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25 juillet 2025
MACKY SALL CONSULTE SON CAMP
Le chef de l’Etat, qui préside le lendemain le Conseil des ministres, va consulter les l’ensemble de ses alliés de Bby pour recueillir leurs avis sur la suppression du poste de Premier ministre.
Le Président Macky Sall a prévu, avec ses partisans, une série de consultations sur la suppression prévue du poste de Premier ministre. Il rencontre demain mardi les députés de la majorité présidentielle et fera face à ses alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) le 18 courant.
Après la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République prévue aujourd’hui dans l’après midi, le Président Macky Sall reçoit demain mardi les députés de Bby. Dans la foulée, le chef de l’Etat, qui préside le lendemain le Conseil des ministres, va consulter les l’ensemble de ses alliés de Bby pour recueillir leurs avis sur la suppression du poste de Premier ministre. Cela au moment où certaines informations annoncent que des députés de Bby voteront contre cette réforme.
L’objectif de cette rencontre est de les briefer et de les préparer avant d’enclencher la modification constitutionnelle en vue notamment de la suppression du poste de Premier ministre. Selon des sources au fait des modifications, des changements de fond concernant l’article 49 de la Constitution de 2001 modifiée en 2016 par référendum. Cet article stipule que «le président de la République nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions. Sur proposition du Premier ministre, le président de la République nomme les ministres, fixe leurs attributions et met fin à leurs fonctions». Les articles visés par le projet de réforme constitutionnelle concernent le gouvernement comme l’article 53 qui dispose que «le Gouvernement comprend le Premier ministre, chef du Gouvernement, et les ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre.
Il est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution». Tous ces dispositions seront modifiées, voire supprimées. A l’Assemblée nationale où la réforme sera votée par les députés, des amendements sont envisagés, notamment au sujet de l’article 87 de la loi fondamentale pour ainsi lever la possibilité de dissolution que le président de la République a sur le Parlement.
ME EL HADJI AMADOU SALL POSE LES CONDITIONS DU PDS
Invité à l’émission Grand Jury, Me El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice sous Wade, indique que le Pds répondra favorablement à l’invite au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds), répond favorablement à la main tendue au dialogue du chef de l’Etat, Macky Sall, tout en posant ses conditions. Invité à l’émission Grand Jury hier, dimanche 14 avril, Me El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice sous Wade, indique que le Pds répondra favorablement à l’invite au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie sénégalaise. Il s’est, par ailleurs, prononcé sur le silence de Me Wade.
Le président de la République, Macky Sall peut compter sur le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour le dialogue auquel il a convié l’ensemble des forces vives du pays. C’est le moins que l’on puisse dire, après la sortie de l’ancien ministre de la Justice sous Wade, en l’occurrence Me El Hadji Amadou Sall, sur les ondes de la Radio Futurs Médias (Rfm), lors de l’émission Grand Jury du dimanche 14 avril. En effet, sur l’invite au dialogue lancé par le président Macky Sall, Me Sall indique que le Pds est ouvert au dialogue. Toutefois, la robe-noire politique n’a pas manqué de poser des conditions. Pour lui, il n’est pas question pour le Pds de participer à un dialogue où on ne parle pas du fichier électoral, du parrainage, du statut du chef de l’opposition, etc. Parce que, pour lui, «il est tout à fait normal, aujourd’hui, qu’on puisse avoir un consensus sur le système électoral». Mieux, il pense qu’il faut aussi un consensus sur le fichier électoral, sur le système de parrainage, sur le mode électoral, ou encore sur le statut du chef de l’opposition. Poursuivant, il estime qu’il faut qu’on sache comment on doit marcher, au vu des nombreuses marches interdites des partis de l’opposition.
