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14 juin 2025
LA PREMIÈRE ÉDITION DU CONCOURS MISS LITTÉRATURE SÉNÉGAL SE TIENDRA EN DÉCEMBRE
La première édition du concours “Miss littérature Sénégal” aura lieu le 18 décembre prochain, à Dakar, ont annoncé les organisateurs, jeudi, en promettant d’aider les candidates à “mettre en lumière leur intelligence à travers l’écriture”.
Dakar, 29 août (APS) – La première édition du concours “Miss littérature Sénégal” aura lieu le 18 décembre prochain, à Dakar, ont annoncé les organisateurs, jeudi, en promettant d’aider les candidates à “mettre en lumière leur intelligence à travers l’écriture”.
“Le but de l’organisation de Miss littérature Sénégal est […] d’aider les filles qui ont la volonté de mettre en lumière leur intelligence à travers l’écriture”, a expliqué la journaliste Salamata Ousmane Diallo, membre du comité d’organisation du concours de beauté et d’écriture.
Des filles poursuivant leur scolarité ou leurs études dans diverses filières y prendront part, a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.
L’âge des candidates au concours “Miss littérature Sénégal” varie entre 18 et 24 ans, a précisé Diallo.
Le comité d’organisation fera publier le texte de la lauréate du concours, selon la journaliste.
“Il ne s’agit pas seulement de les réunir pour la compétition. On va aider les candidates à publier leur premier ouvrage”, a-t-elle ajouté.
Le jury du concours comprend cinq personnalités de la littérature au Sénégal, qui ont “l’expertise requise pour évaluer les connaissances en littérature sénégalaise et africaine des candidates”, a dit Salamata Ousmane Diallo.
L’écrivaine et professeure de lettres André-Marie Diagne est la présidente du jury.
Une présélection des candidates est prévue le 12 novembre pour désigner les 10 meilleures d’entre elles, avant la finale, qui aura lieu le 18 décembre, au Théâtre national Daniel-Sorano de Dakar, selon Diallo.
La lauréate va représenter le Sénégal au concours “Miss littérature Afrique”, prévu le 25 juillet 2025 au Bénin, a-t-elle dit.
Lancé en 2016 par l’écrivaine et journaliste béninoise Carmen Fumame Tondu, le concours “Miss littérature Afrique” encourage les élèves et les étudiantes à s’adonner à la littérature, selon ses organisateurs. Il s’agit d’un “espace d’expression littéraire” pour ces dernières.
Les précédentes éditions du concours “Miss littérature Afrique” ont eu lieu au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée, au Mali, au Niger, au Tchad et au Togo.
Le Sénégal s’apprête à y participer pour la première fois.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 30 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour, Révélation Quotidien
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EL HADJ BAÏTY SENE DEVIENT CHEF DE LA DIC
Le commissaire de police El Hadj Baïty Sène a été nommé chef de la Division des investigations criminelles (DIC), en remplacement du commissaire Adramé Sarr
Dakar, 29 août (APS) – Le commissaire de police El Hadj Baïty Sène a été nommé chef de la Division des investigations criminelles (DIC), en remplacement du commissaire Adramé Sarr, a-t-on appris, jeudi, du ministère de l’Intérieur.
Ce département ministériel a annoncé plusieurs décisions concernant des responsables de la Police nationale.
Le nouveau chef de la DIC exerçait précédemment les fonctions d’adjoint du directeur de la police judiciaire.
Adramé Sarr, qui dirigeait la Division des investigations criminelles depuis avril 2022, devient le directeur des ressources humaines de la direction de la Police nationale.
Le commissaire de police Ismaïla Goudiaby, jusque-là au service de la direction de la police judiciaire, est nommé chef de la sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Il remplace remplace Bara Sangaré.
Vingt-deux commissaires de police sont concernés par les décisions publiées par le ministère de l’Intérieur.
CINQ FOOTBALLEURS SENEGALAIS EN LICE DANS LA NOUVELLE FORMULE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS
Les cinq footballeurs sénégalais prenant part à la Ligue des champions de l’UEFA, Lamine Camara, Krépin Diatta, Cheikh Niasse, Cherif Ndiaye et Abdallah Sima connaissent les clubs contre lesquels ils joueront la première phase de la compétition européenne
Dakar, 29 août (APS) – Les cinq footballeurs sénégalais prenant part à la Ligue des champions de l’UEFA, Lamine Camara, Krépin Diatta, Cheikh Niasse, Cherif Ndiaye et Abdallah Sima, connaissent les clubs contre lesquels ils joueront la première phase de la compétition européenne à partir du 17 septembre.
