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14 juin 2025
LA RUSSIE PROPOSE UN RENFORCEMENT DE LA COLLABORATION MILITAIRE AVEC LE SÉNÉGAL
Lors de sa visite en Russie, la ministre sénégalaise Yacine Fall a rencontré Sergeï Lavrov, qui a fait cette proposition face à la menace croissante du terrorisme dans le Sahel.
Mme Yacine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal est en Russie ce jeudi. Elle a eu une séance de travail avec son Homologue Sergeï Lavrov. Ce dernier a tendu la main aux autorités sénégalaises, quant à une collaboration sur le plan militaire.
Les autorités Russes se disent gravement préoccupée par la menace terroriste croissante dans le Sahel. Selon Sergeï Lavrov, ministre des affaires étrangères du pays, les groupes islamistes affiliés à l’Etat islamique et à Al Qaïda «étendent progressivement, mais sûrement, leur influence et leurs activités aux pays d’Afrique de l’Ouest, y compris aux voisins du Sénégal.» Pour lui, il y a intérêt à unir les efforts pour lutter contre ces menaces.
D’ailleurs, il a proposé au Sénégal une collaboration militaire : «La Russie est prête à aider le Sénégal et d’autres pays africains à renforcer leurs capacités de défense et à améliorer la préparation antiterroriste de leurs forces armées et de leurs services spéciaux», a proposé le patron de la diplomatie russe. Il s'exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec Yacine Fall, ministre de l’intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal.
LE SÉNÉGAL ET L'ESPAGNE RENFORCENT LEUR COOPÉRATION DANS DES SECTEURS STRATÉGIQUES
Les deux pays s'engagent à renforcer leur coopération dans des domaines clés tels que l'agriculture, la formation professionnelle, et la lutte contre la migration irrégulière, lors de la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez à Dakar.
Dakar, 29 août (APS) – Le Sénégal et l’Espagne vont ”explorer des voies” pour renforcer leur coopération, a déclaré, mardi, à Dakar, le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
‘’Nous avons convenu d’explorer des voies de renforcement de la coopération [entre le Sénégal et l’Espagne] dans les domaines tels que l’agriculture, la formation professionnelle et technique, l’industrialisation et la digitalisation qui sont des priorités pour notre pays’’, a dit le chef de l’État.
Il s’exprimait lors d’une déclaration de presse en compagnie du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, qui a entamé mercredi une visite de deux jours au Sénégal, dans le cadre d’une tournée l’ayant respectivement mené en Mauritanie et en Gambie.
‘’Cette visite témoigne des liens d’amitié et de coopération cordiale entre le Sénégal et l’Espagne ‘’, a ajouté le président Faye.
C’est le sens, a-t-il dit de l’accord-cadre signé entre les deux pays et ‘’qui couvre des domaines de coopération variés tels que l’agriculture, les infrastructures hotellières, l’environnement, la défense et la sécurité, ainsi que, bien sûr, la lutte contre la migration irrégulière’’.
Le chef de l’Etat sénégalais a dans le même temps indiqué que son pays ‘’ continuera de lutter contre la migration irrégulière avec ses partenaires, dont l’Espagne’’.
‘’Nous sommes préoccupés par les départs massifs à partir des côtes sénégalaises avec l’Espagne comme destination. Le gouvernement du Sénégal, sous la conduite du Premier ministre, travaille sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins’’, a assuré Bassirou Diomaye Faye.
Il n’a pas manqué de rappeler que la collaboration entre Dakar et Madrid reposait sur des ‘’valeurs partagées d’attachement à la démocratie et à la promotion et au respect des droits de l’homme et d’engagement pour la paix au niveau mondiale et pour la sécurité internationale’’.
Bassirou Diomaye Faye a déclaré soutenir l’initiative espagnole d’appui au multilatéralisme pour adresser ensemble les défis globaux.
Le Sénégal qui préside le Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, depuis sa création en 1975, le Sénégal ‘’salue la décision espagnole de reconnaître la Palestine non sans appeler à un cessez-le-feu immédiat et à la création de deux Etats’’, palestinien et israélien.
22 BLESSÉS, DONT 10 GRAVES DANS UN ACCIDENT À GANDON
Selon le Capitaine Ibrahima Camara de la brigade des sapeurs-pompiers de Saint-Louis, l’accident implique un minicar en direction de Saint-Louis, qui est entré en collision avec un véhicule de la gendarmerie en patrouille.
