A quatre jours du scrutin présidentiel, Macky Sall continue de drainer des foules. Hier à Guédiawaye, le candidat de Bby a été accueilli par une déferlante humaine. Mais le leader de la coalition présidentielle est conscie A quatre jours du scrutin présidentiel, Macky Sall continue de drainer des foules. Hier à Guédiawaye, le candidat de Bby a été accueilli par une déferlante humaine. Mais le leader de la coalition présidentielle es nt que la mobilisation à elle seule ne suffit pas. C’est pourquoi, il a demandé à ses militants et sympathisants de faire de sorte que cela se reflète sur le résultat du vote.
En quête d’un second mandat, le Président sortant ne voudrait pas vivre le même scénario que son prédécesseur. En effet, les fortes mobilisations d’Abdoulaye Wade, lors de la campagne présidentielle de 2012, avait débouché sur une cuisante défaite. C’est dire qu’entre les grands rassemblements et le vote, il y a un énorme écart. C’est ce que semble comprendre Macky Sall qui, à la fin de son discours, hier à Guédiawaye, a exhorté ses militants et sympathisants à traduire cette forte mobilisation en acte. «Le 24 février prochain, il faudra que vous vous leviez à la première heure pour vous rendre dans les centres de vote. Faites le rang, votez et rentrez chez vous en attendant la victoire de la coalition Bby.
Il faut que les mobilisations nous donnent le résultat du vote. Parce qu’il n’y a pas photo entre mes adversaires et moi», s’est écrié le candidat de Bby. Macky Sall est arrivé sur l’esplanade du «Marché Jeudi» de Guédiawaye vers 18 heures. Ce, après avoir sillonné avec sa caravane les rues de la banlieue entre «Case-Bi, Rond-point Béthio (Golf sud), Cité des enseignants, Cité Aliou Sow, Rond-point Malibou,... Devant la foule nombreuse, Macky Sall s’est dit surpris. «J’ai donné à Pikine, hier, la palme de la mobilisation. Mais avec ce que j’ai vu à Guédiawaye, je suis incapable de départager les deux Départements. Mais disons que Guiédiawaye a gagné», a-t-il ironisé. A l’en croire, cette mobilisation populaire démontre qu’il n’y aura pas combat à Guédiawaye le 24 février prochain. Il estime que cette foule ne pouvait se contenir dans le stade Amadou Barry. Le candidat de Bby de défier encore une fois ses concurrents d’aller dans les stades et autres esplanades comme celle du «Marché Jeudi», non sans rassurer ses militants et sympathisants que les choses sont déjà pliées. «Guédiawaye est prêt pour le premier tour afin qu’on puisse continuer le travail entamé depuis 2012. C’est mieux que d’aller vers une aventure sans lendemain.»
Par ailleurs, il a rappelé que Guédiawaye a été créé en 1967 par l’Etat du Sénégal dans le but de recaser des déguerpis du centre de Dakar. Mais, dit-il, «Le Guédiawaye d’hier est différent de celui d’aujourd’hui et le Guédiawaye de demain sera encore plus moderne. Guédiawaye sera une ville émergente. D’ailleurs, elle est déjà sur la voie dans la mesure où elle fait partie des villes les plus éclairées du pays. Elle a une voirie avec de nouvelles routes. La VDN y passe. Donc Guédiawaye ne doit plus être appelée banlieue. Elle est devenue une ville moderne, une ville où il fait bon vivre», a-t-il laissé entendre.
Les Ambitions de Macky Sall pour Guédiawaye
Révélant ses ambitions pour le département, il affirme que le BRT qui est un système de transport moderne sera expérimenté à Guédiawaye et à Pikine. Il renseigne ainsi que 262 milliards de F CFA sont prévus pour ce projet. De plus, dit-il, Guédiawaye va abriter le centre d’expérimentation «pôle mère-enfant» du centre national d’oncologie. «Ce centre sera construit à la sortie de Diamniadio et il sera un lieu de traitement de toutes sortes de cancers. Il est prévu 48 milliards de F CFa pour sa construction. Et son «pôle mère enfant» sera construit à Guédiawaye. Et ce sera un pôle d’excellence pour tout le Sénégal» ; a annoncé le leader de la mouvance présidentielle. En plus, il est prévu d’ériger dans le département un pôle de l’Université Cheikh Anta Diop dénommé «UCAD 4» qui, à en croire Macky Sall, sera un pôle de recherche et d’innovation. Concernant les cimetières, il estime que la question est réglée avec 8 hectares pour le cimetière musulman et 4 ha pour le cimetière chrétien dont les murs sont en train d’être réalisés. En matière de sécurité, le Président sortant annonce de nouveaux Commissariats pour bientôt afin de renforcer la sécurité dans la localité. Dans la même dynamique, il est prévu un réseau d’électrification et d’éclairage public de 2,5 milliards FCFA. Parlant des projets de Promoville, Macky soutient qu’il y aura des travaux d’assainissement et voirie pour 27 Km qui va quadriller l’ensemble de la ville à travers les cinq communes. Entre autres projets annoncés par Macky Sall pour Guédiawaye, on peut citer : «la réhabilitation du tronçon de l’Unité 1 jusqu’à l’Unité 6 des Parcelles ; l’élargissement du tracé Cem Canada-Marché Bou Bess ; la réhabilitation de l’avenue Abdou dia Mbacké, de la section Rond-point Case-bi-cité Fayçal, du tronçon Pharmacie Golf-Vdn-Mausolée ; la construction de nouvelles voies en pavé à Sham notaire, Ndiarème Limamou Laye, Wakhinane Nimzat et Golf sud ; la réalisation d’aménagements paysagers et l’installation des lampadaires solaires sur tous les grands axes routiers de Guédiawaye pour 1,6 milliard FCFA».
