SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
5 août 2025
ILHAN OMAR AU FRONT CONTRE LES ATTAQUES RACISTES DE TRUMP
Le président américain suggère aux élues démocrates issues de minorités de quitter le pays, si elles ne l’aimaient pas. Ilhan Omar, d’origine somalienne et qui représentante du Minnesota au Congrès, appelle à poursuivre le combat contre le racisme
Retour sur le tollé déclenché par les propos du président américain visant des élues démocrates issues de minorités. Donald Trump leur a suggéré de quitter le pays, si elles ne l’aimaient pas. Ilhan Omar, qui est d’origine somalienne et qui représente le Minnesota au Congrès américain, appelle à poursuivre le combat contre le racisme. La jeune femme, dont les déclarations sur Israël il y a quelques mois ont également provoqué une vive polémique, a rencontré des militants démocrates musulmans mardi 23 juillet.
Reportage Brian Padden
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 JUILLET
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 24 juillet 2019.
"Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Bassirou SENE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°384.106/H, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama BARROW, Président de la République de Gambie, avec résidence à Banjul, en remplacement de Monsieur Saliou NDIAYE ;
Madame Codou Gueye MAR, Professeur d’Université est nommée, Recteur fr l’Université Amadou Mahtar MBOW ;
Monsieur El Hadji Ibrahima SALL, Economiste, est nommé Président de la Commission d’Evaluation et de Suivi des Politiques et Programmes publics.
Monsieur Haidar El Ali, est nommé Directeur général de l’Agence Sénégalaise, de la Reforestation, de la Grande Muraille verte(ASRGM)
Monsieur Abdou Ndéné SALL, Ingénieur polytechnicien, est nommé, Directeur général de la Société nationale du TER (SN/TER).
Monsieur Bamba KA, Docteur en Economie, précédemment Conseiller technique au Cabinet du Ministre des Finances et du Budget, est nommé Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité au ministère des Finances et du Budget, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n°608 864/H, précédemment Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, est nommé Secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, poste vacant ;
Monsieur Lamine LO, Expert en Développement et Financements d’Infrastructures, titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, spécialisation finance, est nommé Directeur des Financements et des Partenariats Public-Privés à la Direction Générale de la Coopération, des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur El hadji Ibrahima Boutouthe MANE, Ingénieur de Conception en Génie Civile, précédemment Directeur Général Adjoint de la société Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), est nommé Directeur Général de la Coopération des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur Papa GUEYE, Commissaire de Police, titulaire d’un Doctorat en Droit privé et Sciences criminelles, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale à Vocation régionale de Cybersécurité (ENVR)."
MACKY TIENT À SON "SÉNÉGAL ZÉRO DÉCHET"
Le chef de l'État invite le gouvernement à assurer le financement urgent et adéquat de son programme en veillant à l’implication notable des collectivités territoriales - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 24 juillet 2019.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé ce mercredi 24 juillet 2019, le Conseil des ministres.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations et encouragements aux Lions, Vice-champions d’Afrique de football, à leur encadrement technique et administratif, aux supporters et au « 12ème Gaïndé » pour leur participation remarquable et honorable à la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte.
Le Président de la République a en outre invité les acteurs du football à faire l’évaluation exhaustive de la participation du Sénégal à cette compétition africaine majeure. Il a également demandé au Ministre des sports d’engager la mise en œuvre consensuelle d’un Plan stratégique de Développement du Football à l’échelle nationale dans le cadre du repositionnement de la discipline dans notre politique sportive.
Abordant la vulgarisation des publications sur l’Histoire générale du Sénégal, le Président de la République a informé le Conseil, de la réception, le 16 juillet 2019, des cinq (5) premiers volumes publiés par le Comité de pilotage du projet « Histoire générale du Sénégal ». Il a ainsi adressé ses chaleureuses félicitations aux membres dudit comité présidé par le Professeur Iba Der Thiam.
Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de rendre accessibles et de vulgariser les publications disponibles auprès des enseignants, chercheurs, étudiants et élèves tout en veillant à l’adaptation des programmes scolaires et universitaires aux réalités historiques et culturelles de notre pays.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé la nécessité de promouvoir « Un Sénégal Propre » à travers la mise en œuvre rapide des programmes présidentiels « zéro déchet » et « zéro bidonville ». Il a invité le Gouvernement à assurer le financement urgent et adéquat de ces programmes majeurs en veillant à l’implication notable des collectivités territoriales, des autorités administratives déconcentrées, des organisations communautaires de base et des populations.