Un accident de la circulation s’est produit mercredi vers 23h à Gandon, près de Saint-Louis, causant 22 blessés, dont 10 dans un état grave.
Selon le Capitaine Ibrahima Camara de la brigade des sapeurs-pompiers de Saint-Louis, l’accident implique un minicar en direction de Saint-Louis, qui est entré en collision avec un véhicule de la gendarmerie en patrouille.
Toutes les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Saint-Louis, a-t-il précisé.
LES FEMMES ONT UN FAIBLE ACCÈS AUX FINANCEMENTS VERTS
Malgré leur rôle crucial dans l'agriculture et la lutte contre le changement climatique, elles restent largement exclues des financements verts. Seuls 3% de l'aide climatique mondiale leur sont dédiés, selon Elena Ruiz d'ONU Femmes.
Saly, 29 août (APS) – Les femmes ont un accès relativement faible aux financements verts, a déclaré à Saly (Mbour Ouest), Elena Ruiz, Conseillère politique du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de ONU Femmes.
‘’Il y a beaucoup de femmes qui s’activent dans l’agriculture. Cependant, nous constatons qu’elles n’ont pas accès aux financements verts”, a dit Elena Ruiz.
Elle a noté aussi la faible présence des femmes dans les transports durables, dans les activités qui génèrent plus de revenus et à haute valeur ajoutée.
Citant les “données disponibles” elle a affirmé que seuls 3% de l’aide climatique officielle au développement sont réservés aux femmes. ‘’ Une tendance qu’il faut combler’’, a-t-elle ajouté.
Mme Ruiz prenait part, mardi, à un atelier de renforcement de capacités sur le genre et l’économie verte, organisé par la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts (DCCTEFV).
Selon Colonel Papa Assane Ndiour, le conseiller technique principal du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, ‘’ les femmes sont des parties prenantes puissantes” dans la mise en œuvre de solutions à faible émission de carbone.
Ce qui fait d’elles des “agents de changement importants dans la lutte contre le réchauffement climatique et de façon plus globale, dans la préservation de l’environnement’’.
‘’Il est, dès lors, important de lier la durabilité environnementale à l’égalité de genres et l’autonomisation des femmes, lorsqu’on veut aider les communautés à faire face aux changements climatiques’’, a souligné l’officiel.
C’est dans ce cadre, a poursuivi M. Ndiour, que ‘’ le ministère de l’Environnement et de l’Ecologie s’engage à accompagner cet aspect genre pour l’économie verte, à travers la priorisation du volet renforcement de capacités et le partage de connaissances avec tous les acteurs’’.
UN PRODUCTEUR SÉNÉGALAIS LANCE UN FESTIVAL DE CINÉMA AFRICAIN À DENVER
Ousmane Ndoye, basé à Denver depuis plus de 25 ans, inaugure le ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’ pour mettre en lumière la diversité du cinéma africain. Cet événement de quatre jours vise à promouvoir les talents de la diaspora aux États
Dakar, 29 août (APS) – Le producteur et réalisateur sénégalais Ousmane Ndoye, établi à Denver, aux Etas-Unis, depuis plus de 25 ans, lance, ce jeudi, la première édition du ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’ dont l’objectif est de célébrer la richesse et la diversité du cinéma africain, a-t-on appris de source officielle.
Cet évènement, qui se tient sur quatre jours, du 29 août au 1er septembre, ambitionne de ‘’rendre un vibrant hommage au cinéma africain’’, précise l’initiateur, cité dans un communiqué transmis à l’APS.
M. Ndoye, fondateur de la société de production ‘’Askkanwii Filmmaking Hub Incubator’’, souligne que cette première édition marque une étape importante dans la promotion des œuvres cinématographiques de la diaspora africaine aux États-Unis.
Selon lui, ”ce festival s’inscrit dans une démarche de valorisation et de transmission du patrimoine culturel africain. Il offre une opportunité précieuse pour le public de découvrir des récits puissants, des perspectives nouvelles et des œuvres artistiques qui reflètent la diversité des expériences africaines’’.
‘’Colorado Diasporic Film Festival’’, qui en sera à sa première édition, va être, selon son initiateur, un évènement annuel et continuera de ‘’faire connaître et apprécier la créativité et le talent des cinéastes africains’’.
Durant quatre jours, les participants pourront assister à des projections de films, des discussions avec des réalisateurs et des ateliers de formation.