A noter, par ailleurs que malgré l’ébullition notée dans le landerneau politique avec notamment la volonté du président Macky Sall de supprimer le poste de Premier ministre (Pm), la voix de l’ancien président, Abdoulaye Wade, ne s’est pas fait entendre. Sur les raisons d’un tel silence, Me El Hadji Amadou Sall trouve que ceux qui posent ladite question sont «drôles». Sur cette qualification, Me Sall estime que le président de la République, Macky Sall, tout comme celui de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, sans oublier celui du Hcct, Ousmane Tanor Dieng, sont tous restés aphones sur ladite question. Alors, pose-t-il la question, «pourquoi vous ne parlez pas du silence inquiétant de Macky Sall, de celui suspect de Moustapha Niasse, ou du silence complice de Tanor ?». Donc, à son avis, il n’est pas question de parler du «silence d’observation» du président Wade. Encore que, pour lui, «dans le champ politique, il ne s’agit pas d’être loquace. Il s’agit de parler au bon moment et de dire des choses sensées que les citoyens sont à mesure d’entendre et de comprendre».
L’ETAT EST UN PARTENAIRE DES SÉNÉGALAIS DE L’EXTÉRIEUR
’’oeuvrer pour que les Sénégalais qui sont dans les quatre coins du monde puissent sentir qu’ils ont un Etat stratège, un Etat partenaire’’ - Les premiers mots de Moïse Diégane Sarr
Bicol, (Fatick) 15 avr (APS) - Le Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Diégane Sarr, entend ’’oeuvrer pour que les Sénégalais qui sont dans les quatre coins du monde puissent sentir qu’ils ont un Etat stratège, un Etat partenaire’’.
M. Sarr, nommé Secrétaire auprés du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur, s’exprimait, dimanche, lors d’une visite à Bicol (Diarrère), son village d’origine, où les populations lui ont réservé un accueil chaleureux.
’’Un Etat partenaire’’ est ’’un Etat qui les implique parce qu’ils sont des Sénégalais à part entière, et en cas de besoin, la République est là pour porter secours et assistance’’, a-t-il expliqué.
’’Voilà la maxime qui va fonder notre action, à la tête du Secrétariat d’Etat avec le soutien de tous’’, a précisé M. Sarr qui compte également aider ’’les enfants nés de cette immigration qui souhaiteraient connaitre le Sénégal, les aider à faire du Sénégal leur mère-patrie’’.
’’Nous irons également à la rencontre des jeunes cadres dans les grandes entreprises, les écouter et voir ensemble leur implication dans la construction d’un Sénégal émergent’’, a-t-il poursuivi.
’’Nous devons, a-t-il encore relevé, faciliter les procédures pour permettre aux sénégalais de l’extérieur d’accéder à un toit, par la mise en place d’une banque de la diaspora’’.
’’Nous devons également assister les Sénégalais en prison à recouvrir la liberté en outillant davantage les consulats’’, a-t-il encore souligné.
70% DE LA PRODUCTION DE TOMATE INVENDUS
Les producteurs de la vallée dans tous leurs états
(SénePlus.com, Dakar) Les producteurs de tomate de la Vallée en grogne. 70% des récoltes sont entrain de pourrir dans les champs suite au refus des trois usines de transformation d’acheter la production des paysans malgré un accord acté.
Ces derniers qui ne savent plus à quel saint se vouer, implorent l’intervention des autorités. Ils souhaitent tout simplement vendre leurs productions.
(SénePlus.com,Dakar) Crise à l’UGB est loin de connaitre son épilogue. Le Recteur Ousmane Thiaré dépose une plainte contre les étudiants ce lundi pour injures, menaces de mort et dégradation de biens.
Le recteur de l’UGB ne lâche pas l’affaire du saccage de son bureau. Il décide de poursuivre les étudiants devant les juridictions malgré leurs excuses.
(SénePlus.com, Dakar) Le nouveau ministre du développement communautaire et de l’équité sociale ne perd pas de temps.
Il a convoqué tous les directeurs relevant de son département à Diamniadio pour prendre possession des nouveaux locaux de son ministère et instruit à tous de déménager sans délai pour rejoindre la sphère ministérielle.
(SénePlus.com, Dakar) ça part dans tous les sens au sein du parti du président de la république.
Le chef de l’état Macky Sall en sapeur-pompier convoque le secrétariat exécutif national ce lundi. Malgré le calme apparent, ça bouillonne à l’intérieur de l’APR et pour remettre les choses à l’endroit, Macky Sall tient un secrétariat exécutif aujourd’hui pour gérer les frustrations.
