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4 août 2025
KALIDOU DIALLO LIVRE LA RECETTE POUR CAPTER LES RESSOURCES DES PARTENAIRES
L’ancien ministre de l’Education (2008-2012), Kalidou Diallo a partagé, hier, son expérience de la méthode Fast tract dans l’Education nationale au Sénégal.
L’ancien ministre de l’Education (2008-2012), Kalidou Diallo a partagé, hier, son expérience de la méthode Fast tract dans l’Education nationale au Sénégal. Il demande à ce que l’actuel gouvernement du Sénégal s’inspire du passé non sans livrer les bonnes clés pour capter les ressources des partenaires.
En tant que ministre de l’Education nationale chargé de l’enseignement préscolaire, de l’élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, Kalidou Diallo dit avoir conduit entre 2009 et 2012 le premier programme Fast-Tract au Sénégal. A l’époque, soutient-il, pour permettre la scolarisation universelle dans les pays en développement l’Initiative Fast Tract (IFT) a été lancée par l’Assemblée du Millénaire des Nations Unies portant sur les OMD. Une forme de partenariat mondial entre la communauté des bailleurs de fonds, la société civile et les pays à faible revenu, en 2002. A l’en croire, de 2003, date de la première alimentation du fonds à 2011, le Fast-Tract a contribué à la scolarisation de 19 millions d’enfants supplémentaires et permis de financer la construction de plus de 30.000 salles de classe, ainsi que la formation de plus de 337.000 enseignants dans le monde. Grâce à ce Partenariat Mondial pour l’Education (PME) (nouvelle dénomination de l’IFT en novembre 2011 à Copenhague), indique-til, 68 % des filles vivant dans les pays membres ont achevé le cycle primaire et 18 pays partenaires ont enregistré un taux de scolarisation des filles égal à celui des garçons, voire supérieur comme au Sénégal (1,11% en 2010).
Toutefois, le Président d’ADEQUET/Afrique estime qu’en dépit des importants progrès enregistrés, 67 millions d’enfants n’étaient toujours pas scolarisés. Pis, près de la moitié d’entre eux vivaient dans des pays fragiles et touchés par des conflits. Toujours selon Kalidou Diallo, le Sénégal a eu de nouveau, un financement de 72,2 millions d’euros du PME (37,2 millions d’euro) et de l’Agence Française de Développement(AFD, 35 millions d’euros) soit 47,535 milliards Fcfa pour améliorer la qualité de son éducation. «Si le financement Fast-Tract accordé au Sénégal en juillet 2009, visait exclusivement les infrastructures scolaires dans le primaire (création de nouvelles écoles, remplacement d’abris provisoires, construction de salles de classes, de blocs administratifs, toilettes séparées et points d’eau) , celui de 2018, couvre une fourchette beaucoup plus large en intégrant les objectifs du Programme d’Amélioration de la qualité, de l’Équité de la transparence (PAQUET) pour améliorer l’accès équitable à une éducation de qualité, améliorer la gestion et la supervision des établissements publics, augmenter le nombre d’enseignants qualifiés, etc.» Il indique cependant que l’essentiel du financement ne sera décaissé que lorsque le gouvernement aura atteint certains cibles et résultats comme l’amélioration des niveaux de la lecture, en mathématique à la classe de CE1, l’identification et l’amélioration des services de l’éducation destinés aux enfants les plus défavorisés.
«Il est donc impératif de tirer le taureau par les cornes, d’exploiter les leçons apprises du premier programme Fast-Tract pour mettre en œuvre la décision du 2 avril 2019 du chef de l’Etat exprimée à travers cette phrase : «Nous allons mettre toutes les actions en mode Fast Tract’’ signifiant méthode accélérée, méthode par les résultats rapides ou initiative résultats rapides. Leadership, pragmatisme et efficacité s’imposeront durant tout le processus de mise en œuvre des préalables, et du programme jusqu’à l’évaluation finale pour atteindre les objectifs de financement conditionnel octroyé», a conclu Kalidou Diallo.
