de Famara Ibrahima Sagna à la tête du comité de pilotage de ce dialogue national, les choses semblent être au point zéro.
Aucune rencontre entre l’ancien ministre socialiste de l’Intérieur, Famara Ibrahima Sagna, et les 71 membres devant constituer ce Comité de pilotage du dialogue national n’a été tenue. Pendant ce temps, le général à la retraite Mamadou Niang qui a la charge du volet politique de ce dialogue national déroule bien son agenda. Sous sa houlette, la commission cellulaire chargée de piloter les concertations politiques autour du processus électoral entre acteurs politiques en présence de la société civile a tenu sa onzième rencontre le mardi 23 juillet. Lors de cette rencontre, les représentants des différents pôles (majorité, opposition et non-alignés) sont même parvenus à un consensus sur l’agenda des prochaines sessions autour des objectifs spécifiques, notamment l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier. Mais, pendant ce temps, Famara Ibrahima Sagna qui devait entrer en scène aussitôt après le 28 mai, continue de profiter tranquillement de sa retraite faute d’une cérémonie officielle d’installation dans ses nouvelles fonctions de président du Comité de pilotage du dialogue national par le chef de l’Etat.
Joints au téléphone hier, mercredi, la plupart des acteurs notamment du monde syndical ne cachent pas leur crainte de voir le dialogue national, du fait de ce retard dans le démarrage, tomber à l’eau comme ce fut le cas en 2018. «Depuis le 28 mai, il y a un stand-by. On n’a aucune explication alors que le président de la République avait clairement annoncé le démarrage des travaux dans les quinze jours ou trente jours suivant la cérémonie de lancement au Palais de a République», a regretté Sidya Ndiaye, Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS).
Poursuivant son propos, le syndicaliste déplorant le climat d’incertitude qui plane sur ce dialogue national prévient que les questions politiques ne doivent pas prendre le dessus sur le dialogue national. «Il faut que les choses bougent dans les jours à venir afin que cela ne se passe pas comme en 2018 où le dialogue s’est résumé à la cérémonie tenue au Palais de la République. Il y a beaucoup de questions qui agitent le landernau politique notamment les élections locales mais le dialogue national ne doit pas être résumé aux seules questions politiques. C’est le dialogue national qui doit poser le vrai débat sur les problèmes de la vie nationale comme les questions économiques, sociales, culturelles… ».
Abondant dans le même sens, son collègue Elimane Diouf, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa) martèle : «Cela est regrettable. Une seule frange de ce dialogue national a pratiquement paralysé tout le processus. Le président devait régler d’abord la question du dialogue politique avant de lancer son appel au dialogue national. Il y a beaucoup de problèmes à régler au niveau des secteurs comme la santé, l’éducation, la culture où on a des accords non respectés. Et ce retard dans le démarrage de travaux n’augure rien de bon».
Haidar El Ali recasé
C’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. On est tenté de le dire avec la nomination de l’ancien ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Haidar El Ali. Le célèbre écologiste qui a été zappé depuis sa défénestration de la tête du ministère de l’Environnement, retrouve une direction. Le Président Macky Sall l’a nommé Directeur général de l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASRGM). Cette nouvelle direction phagocyte l’Agence Nationale de la Grande muraille Verte. Ali Haidar retrouve son domaine de prédilection. En même temps, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création et fonctionnement de l’Agence Sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASRGM).
Abdou Ndéné Sall nommé Directeur de SN/TER
Le Président Macky Sall poursuit l’opération de recasement des anciens ministres limogés lors du dernier remaniement ministériel. L’ancien ministre Délégué en charge du Développement du Réseau Ferroviaire quitte un département ministériel pour une direction à l’image de plusieurs de ses collègues. En conseil des ministres hier, Macky Sall a nommé l’ingénieur polytechnicien Abdou Ndéné Sall au poste de de Directeur général de la Société nationale du Train Express régional(SN/TER).
El Hadji Ibrahima Sall promu
Particulièrement critique contre le régime de Macky Sall tout au début de la seconde alternance politique, l’ancien ministre du Plan sous le règne du Président Abdou Diouf a été promu par le Président Macky Sall. El Hadji Ibrahima Sall est rétribué ainsi pour son ralliement au «Macky». Le brillant économiste a été promu hier, par le chef de l’Etat, président de la Commission d’Evaluation et de Suivi des Politiques et Programmes publics. Il faut rappeler que l’ancien ministre du Plan faisait partie du pool en charge de la communication du candidat Macky Sall lors de la dernière présidentielle. Par ailleurs, le Président Macky Sall a nommé aussi Mme Codou Guèye Mar, Recteur de l’Université Amadou Makhtar Mbow.