‘‘Le documentaire ‘’El Maestro Laba Sosseh’’, sorti en 2021et réalisé par le cinéaste sénégalais Macky Madiba Sylla, sera projeté en ouverture.’’, a fait savoir Ousmane Ndoye.
Ce film de plus d’une heure, qui retrace la vie et l’œuvre du premier disque d’or africain, est un vibrant hommage à l’illustre musicien qu’était Laba Sosseh (1943-2007).
‘’Il résonne comme un symbole fort de la culture et de l’histoire africaine’’, estime M. Ndoye présenté comme ‘’fervent défenseur de la culture africaine’’.
Par Ibou FALL
LA SEMAINE OU SENGHOR SE RETOURNE DANS SA TOMBE
Les émotions fortes, au palais, ça devient de la routine ? Alioune Tine, que l’on a tendance à oublier depuis le 24 mars 2024, s’épanche. Il allume une première mèche il y a de cela des semaines
Les émotions fortes, au Palais, ça devient de la routine ? Alioune Tine, que l’on a tendance à oublier depuis le 24 mars 2024, s’épanche. Il allume une première mèche il y a de cela des semaines… Depuis quelque temps, dit-il, il a l’impression d’assister à une transition vers un régime Pastef. Le qualificatif «totalitaire» est sous-entendu, mais cela n’échappe pas à ceux qui lisent les pointillés.
Le contraire devrait être plutôt étonnant, n’est-ce pas ?
De 2021 à 2024, le manitou d’Afrikajom Center n’économise aucun effort pour alerter l’opinion mondiale : la dictature Macky Sall foule aux pieds les droits de l’Homme, comprenez son fonds de commerce, juste pour que l’occupant du palais rempile pour un troisième et illégitime mandat. Le complot d’Etat ne fait pas l’ombre d’un doute à ses yeux, la preuve par les milliers de «prisonniers politiques» entassés dans les geôles de cet infâme régime.
Faire libérer Ousmane Sonko, que le Peuple plébiscite avant la présidentielle de 2024, finit par être sa raison d’exister.
Facile d’imaginer son bonheur quand le duo «Sonko môy Diomaye», fraîchement élargi de prison par le sanguinaire dictateur Macky Sall, décroche la timbale le 24 mars 2024…
Logiquement, le nouveau régime, qui promet de dissoudre les institutions aussi inutiles que budgétivores, en plus de nettoyer le Palais de justice, devrait instituer une Haute autorité des droits de l’Homme à l’intention de Alioune Tine, qui abriterait la maison des lanceurs d’alerte dont il serait le parrain. Plus on est de fous…
Ce sont des précautions indispensables avant de lancer l’hallali qui signe l’arrêt de mort des prédateurs de l’économie. Il ne faudrait pas, quand leur sang impur aura giclé sur les murs, que l’on accuse le nouveau régime d’assouvir de mesquines rancunes personnelles à l’encontre des journalistes, promoteurs immobiliers, magistrats, officiers de l’armée, gendarmes et policiers.
Apparemment, les appels du pied et les clins d’yeux du droit-de-l’hommiste suprême laissent indifférent le nouveau maître du pays, Ousmane Sonko.
C’est peut-être le moment d’attendrir le président malgré lui, Diomaye Faye, à propos duquel ses électeurs demandent ce qui peut le sortir de sa torpeur. Il ne voyage même plus, puisque c’est «le meilleur Premier ministre de tous les temps» qui prend ses aises dans l’avion présidentiel à 60 misérables milliards Cfa dont la vente construirait les hôpitaux et lycées que le peuple réclame, sans parler de chacun de ses voyages dont le coût équivaudrait à celui d’une école.
L’ivresse du pouvoir, sans doute, parce que manifestement, ces bons messieurs du nouveau pouvoir ne se souviennent plus de leurs promesses de campagne. Sauf d’une : la dissolution du Cese et du Hcct, qui ont le mauvais goût de passer pour des sinécures au bénéfice de la clientèle politique de Macky Sall.
Et donc, juste au moment où la torpeur du président de la République commence à inquiéter, ne voilà-t-il pas qu’il nous sort une de ces décisions dont il a le secret… Une lettre demande à l’Assemblée nationale de se réunir au plus tôt pour examiner son projet de loi qui vise à dissoudre dans l’acide les deux institutions. Foin du Règlement intérieur qui empêche son Premier ministre de présenter sa Déclaration de politique générale, même s’il vient de subir le lifting demandé.