Le tirage au sort de la nouvelle formule de la Ligue des champions a eu lieu mercredi à Monaco (France).
La compétition se jouera désormais dans une poule unique de 36 équipes, selon le site Internet de l’UEFA. Chacune d’entre elles va jouer contre huit autres.
Au moment du tirage au sort, ils étaient six joueurs sénégalais en lice. Mais Ismail Jakobs devrait rejoindre Galatasaray, un club turc, sous la forme d’un prêt avec option d’achat obligatoire, selon plusieurs spécialisés.
Lamine Camara, Krépin Diatta, Cheikh Niasse, Cherif Ndiaye et Abdallah Sima sont les seuls footballeurs sénégalais concernés par la Ligue des champions 2024-2025.
Sima a signé un contrat avec le Stade Brestois, la semaine dernière. Son club jouera contre Liverpool (Angleterre), Dortmund, Stuttgart (Allemagne), le Milan AC, l’Atalanta (Italie), Salzbourg (Autriche), Lille (France) et le Sparta Prague (République tchèque).
Cheikh Niasse (Berner Sport Club Young Boys, Suisse) et Cherif Ndiaye (Étoile Rouge Belgrade, Serbie) vont se rencontrer en Ligue des champions.
Niasse sera opposé aussi à l’Inter de Milan, à l’Atalanta (Italie), au FC Barcelone (Espagne), au Shakhtar Donetsk (Ukraine), au Celtic Glasgow (Ecosse), à Stuttgart (Allemagne) et à Aston Villa (Angleterre).
Le Benfica de Lisbonne (Portugal), le Milan AC (Italie), le PSV Eindhoven (Pays-Bas), Monaco (France), Stuttgart, le FC Barcelone et l’Inter de Milan font partie des adversaires de Cherif Ndiaye.
Monaco, le club de Lamine Camara et de Krépin Diatta, va rencontrer Arsenal (Angleterre), Bologne (Italie), le Dinamo Zagreb (Croatie), le FC Barcelone, l’Inter de Milan, le Benfica de Lisbonne, l’Étoile Rouge de Belgrade et Aston Villa.
Avec le nouveau format de la Ligue des champions, les équipes ne joueront plus deux fois contre trois adversaires, à domicile et à l’extérieur, mais contre huit équipes. Elles auront désormais à jouer quatre matchs à domicile et autant à l’extérieur.
Les résultats de chaque match détermineront le classement général de la nouvelle Ligue des champions. Une victoire rapportera trois points, un match nul un seul.
Les huit premières équipes de la Ligue des champions se qualifieront directement pour les huitièmes de finale.
Les équipes classées entre la 9e place et la 24e participeront à un tour de barrage à élimination directe aller-retour, pour assurer leur qualification en huitièmes de finale, selon le site Internet de l’instance dirigeante du football européen.
L’équipe qui prend la 25e place et celles qui viennent après elle seront éliminées et ne joueront pas l’UEFA Europa League.
À partir des huitièmes de finale, la compétition revient à son format habituel, avec des rencontres aller-retour à élimination directe, qui mènent à la finale prévue le 31 mai 2025 à l’Allianz Arena à Munich (Allemagne).
VERS LA COMMEMORATION DE LA BATAILLE DE SAFILEME
Le 198ᵉ anniversaire de la bataille de Safilème, marquée par la première défaite de l’armée coloniale française en Afrique occidentale française (AOF), sera commémorée les 3 et 4 septembre au stade de Gandiol, dans la région de Saint-Louis (nord)
Le 198ᵉ anniversaire de la bataille de Safilème, marquée par la première défaite de l’armée coloniale française en Afrique occidentale française (AOF), sera commémorée les 3 et 4 septembre au stade de Gandiol, dans la région de Saint-Louis (nord), a-t-on des organisateurs de cette manifestation.
Le programme de cette commémoration prévoit la projection de deux films consacrés à la bataille de Safilème et à l’émigration irrégulière, selon un document du comité d’organisation.
Une communication sur le parc national de la Langue de Barbarie sera présentée lors de la manifestation.