Nominations en conseil des ministres
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a chamboulé les directions de son département. Dr Bamba Ka, jusque-là Conseiller technique, est promu Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité au ministère des Finances et du Budget. Le Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, Abdoulaye Samb devient Secrétaire général du ministère. Aussi l’expert en Développement et Financements d’Infrastructures, Lamine Lo, est nommé Directeur des Financements et des Partenariats Public Privés au ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération. L’ingénieur de Conception en Génie Civile, El hadji Ibrahima Boutouthe Mané, est nommé Directeur Général de la Coopération des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats au ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Par ailleurs, le Commissaire de Police, Papa Guèye est promu Directeur général de l’Ecole nationale à Vocation régionale de Cybersécurité (ENVR).
Bassirou Sène nouvel ambassadeur en Gambie
De Paris, Bassirou Sène atterrit à Banjul. Le Président Macky Sall a muté hier, en réunion du conseil des ministres l’ambassadeur du Sénégal en France, Bassirou Sène. Ce dernier devient ainsi ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Adama Barrow, président de la République de Gambie. Le diplomate remplace ainsi l’universitaire Pr Saliou Ndiaye en poste depuis maintenant plusieurs années.
Un officier sénégalais a livré deux Gambiens à Jammeh
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à la Commission Vérité, Réconciliation et Réparation mise sur pied en 2018 pour faire la lumière sur les 22 années de dictature du Président Yahya Jammeh (1994-2017). Hier, c’était au tour du soldat Omar Bah, membre de l’escadron de la mort de l’ancien dictateur de révéler devant les enquêteurs qu’un officier des Services de Renseignement sénégalais a livré deux Gambiens (Saul Ndow et Ma Awa Cham) à Yahya Jammeh qui les a exécutés, d’après le site «infosansfrontieres.com». En contrepartie de son service, l’officier sénégalais aurait reçu la somme de 250.000 dollars (Près de 150 millions Fcfa) de Yahya Jammeh. Cette grave révélation d’un ancien homme de main de Jammeh suscite plusieurs interrogations à Banjul où les populations ont dit leur souhait de savoir ce qui s’est réellement passé et interpellent l’Etat du Sénégal à faire la lumière sur cette affaire.
Une délégation de Me Wade à Touba
L’ancien président de la République a dépêché une forte délégation dirigée par Serigne Cheikh Bara Doli Mbacké, président du groupe parlementaire des libéraux à Touba. Le député Cheikh Bara Doli Mbacké et compagnie se rendront successivement à Keur Niang pour présenter au nom de l’ancien Président Abdoulaye Wade, au nom de Karim Wade et à celui du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) leurs condoléances, suite à la disparition du Khalife Serigne Cheikh Niang. En même temps, la délégation va les représenter au Magal de Darou Salam au cours duquel la famille de Mame Cheikh Anta Mbacké commémore le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.
Les écoles privées catholiques obtiennent 85.73% au Bac
La Direction de l’Enseignement Catholique de l’Archidiocèse de Dakar a publié hier les résultats obtenus par les écoles privées catholiques du Sénégal à l’examen du Baccalauréat de l’année 2019. Pour le Bac Sénégalais, le taux de réussite est de 85.73%. Sur les 13 écoles privées catholiques, l’Institution Notre Dame vient en première position avec un taux de 100%. Sainte Jeanne d’Arc et le Collège Notre dame du Liban viennent en deuxième et troisième position avec respectivement 98.14% et 98% de taux de réussite. Cinq autres d’entre elles ont obtenu 90% ou plus de réussite. Le Collège Saint-Jean de Nianing occupe la dernière place de ce classement avec un taux de 68.86% de réussite au Bac 2019. Trois mentions Très Bien ont été obtenues par ces écoles. Elles sont l’œuvre des Cours Sainte Marie de Hann, d’Anne Marie-Javouey et de l’Immaculée Conception qui en ont toutes eu une. 78 Bien et 364 Assez Bien ont été obtenues par les écoles privées catholiques du Sénégal. Seules deux de ces écoles catholiques avaient présenté des candidats pour le Baccalauréat français. Il s’agit des Cours Sainte-Marie de Hann et de l’Institution sainte Jeanne d’Arc de Dakar. Ces deux établissements ont obtenu respectivement des taux de 92% et de 89.56% de réussite à cet examen pour un total de 83.18%. Elles ont enregistré 5 mentions Très Bien, 29 Bien et 53 Assez Bien.