Par ailleurs, le Président de la République est, revenu sur l’importance primordiale qu’il accorde à la protection et à l’épanouissement socio-économique des personnes vivant avec un handicap. A ce sujet, il a insisté sur l’urgence d’accélérer l’entrée en vigueur intégrale des dispositifs d’application de la loi d’orientation sociale.
Évoquant la problématique de l’accompagnement des personnes du troisième âge et la modernisation du système de retraite, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’organiser des concertations nationales sur le rôle et la place des personnes du 3ème âge dans le développement national. Il a notamment requis l’accélération du processus de modernisation du système de sécurité sociale des retraités et de réforme des institutions de prévoyance sociale.
Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le conseil du suivi de la coopération et des partenariats, ainsi que de sa participation, le 27 juillet 2019 à Abuja, au Forum annuel de la Fondation Tony Elumelu sur l’entreprenariat.
Au titre des communications :
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale, les préparatifs du pèlerinage à la Mecque et rendu compte de la mission qu’il a effectuée en Mauritanie.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur l’évolution de la pluviométrie et de la campagne agricole.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le financement de la campagne agricole et rendu compte des résultats de la mission de la mission gambienne venue s’enquérir de l’expérience du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
Le Ministre en charge du Suivi du PSE a fait le point sur l’état d’avancement des projets phares.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les requêtes de financements.
Le Ministre de la Jeunesse a fait une communication sur le programme des vacances citoyennes, édition 2019.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
– le projet de décret, portant création et fonctionnement de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte.
– le projet de décret portant fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM).
Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Bassirou SENE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°384.106/H, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama BARROW, Président de la République de Gambie, avec résidence à Banjul, en remplacement de Monsieur Saliou NDIAYE ;
Madame Codou Gueye MAR, Professeur d’Université est nommée, Recteur fr l’Université Amadou Mahtar MBOW ;
Monsieur El Hadji Ibrahima SALL, Economiste, est nommé Président de la Commission d’Evaluation et de Suivi des Politiques et Programmes publics.
Monsieur Haidar El Ali, est nommé Directeur général de l’Agence Sénégalaise, de la Reforestation, de la Grande Muraille verte(ASRGM)
Monsieur Abdou Ndéné SALL, Ingénieur polytechnicien, est nommé, Directeur général de la Société nationale du TER (SN/TER).
Monsieur Bamba KA, Docteur en Economie, précédemment Conseiller technique au Cabinet du Ministre des Finances et du Budget, est nommé Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité au ministère des Finances et du Budget, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n°608 864/H, précédemment Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, est nommé Secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, poste vacant ;
Monsieur Lamine LO, Expert en Développement et Financements d’Infrastructures, titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, spécialisation finance, est nommé Directeur des Financements et des Partenariats Public-Privés à la Direction Générale de la Coopération, des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur El hadji Ibrahima Boutouthe MANE, Ingénieur de Conception en Génie Civile, précédemment Directeur Général Adjoint de la société Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), est nommé Directeur Général de la Coopération des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur Papa GUEYE, Commissaire de Police, titulaire d’un Doctorat en Droit privé et Sciences criminelles, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale à Vocation régionale de Cybersécurité (ENVR)."
LE FCFA, UNE MENACE POUR L'ÉCO ?
Si la marche vers la monnaie unique est pour certaines voix un acquis, nombreux sont ceux qui dans les milieux financiers s'inquiètent d'un projet qui risque d'être plombé par les défenseurs du franc CFA
BBC Afrique |
Kahofi Jischvi SUY |
Publication 24/07/2019
Les pays utilisant le franc CFA sont-ils le vrai obstacle à la monnaie unique de la CEDEAO ?
Le projet de monnaie unique au sein de la CEDEAO est une initiative économique et financière vieille comme l'organisation elle-même.
Depuis 1983, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'ouest qui souhaite passer de la "CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples", a commencé à réfléchir à un outil monétaire commun qui permettra d'intégrer d'avantage leurs économies.
A plusieurs reprises, des dates de mise en circulation de la monnaie ont été avancées au terme des différentes rencontres au siège de l'organisation à Abuja (Nigeria).
Initialement prévu pour entrer en circulation en décembre 2009, le projet de l'Eco - la monnaie unique CEDEAO - a été reporté à janvier 2015 puis à 2020.
"Depuis quelques années une task force présidentielle composée de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Ghana et du Niger a été mise en place ainsi que plusieurs commissions techniques pour accélérer le processus de création de la monnaie unique.