Cette commémoration est organisée par l’association ‘’And Sam Cossanou Ganjool’’, dont l’ambition est de mieux faire connaître le terroir du même nom et son histoire, selon la même source.
Baadoolo - Moudj gou rafet rekk moo diara niaan !
Mais hana l’Apr n’avait pas fait son bilan en présentant son candidat ? Les grandes infrastructures kay amoulen morom. Mais pourquoi malgré tout, Sénégalais yii balayé len ? Livre bilan baakhna. Mais remise en cause moo gueune. Même pas d’évaluation de cette perte du pouvoir tia fadiar tiapantati. Mais puisque ce livre vous rend ivre… de joie, c’est tant mieux pour l’ambiance politique. Enfin, Baadoolo a aperçu les disparus du naufrage du 24 mars qui ont fui les militants Korité, Tabaski, Magal. Billaay adouna dou dara. Moudj gou rafet rekk moo diara niaan.
Dic, Cybersécurité, Sûreté urbaine, aéroport… Chamboulement de la Police
Le sommet de la Police connait désormais de nouvelles têtes. Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a nommé plusieurs Cadres supérieurs de la Police à des postes stratégiques comme la Division des investigations criminelles (Dic). Station où vient d’être placé d’ailleurs El Hadj Baïty Sène. Adjoint au directeur de la Police judiciaire, il remplace ainsi Adramé Sarr envoyé au frigo pour être adjoint au directeur des ressources humaines. Commissaire de Police divisionnaire, Mamadou Tendeng devient Commissaire central de Dakar. Un cadre réputé d’une grande rigueur et d’une intégrité reconnue par ses pairs. Ismaïla Goudiaby devient le chef de la Sûreté urbaine, remplaçant ainsi à ce poste le redoutable commissaire Bara Sangharé qui a géré les «forces spéciales» et les «forces occultes» dans le cadre des affaires Sonko. Lui aussi semble parti pour une purge. Waly Camara, qui était en détachement à la Direction générale des douanes, est nommé Commissaire spécial de l’Aéroport. Et c’est dans un contexte où les grosses prises de cocaïne atterrissent à l’Aibd.
Podor Un jeune de 15 ans poignardé à mort par son ami
Dans la nuit du mercredi au jeudi, Amadou Anne, âgé de 15 ans, a été poignardé à mort par un autre jeune du même âge, Alhousseynou Diallo à Guia, une localité située à moins de 5 km de la ville de Podor. Pour leur amitié connue de tout le village de Guia, personne n’a cru que leur dispute allait se terminer par cette tragédie. Le corps sans vie de Amadou Anne et son ami et bourreau ont été depuis les premières heures de la matinée acheminés à Podor par les éléments de gendarmerie.
Nouvelle coalition - Le Front social et républicain se signale
Au lendemain de la Présidentielle du 24 mars, les mauvaises surprises de grandes coalitions avaient sonné le début d’une recomposition politique évidente. Au moment où Benno est divisé en 2, pour le moment, avec le camp de Macky Sall et celui de Amadou Ba, et alors que l’on s’achemine vers des Législatives anticipées, des leaders politiques affutent leurs armes et tentent d’occuper l’espace. Adji Diarra Mergane Kanouté de la Coalition «Ensemble pour Demain», Mohamed Moustapha Diagne/Magatte Ngom pou r la Coalition GOR et Alassane Cissé pour la «Coalition Domou Rewmi» ont mis en place un «cadre politico-citoyen» dénommé Front social et républicain (Fsr). Un regroupement de trois coalitions qui se veut «inclusif et s’ouvre à toutes les forces vives de la nation notamment à toutes les forces politiques et citoyennes», selon un communiqué. Le Fsr qui compte organiser une tournée nationale à partir du 1er septembre pour décliner un plan d’actions dont la première activité est d’aller à la rencontre des leaders de l’opposition, de la société civile, de syndicats, d’associations de femmes en perspective des élections législatives.