Organisations paysannes de Taïba Ndiaye
En 2012, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avait accordé un financement de 34 millions de Fcfa aux organisations paysannes de Taïba Ndiaye. Selon Assane Ndiaye, premier adjoint au maire de Taïba Ndiaye, par ailleurs président du Cadre Local de Concertation des Organisations de Producteurs (CLCOP), des crédits de 40. 250.000 Fcfa ont été octroyés à différentes organisations de producteurs durant l’année 2018. Les remboursements ont été faits à 100%. C’est pourquoi, la CLCOP s’est retrouvée en assemblée générale pour procéder encore à des financements pour l’année 2019. Des financements qui accompagnent les producteurs dans la commercialisation des produits horticoles et fruitiers, le maraîchage, l’achat de semences et de boutures de manioc, l’embauche bovine dans une zone où se déroulent beaucoup d’évènements religieux. Selon Assane Ndiaye, des études ont été faites avec l’OIF et celles-ci ont établi un impact très positif du fond initial sur les populations et le développement local.
Fass Thiéckène réceptionne une ambulance
Une ambulance médicalisée d’un coût de 15 millions Fcfa a été offerte au village de Fass Thiéckène (commune de Ribot-escale). Le donateur, Madiama Seck, est le premier adjoint au maire de Ribot-escale, par ailleurs responsable local de l’Apr. Le véhicule est destiné à réduire les décès maternels et infantiles dans la contrée. Le casse-tête des évacuations sanitaires dans cette zone enclavée devient ainsi un vieux souvenir. Les populations magnifient ce geste de Madiama Seck.
600 Kg de chanvre à Moussala
Les agents du Bureau des Douanes de Moussala, région douanière du Sud-Est, ont saisi le 19 Juillet dernier, 220 Kg de chanvre indien sur un camionneur malien. Profitant de l’ambiance de fête qui entoure l’avant-match de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et d’une heure creuse considérée souvent comme heure de repli ou de desserrement au niveau du contrôle, le conducteur de gros porteur en provenance du Mali a voulu introduire une grosse quantité de «yamba» au Sénégal en passant juste devant le Bureau des Douanes. Mais c’était sans compter avec la vigilance et la ténacité des soldats de l’économie, renseigne un communiqué du Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Douane. Stoppé net, le camion se révèle être un moyen de convoyage de drogue.
600 Kg de chanvre à Moussala (bis)
La fouille du camion a permis aux gabelous de découvrir une quantité totale de 220 kg de chanvre dans des cachettes bien aménagées dans la cabine du conducteur, pour une valeur marchande estimée à 11 millions Fcfa. Sentant que son subterfuge a été mis à nu, le conducteur du camion s’enfuit laissant derrière lui son apprenti. Ce dernier a été appréhendé et mis à la disposition de la justice. Cette saisie, poursuit le communiqué, fait suite à une autre similaire impliquant toujours un camion malien et portant sur 171 kg de «l’herbe qui tue». La Douane fait aussi savoir qu’au cours de la semaine, les unités douanières du centre ont saisi un poids total de 374Kg de chanvre indien. Ce qui porte la quantité totale de saisie de chanvre indien de la semaine à 594 Kg.
Abdoulaye Diouf Sarr en tournée dans le nord
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr entame ce jeudi une tournée de deux jours dans les départements de Dagana et de SaintLouis. Dans le Walo, il va visiter l’Etablissement de santé publique de Richard-Toll avant de procéder à l’inauguration du Centre de santé de la ville sucrière. Abdoulaye Diouf Sarr en profitera pour rencontrer le personnel de santé avant de rallier le village maure Taba Trez. Dans cette bourgade, Diouf Sarr va procéder à la remise de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’Action (Milda). Le lendemain, il visitera le daara de Serigne Samba Diagne sis à Sanar et procédera à la remise de moustiquaires.
Boun Dionne
«L’As» avait écrit que le ministre secrétaire général de la Présidence de la République va mieux. Eh bien, nos confrères de «Emedia» confirment l’information avec une photo à l’appui pour dire que Mohammad Boun Abdallah Dionne va bien alors qu’il était annoncé mort. Sur cette photo, l’ancien Premier ministre s’affiche avec le lead vocal du Daande Lenol Baba Maal et Ibrahima Diawando Ndjim, ex conseiller Afrique de Manuel Valls. En tout cas, son visage rassure sur son état de santé.