Le deal bruyant de la Der
Dans «le 20 heures» de la Rts dimanche dernier, il est fait état de la construction d’un immeuble intelligent sur 5000 mètres carré à Diamniadio. Ce joyau de 12 étages devrait abriter une école de «coding», un espace de coworking, le siège de la Délégation à l’Entreprenariat rapide (Der) pour les jeunes et les femmes, etc. Le tout pour un coût de 20 millions de dollars soit plus de dix milliards Fcfa. Un don du prince héritier de Abou-Dhabi pour booster la politique d’entreprenariat au Sénégal à travers le fonds Khalifa. Seulement dans les chaumières du pouvoir, le projet fait l’objet de critiques, les unes plus acerbes que les autres. D’abord, parce que les intervenants soupçonnent un deal entre le patron de la Der, Pape Amadou Sarr, et des responsables de l’opposition notamment Moustapha Guirassy (directeur de l’Iam) et l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui ont tous été montrés dans l’élément diffusé sur la télévision nationale. Dans les groupes WhatsApp de certaines structures de l’Apr, visités par «L’As», le débat est parfois houleux et passionné. Ensuite, les pourfendeurs de ce projet pensent qu’un siège n’est pas une priorité pour une structure appelée à disparaitre à l’aube du départ de Macky Sall du pouvoir. Enfin, pour eux, dans un contexte de conjoncture économique morose, les dix milliards Fcfa auraient pu financer des projets de millier de jeunes désœuvrés. Quoi qu’il en soit, le chef de l’Etat devrait bien recevoir cette réaction musclée de ses supporters qui menacent de se faire entendre dans les jours à venir. Pour la petite histoire, l’Etat du Sénégal a lancé la Délégation générale à l’Entrepreneuriat des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) le mercredi 07 mars 2018. Il s’agit d’un fonds de 30 milliards Fcfa qui a pour mission, entre autres, le financement direct et rapide des entrepreneurs, la garantie auprès des institutions financières et bancaires, la promotion d’investissements innovants et l’accompagnement financier de projets catalyseurs et à fort effet de levier auprès des partenaires.
La dépouille d’Ameth Amar attendue ce jeudi à Dakar
Décédé lundi dernier à Paris, le défunt secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Industrie Sénégalaise (SPIS), Ameth Amar, sera inhumé ce vendredi, à Darou Salam à Mbacké. L’arrivée de la dépouille à Dakar est attendue ce jeudi. Selon une source proche de la famille du disparu, les formalités seront achevées aujourd’hui. La levée du corps est prévue à Paris le jeudi 25 juillet à 09 heures à la morgue de l’Hôpital Saint Antoine, 23 rue de Chaligny, 75042, Paris. La dépouille quittera la France par vol Air Sénégal SA et arrivera à Dakar à 23 heures. Le lendemain, vendredi, le corps du défunt Ameth Amar sera transféré à la mosquée du Point E où se déroulera la levée du corps à 10 heures avant l’enterrement à Darou Salam.
Audience présidentielle
Rendons-nous au Palais de la République pour dire que le Président Macky Sall a reçu hier après-midi le Président Directeur général (Pdg) de Barrick Gold. Les échanges entre le chef de l’Etat et son hôte ont porté sur le projet aurifère de Massawa, en partenariat avec l’État du Sénégal. L’objectif pour cette compagnie internationale est de mieux rentabiliser l’exploitation de l’or à l’est du Sénégal afin que notre pays en tire le meilleur profit.
Impactés de l’Université du Sine Saloum
Le cri du cœur des impactés des travaux de construction de l’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Selon nos informations, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hann procédera aujourd’hui au paiement des impenses. Reste à savoir si le montant annoncé sera revu à la hausse ou pas. Puisque les populations estiment dérisoire l’indemnité proposée.
Krépin Diatta à Ziguinchor
L’international sénégalais Krépin Diatta aura droit à un second bain de foule après celui que les supporteurs de Dakar ont réservé aux «Lions» de retour d’Egypte. Le natif de Ziguinchor est attendu aujourd’hui dans sa ville. Les supporteurs des «Lions » et particulièrement ses fans s’activent pour lui réserver un accueil grandiose, digne du retour d’un enfant prodigue.
Robert Sagna chez Ousmane Tanor Dieng
Le ballet des autorités se poursuit chez le défunt secrétaire général du Parti Socialiste. Les délégations étrangères aussi ne sont pas en reste. Le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a envoyé une forte délégation de son parti au domicile de Ousmane Tanor Dieng pour présenter ses condoléances à la famille éplorée. Le leader du Rsd et ancien responsable du Parti Socialiste à Ziguinchor, Robert Sagna, était également chez son ancien camarade de parti pour compatir à la douleur.