La passe d’armes qui s’annonce haletante entre l’Exécutif et le Législatif ne fait donc que commencer.
Cela dit, le sommeil éternel du poète Président doit être sacrément agité ces derniers temps… Passons sur l’exploit retentissant de l’intrépide reporter qui tend son micro à la lauréate du dernier Concours général pour lui demander ce que ça lui fait d’être la risée de la cérémonie…
Ah, c’est du joli, l’évolution des espèces, dans le journalisme…
Cette semaine, j’en mettrais la main au feu, Léopold Sédar Senghor, paix à son âme malgré tout, doit se retourner dans sa tombe. La légende raconte qu’à son entourage, du temps de son magistère, il professe «qu’une lettre sans faute d’orthographe est un signe de bonne éducation».
Que doit-on penser du niveau de savoir-vivre des actuels occupants du palais de l’avenue… Léopold Sédar Senghor ?
La lettre en date du 31 juillet 2024, avec entête de la présidence de la République, signée de son directeur des Moyens généraux, avec ampliation au maître de céans, le président de la République soi-même, et au Secrétaire général de la présidence, est un petit bijou d’hérésie républicaine.
Le chef d’œuvre serait la réponse concernant une sollicitation sujette à controverse à Touba. Les hôtes qui viennent d’ailleurs pourraient-ils, aux frais de la princesse, être logés au King Fahd ?
La réponse est sèche. C’est non. Le Palais n’a pas l’intention de gaspiller l’argent public, argue-t-il.
Chéchia basse
Problème, sur la forme, surtout, avec un passage qui laisse songeur : «(…) Votre courrier par la laquelle vous sollicitez (…).» Et, plus loin, le refus «d’honorer votre requête» qui ne fait pas honneur à son rédacteur, lequel ne manque pas de suite dans les idées. Le calvaire ne prend fin qu’avec «l’assurance de nos salutations les plus distinguées»
Bien entendu, chez les Mourides, la fin de non-recevoir qui fait le tour des réseaux sociaux ne manque pas de susciter des réactions, depuis le porte-parole du khalife qui affirme qu’aucune requête dans ce sens ne vient de Touba, jusqu’aux modestes disciples aux yeux desquels refuser un service au bénéfice du Magal de Touba est une offense impardonnable.
Le DMG de la présidence, Cheikh Oumar Diagne, qui tient à ce qu’on parle de son auguste personne, prend soin de se fendre d’une vidéo pour enfoncer le clou… «On» lui aurait demandé de se rendre à Touba pour se faire photographier en compagnie du khalife pour faire taire les rumeurs qui lui prêtent de sombres desseins à l’encontre des confréries.
Ben, lui, bien au contraire, tient à ce que ça se sache… Et donc, alors que personne ne lui demande rien, il persiste et signe afin que nul n’en ignore.
Question à cent francs… Quelle faute professionnelle est la plus impardonnable : les fautes d’orthographe dans un courrier de la Présidence ou l’étalage des états d’âme d’un collaborateur du président de la République dont les courriers circulent sur les réseaux sociaux ?
Vous avez jusqu’aux prochaines Législatives pour y répondre…
AFFAIRE BOFFA BAYOTTE, LA PERPÉTUITÉ CONFIRMÉE EN APPEL POUR RENÉ BASSÈNE
Selon Me Sow, le journaliste ‘’dispose d’un délai de 15 jours pour pouvoir faire appel et contester la décision” de la Cour d’appel.
Ziguinchor, 29 août (APS) – La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ziguinchor a confirmé jeudi la réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance à l’encontre du journaliste René Bassène, et acquitté Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a constaté l’APS.
“Oumar Ampoï Bodian a été condamné en perpétuité en première instance, et la Cour d’appel de Ziguinchor a estimé ce jeudi qu’il n’était pas coupable. Donc, Oumar Ampoï Bodian est acquitté”, a exulté son avocat, Me Pape Samba Sow.
Mais, il a en revanche signalé que “la décision a été confirmée relativement à la complicité d’assassinat pour René Bassène, et la peine de réclusion criminelle à perpétuité confirmée”.
Selon Me Sow, le journaliste ‘’dispose d’un délai de 15 jours pour pouvoir faire appel et contester la décision” de la Cour d’appel.