S’agissant toujours de ses ambitions, Macky Sall dit vouloir faire de Guédiawaye une ville verte, mais également une ville innovante et créative. «Guédiawaye sera une ville test pour le programme ville créative que je vais entamer à partir du mois d’avril. Dans tous les centres urbains adhérant au programme, je propose que nous célébrions tous les mois une journée «rue ouverte». Voir comment animer chaque quartier et aider pour son aménagement. Chaque mois, on va ainsi réserver, un après-midi, un espace piéton qui sera ouvert aux talents de la cité. Autrement dit, les artistes vont venir s’y produire et l’agrémenter en donnant à la ville une certaine créativité», a-t-il terminé.
LES SIX CINÉASTES SÉNÉGALAIS EN COMPÉTITION AU FESPACO 2019 : ENTRE "NOVICES" ET "HABITUÉS"
Parmi les six cinéastes sénégalais en compétition officielle à la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui s’ouvre samedi prochain, quatre participent pour la première fois à cette biennale du cinéma
Ouagadougou (Burkina Faso), 20 fév (APS) - Parmi les six cinéastes sénégalais en compétition officielle à la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui s’ouvre samedi prochain, quatre participent pour la première fois à cette biennale du cinéma africain et deux sont des habitués.
Il s’agit, pour les "novices", des réalisateurs Lobé Ndiaye avec son film "Femme lionne", Khadidiatou Sow, avec "Une place dans l’avion", Mor Talla Kandji, de "Ordur" et Katy Léna Ndiaye avec "On a le temps pour nous". Leurs films seront en compétition officielle dans les différentes catégories en lice.
Réalisatrice à la Radio télévision sénégalaise (RTS), Lobé Ndiaye dit appréhender "sereinement" cette première participation pour "défendre les couleurs du Sénégal". "Nous y allons pour avoir le maximum de contacts, faire connaitre nos films", indique t-elle.
"Femme lionne", le court métrage de Lobé Ndiaye dresse de portrait de l’inspectrice de l’éducation Andrée-Marie Diagne Bonané, qualifiée de "militante du maintien des filles à l’école".
"C’est une femme multiple d’origine burkinabé et qui a vécu 40 ans au Sénégal. Elle travaille infatigablement pour le maintien des filles à l’école", explique la réalisatrice dont le film est une coproduction entre le Conseil international des radios-télévisions d’expression française (CIRTEF) et la RTS.
A travers sa protagoniste, Lobé Ndiaye dit montrer à l’écran "la combativité de la femme et toutes celles qui militent pour la place de la femme dans la société", dit-elle.
Sa collègue Katy Léna Ndiaye, réalisatrice du long métrage documentaire "On a le temps pour nous", met à l’écran le militantisme d’une génération à travers le rappeur burkinabé Smokey, membre du "Balai citoyen" ayant participé activement à la fin du règne de l’ancien président Blaise Compaoré, en 2014.
Ainsi pour sa première participation, la réalisatrice sénégalaise qui vit en Belgique présente son film en avant-première au FESPACO. Katy Léna Ndiaye, documentaliste qui a à son actif deux films "Traces empreintes de femmes" et "En attendant les hommes" est journaliste de formation et présentatrice, de 2000 à 2018, des émissions "Reflets sud et Afrique plurielle" sur "Tv5 Monde" et la Radio Télévision Belge française.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou qui célèbre son cinquantenaire cette année sera "une grande porte" qui s’ouvre pour le jeune réalisateur Mor Talla Kandji qui y va pour la première fois, mais selon lui "pas dans un esprit de compétitivité".
"Je suis très content que mon film soit sélectionné, c’est mon premier film et, vu le grand succès du festival, je ne peux qu’être fier d’y participer", confie Mor Talla Kandji dont le film "Ordur" rend hommage à une catégorie de personnes dans la société sénégalaise.
"C’est un film sur la rencontre entre deux personnes, Kader, interprété par Ibrahima Mbaye qui a tout perdu et, Gnilane, avec Ndèye Fatou Cissé (tous deux comédiens à Sorano), une habitante de la décharge de Mbeubeuss", raconte le réalisateur.