"Les décideurs politiques et économiques de la région doivent avoir mis tous les moyens à leur disposition pour respecter cette date" indique Demba Moussa Dembélé, économiste et co-auteur de l'ouvrage "Sortir l'Afrique de la servitude monétaire : à qui profite le franc CFA ?".
Le CFA devient Eco
Si la marche vers la monnaie unique est pour certaines voix un acquis, nombreux sont ceux qui dans les milieux financiers s'inquiètent d'un projet qui risque d'être plombé par les défenseurs du franc CFA.
Sachant que tous les pays ne pourront pas satisfaire aux critères de convergence à la lecture des rapports internationaux sur la santé économique des pays d'Afrique de l'ouest, il est plus plausible que l'entrée en vigueur de l'Eco se fasse en deux étapes.
La première vague se fera avec les pays respectant les critères de convergence économique (majoritairement ceux de l'espace UEMOA) et une seconde phase avec les autres pays qui rejoindront le projet au fil du temps.
Un schéma qui semble bien calquer sur celui de l'Euro et qui fait fi du "principe de solidarité économique devrait être le sous-bassement de cette monnaie unique" s'inquiète l'économiste du développement Ndongo Samba Sylla.
Autre constat encore plus inquiétant, la sortie du président ivoirien Alassane Ouattara qui depuis Paris a indiqué le 9 juillet qu'à "terme le franc CFA s'appellera l'Eco".
"Les déclarations du président ivoirien ne constituent pas une surprise parce que les pays de l'UEMOA ne veulent pas visiblement couper le lien monétaire avec le trésor français et cela va rejaillir sur l'Eco" explique M. Ndongo Samba.
Ce "refus de divorcer" d'avec le franc CFA avait déjà suscité en 2017 une mise en garde du président Muhammadu Buhari qui a précisé que son pays n'avait pas l'intention de se mettre derrière un autre pays par le canal de l'utilisation d'une monnaie sous tutelle.
"Le Nigeria demande le divorce entre les pays CFA et le trésor français dans la marche vers la monnaie unique", rappelle Demba Moussa Dembélé.
Avant même sa mise en circulation, l'Eco risque d'être une pomme de discorde entre les pays CFA et les autre Etats de la CEDEAO ayant leur souveraineté monétaire.
Une cristallisation des positions qui risque de ralentir le projet de monnaie unique voir le faire échouer pour les plus pessimistes.
"Le président Ouattara nous a rassuré qu'en 2020 nous n'aurons pas de monnaie commune CEDEAO. Les pays CFA vont rester CFA et les autres pays vont rester tels qu'ils sont".
"Parce que je ne vois pas comment, les pays qui sont hors CFA aujourd'hui en 2020 vont accepter de sortir de la liberté monétaire pour venir s'engoncer dans la servitude monétaire" avance le professeur Mamadou Koulibaly.
L'UEMOA trop pressée
Selon l'économiste et homme politique ivoirien d'importants préalables politiques et économiques n'ont pas encore été atteints.
Dans le réalisme de la création d'une monnaie, au-delà de la volonté politique, plusieurs autres étapes sont à franchir.
"Il faut penser à la création des institutions en charge de la gestion de cette monnaie, penser à sa forme, l'appellation (cycle et signe monétaires), la création de l'union monétaire (CEDEAO), les statuts de la banque centrale et par la suite on travaille au statut de la monnaie pour la ratification, la campagne autour de l'Eco puis la mise en circulation de la monnaie" précise M. Koulibaly.
Autant d'étapes qui sont loin d'avoir été franchies et qui fait dire à Ndongo Samba Sylla que "l'échéance de 2020 pour l'Eco ne sera pas respectée bien que les pays CFA semblent presser d'y aller".
"Il y a anguille sous roche car selon les rapports ministériels de la CEDEAO elle-même, aucun pays ne respectait tous les critères de convergence en 2018" précise l'économiste sénégalais indiquant que "les projections actuelles permettent de constater que de nombreux pays ne pourront pas respecter tous les critères de convergence d'ici 2020".
M. Ndongo Samba reste convaincu que la logique des pro-CFA est de saper la dynamique vers l'Eco en faisant en sorte que les pays CFA "habitent le pays Eco et que les autres les rejoignent après" pour utiliser le franc CFA rebaptisé Eco.
Il s'agit juste d'une manière de faire "taire la critique envers la France et le franc CFA mais de maintenir derrière le mécanisme de la monnaie" précise M. Ndongo Samba.
L'économiste Demba Moussa Dembélé "soupçonne que les pays CFA ne veulent pas couper le cordon ombilical tout de suite" avec la France "et vont sans doute trainer les pieds".