“Je suis très satisfait parce que je défendais Oumar Ampoï Bodian. J’étais convaincu qu’il n’était pas coupable. Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits. Et c’est dommage pour René Bassène”, a-t-il réagi.
Il a précisé qu’après ce verdict en appel, la seule voie qui s’offre au journaliste est ‘’le pourvoi en cassation’’.
“Mais il va falloir qu’on puisse avoir la motivation de la Cour d’appel relativement à la décision qui a été rendue pour apprécier d’une nécessité de faire un appel”, a-t-il cependant indiqué.
Le journaliste René Bassène et Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du MFDC, avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte.
Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire remontant au 6 janvier 2018.
A l’exception de M. Badiate, jugé par contumace et sous le coup d’un mandat d’arrêt, tous les autres condamnés sont en détention.
Deux autres accusés avaient écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Les dix autres mis en cause avaient été acquittés.
Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.
Le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau.
René Caprin Bassène et Omar Ampoi Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, avaient nié toute implication lors du procès en appel ouvert en juillet dernier.
Après les plaidoiries de la première audience en appel fin juillet, le ministère public avait requis l’acquittement de René Capain Bassène et d’Omar Ampoi Bodian pour les charges de participation à un mouvement insurrectionnel et de sortie irrégulière de correspondance.
En revanche, il avait requis le maintien des autres charges pesant contre eux, dont l’association de malfaiteurs et la complicité d’assassin, tout en demandant de reconduire la peine prononcée à leur encontre en première instance.
Ce jeudi 29 août, la Cour d’appel a finalement confirmé la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour René Bassène et a acquitté Oumar Ampoï Bodian.
IL PEUT APPORTER UNE PLUS-VALUE A L’ATTAQUE SENEGALAISE
Pour le directeur technique de Teungueth FC, Badara Sarr, la nomination de l’ancien technicien de Niary Tally est justifiée. d’ailleurs, il pense que l’ancien attaquant va apporter une plus-value au technicien aux dreadlocks.
Nommé premier adjoint d’Aliou Cissé, Pape Thiaw a une opportunité de montrer une nouvelle fois ses capacités à diriger une équipe. Pour le directeur technique de Teungueth FC, Badara Sarr, la nomination de l’ancien technicien de Niary Tally est justifiée. d’ailleurs, il pense que l’ancien attaquant va apporter une plus-value au technicien aux dreadlocks.
A quelques jours du début du regroupement de l’équipe nationale du Sénégal en direction des matchs contre le Burkina Faso (6 septembre) et le Burundi (9 septembre) comptant pour les deux premières journées des éliminatoires de la CAN2025, la Tanière a connu un réaménagement au niveau du staff technique. Pape Thiaw est l’heureux bénéficiaire puisqu’il a hérité du poste de Régis Bogaert. Ancien entraîneur de l’équipe nationale locale, il devient ainsi le premier adjoint de Cissé. Pour Badara Sarr, cette nomination de l’ancien technicien Niary Tally est justifiée. «Pape Thiaw, par rapport à son parcours, a eu à faire ses preuves avec l’équipe nationale locale. Il est dans la direction technique depuis quelques années. Il a eu à travailler avec certains clubs et il a une certaine expérience. Il était dans le staff et n’oublions pas ce qu’il a eu à faire avec l‘équipe nationale locale. Il a remporté le Chan. Cela veut dire qu’il a de la compétence. Il n’est pas en terrain inconnu. Il peut apporter un plus à l’attaque sénégalaise », a fait savoir le technicien sénégalais.
PAPE THIAW, NOUVEL HOMME DE CONFIANCE D’ALIOU CISSE
Il ajoute que ces deux hommes se connaissent très bien. « Pape Thiaw est dans la Tanière depuis longtemps. Il peut apporter son vécu. Il fait partie de la génération d’Aliou Cissé. Ils ont certainement des affinités et c’est un homme de confiance. » D’ailleurs, il pense qu’avec les carences sur le plan de l’attaque, Pape Thiaw peut apporter un plus dans ce secteur. « Pape Thiaw peut apporter beaucoup de choses à la ligne d’attaque des Lions. Souvent, il s’occupait des attaquants dans les entraînements. Aliou Cissé en tant qu’entraineur principal et Pape Thiaw comme adjoint, c’est uniquement bénéfique », a ajouté l’actuel directeur technique de Teungueth FC.