Qui dénonce ce regard souvent "négatif" posé sur ceux que Djibril Diop Mambety appelé "les petits gens".
La dernière des novices, Khadidiatou Sow, réalisatrice du court métrage fiction "Une place dans l’avion" qui a remporté pas mal de prix dans le monde. Elle compte, dit-elle, profiter du FESPACO "pour voir le maximum de films africains". Son film traite "avec humour" la question de l’émigration au Sénégal et sur le continent africain de manière générale.
Les deux autres cinéastes en compétition officielle dans les catégories court métrage fiction, Angèle Diabang, pour "Sur un air de kora" et Cheikh Diallo avec sa série "Garmi", sont des "habitués" du FESPACO.
Angèle Diabang a déjà fait plusieurs biennales avec ses films comme "Sénégalaises et Islam", en 2007 en hors compétition, le documentaire sur le docteur Denis Mukwébé dénommé "Congo, un médecin pour sauver les femmes en 2015", etc.
Pour cette présente édition, Angèle Diabang qui a reçu lundi le drapeau national des mains du directeur de la cinématographie, Hugues Diaz au nom de tous les cinéastes en compétition, dit être "fière de représenter le Sénégal dans cette compétition du FESPACO".
"Nous y allons dans la solidarité, la confiance, une force. On est honoré de suivre les pas d’Alain Gomis, de Djibril Diop Mambety, de Sembène Ousmane, tous ces grands cinéastes sénégalais", souligne-t-elle.
Son film "Un air de kora", réalisé en fin 2017 avec les comédiens principaux Roger Salah qui joue aujourd’hui dans la série "Pod et Marichou" et Amie Hélène Sambou, raconte une relation d’amour "impossible" entre une fille de confession musulmane et un homme de religion catholique réunis grâce à la kora.
Le film "Garmi" qui représente le Sénégal dans la catégorie séries télévisuelles permet au réalisateur Cheikh Diallo de revenir au FESPACO après une première participation en 2017 avec son film "Kennen, l’autre", en hors compétition.
"C’est une fierté pour nous d’y participer avec cette série que nous avons mis trois ans à produire. Je suis très fier d’y aller une deuxième fois consécutive, cela veut dire qu’il faut continuer à travailler dur, car l’effort finit toujours par payer", fait-il valoir.
La série "Garmi" de 26 épisodes de 26 minutes renvoie à une classe sociale "noble" qui vit au 21e siècle avec ses codes, ses habitudes et surtout ses interdits malgré les influences.
Cheikh Diallo y traite "la nature humaine qui échappe au rang social". Lors de la compétition, trois épisodes seront projetées.
Le film a bénéficié du fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) à hauteur de 25 millions de francs CFA. On y retrouve de grands comédiens notamment Souleymane Cissé, Ibrahima Mbaye, etc, du Théâtre national Daniel Sorano.
Lors du dernier FESPACO, en 2017, le Sénégal avait remporté l’Etalon d’or de Yennenga avec le film "Félicité" d’Alain Gomis, le premier prix documentaire avec le film "Kemtiyu Seex Anta" d’Ousmane William Mbaye et "Tundu Wundu" d’Abdoulahad Wone meilleure série TV.
Le Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou prévu du 23 février au 2 mars prochain célèbre son cinquantenaire.
A FATICK, IDRISSA SECK MET EN GARDE CONTRE ’’TOUTE TENTATIVE DE TRUCAGE’’ DU SCRUTIN
Le candidat de la coalition "IDY 2019", Idrissa Seck, a lancé mercredi soir une mise en garde au régime en place contre toute ’’tentative de trucage’’ de l’élection présidentielle du 24 février prochain, soulignant que "le peuple a décidé le changement".
Fatick, 21 fév (APS) - Le candidat de la coalition "IDY 2019", Idrissa Seck, a lancé mercredi soir une mise en garde au régime en place contre toute ’’tentative de trucage’’ de l’élection présidentielle du 24 février prochain, soulignant que "le peuple a décidé le changement".
"Le régime en place dirigé par le président sortant (Macky Sall) doit se garder de toute tentative de truquer les élections, le peuple a décidé le changement et il interviendra s’il plait au bon Dieu le 24 février 2019", a déclaré M. Seck.
Il s’exprimait au terme d’une marche orange de la coalition "Idy 2019", organisée tard dans la soirée à travers les rues et quartiers de la commune de Fatick.
"La volonté populaire du changement est partout la même, nous devons prier pour que l’élection se déroule dans la paix et que les gens aillent voter dans un climat serein’’, a-t-il ajouté.
Il s’est dit "personnellement très satisfait de constater que même les militants et partisans de l’Alliance pour la République (APR), ne lui ont à ce jour manifester aucune hostilité’’. Selon lui, "cela prouve quelque chose, et on se réjoui de cette situation".