Le projet visant à changer le franc CFA en Eco et à maintenir les mêmes relations institutionnelles avec la France est un échec avant l'heure reste convaincu M. Demélé qui précise que "si les autres pays ne réagissent pas le franc CFA risque de casser la dynamique monétaire au sein de la CEDEAO".
ROBERT MUELLER, UNE AUDITION QUI FAIT PSCHITT !
POINT DE MIRE SENEPLUS - René Lake décrypte sur VOA TV, la prestation approximative du procureur spécial chargé de l'enquête russe lors de la présidentielle de 2016, devant le Congrès américain ce mercredi
Une audition pour rien ? C'est le sentiment qui se dégage de la prestation ce mercredi du procureur Robert Mueller, devant le Congrès. Le procureur spécial chargé d'enquêter sur de potentielles ingérences russes dans la présidentielle américaine de 2016, est apparu peu souverain face aux élus majoritairement démocrates.
À en croire René Lake, invité de VOA Afrique, Mueller s'est tout simplement pris à son propre piège. "Il ne savait plus à certain moment s'il fallait répondre par oui ou non", décrypte l'analyste politique qui estime que cette autidion n'apporte rien de fondamentalement nouveau au débat.
PAR Damien Glez
BEYONCE ET LE ROI LION, UN NOUVEAU PILLAGE CULTUREL DE L'AFRIQUE ?
Via une post-synchronisation, une bande originale du film « Le Roi Lion » avec l'album « The Lion King : The Gift » et une sorte de spin-off musical, Beyoncé surfe sur la culture africaine. Faut-il de nouveau chercher des poux dans ses tresses afro ?
Pillage et hommage sont-ils les deux faces de la même pièce ? L’Africain échaudé fait-il preuve de paranoïa dans sa phobie del’appropriation culturelle ? La rentrée artistique de Beyoncé Knowles-Carter est pourtant présentée comme « une déclaration d’amour à l’Afrique ».
Après avoir prêté sa voix à la petite lionne Nala de la nouvelle version du Roi Lion et à la B.O. de ce remake 3D, la star parmi les stars propose un prolongement musical à l’événement cinématographique : l’album « The Lion King : The Gift » où elle croise ses cordes vocales avec son mari Jay-Z et sa fille Blue Ivy Carter. Surfe-t-elle sur une vague afro purement commerciale ou suscite-elle un intérêt salutaire pour le continent souvent négligé ?
Plagiat
Si la question se pose, c’est que la diva est régulièrement accusée d’appropriation culturelle. Au printemps 2018, des internautes avaient qualifié la collection vestimentaire de l’artiste de pillage de l’histoire de Néfertiti pour des motifs d’« esthétisme » mercantile. La même année, le teasing de la tournée de Beyoncé et Jay-Z plagiait manifestement une image du film sénégalais Touki Bouki.
Deux ans plus tôt, c’est un clip du groupe britannique Coldplay et de… Beyoncé, « Hymn For The Weekend », qui suscitait des accusations d’appropriation, de la culture indienne cette fois. Pour les grognons, les œuvres « multiculturelles » de la chanteuse américaine relèveraient moins de l’hommage que de la récupération, voire du vecteur de stéréotypes et clichés…
Disney et la polémique « hakuna matata »
Cette fois, avec le « package » Le Roi Lion, Beyoncé peut se dédouaner derrière le projet de Walt Disney Pictures. Sauf que la machinerie de Mickey Mouse n’est justement pas exempte d’accusations du même type, en particulier dans le développement de la franchise « The Lion King ». Il y a quelques mois, une pétition réclamait au groupe l’abandon d’une marque déposée sur l’expression « hakuna matata ». Un studio de production américain pouvait-il vraiment s’accaparer une expression swahili ?
Pour proclamer l’africanité sincère et authentique du nouvel album de Beyoncé, il reste à l’Africaine-Américaine les featurings originaires du continent. Aux côtés des Américains Kendrick Lamar, Childish Gambino ou Tierra Whack figurent les Nigérians Tekno, Yemi Alade et Mr Eazi, le Ghanéen Shatta Wale et le Camerounais Salatiel. Un faire-valoir ? Ou préférerait-on que Beyoncé ignore l’Afrique ?
par Ousmane Sonko
DE L'ABSURDE AU RIDICULE
Guy Marius Sagna et beaucoup d'autres comme lui perturbent le sommeil des injustes. Ils les privent surtout d’une tranquille digestion des fruits de leurs rapines du bien collectif - Que lui reproche-t-on ? D'avoir donné son point de vue ?