Depuis qu’Aliou Cissé est à la tête de la sélection sénégalaise, c'est Régis Bogaert qui s'occupe le plus souvent des terrains. Mais, de l’avis de Badara Sarr, le départ du Français n’a pas posé de problèmes pour la préparation des matchs des Lions. « Il y avait une confiance entre Régis Bogaert et Aliou Cissé. Même si c’était Régis qui digérait les entraînements, je me dis que c’était déjà planifié avec le sectionneur national. Ça sera pareil avec Pape Thiaw et Aliou Cissé. Ils vont se partager les tâches. Généralement, dans les clubs et les sélections, c’est comme ça. Le programme est concocté par l'entraîneur principal et ses adjoints et chacun sait ce qu’il fait. Mais quand il s’agit de schémas tactiques, il y a l’intervention de l'entraîneur principal. C’est lui qui s’occupe des systèmes de jeu », a affirmé M. Sarr.
Formé au Sénégal, Pape Thiaw a intégré le Centre de formation de l’AS Saint-Étienne, en France, où il passe près de quatre ans. Après avoir traversé les Alpes, il fait les beaux jours de Lausanne Sport, du RC Strasbourg puis du FC Metz. Il quitte la Lorraine pour rejoindre l’Espagne avec le Deportivo Alavés, avant une ultime saison en France sous les couleurs de Créteil, en 2007/08. Champion d’Afrique avec l’équipe nationale locale, Pape Thiaw prend donc des galons avec la sélection sénégalaise.
FINI LA PÊCHE AUX ARRANGEMENTS
La ministre des Pêches, Fatou Diouf, lance une offensive sans précédent contre les infractions maritimes. Sa circulaire, un véritable coup de semonce, exige le paiement immédiat des amendes sous peine de sanctions sévères
La ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires demande aux armateurs de navires de pêche industrielle de s’acquitter, dans les délais, des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions. Suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes, Dr Fatou Diouf précise, dans une circulaire, qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives à son département.
Que les armateurs des navires de pêche industrielle qui ont été arraisonnés pour diverses infractions se le tiennent pour dit. L’Etat a instruit le gouvernement de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Par conséquent, aucune demande d’annulation, aucun paiement par moratoire ne sera autorisé.
C’est du moins ce qui ressort de la circulaire de la ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires du 28 août 2024, adressée aux armateurs des navires de pêche industrielle.
«Suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions et après examen des différentes requêtes, je porte à votre connaissance qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives au ministre en charge de la Pêche. Une première correspondance vous avait été adressée à cet effet», mentionne Dr Fatou Diouf. Par ailleurs, note le document, «nous voudrions rappeler que les amendes retenues ne sont pas simplement des sanctions financières, mais également une mesure dans le cadre de la bonne gouvernance visant à dissuader toute pratique de pêche violant les dispositions règlementaires et qui porteraient préjudice à l’exploitation durable de nos ressources halieutiques. En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires afin de vous acquitter des montants des amendes dues dans les délais impartis sous peine de l’application de l’article 101 de la loi 2015-18 portant Code de la pêche maritime». Pour rappel, dans le cadre de la lutte contre la pêche Illicite non déclarée et non réglementée (Inn), la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp) avait arraisonné 24 navires de pêche de janvier à juillet 2024. Le montant des amendes prévues est compris entre 400 et 559 millions de francs Cfa. Ces navires ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non-détention de licence de pêche à bord et pêche et détention d’espèces immatures.
Ces mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises à l’encontre des contrevenants, afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques.
Ce qui, aux yeux de certains acteurs du secteur, constitue un grand pas pour la transparence dans la gestion des ressources halieutiques. Le chargé de plaidoyer des océans à l’Organisation non gouvernementale (Ong) Environmental justice foundation (Ejf), Bassirou Diarra, considère, pour sa part, que «c’est un acte important de transparence de la part de la ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires». De l’avis de M. Diarra, «les demandes d’annulation des amendes prononcées par la Commission nationale des infractions sont irrecevables. Les armateurs avaient l’habitude de donner des prérogatives indues au ministre en charge des Pêches».
Le Secrétaire général du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) ne dit pas le contraire.
«C’est une décision que nous apprécions à sa juste valeur. Nous applaudissons des deux mains. Et on encourage l’autorité, la Direction de la protection et de la surveillance des pêches. Ils sont en train de faire un excellent travail», s’est réjoui Alassane Dieng.