"Ma conviction que le changement interviendra le 24 février 2019 dès le premier tour est maintenant totale s’il plait au bon Dieu", a-t-il lancé aux différents responsables et militants de sa coalition qui lui ont réservé un accueil chaleureux à travers les rues et quartiers de la commune de Fatick, le fief du président sortant, Macky Sall.
"Donc, le changement que vous voulez, la détermination que je vois ici à Fatick montrent que dès le premier tour de l’élection du 24 février, Fatick choisira au même titre que le reste du Sénégal, le changement", a-t-il ajouté, se réjouissant de la mobilisation, de l’engagement des jeunes, de femmes, anciennes et responsables de la coalition.
Selon lui, sept ans après l’accession au pouvoir du président Macky Sall, "l’indice de pauvreté de la région de Fatick est encore à un niveau aussi élevé", soutenant que ’’ce n’est pas normal".
IDRISSA SECK DÉMOLIT MACKY DANS SON FIEF À FATICK
”S’il (Macky Sall) pense que c’est simplement le fait de mobiliser ses militants et remplir les stades qui compte, il se trompe lourdement”,
Idrissa Seck répond à Macky Sall qui s’est offusqué de la posture de ses concurrents qui, disait-il, au lieu d’organiser des meetings dans les stades, font des caravanes pour décrier sa gestion et entonner le refrain ”Nadem Nadem Nadem”.
”S’il pense que c’est simplement le fait de mobiliser ses militants et remplir les stades qui compte, il se trompe lourdement”, a taclé Idy.
Pour le candidat de la coalition Idy2019, Macky devrait plutôt aller à la rencontre des Sénégalais, personnellement, sans escorte pour leur exposer son bilan.
Le candidat de la coalition "Idy 2019", Idrissa Seck s'est engagé mercredi soir à Fatick, ville natale du candidat sortant Macky Sall, de doter de l'hôpital de la région, d'équipements et de personnels adéquats. Ce sera l'une des priorités du premier gouvernement qu'il mettra en place, une fois élu président de la République du Sénégal le 24 février 2019.
"Je suis venu à Fatick pour vous annoncer qu'au cœur de mes préoccupations, l'une des priorités de l'action du premier gouvernement que je mettrai en place sera de doter enfin l'hôpital de Fatick d'équipements et de personnels adéquats", a promis le candidat lors d'un meeting.
" Je sais qu'il y a beaucoup d'autres priorités, mais celle-ci ne peut plus attendre. Il n'est pas normal que cet hôpital soit dans son état actuel. D'équipements délabrés et de personnels insuffisants", a-t-il ajouté.
Pendant que Idrissa Seck s'exprimait des populations scandaient "Fouta Fouta". Selon eux, lorsque Macky Sall va quitter le pouvoir au soir du 24 février 2019, il doit aller au Fouta, (origine de ses parents.) au nord du pays et non venir à Fatick. Parlant d'éclairage public, Idrissa Seck dit avoir noté qu'hormis l'axe principal, certains quartiers sont dans l'obscurité. "Ce qui me frappe le plus, c'est que l'indice de pauvreté de la région de Fatick soit encore à ce niveau-là, après 7 ans. Ce n'est pas normal ".
"La détermination que vous avez montré, comme partout où nous sommes passés, cela montre que dès le premier tour, le 24 février, Fatick choisira le changement, au même titre que le reste du Sénégal", a déclaré l'opposant, avant de féliciter les cadres locaux de sa coalition.
CHANTAGE ÉLECTORAL OU VOLONTÉ POLITIQUE
Macky promet une enveloppe de 500 millions aux impactés du port de Bargny-Sendou
De passage à Rufisque, le 18 février 2019, Macky Sall déclarait le décaissement d'une enveloppe de 500 millions de francs CFA (environ 763.000 euros) pour les impactés du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou. Une somme qui interroge.
Expropriations des cultivateurs, destruction de la biodiversité et de la pêche artisanale, l'arrivée du port minéralier et vraquier (d'une superficie de 1346 hectares) menace les principales ressources de subsistance des habitants de Bargny et Sendou. Jusqu'à présent, ceux-ci attendent toujours leurs indemnisations alors que la construction du port a quant à elle déjà commencé, les empêchant de cultiver depuis plus d'un an.
Selon Issa Gueye, représentant du collectif des impactés du port, seuls «423 exploitants agricoles sont concernés par cette enveloppe de 500 millions de franc CFA.» Une promesse qui interroge en cette veille électorale (24 février), d'autant que celle-ci ne pourrait être décaissée que fin février 2019. «Certains sont septiques, poursuit-il. C'est davantage la déclaration du candidat Macky que celle du président de la République. S'il sortait le chèque avant le 24 février, tout le monde serait plus confiant.»