Vol au ministère de la Gouvernance Territoriale
Deux chauffeurs et un agent de sécurité du ministère de la Gouvernance Territoriale ont été attraits hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs et vol. En effet, on avait soustrait 10 ordinateurs fixes, 2 imprimantes et 2 onduleurs au ministère le 15 novembre 2018. Une plainte a été déposée à la Dic et l’enquête a permis l’arrestation de l’agent de sécurité Amadou Boiro et des chauffeurs Abdoulaye Guèye et Amadou Kaba Diallo. Amadou Boiro et Cie ont attendu que tout le personnel soit rentré pour voler le matériel informatique destiné au centre national de l’état civil. Ils ont introduit leur recéleur, Abdoulaye Niang dans la salle de conférence où il a acheté l’ensemble du matériel à 600 000 F cfa. Mais ils ont été trahis par les caméras de surveillance. Après 8 mois de détention provisoire, ils ont reconnu hier les faits qui leur sont reprochés. AmadouBoiro, soutient avoir cru que l’État n’avait plus besoin du matériel. Quant à Mamadou KabaDiallo, il a estimé que le matériel était inutilisable. Plus chanceux, Abdoulaye Guèye a profité d’une liberté provisoire après le remboursement de 1,6 million Fcfa. L’Agent judiciaire de l’État a réclamé 20 millions Fcfa à titre de dommages et intérêts et le parquet a requis 2 ans de prison ferme contre Amadou Boiro et un an contre Amadou Kaba Diallo et AbdoulayeNiang. Ils seront édifiés sur leur sort le 13 août prochain.
Le procès de Habré contre Marcel Mendy renvoyé
Le journaliste-écrivain Marcel Mendy comparaissait hier devant la barre de la troisième Chambre du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar pour diffamation et injures publiques au préjudice de l’ancien Président tchadien Hussein Habré. La défense avait soulevé des exceptions sur la recevabilité de la citation directe servie par Habré, sur la qualité et la capacité de ce dernier à agir, sur la prescription de l’action intentée et sur les privilèges et immunités qui couvrent les membres des Chambres Africaines Extraordinaires, après la cessation de leurs fonctions. Mais le juge Amath Sy a rejeté les exceptions. Par contre, la plaidoirie est renvoyée au 27 août prochain. Pour rappel, Habré a servi une citation directe à Marcel Mendy pour avoir utilisé son image, sans son avis, sur la page de garde de son livre intitulé : «Affaire Habré entre ombres silences et non-dits».
Abdoul Mbaye édifié le 6 août prochain
L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, devra prendre son mal en patience. Le verdict du procès l’opposant à son ex-femme Aminata Diack qui devait être rendu hier, a été renvoyé au 6 août prochain. Pour cause, les deux magistrats qui assistaient le juge Amath Diouf dans le procès en Appel pour faux, usage de faux et tentative d’escroquerie, ont été changés avant la prononciation du délibéré. L’avocat d’Abdoul Mbaye, Me Sadel Ndiaye se dit troublé par le changement de composition. La robe noire n’a pas manqué de déceler les manquements de la Cour. «La Cour nous a annoncé un changement de composition. Ça veut dire que nous avons plaidé devant trois magistrats, parmi lesquels, deux ne siègent plus pour nous juger. Cela nous pose un problème et c’est gênant», se désole-t-il. Pour lui, il faut retenir que le délibéré est prorogé jusqu’au le 6 août 2019. Cela signifie à ses yeux que la Cour n’est pas prête à rendre sa décision. Pour rappel, le maître des poursuites Babacar Sadikh Niang, lors du procès en appel le 18 juin dernier, avait requis un an ferme contre l’ancien Premier ministre. Pourtant, le prévenu avait nié les faits qui lui sont reprochés. Les avocats de son ex-femme Aminata Diack réclamaient un milliard Fcfa pour la réparation du préjudice.
Aliou Badara Mboup défie le procureur
Apparemment le procureur s’est trompé de cible en coffrant Guy Marius Sagna pour fausse alerte au terrorisme. L’auteur de cette «fausse alerte» qui avait tenu une conférence de presse s’est dévoilé. Aliou Badara Mboup informe le procureur de la République qu’il était le porte-parole et l’auteur de l’alerte et que Marius Sagna n’a même pas participé à cette conférence de presse. En outre, M. Sagna n’est pas le coordonnateur de Frapp/France dégage. Aliou Badara Mboup se demande en quoi Guy Marius Sagna est plus responsable que lui et ses camarades qui avaient pris part à la conférence de presse. Il demande au procureur de la République de venir le cueillir ou bien il se rend.