LES SACHETS PLASTIQUES, UN PERIL AU SENEGAL
La capitale sénégalaise est sale. Cette ville vitrine à l’instar de plusieurs métropoles de la sous-région ouest africaine fait face à l’envahissement des emballages plastiques. Un véritable problème pour le cadre de vie et un défi pour les dirigeants.
Dakar, la capitale sénégalaise est sale. Cette ville vitrine à l’instar de plusieurs métropoles de la sous-région ouest africaine fait face à l’envahissement des emballages plastiques. Un véritable problème pour le cadre de vie des populations et un grand défi pour les dirigeants.
Le jour s’est à peine levé ce samedi, Josiane, une jeune dame, la trentaine bien remplie, se rend au marché Tilène, un des marchés du populeux quartier de la Médina pour les provisions nécessaires à la préparation du déjeuner familial. Pour cette habituée des lieux, chaque article acheté mérite un emballage, « Chez nous ici au Sénégal, il est recommandé de protéger, de couvrir ce qu’on a acheté pour ne pas le faire savoir de tous et donc on le met dans un sachet pour le couvrir », déclaré cette trentenaire croisée à l’entrée principale du marché. Communément appelé « Mbouss » en wolof, les sachets plastiques sont de petits sacs en plastique pour l’emballage des produits achetés. Il existe sous plusieurs formes avec une variété de couleur. Ce contenant est très prisé pour son coût abordable et sa commodité, « le sachet plastique est très confortable au transport et le prix à l’achat est très abordable. c’est vrai qu’au temps de nos parents, ils utilisaient des bassines ou des sceaux. Mais à force de les remplir de provisions, ça devient pénible à porter », renchérit-elle. ... Pour le sociologue Ibrahima Dia, rentré à de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’expansion de ces petits sacs se justifie par sa disponibilité et à moindre coût, « l’utilisation des sachets est liée à des questions économiques et la notion de l’habitude. C’est le fait qu’on ne nous propose pas autres contenants dans les marché et supermarchés pour le transport de nos articles », a-t-il expliqué.
Le sachet plastique est facile d’usage et sa prolifération s’accroit en fonction de la densité de la population. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), le Sénégal a importé de la chine, 1645 tonnes de sachet plastique en 2015 et 2280 tonnes en 2016.
Le handicap
Les déchets plastique sont très répandus et leur prolifération est source de pollution.
« Quand les touristes arrivent dans notre pays ou traversent le Sénégal ce qui choquent ce sont les déchets. L’entrée des villes et villages est caractérisée par des tapis infinis de déchets plastiques et c’est très désagréable à la vue », a indiqué l’environnementaliste Adams Tidjani. Poursuivant, le professeur de la faculté des sciences et techniques (FAST) de l’Ucad et par ailleurs directeur d’une université privée à Dakar, a rappelé les motifs de l’échec d’un projet agricole à base de déchets. « À l’époque, on a voulu lancer un programme de fertilisation des sols avec les déchets ménagers …. Mais celui-ci n’a pas prospéré compte tenu de la forte présence des sachets pastiques dans les ordures. Ce qui a empêché la germination des plants. l’eau ne pouvait pas pénétrer le sol et les plantes ne pouvaient pas non plus sortir de terre ».
Le caractère volatile de ses sachets facilite leur voyage au gré du vent. Le plus souvent, les ménagères font recours à ces emballages pour se débarrasser des aliments jugés impropres à la consommation. Un véritable appât pour le bétail.
« Généralement, les sachets contiennent des aliments et dans la quête de nourriture, les animaux vont consommer les sachets. Il y a aussi quelques fois, le pica, un phénomène par lequel l’animal est tenté par une alimentation. A la recherche de minéraux, tout ce qu’il voit il se met à le consommer. De ce fait il consomme les sachets », explique Bocar Hann, vétérinaire à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS). L’ingestion du sachets plastiques est un risque pour le bétail. « Ça tue les mouton et les bœufs. Les plastiques ne sont pas digérés et si l’on abat l’animal, les sachets consommés sont intacts», a indiqué Elimane Ndiaye, éleveur rencontré près de son cheptel à Diamaguène, une zone d’élevage et de commercialisation de toute sorte de ruminants, situé dans la banlieue ouest de Dakar. Son constat est confirmé par le vétérinaire. « Les bovins et porcins ne digèrent pas les sachets plastiques. Et dont ils vont s’accumuler au niveau de son estomac. Ce qui réduit considérablement ses capacités d’ingestion», a clarifié Bocar Hann.