D'autant que les indemnisations recensées par les bureaux d'études s'élèvent en réalité à plusieurs milliards de francs CFA. «Ni les propriétaires des terrains, ni les habitants de Sendou, ne sont compris dans cette enveloppe,» précise-t-il. À Sendou, 239 maisons seraient à délocaliser, l'équivalent de 1881 personnes, pour l'extension du port sur 250 mètres.
En mars 2017, le montant estimé s'élevait à plus d'un milliard francs CFA (1.063.154.586). Une recension contestée, car approximative sachant que les habitants de Sendou cherchent encore à se mobiliser contre cette extension qui menace de prendre la moitié du village traditionnel dans sa partie sud/ouest. Cette enveloppe ne prend pas non plus en compte les futurs impactés du port, qui ne seront pas délocalisés, mais dont les emplois et ressources de subsistances seront impactés par l'activité du port.
Alors qu'en novembre 2017, la première pierre du port était posée, l'étude d'impact n'était toujours pas terminée. Il faudra attendre décembre 2017 pour que le rapport provisoire soit remis. Jusqu'à présent ce rapport n'a été ni validé par le comité technique du Ministère de l'Environnement et du Développement durable ni par l'audience publique, pourtant obligatoire selon le Code de l'environnement. Le port ne dispose à ce jour toujours pas d'attestation de conformité. Les champs quant a eux ont déjà été terrassés afin de commencer les travaux.
Contactée par téléphone, la cellule communication de la coalition Benno Bokk Yakaar, n'était pas en mesure d'étayer sans plus de recherche les déclarations de leur candidat. Le chargé de communication du Palais, El Haj Kassé, était quant à lui indisponible, ce 20 février 2019, pour répondre aux questions de la rédaction.
ISSA SALL RAPPELLE SA VOLONTÉ DE SUPPRIMER LES "CAISSES NOIRES"
"Ce qu’on appelle caisse noire, nous la retirerons à quiconque la détient. C’est une déclaration forte que vous n’avez pas encore entendue des autres candidats", a-t-il dit lors d’un meeting organisé mercredi soir à Thiès dans le cadre de la campagne
Thiès, 21 fév (APS) – Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Issa Sall, a réitéré son engagement de supprimer les "caisses noires", fonds secrets dont l’utilisation est à la discrétion de certaines personnalités de l’Etat, s’il remportait la présidentielle de dimanche.
"Ce qu’on appelle caisse noire, nous la retirerons à quiconque la détient. C’est une déclaration forte que vous n’avez pas encore entendue des autres candidats", a-t-il dit lors d’un meeting organisé mercredi soir à Thiès dans le cadre de la campagne électorale.
Le candidat du PUR a dans le même temps invité tous les prétendants au fauteuil présidentiel à se prononcer sur la question.
"Il s’agit d’un débat pertinent dans un contexte de découverte de réserves de pétrole et de gaz augurant d’importantes richesses à venir pour le pays", a-t-il fait valoir.
"Quand on parle de caisse noire, cela implique la notion d’obscurité et, l’obscurité n’est pas bonne. Il s’agit de ressources du peuple qui doivent être gérées de manière transparente", a insisté le candidat à la magistrature suprême.
LES ÉCHOS DE CAMPAGNE À LA UNE
Les échos de la campagne électorale qui s’achève ce vendredi sont au cœur de la livraison des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (
Dakar, 21 fév (APS) – Les échos de la campagne électorale qui s’achève ce vendredi sont au cœur de la livraison des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
A 72 heures du scrutin du 24 février, La Tribune parle de "Fatidique dernier tournant". Le journal se fait l’écho des déclarations et promesses de candidats.
"Le rail à Thiès est plus utile que le TER qui s’arrête à Diamniadio" (Madické Niang) ; "On a suffisamment trompé le peuple" (Sonko) ; "La mobilisation des Sénégalais témoigne leur désir de changement" (Idrissa Seck) ; "Voter pour la continuité au lieu d’une aventure sans lendemain" (Macky Sall) ; "Revoir les accords de pêche et encourager la pêche continentale" (Issa Sall).
Le Soleil reprend Ousmane Sonko à sa Une : "Le glas du système va sonner ce 24 février". Dans le journal, Macky Sall appelle à "traduire la mobilisation dans les urnes" tandis que Idrissa Seck promet d’apporter "des solutions" aux complaintes des populations. Madické Niang veut "doter Rufisque de nouvelles infrastructures" alors qu’Issa Sall promet que "Thiès et Guinguinéo seront nos deux hub de transport".
Selon Vox Populi, "Idy se paie la tête de Macky Sall à Fatick" en déclara nt : "Prions qu’au soir du 24 février à 19h, au réveil de sa sieste, qu’on lui annonce qu’il a perdu les élections et qu’il retourne à Fatick".
"Ce qui me frappe le plus, ce qu’après les 7 années, l’indice de pauvreté de la région de Fatick soit encore très élevé. S’il pense que rassembler ses responsables dans des stades est une force, c’est triste", a déclaré Idrissa Seck.