Lutte contre l’émigration clandestine Les assurances de Diomaye au Premier ministre espagnol
Après la Mauritanie où il s’est entretenu avec le Président Ghazouani, le Premier ministre de l’Espagne a été reçu hier par Diomaye. Au cœur des échanges entre les deux hommes, l’émigration clandestine, principal objet d’ailleurs de la tournée africaine de Pedro Sanchez. Sur la lutte contre la résurgence de ce phénomène et son lot de morts, le chef de l’Etat sénégalais a donné des assurances à son hôte. «Nous sommes préoccupés par les départs massifs à partir des côtes sénégalaises avec l’Espagne comme destination. Le gouvernement du Sénégal, sous la conduite du Premier ministre, travaille sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins», a-t-il promis. Il a aussi assuré que le Sénégal «continuera de lutter contre la migration irrégulière avec ses partenaires, dont l’Espagne». Avant de rappeler que la collaboration entre Dakar et Madrid reposait sur des «valeurs partagées d’attachement à la démocratie et à la promotion et au respect des droits de l’homme et d’engagement pour la paix au niveau mondiale et pour la sécurité internationale».
Affaire de la bande de filaos à Guédiawaye La Cour suprême rejette le recours de l’Aje
Après deux renvois, la Cour suprême a finalement tranché ce jeudi 29 août 2024. Elle a rejeté le recours pour excès de pouvoir contre le déclassement de la bande de filaos de Guédiawaye. Mamadou Lamine Diagne, directeur exécutif de l’Association pour la justice environnementale (Aje) se dit surpris mais attend surtout la décision et les motifs de cette décision. Joint au téléphone, l’écologiste affirme qu’au cours de l’audience, les juges ont pourtant souligné les conventions de protection de la nature ratifiées par le Sénégal et constaté les dégâts dans la forêt classée et puis déclassée, une bonne partie. Mais la chambre administrative n’a pas donné une suite favorable à leur requête. L’association ne compte pas jeter l’éponge soutient le directeur de l’Organisation écologique. Aje va apprécier les motifs du rejet pour définir une ligne de conduite dans les jours à venir.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A DIOMAYE UNE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE NE POURRAIT INTERVENIR AVANT LE 12 SEPTEMBRE
Au cas où le président de la République déciderait de dissoudre l’Assemblée nationale, il ne pourrait le faire qu’à partir du 12 septembre. Hier, dans la soirée, des informations circulaient comme quoi le président de la République aurait obtenu l’autorisation du Conseil Constitutionnel pour dissoudre l’Assemblée Nationale. « Une énorme confusion » réajuste le ministre porte-parole de la Présidence Ousseynou Ly joint dans la soirée par la Rédaction du Témoin. « Il faut éviter l’amalgame. Dans notre corpus juridique et constitutionnel, il n’est prévu nulle part une disposition qui dit que le Conseil Constitutionnel autorise un Président de la République à dissoudre une Assemblée nationale » reprécise Ousseynou Ly. La saisine du président de la République au Conseil Constitutionnel sur la question d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale était purement consultative. Le chef de l’Etat avait tout simplement demandé aux 7 Sages de le conseiller sur un délai de dissolution qui n’enfreint pas la loi. La réponse des 7 Sages a été que la bonne date est le 12 septembre 2024 qui correspond à la date d’installation de la 14 législature le 12 septembre 2022. Ce qui fera deux ans, jour pour jour à ce moment-là. Autrement dit, aucune dissolution ne peut intervenir avant le 12 septembre selon les 7 Sages. La seule obligation du chef de l’Etat prévue par la Constitution, c’est de recueillir conformément à l’art 87 de la Constitution l’avis du Premier ministre et le Président de l’Assemblée nationale sur sa décision de dissolution du Parlement. Voilà qui est clair…et qui va donner des cauchemars à certaines grandes gueules !
POLICE LA SU ET LA DIC CHANGENT DE PATRONS
Sous le régime dictatorial de Macky Sall, la Sûreté Urbaine de Dakar (Su) et la Division des investigations criminelles (Dic) faisaient partie des unités de police qui se sont le plus distingués dans la répression, les abus de pouvoir, la brutalité et la confiscation des libertés. Dans les meurtres et les tortures de manifestants pacifiques aussi, hélas. C’est d’ailleurs pourquoi, dès l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, le peuple souverain n’a jamais cessé de réclamer des changements au niveau de la sécurité publique. Chose faite ! Car le ministre de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, lui-même victime des menées complotistes des « sécurocrates du président Macky Sall, a relevé, hier, le tristement célèbre patron de la Su, le Commissaire Bara Sankharé alias Cobra. Le reptile est remplacé à ce poste stratégique par le commissaire Ismaïla Goudiaby précédemment en service à la Direction de la Police judiciaire. Le commissaire Adramé Sarr, lui, quitte la Dic et laisse sa place au commissaire El Hadj Baïty Sene. Le commissaire divisionnaire, Mamadou Tendeng qui a fait ses preuves à Thiès et à l’aéroport de Dakar-Yoff, en particulier, revient en force après une mission onusienne. Il est nommé commissaire central de Dakar. On lui souhaite la bienvenue dans la capitale !