Guy Marius Sagna est un homme libre jusqu'aux entrailles, un combattant infatigable et intrépide pour la démocratie, la justice et, surtout, la bonne gouvernance.
Il est à la fois activiste et acteur politique, car pour lui, les deux ne sont pas incompatibles. Et ses compagnons de lutte de part et d'autre, connaissant la sincérité et l'intégrité de l'homme, le lui concèdent bien.
Lors des élections législatives de 2017, Guy a été le directeur de campagne de la coalition politique dont j’étais la tête de liste,.
Lors de l'élection présidentielle de février 2019, il a été chargé de l'organisation du directoire de campagne de la coalition SONKO PRÉSIDENT, dont j’étais le candidat. Ceci est symbolique de la nature très profonde des rapports que nous entretenons, basés sur une parfaite convergence d'idées, de vision et d'actions sur les questions majeures.
Guy est aujourd'hui détenu et il leur a fallu 72 heures pour concocter une charge contre lui. D'abord les limiers chargés de l'interrogatoire lui ont reproché deux posts sur sa page Facebook.
Ensuite, comprenant la légèreté de telles accusations, ils se sont rabattus sur un supposé « délit de fausse alerte ». En quoi faisant, on est passé de l'absurde au ridicule. Guy Marius Sagna serait donc un terroriste en puissance. De qui se moque-t-on?
En vérité, Guy est aujourd'hui détenu pour avoir exprimé ses opinions tirées de constats factuels : la propension de nos élites politiques au pouvoir à se livrer au tourisme médical ou à se faire soigner en Occident ou en Afrique du nord, alors que nos hôpitaux publics, dont ils ont la charge, sont devenus des mouroirs.
Certes le contexte peut sembler inopportun pour certains, et même être exploité par d'autres contre Guy, dans un pays ou l'émotion l'emporte si souvent sur la raison.
Mais que lui reproche-t-on ?, D'avoir donné son point de vue ? Le délit d'opinion vient d'être acté de nouveau au Sénégal, sous Macky Sall, et dans une forme pire même que sous la colonisation.
Mais au-delà, ce que le procureur de Macky Sall ne dit pas dans cette affaire, c'est que Guy Marius Sagna est aussi victime du délit de faciès : il s'agit de museler une figure incorruptible de la contestation contre tous les abus, dérives et magouilles d'un régime corrompu. Comment autrement comprendre qu'il soit le seul à être interpellé pour des propos tenus en conférence publique par le collectif « FRANCE DÉGAGE », dont il n'est ni le Coordonnateur, ni un responsable à quelque niveau que ce soit ? Ceux qui méritent de séjourner à Reubeus sont légion, détournant nos deniers publics, dealant sur nos ressources naturelles, surfacturant nos marchés publics, ...
Mais ils ne seront pas inquiétés, mieux, le procureur leur invente même des procédures spéciales (appel à témoins), dont l'aboutissement est connu : dans quelques jours, le procureur convoquera une conférence de presse pour dire que les informations recueillies ne suffisent pas pour justifier l'ouverture d'une procédure judiciaire à l'encontre des concernés, pris en flagrant délit d'enrichissement sur nos ressources et poursuivis depuis lors par la clameur publique.
Ils ne seront pas inquiétés parce qu’étant président, frère du président, ami du président, membre du parti du président, ...
Guy Marius Sagna n'est rien de tout ça, mais il est beaucoup mieux : un homme honnête, patriote et de conviction.
Alors oui, je partage entièrement les opinions qu'il a exprimées et les fais miennes dans le fond. N'ai-je pas plusieurs fois suggéré qu'il soit fait obligation aux détenteurs du pouvoir public de se soigner dans nos hôpitaux publics et d'inscrire leurs enfants dans nos écoles publiques, pour partager avec les classes modestes les difficiles conditions qu'ils leur font subir par leur incompétence et leur manque de patriotisme ?.
Guy Marius Sagna et beaucoup d'autres comme lui perturbent le sommeil des injustes. Ils les privent surtout d’une tranquille digestion des fruits de leurs rapines du bien collectif. Le grief retenu leur permettra de le retenir le plus longtemps possible en détention en arguant du « déroulement de l'instruction ». C'est leur seul objectif caché.
Nous ne devons pas, le peuple sénégalais ne doit pas assister impassible à sa mise à mort programmée. Ce peuple doit comprendre une chose : à force de manifester son indifférence face à l'utilisation des moyens de l’Etat pour brimer toute voix discordante, il finira par se retrouver seul face au monstre, qui n'aura alors plus de scrupule dans son œuvre d'exploitation du grand nombre au profit d'une infime minorité.