Le journal Enquête dresse le portrait du candidat de la coalition "Idy 2019" qu’il présente comme "Le nouvel homme fort". "Idrissa Seck est à l’inverse de l’obsolescence programmée. Des versions plus récentes sont apparues dans le champ politique, mais ne sont pas parvenues à limiter sa durée de vie politique", écrit Enquête.
Le journal ajoute : "De mémoire de politicien au Sénégal, la providence aura rarement travaillé à faire plus chanceux, plus fortuné qu’Idrissa Seck. Le président du Conseil départemental de Thiès revient toujours par-devant de la scène après avoir touché le creux de la vague".
Le journal L’As ouvre ses colonnes au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et titre : "Dionne démolit Idy et Sonko". Selon lui, "le bilan d’Idrissa Seck se résume aux chantiers de Thiès et à leurs conséquences". Il affirme aussi avoir "écouté avec tristesse Sonko menacer la Mauritanie".
Vox Populi annonce que les 4 candidats de l’opposition ont mis sur pied une plate-forme de sécurisation des élections. Mamadou Diop Decroix est aux commandes de cette structure chargée de "veiller sur la transparence et contrer les achats de conscience", explique Vox Populi.
A propos de l’organisation des élections, le ministre de l’Intérieur, "Aly Ngouille Ndiaye persiste et signe", selon Sud Quotidien. Face aux observateurs, il a assuré que "le scrutin se déroulera dans la transparence". Le Témoin parle des "assurances d’Aly Ngouille Ndiaye".
À DIOURBEL, IDRISSA SECK DEMANDE À MACKY DE PARTIR EN PAIX
Idrissa Seck demande à Macky Sall de quitter le pouvoir. En campagne électorale à Diourbel, fief de la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese), Aminata Tall, elle-même, membre de la mouvance présidentielle, le leader de Rewmi a solennellement demandé au président sortant de préparer ses bagages et de partir tranquillement. Selon lui, la volonté d’une nouvelle alternance est devenue réelle au Sénégal. « À travers les mobilisations, le monde entier témoigne le désir de changement que porte le peuple sénégalais », a-t-il déclaré au quartier Escale.
Encouragé par une foule, sortie massivement qui accompagnait son convoi, le candidat de la Coalition « Idy2019 » invite son challenger a ne pas entaché « sa » victoire. « Ce désir de changement des populations devrait être géré avec calme, sérénité et tranquillité pour préserver la paix et la stabilité du pays », souligne l’ancien Premier ministre qui souhaite que le dépouillement se fasse très tôt le jour du vote. « Il faudrait qu’il parte en paix et qu’il ne cherche aucune subterfuge pour confisquer le suffrage des Sénégalais. Avec cette détermination et la volonté de changement que j’ai vu chez les populations, la victoire est acquise dès le premier tour », lance-t-il.
Concernant le développement économique de Diourbel, Idy a promis de relancer le chemin de fer. « Ce qui va faire renaître Diourbel, Tambacounda et Kidira, c’est la relance du chemin de fer », dit-t-il.
La Cour de justice de la Cedeao se prononce aujourd’hui sur les dossiers de Khalifa Sall et de Karim Wade. Les verdicts des recours déposés respectivement par les avocats de Khalifa Sall et Karim Wade à la Cour de Justice de la Cedeao seront rendus ce jeudi, en délibéré. L’ancien maire de Dakar et l’ancien ministre des Transports aériens sous le magistère de son père Abdoulaye Wade, seront définitivement fixés sur leurs sorts après plusieurs voies de recours concernant leurs dossiers de candidatures à la présidentielle du 24 février prochain.
Sadio Mané cambriolé
La maison de l’attaquant de Liverpool, Sadio Mane a été cambriolée alors qu’il disputait mardi un match de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich (0-0). Selon la presse anglaise, des objets tels que des montres, des téléphones portables et des clés de voiture ont été volés. Personne n’était dans la propriété au moment des faits. Des examens médico-légaux sont en cours et une enquête de police devrait suivre. «Nous faisons appel à toute personne disposant d’informations au sujet de ce cambriolage pour qu’elle vienne assister nos enquêtes. Même si les occupants n’étaient pas présents au moment de l’incident, ce sera sans aucun doute une expérience pénible pour eux et je demanderais aux contrevenants d’agir correctement et de rendre les objets volés au propriétaire de toutes les manières possibles. Nous savons que les montres, en particulier, ont une valeur monétaire importante et je voudrais également lancer un appel à tous ceux à qui on aurait pu proposer les articles en vente depuis le cambriolage pour contacter la police», a fait savoir l’inspecteur-détective, Phil Mahon, de la police de Merseyside. En 2017, le Sénégalais avait connu la même mésaventure, alors qu’il disputait un match de Ligue des champions contre Maribor.