POLICE LA CYBERSECURITE ET L’AEROPORT CHANGENT AUSSI DE PATRONS !
En dehors de la Su, de la Dic et du commissariat central de Dakar, d’autres services et unités de la Police sont aussi chamboulés dans cette première vague des nominations et affectations signées par le ministre de l’intérieur, Général et Dr Jean-Baptiste Tine : C’est ainsi que le commissaire de police divisionnaire Aïssatou Ndiaye, précédemment commissaire central de Thiès, est nommée adjointe au Directeur de la Sécurité publique ; le commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, précédemment commissaire central de Saint-Louis, est nommé adjoint au directeur de la Police Judiciaire; le commissaire de police divisionnaire Hamady Baldé, précédemment adjoint au Directeur de la Sécurité publique, est nommé adjoint au Secrétaire Permanent du Comité Interministériel de Lutte contre la Drogue ; le commissaire de police divisionnaire Waly Camara, précédemment en détachement à la Direction Générale des Douanes, est nommé Commissaire Spécial de l’Aéroport ; le commissaire de police divisionnaire Souleymane Ba, précédemment Conseiller Technique au renseignement à la Direction Générale de la Police nationale, est nommé Commissaire central de Kaolack ; le commissaire de police divisionnaire El Hadj Cheikh Dramé, précédemment commissaire central de Dakar, est nommé adjoint au Directeur de la Police de l’Air et des Frontières ; le commissaire de police principal Adramé Sarr, précédemment Chef de la Division des Investigations Criminelles, est nommé adjoint au Directeur des Ressources humaines — un placard ! — ; le commissaire de police principal Babacar Sarr, de retour d’une mission Onusienne, est nommé commissaire central de Tambacounda ; le commissaire de police principal Safiétou Mbaye, précédemment Conseiller Technique en sécurité du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Commissaire central de Thiès; le commissaire Mamadou Lamarana Diallo, précédemment Commissaire central de Rufisque, est nommé Commissaire central de Saint-Louis ; le commissaire de police principal Mame Ndéo Sene, précédemment adjointe au Secrétaire Permanent du Comité Interministériel de Lutte contre la Drogue, est nommée adjointe au Directeur de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage. Enfin, le Commissaire de police principal Jean Mané, précédemment en service au Cadre Interministériel de Coordination des Opérations de lutte anti- terroriste, est nommé adjoint au Directeur du Groupement mobile d’Intervention.
POLICE LE CORPS URBAIN DE DAKAR CHANGE DE COMMANDANT
Le commissaire de police Demba Ngagne Tine, précédemment Commissaire urbain de Richard-Toll, est nommé Commissaire central de Rufisque; le commissaire de Police Ndiaga Ka, précédemment en service au Groupement Mobile d’Intervention et Commandant le Groupement Opérationnel de Saint-Louis, est nommé Commandant du Groupe Opérationnel de Dakar ; le commissaire de police Pape Mamadou Djidiack Faye, précédemment en service à la Direction de l’Automatisation des Fichiers, est nommé Chef de la Division Cybersécurité ; le commissaire de police Idrissa Thiandoum, précédemment en service au Groupement Mobile d’Intervention et Commandant du Sous-groupe Opérationnel Dakar Banlieue, est nommé Commandant du Corps urbain du Commissariat central de Dakar ; le commissaire de police Moustapha Ndao, de retour d’une mission Onusienne, est nommé Commandant du Sous-groupe Opérationnel Inter-gamette ; le commissaire de police Babacar Mbengue, précédemment adjoint au Commandant du Groupe Opérationnel de Thiès, est nommé commandant du sous-groupe Opérationnel Dakar Centre-ville; le commissaire de police Ousmane Dabo, précédemment en service au Groupement Mobile d’Intervention et Commandant du Sous-groupe Opérationnel Inter-gamette, est nommé Commandant du Sous-groupe Opérationnel Dakar Banlieue.
CRASH AIR FRANCE (1960) LE PRESIDENT DIOUFL’AVAIT ECHAPPE BELLE !