Tekki alerte sur la dette
Le député Mamadou Lamine Diallo ne lâche pas l’affaire Petrotim. Le président du mouvement Tekki trouve inadmissible cette affaire révélée par la Bbc. Citant les chiffres du gouvernement, le député Mamadou Lamine Diallo avance que la dette publique s’élève à près de 7000 milliards de francs et le service annuel à 863 milliards francs Cfa. Il trouve lourde cette dette puisqu’elle ne génère pas la croissance nécessaire pour créer des emplois et augmenter les recettes fiscales.
Jammeh tue 50 migrants
Le lieutenant Malick Jatta, cet officier des forces armées gambiennes n’a pas fini avec ses révélations qui enfoncent l’ancien président Yahya Jammeh. Devant la commission vérité et réconciliation, il a soutenu encore que c’est le président Yahya Jammeh qui a donné l’ordre de tuer les 50 migrants dont un Ghanéen, Martin Kyera avait échappé au carnage. Ce jungular membre de l’escadron de la mort sous le régime de Jammeh a avoué avoir participé à l’exécution de 50 migrants issus de pays de l’Afrique de l’Ouest en Gambie. Le 22 juillet 2005, la police gambienne avait arrêté environ 50 à 56 étrangers à Barra, une ville faisant face à Banjul. Parmi ces migrants, il y avait 44 Ghanéens, pas moins de dix Nigérians, deux ou trois Ivoiriens, deux Sénégalais et un Togolais. A en croire le lieutenant Jatta, on leur a fait croire qu’ils étaient des mercenaires. En plein foret, l’officier a tiré et tué l’un des migrants et les autres ont vidé leurs chargeurs sur les autres. Il dit avoir aperçu le Ghanéen seul rescapé de la tuerie se cacher à 20 mètres de lui. Mais, il a fait comme s’il ne l’avait pas vu pour le sauver. Malick Jatta a avoué aussi avoir participé à l’assassinat de l’ancien chef des services de renseignements de Gambie, Daba Marenah et une douzaine d’autres personnes.
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a invité mardi les cinéastes sénégalais à se rapprocher des historiens pour mettre en exergue "la bravoure de nos héros", surtout après la publication des cinq premiers volumes de "L’histo
Dakar, 23 juil (APS) – Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a invité mardi les cinéastes sénégalais à se rapprocher des historiens pour mettre en exergue "la bravoure de nos héros", surtout après la publication des cinq premiers volumes de "L’histoire générale du Sénégal : des origines à nos jours", lesquels ont été remis au chef de l’Etat le 17 juillet dernier.
"Je crois que dans l’éducation globale de nos populations, dans cette satisfaction de retrouver ses identités (…), il est important que vous réfléchissiez en relation avec les historiens pour voir comment on peut mettre en exergue la bravoure de nos héros", a proposé M. Diop aux cinéastes, lors d’une cérémonie dédiée à "l’excellence du cinéma sénégalais".
Abdoulaye Diop a souligné le rôle "hyperimportant" des réalisateurs qui, dit-il, sont des relais d’information et d’éducation.
"Votre rôle serait important aux côtés de l’Etat parce que dans un monde où le repli identitaire est grand, où tous nos problèmes identitaires reposent sur la méconnaissance de l’autre, je crois que c’est la culture qui doit jouer un véritable rôle de relais", affirme M. Diop.
Des historiens sénégalais viennent de boucler cinq des 25 volumes prévus pour raconter l"’histoire générale du Sénégal" aux générations actuelles et à celles à venir, a-t-il rappelé.
"A vous de jouer maintenant, en relation avec les historiens, parce que le Sénégal a des hommes très forts, qui représentent leur identité", a-t-il proposé aux professionnels du cinéma.
Le ministre de la Culture et de la Communication dit compter sur les cinéastes pour vulgariser cette histoire du Sénégal réécrite.
Une "attention particulière sera accordée" par la Direction de la cinématographie au projet de réécriture de l’histoire du Sénégal, ajoute-t-il.
Le comité de pilotage de la réécriture des 25 volumes de "L’histoire générale du Sénégal : des origines à nos jours" est dirigé par l’historien Iba Der Thiam.
Les 20 volumes restant à produire sortiront d’ici à 2024, selon les auteur