Stratimes/Excaf : Macky Sall tempère
Le candidat sortant a rencontré hier les acteurs de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP). Macky Sall a profité de cette tribune pour aborder le brulant dossier Startimes / Excaf Telecom. Si les acteurs s’attendaient à ce qu’il prenne position, Macky Sall a plutôt joué la carte de la prudence. Il a parlé de négociations avant d’inviter les deux parties à s’asseoir autour d’une table pour discuter. Suite à l’arrivée de la firme chinoise au Sénégal et l’accord signé avec les acteurs du football local (un contrat de six milliards sur 10 ans), le groupe Excaf Telecom avait déposé une plainte, contestant la validité du contrat de diffusion signé entre les deux parties. Une affaire qui est loin de connaître son épilogue.
Soutien de Wade à Macky: Le PDS dément Ahmed Khalifa Niasse
La cellule de communication du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a démenti Ameth Khalifa Niasse. Ce dernier à qui Wade a rendu visite mardi, pour lui présenter ses condoléances, suite à la disparition du fondateur du groupe Walfadjri avait déclaré que, le pape du Sopi soutient Macky Sall. Le PDS informe l’opinion nationale et internationale que la visite rendue par Me Abdoulaye Wade, secrétaire général national à Cheikh Niasse et à ses frères et sœurs ainsi qu’à Ameth Khalifa Niasse avait un caractère purement personnel. D’après la cellule de communication libérale, à aucun moment il n’y a eu d’échanges politiques entre Ameth Khalifa Niasse et Me Wade qui à la fin, se sont isolés à la demande de Ahmed K. Niasse qui tenait à lui présenter des membres de sa famille. La Cellule de communication du PDS rappelle que la position officielle et constante du parti est de s’opposer avec tous les moyens légitimes à un scrutin dont tout le monde s’accorde à dire qu’il manque de transparence. En conséquence aucune consigne de vote n’a été donnée en faveur de l’un quelconque des candidats.
Arrêts des cours demain à 18 heures
Dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février 2019, les cours vaqueront du jeudi 21 février à 18 heures au lundi 25 février à 8 heures dans l’ensemble des lycées, collèges, écoles élémentaires et prescolaires publics et privés de l’académie abritant des bureaux de vote afin de permettre leur aménagement pour un bon déroulement des opérations électorales. L’information a été rendue publique hier, par le ministère de l’Education nationale.
Près de 900 troncs d’arbres cédés aux artisans du bois
Les services des eaux et forêts du département de Bignona (sud) viennent de céder près de 900 troncs d’arbres aux artisans du bois de la région de Ziguinchor (sud), pour aider à la relance du secteur suite à l’interdiction de la coupe de bois en Casamance. Après les évènements tragiques survenus le 6 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa Bayotte, où 14 coupeurs de bois ont été massacrés par des individus armés, une vingtaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête portant sur cette affaire. Suite à ces évènements, le chef de l’Etat avait pris un décret interdisant la coupe de bois en Casamance, une mesure qui a quasiment conduit à l’arrêt des activités dans ce secteur. Plusieurs acteurs du secteur, menuisiers, charpentiers et ébénistes, ont depuis multiplié les sorties contre cette mesure. Ce qui a amené l’Etat à prendre la décision de leur remettre une partie du bois saisi dans la zone au cours des dernières patrouille de surveillance.
Thiès : La communauté des non voyants roulent pour Idy
Après que la Fédération nationale des Albinos qui a fait face à la presse pour exprimer leur soutien au candidat Macky Sall, la communauté des non voyants ont aussi tenu un meeting devant leur siège à Médina Fall, pour apporter leur soutien au candidat Idrissa Seck. C’était en présence du maire de Thiès-Ouest, Alioune Sow et des différents alliés de la zone, notamment Omar Badiane, leader de parti. Les non voyants ont affirmé par la voix de leur porte-parole que la décision est prise, en parfaite synergie avec leurs familles respectives et ils sont en train de se déployer pour élire Idrissa Seck dès le premier tour. Pour le maire Alioune Sow, c’est à cause de son amour pour Thiès qu’Idrissa Seck a été victime de toutes sortes de complots et c’est pourquoi les Thiessois doivent le soutenir sans réfléchir et sans aucun calcul. Il estime que l’accession au pouvoir d’Idrissa Seck marquera la fin de 15 ans de prison, endurés par la cité du rail.
Deux étudiants de Bambey déférés
Après les affrontements entre les étudiants de l’UABD et l’ISFAR qui s’étaient soldés par de nombreux blessés, la police de Bambey avait mis aux arrêtés une trentaine d’individus. Ces derniers ont été tous libérés, sauf deux d’entre eux. Ils ont été déférés devant le procureur de la République hier, l’un pour avoir jeté des pierres sur le véhicule du commissaire et l’autre pour s’être attaqué à un agent de police de Bambey. A l’origine des affrontements entre étudiants dimanche dernier, une histoire de restauration.