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » est revenu sur le 64e anniversaire la disparition du poète David Diop dans le crash du vol n° 343 d’Air France au large de Dakar. C’était le lundi 29 août 1960. Nous avions également publié de larges extraits du rapport du Bureau français d’enquêtes et d’analyses (Bea) pour la sécurité de l’aviation civile sur le crash consécutif à de mauvaises conditions techniques et météorologiques (fortes pluies). Dès la parution de notre édition, de nombreux lecteurs ont réagi pour nous « féliciter » à propos de cet article. Nos « vieux » lecteurs nous rappellent aussi que l’ancien président Abdou Diouf avait échappé à ce crash. Car ce jour-là, le président Abdou Diouf, alors étudiant, devait revenir au Sénégal à la fin de ses études et avait acheté un billet d’avion à cette fin. C’est son ami Habib Thiam qui lui avait conseillé de renoncer à prendre le vol du jour (n° 343 d’Air France) qui devait rallier Dakar en le suppliant de prendre le bateau. Abdou Diouf avait fini par céder à la demande pressante de son ami et avait voyagé par la voie maritime. L’appareil avait décollé et, à son approche de Dakar, était tombé dans les eaux de l’océan Atlantique avec à son bord, entre autres passagers, un illustre poète, David Diop. De même qu’un certain Mohamed Thiam alias Baba qui était le jeune frère de l’ancien Premier ministre Habib Thiam.
AFFAIRE BOFFA OUMAR AMPOI BODIAN ACQUITTE, LA PERPETE CONFIRMEE POUR RENE CAPAIN
Le procès en appel de la tuerie de Boffa Bayotte a rendu son verdict ce jeudi 29 août 2024. Le journaliste René Capain Basséne et le postier Oumar Ampoye Bodian ont fait face à la cour pour le verdict ... Oumar Ampoi Bodian a été acquitté. Pour René Capain Bassene, la cour a confirmé le verdict en première instance, c’est à dire la réclusion criminelle à perpétuité. Le journaliste a 15 jours pour interjeter appel. Les deux étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation. René Capin et Omar Ampoi Bodian avaient nié toute implication lors de ce procès en appel et leurs conseils Maitre Ciré Cledor Ly, Me Gaby Sow, Me Maubert Diatta et Me Kaoussou Kaba Bodian avaient dans leurs plaidoiries tenté de démontrer l’innocence de leurs clients. Pour rappel, les faits pour lesquels ils comparaissaient en même temps que d’autres prévenus avaient fait 14morts, tous des bûcherons froidement abattus dans la forêt des Bayottes, le 06 janvier 2018.
IL N’Y A AUCUNE POSSIBILITÉ DE FRACTURE ENTRE LES PAYS DE L’AES ET CEUX DE LA CEDEAO
Les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont liés par l’‘’histoire’’ et le ‘’sang’’, avec lesquels il n’existe ‘’aucune possibilité de fracture’’
Dakar, 30 août (APS) – Les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont liés par l’‘’histoire’’ et le ‘’sang’’, avec lesquels il n’existe ‘’aucune possibilité de fracture’’, a soutenu, jeudi, à Moscou, la ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall.
‘’Nous sommes des voisins. Il n’y a aucune opportunité ou possibilité [de] fracture entre nous et l’Alliance des États du Sahel. Nous appartenons à une entité géographique, politique et économique, qui est la CEDEAO’’, rapporte l’agence de presse russe Sputnik en citant Mme Fall.
La ministre sénégalaise a tenu ces propos en guise de réponse à une question sur ce sujet, lors d’une conférence de presse donnée conjointement avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.
Yassine Fall effectue une visite de travail dans la capitale de la Russie.
‘’L’AES est une entité que nous respectons. Le président Bassirou Diomaye Faye […] a nommé le professeur Abdoulaye Bathily, un grand intellectuel, très connu aussi bien au niveau national qu’international, envoyé spécial du Sénégal auprès de l’Alliance des États du Sahel’’, a rappelé Mme Fall.
‘’D’excellentes relations amicales et fraternelles lient la Russie au Sénégal’’
Le chef de l’État sénégalais s’est également rapproché de ses homologues du Togo et du Nigeria, Faure Gnassingbé et Bola Tinubu, dans le but d’entamer des discussions avec les dirigeants des pays membres de l’AES, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, afin de les faire revenir dans la CEDEAO, a-t-elle dit.