Guy Marius Sagna a tout sacrifié depuis des années pour consacrer sa vie à la défense exclusive des intérêts de 15 millions de Sénégalais. Espérons qu'il s'en trouvera quelques milliers pour s'en souvenir.
MÊME SANS ESPOIR, LA LUTTE EST ENCORE UN ESPOIR !
par Florian Bobin
GUY MARIUS SAGNA N'EST PAS LE PREMIER, MAIS DOIT ÊTRE LE DERNIER
L’incarcération de l'activiste depuis le 16 juillet 2019, n’est qu’une démonstration supplémentaire des dérives autoritaires d’un régime, et de régimes successifs, refusant fondamentalement la contradiction
Dès lors que le passé n’est pas le support référentiel du présent, ses zones d'ombre pourront toujours être répliquées.
N'ayons pas peur de dire les choses telles qu'elles sont. Oui, le Sénégal n'a jamais subi de coup d'État militaire, contrairement à certains de ses voisins ; il n'a jamais été question non plus, depuis l'indépendance nominale, d'exactions massives, durables et continues ; deux alternances de parti se sont par ailleurs faites à travers les urnes. Cela dit, la répression jalonne l'Histoire politique de l'État du Sénégal.
Les formations politiques ouvertement opposées à l'Union progressiste sénégalaise (UPS), le parti « unifié » selon la formule senghorienne mais de fait le parti unique, sont largement démantelées au cours des années 1960 et la majeure partie des années 1970 ; y sont passés le Parti africain de l'indépendance (PAI), le Bloc des masses sénégalaises (BMS), le Front national sénégalais (FNS)…
En 1962, les divergences idéologiques et pratiques entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia s’intensifient, atteignant leur paroxysme au mois de décembre alors que se prépare au sein de la majorité une motion de censure à l’encontre du gouvernement Dia. Au nom de la primauté effective du parti, celui-ci s’y oppose, se voit alors accusé de mener un coup d’État puis est arrêté et incarcéré dans la foulée jusqu'en 1974, aux côtés des ministres Valdiodio N'diaye, Ibrahima Sarr, Alioune Tall et Joseph Mbaye.
L’année suivante, en décembre 1963, les élections législatives et présidentielle – à l’issue de laquelle Senghor obtient 100% des voix – sont marquées par une contestation massive, notamment venant des jeunesses urbaines : sous le coup des balles de la police, des dizaines de vies sont perdues et des centaines temporairement ou durablement affectées par les blessures.
Quelques années plus tard, dans le contexte global des mobilisations estudiantines, ainsi qu’ouvrières et paysannes, face à des régimes politiques jugés réactionnaires et/ou néo-coloniaux, l’Université de Dakar concentre les frustrations et fait figure de foyer de contestation ; les 29, 30 et 31 mai en sont les journées de braise. Le réflexe autoritaire n’étant jamais loin – pour ne pas dire toujours proche – les descentes policières à l’université provoquent au moins un mort et des dizaines, si ce n’est des centaines, de blessés. Étudiants, ainsi que syndicalistes, sont alors déportés et internés dans les camps militaires d’Archinard et Dodji avant d’être libérés dix jours plus tard.
En 1973, un an après son arrestation pour avoir tenté de mettre en place un plan d’évasion de prison des membres du « groupe des incendiaires » condamnés en mars 1971 pour leur implication dans les incendies du Centre culturel français (janvier 1971) et la tentative d’attentat sur le cortège du président français Georges Pompidou en visite à Dakar (février 1971), Omar Blondin Diop, étudiant et penseur révolutionnaire brillant, est retrouvé mort dans sa cellule de prison le 11 mai.
L’approximative tentative de justification de l’État par la publication du “Livre Blanc sur le suicide d’Oumar Blondin Diop”, la mise à pied du juge d’instruction Moustapha Touré et la contre-autopsie menée par son père le Dr. Ibrahima Blondin Diop, font partie des éléments permettant d’infirmer la thèse officielle.