Deux dealer arrêtés à Ngor
Les éléments de la Section Opérationnelle de la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (DOCRTIS) ont appréhendé E. M. G. et I. N, lors d’une patrouille. L’attention des policiers a été attirée par le comportement des suspects à bord à bord d’un scooter. Connus comme des délinquants notoires, ils ont été filés jusqu’à un parking automobile sis à Ngor. Une fois sur place, un jeune homme de teint noir les a rejoints puis leur a remis un sachet avant de rebrousser chemin. Entre temps, un dispositif de surveillance a été mis sur place non loin des lieux, pour guetter leur retour et, éventuellement, les interpeller. Une fois à hauteur dudit lieu à bord d’une moto, ils ont tenté de se sauver et de se débarrasser du produit illicite à la vue des policiers, sans succès. Ils ont finalement été appréhendés. La fouille du scooter a permis de découvrir dans la malle un bloc de chanvre indien de la variété dite «verte». Interrogés, les suspects ont déclaré avoir acquis la drogue à 75.000 FCFA auprès d’un dealer établi à Ngor et dont ils ignorent l’identité complète et l’adresse. Le nommé I. N a soutenu avoir connu Fallou lors d’une soirée dansante «reggae party» organisée par des amis communs et affirme être l’intermédiaire entre les deux.
L’affaire du chauffeur du Pur renvoyée
L’affaire du chauffeur du Pur, Ibrahima Ndoye, qui a tué le jeune Cheikh Touré le 11 février dernier lors des violents affrontements de Tambacounda a été renvoyée, hier à huitaine. C’est à la demande de la défense qui souhaite prendre connaissance du dossier et pour mieux se préparer. Pour rappel, le chauffeur qui a écrasé la victime alors qu’il était à bord d’un véhicule, dans le convoi du parti d’Issa Sall, est poursuivi pour homicide involontaire.
Le fils de Moustapha Cissé Lo arrêté par la Dic, puis libéré
Le fils de Moustapha Cissé Lo, Pape Lo, qui a traité Birima Ndiaye de menteur a été arrêté par la Division des Investigations criminelles (Dic) hier, à son domicile. Pape Lo avait soutenu que «Birima est quelqu’un qu’on recrute, quand on a un dossier ou des problèmes, pour qu’il le défende à la Tfm, en faisant du mensonge une vérité ou d’une vérité un mensonge (…) Il conduit une Mercedes à 165 millions et dispose d’une maison à 120 millions ». Aux dernières nouvelles, le rejeton du tonitruant Moustapha Cissé Lo a été libéré.
Fort dispositif policier à Guédiawaye
Le dispositif sécuritaire accompagnant le candidat de Bby s’est renforcé de nouveau depuis que Macky Sall est revenu à Dakar. En effet, après les étapes de Tivaouane et Louga, le dispositif a été réduit. Il a suffi qu’on revienne dans la capitale pour que l’arsenal prenne une proportion plus importante. Hier à Guédiawaye, en plus des camions, un engin blindé s’est installé au rond-point du marché jeudi. Les forces de l’ordre parées de leurs boucliers ont investi très tôt les lieux veillant scrupuleusement sur les moindres faits et gestes des passants et autres personnes venues assister au meeting du leader de la coalition présidentielle. Qu’est-ce qui peut motiver un tel changement de situation ? Donnons notre langue au chat !
Show diurne dans la banlieue
Restons toujours au meeting de Guédiawaye où le spectacle a été assuré avant le coucher du soleil par les artistes et autres lutteurs. Baba Maal qui était de la partie a chanté les éloges du candidat de Bby, non sans lui assurer que les érudits du pays ont prié pour lui. D’autres artistes comme Viviane, le groupe Bidew Bu Bess sont également montés sur scène pour assurer le show. Aliou Sall qui ne se sépare plus de Balla Gaye 2 ces derniers temps s’est également permis un défilé le haut de la scène, en compagnie de Balla Gaye2, levant les poings. Avant que l’ancien roi des arènes n’esquisse quelques pas de Bakk (Ndlr : danse de lutteurs). Il faut dire aussi que de nombreux responsables politiques ont assisté à la rencontre parmi lesquels : Jean Paul Diaz, Lat Diop, Seydina Fall dit Boughazalli, Racine Talla, Kane Diallo, Me Moustapha Dieng, Aissatou Sow Diawara, …
Les déflatés de la Sotrac
Macky Sall a également abordé, hier, la question des déflatés de la Sotrac, de Ama Senegal, entre autres. Il a précisé que ce sont des situations qui se sont produites avant qu’il n’arrive au pouvoir. Toutefois, comme il a fait avec les cheminots dimanche dernier à Thiès, il a décidé de les accompagner à travers un plan social pour aider leur famille. « Après avoir épanché en 2017 pour une valeur de 11 milliards de F CFA, on va encore tout évaluer pour aider les familles », a-t-il conclu.