LA SUPPRESSION DU POSTE DE PREMIER MINISTRE À LA UNE
Dakar, 15 avr (APS) – Le débat sur la suppression annoncée du poste de Premier ministre et d’autres sujets sont au cœur de la livraison des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Suppression du poste de Premier ministre, comment Macky Sall précipite la mort du dialogue politique’’, affiche à sa Une Vox Populi qui écrit : ‘’L’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat a peu de chances de se concrétiser. Et c’est l’initiateur lui-même qui en est le fossoyeur’’.
’’La sincérité de l’appel au dialogue du chef de l’Etat pose problème au vu de l’annonce de la suppression du poste de Premier ministre. Nombre d’observateurs de la scène politique disent ne pas comprendre, qu’au moment où les acteurs sont en train d’examiner l’appel du président Macky Sall, que ce dernier précipite en même temps la mort du dialogue avec sa surprenante résolution’’, souligne le journal.
Selon le quotidien L’As, ‘’Macky Sall consulte +ses+ alliés’’ sur la suppression du poste de PM. ‘’Macky Sall a prévu avec ses partisans une série de consultations sur la suppression prévue du poste de Premier ministre. Il rencontre, mardi, les députés de la majorité présidentielle et fera face à ses alliés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), le 18 courant, écrit le journal.
Le Témoin s’intéresse à la convocation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), lundi après-midi. ‘’Face à la fronde des militants de la 1ère heure et des alliés frustrés, le patron de l’APR doit s’employer à circonscrire le feu et limiter les dégâts’’, écrit Le Témoin qui titre : ‘’Macky Sall en sapeur-pompier’’.
Dans le journal Le Quotidien, le Pr Abdoulaye Dieye, constitutionnaliste, s’interroge également sur la pertinence de la suppression du poste de PM. ‘’On cherche, mais on ne trouve pas d’explications sur la pertinence de cette suppression (…). Ma conviction est que quand les réformes ne sont pas mûries et fondées sur des règles consensuelles, on n’a jamais la solidité’’, déclare le Pr Dièye.
En politique toujours, Sud Quotidien s’intéresse à la participation au dialogue politique de Macky Sall et titre : ‘’Le Parti démocratique sénégalais (PDS) entrebaille la porte’’.
’’Le PDS répond favorablement à la main tendue au dialogue du chef de l’Etat, Macky Sall, tout en posant ses conditions. Invité à l’émission Grand Jury, dimanche, sur la RFM, Me El Hadj Amadou Sall, ancien ministre de la Justice, sous Wade, indique que le PDS répondra favorablement à l’invite au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie sénégalaise (…)’’, écrit Sud.
Pour La Tribune aussi, ‘’Le PDS dit oui au dialogue’’.
Enquête aborde le projet de retrait des enfants de la rue et titre : ’’Un flop monumental’’. Parlant d’un ‘’mal profond’’, le journal écrit : ‘’Un enfant a été battu à mort, il y a trois jours à Mbour par son maître coranique. S’agira-t-il de la mort de trop ? En 2010, la cartographie des +daaras+ de Dakar comptait 50 000 enfants dont 30 000 dans la rue. Une étude réalisée par Human right watch en collaboration avec plusieurs ONG sénégalaises’’.
Selon le journal, ’la plateforme pour la promotion et la protection des droits de l’homme dénonce une léthargie de l’Etat qui trouve son explication dans sa peur de se brouiller avec les religieux’’.
Le Soleil met en exergue le Daakaa de Médina Gounass qui a accueilli dimanche le chef de l’Etat.
’’La retraite spirituelle de Médina Gounass a eu un invité de marque, hier, en la personne du chef de l’Etat, Macky Sall. Ce dernier a, à la veille de la clôture des 10 jours du Daakaa, demandé aux figures religieuses de +poursuivre les prières pour la paix, la prospérité+ et un bon hivernage et réitéré son intention de poursuivre la modernisation du site de la retraite spirituelle’’, écrit le journal.