Deux ans plus tard, le front anti-impérialiste And-Jëf, initiateur de la revue Xare Bi, opérant et diffusant sa littérature jusque-là dans la clandestinité, est frappé par des vagues d’arrestations massives entre janvier et juin 1975, décapitant de fait la direction. De nombreux(ses) militant(e)s sont alors emprisonné(e)s pendant des mois et victimes de méthodes de torture aussi violentes que déshumanisantes : brulures de mégots de cigarette sur la peau, pendaison par les pieds, chocs électriques dans les parties génitales…
Le fil directeur de toutes ces années de luttes qui se sont poursuivies jusqu’à ce jour, et malgré les divergences idéologiques et pratiques, réside dans le refus de la pensée unique et du statu quo. Or, l’incarcération de Guy Marius Sagna depuis le 16 juillet 2019 n’est qu’une démonstration supplémentaire des dérives autoritaires d’un régime, et de régimes successifs, refusant fondamentalement la contradiction. L’émergence tant chantée passe aussi, et avant tout, par les esprits ; elle est donc impossible sans regard lucide sur son passé. Et la détention abusive de Guy Marius Sagna démontre que le présent n’a aucun support référentiel. En ce sens, ce régime, et les suivants, pourront répliquer les zones d'ombre du passé.
Le soulèvement actuel doit nous rappeler que Guy Marius Sagna n’est pas le premier, mais doit surtout faire en sorte qu’il soit le dernier.
KHONDIO EN PROIE À DES DÉCHETS TOXIQUES
Situé à environ 100 km au nord de Dakar, la localité ne cesse de s’interroger sur son avenir. L’angoisse existentielle des 3000 habitants provient des déchets déversés à longueur de journée sur la mer toute proche par les Industries chimiques du Sénégal
Implantée dans la zone, précisément à Darou Khoudoss, cette société de fabrication d’engrais chimiques, détenue à 78 % par un conglomérat indien, à 15% par l’Etat sénégalais et à 7% par l’Etat indien et IFFCO (société indienne), rejette ses déchets derrière Khondio. Moins d’un kilomètre après la localité, on peut voir le contenu d’un tuyau en fer se déverser continuellement sur la mer.
Ce tuyau ou émissaire des ICS est situé en hauteur par rapport aux vagues qui viennent s’échouer sur les roches bordant le rivage. Les pierres sont blanchâtres, à force de recevoir le contenu de l’émissaire, soit de l’acide fluosilicique. A mesure qu’on s’en approche, une odeur âcre vous oblige à vous boucher les narines.
Cette situation est un des arguments-massue brandi par les habitants de Khondio pour ameuter les autorités sur les risques planant sur leur santé et leur cadre de vie. Bien que les responsables des ICS contactés par APA bottent en touche et rassurent qu’il n’y a pas de péril en la demeure, les Khondiois qui vivent essentiellement de l’agriculture et du maraîchage, deux activités que favorise la zone des Niayes, font tout pour défendre leurs champs.
Beaucoup d’entre eux ont bordé leurs champs par des arbustes ou, pour les plus nantis, érigé des murs, histoire de contenir l’impact des émanations de l’émissaire des ICS.
Ces mesures sont-elles efficaces ? En tout cas, on peut voir ici et là des champs à l’abandon. Ils seraient devenus « infertiles » par manque de protection, selon des Khondiois. C'est à l'entrée du village, on peut voir aussi les ruines du « Lac », un ancien réceptif. Explication désabusée du conseiller municipal, Aldjel Kâ : c’est « un joli hôtel qui a fermé à cause des ICS ».
Trouvé dans son champ de piments, Cheikh Kâ y va, lui aussi, de sa complainte : « En hivernage, les enfants jouent à proximité des eaux usées touchées par cette poussière infectée d’acide et que nos bêtes boivent. La pollution est vraiment à son comble ici ». A première vue, l’exploitation agricole de ce sexagénaire ne semble pas trop souffrir du ballet des camions des ICS passant tout près.
S’agissant de l’usine dont le capital initial est de 45 milliards de FCFA, son implantation avait, à en croire Cheikh Kâ, été bien accueillie par les populations. Et pour cause, souligne-t-il, les responsables avaient fait des « promesses d’employer les jeunes et de déverser à un niveau très avancé de la mer leurs résidus».
« Les ICS, ajoute Aldjel Kâ, nous avaient dit au départ que le déversement se ferait à 2 km du niveau de la mer. Et les enfants qui méconnaissent le danger viennent souvent jouer ici. Mais aucun adulte ne s’aventurerait pas à s’y laver ».
De même, les habitants « n’y pêchent pas », martèle Aldjel Kâ avant d’ajouter qu’il « ne consomme jamais » un poisson péché dans cet océan. A l’appui de ses dires, APA dispose d’une vidéo où on voit des poissons morts échoués sur le rivage d’une mer censée être celle de Khondio.