‘’La CEDEAO est une entité créée par nos pères fondateurs. Nous devons la soutenir, l’améliorer et la renforcer’’, a poursuivi Yassine Fall.
Les dirigeants de la CEDEAO ont chargé Bassirou Diomaye Faye de négocier avec ses homologues du Burkina Faso, du Mali et du Niger le retour de ces trois pays au sein de la CEDEAO.
À Moscou, Yassine Fall a parlé aussi de la coopération sénégalo-russe. ‘’D’excellentes relations amicales et fraternelles lient la Russie au Sénégal […] Nous devons œuvrer au raffermissement du partenariat entre les deux pays en portant notamment la coopération économique à un niveau plus élevé’’, a-t-elle dit.
Sergueï Lavrov a assuré son homologue sénégalaise de la volonté de la Russie de ‘’fournir une assistance substantielle au Sénégal et à d’autres pays africains, dans le but de renforcer leurs capacités de défense et de [préparer] leurs armées [à combattre le] terrorisme’’.
LES BOULANGERS TOUJOURS DANS L'ATTENTE
La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) a dit jeudi attendre de l’État un ensemble de mesures devant faciliter l’incorporation des céréales locales dans la panification.
Dakar, 29 août (APS) – La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) a dit jeudi attendre de l’État un ensemble de mesures devant faciliter l’incorporation des céréales locales dans la panification.
“Nous pensons que l’incorporation des céréales locales dans la panification est une voie sûre, c’est une solution ; et pour cela, il faudrait créer une nouvelle politique agricole du gouvernement”, a déclaré Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal.
“Il faut créer des conditions pour la disponibilité de la farine de mil, de maïs et des autres céréales, et aussi faire en sorte que le prix de la farine de mil soit moins cher que le prix de la farine de blé”, a indiqué M. Gaye.
Il s’exprimait lors d’une rencontre destinée à sensibiliser la presse sur des questions liées au programme d’incorporation des céréales locales dans la panification.
Selon Amadou Gaye, il faudrait entamer des réformes pour l’incorporation des céréales locales dans la panification.
“La première réforme, c’est la modification du décret 79-665-10 du 07 juillet 1979 qui rendait obligatoire l’incorporation de 20% de mil sur le pain”, a-t-il indiqué.
Une “distorsion fiscale”
Il faut aussi “créer des conditions pour la disponibilité de la farine de mil, de maïs et des autres céréales, et aussi faire en sorte que le prix de la farine de mil soit moins cher que le prix de la farine de blé”, a ajouté M. Gaye.
Le décret 79-665-10 du 7 juillet 1979 a été bien modifié “en incorporant toutes les autres céréales comme le maïs, le fonio et les légumineuses comme le manioc, le niébé”, il reste à être appliqué désormais, selon le président de la fédération des boulangers.
“Maintenant, l’autre problème revient à régler la distorsion fiscale entre la farine de blé et la farine de mille”, a-t-il souligné, notant que les droits de douane sur les importations de la farine de blé sont suspendus avec 0 % de TVA, alors que pour la farine de mil, de maïs et les autres céréales, les TVA sont à presque 18 %.
“Il y a une distorsion, et c’est pourquoi nous aimerions que le gouvernement puisse comprendre qu’il peut faire des efforts et appliquer la même subvention sur le mil et les autres céréales locales, s’il pense réellement que le pain est un produit social”, a souligné Amadou Gaye.
Il soutient qu’au-delà des incitations fiscales, pour régler cette “distorsion fiscale”, “il faudrait un accompagnement sur le financement au niveau de toute la chaîne de valeur que sont les producteurs, les transformateurs, les boulangers et surtout, il faut former les boulangers”.
Il a révélé qu’en 2000, le Sénégal était à 200.000 tonnes d’importation de blé, contre 898.000 tonnes en 2023, les projections tablent sur des importations de l’ordre de 1 million 189.000 tonnes en 2030.
“Nous sommes en train de perdre beaucoup d’argent, et cela est un problème qu’il faut arrêter en changeant nos habitudes alimentaires et en incorporant les céréales locales pour créer un impact positif sur la santé des populations”, a déclaré M. Gaye.
Cette rencontre avec la presse s’est tenue en prélude à la Semaine du pain aux céréales locales, qui aura lieu du 5 au 7 septembre au CICES, le Centre international du commerce extérieur du Sénégal, à Dakar.