Pour leur part, les ICS n’ont « pas la même perception » que le conseiller municipal. « (…) il y a bel et bien des pêcheurs à la canne le long du rivage et à proximité immédiate de la zone. Des photos l’attestent », souligne Jean-Pierre Mendy, Directeur du site Acides des ICS.
A la limite, reconnait Jean Pierre Mendy, « une étude avait montré que l’agitation de la mer est si importante qu’au bout de 200 m, le jus fluo est complètement dilué et dispersé. Malheureusement, la force des vagues dans la zone est telle que toute conduite lestée était rapidement détruite et rejetée sur le rivage ».
Notant que ce produit « peut être valorisé et généré des revenus additionnels pour les ICS », M. Mendy renseigne que l’entreprise est « en train de changer de perspective » en étudiant « un nouveau procédé de fabrication qui utilisera le jus fluo et ainsi réglera définitivement ce problème ».
Ces assurances interviennent au lendemain de la visite à Khondio du ministre de l’Environnement et du Développement durable. Sur place, le 9 juillet dernier, Abdou Karim Sall, a donné un délai de 45 jours aux ICS pour démontrer que leurs déchets ne sont pas toxiques. Tout en faisant état de « 150 m3 convoyés et déversés par jour dans la mer, à travers l’émissaire », le ministre s’est montré prudent en relevant que « selon les informations que nous avons reçues des ICS, les produits n’étaient pas toxiques et n’avaient pas d’impact sur les populations et l’environnement, d’une manière générale ».
N’empêche, les populations réclament une étude sérieuse et à ce propos les ICS, par la voix de Jean-Pierre Mendy, sont disposées à l’effectuer dans les délais via un organisme scientifique « indépendant ».
A en croire, toutefois, le cultivateur Cheikh Kâ, il n’y a pas que la pêche qui pose problème à Khondio. Les puits du village sont également menacés et en s’y abreuvant les habitants courent des risques car « la nappe phréatique est très proche». Autres griefs formulés pêle-mêle par les habitants : la fréquence des maladies respiratoires et le non recrutement des autochtones à l’usine.
Concernant l’embauche des jeunes du village, M. Mendy explique que « souvent les populations de Khondio ne présentent pas de qualifications correspondant aux besoins des ICS ». Toutefois, s’empresse-t-il d’ajouter, « ce gap est en train d’être résorbé petit à petit ».
Réplique de Aldjel Kâ : « nous regorgeons de jeunes qualifiés. Certains sont allés jusqu’en classe de terminale là où d’autres ont réussi à des concours » qui leur ont ouvert les portes d’une formation.
Au final, les ICS ont fait « beaucoup de choses » en termes de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), soutient M. Mendy, citant la construction d’un poste sanitaire pour « près de 60 millions », le « transport régulier » des élèves de Khondio par les bus de l’usine et « l’adduction d’eau potable » du village pour 10 millions de FCFA.
DIALOGUE POLITIQUE, ACCORD SUR UN AGENDA DE TRAVAIL
Les parties prenantes au dialogue politique national se sont accordées sur le déroulé des prochaines sessions consacrées à l’évaluation du processus électoral et à l’audit du fichier général des électeurs
Les parties prenantes au dialogue politique national se sont accordées sur le déroulé des prochaines sessions consacrées à l’évaluation du processus électoral et à l’audit du fichier général des électeurs, a indiqué le quotidien Le Soleil dans sa livraison de mercredi.
’’Lors de la réunion sur le dialogue politique tenue hier (mardi), les différentes parties prenantes ont trouvé un consensus sur l’agenda des prochaines sessions pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier électoral’’, rapporte le journal dans son compte rendu de ladite réunion.
’’Les différents pôles veulent terminer l’évaluation dans un délai de deux mois en vue de proposer une autre date pour la tenue des élections locales’’, précise la publication.
Ce consensus a été trouvé après plusieurs heures de discussions à huit clos portant sur la validation du compte rendu de la précédente réunion (n° 10) et l’agenda de travail concernant les différents objectifs spécifiques fixés dans les termes de référence (évaluation du processus électoral et audit du fichier électoral), a souligné Le Soleil dans ses colonnes.
La mouvance présidentielle regroupée dans la coalition Benno Bok Yakaar (BYY), l’opposition au sein du Front de résistance nationale (FRN) et des partis politiques se définissant comme des non-alignés participent à ce dialogue initié par le président de la République, Macky Sall, dans la foulée de sa réélection pour un second mandat à la tête du pays.
Ce dialogue politique déroulé sous la coordination de l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, est une composante du dialogue national. Celui-ci est organisé sous la conduite de l’ancien président du Conseil économique et social, Famara Ibrahima Sagna.