Une fois ingurgités, les conséquences sont souvent irréversibles. « Une fois que les sachets plastiques sont consommés, il n’y a pas guérison. Ça tue… », a dit Elimane Ndiaye. Abondant dans le même sens, Bocar Hann a indiqué qu’il n’existe pas de traitement médical. La seule solution possible est la voie chirurgicale pour extraire les sachets plastiques et cela vaut un budget non moins important.
Aucune étude n’évalue la perte du cheptel lié au phénomène. Le seul rapport trouvé est celui du Groupe DEGIMI-VENTIS daté de 1991. Selon ce document, l’action négative des propriétés chimiques sachets sur les animaux fait du péril plastiques une des principales causes de mortalité du bétail au Sénégal où l’élevage représente environ 7% du PIB national (Annuaire Jeune Afrique, 1991). Selon la direction de l’Environnement 30% du bétail meurent par suite de l’ingestion de matière plastique (Sud quotidien du 11 juin, 1993).
S’en défaire à tout prix
Le système d’élimination des déchets des villes reste la mise en décharge. Thiès, deuxième ville du Sénégal est située à 70 km de Dakar. C’est ce site qui accueille les ordures de tout genre de la population thièssoise et de ses environs. Bienvenu à la décharge de Thiès. Ici les déchets sont triés. Après la séance de tri, recours à l’incinération. Mais cette pratique est loin d’être la solution.
« D’après le code de l’environnement, l’incinération du plastique est strictement interdite surtout quand celle-ci est faite de manière incontrôlée. En le faisant, vous tombez sous le coup de la loi et c’est extrêmement dangereux pour les populations qui vivent aux alentours et même pour les acteurs qui s’y adonnent », a prévenu l’environnementaliste et professeur des universités.
Ce riverain qui a requis l’anonymat témoigne du niveau de pollution. « L’air n’est pas du tout respirable. Ça dépend du sens du vent. Présentement, l’air va vers le sud. S’il change de sens c’est-à-dire vers le nord de juin à octobre, nous en soufrons énormément. 24heures sur 24, il y a la pollution. Parfois à l’aube, parfois tout au long de la journée. Les asthmatiques font des crises répétitives », s’est-il plaint. Vêtu d’un boubou bleu pâle, pour celui-ci l’incinération des déchets à la décharge de Thiès est un moyen d’asphyxier les populations environnantes.
En somme bien que l’incinération du plastique soit une pratique assez courante, elle a un réel impact sur environnement. « si vous ne prenez pas la précaution d’avoir une cheminée avec des filtres, vous contribuez à la pollution de l’air et au réchauffement climatique parce que la fumée contient beaucoup de produits aliphatiques et le CO2 qui se dégage sont très dangereux pour l’homme et pour l’environnement, a prévenu l’environnementaliste.
La fumée issue de la combustion du plastique est d’autant plus polluante qu’elle constitue une menace pour la santé humaine. Le Pr Mamadou Diop, cancérologue rencontré à l’unité de cancérologie de l’hôpital Aristide le Dantec de Dakar explique les méfaits de cette pratique. « Incinérer du plastique dans l’environnement c’est quelque chose qu’il faut encadrer. La fumée qui s’y dégage étouffe et elle contient des perturbateurs endocriniens qui vont entrer dans notre sang et perturber nos organes endocriniens mais à quel degré c’est-ce qu’on n’ignore », a-t-il établi.
Un mal bien profond
Autre site même problématique. Sauf qu’ici la pollution n’est pas visible elle est sous-marine.
Gorée, ville historique située à 3, 5Km au large des côtes sénégalaises. Par le passé, cette terre ceinte par la mer était à la plateforme tournante du commerce des esclaves. Ce matin du mois de décembre, c’est cette ville insulaire qui accueille l’équipe des plongeurs de l’océanium de Dakar. Objectif de cette descente dans les profondeurs des eaux pour tenter de dépolluer l’océan. Il y a belle lurette, les emballages plastiques ont fini d’y élire domicile. Rodwane El Ali, l’un des membres de l’équipe des plongeurs explique que 40% des déchets que l’on retrouve au fonds de l’océan sont des sachets plastiques. Un vrai sachet plastique habituel qu’on voit un peu partout dans Dakar.
Dans cet écosystème marin les sachets plastiques sont présents. Une présence préjudiciable pour les espèces aquatiques. « Quand les sachets plastique se retrouvent dans la mer, il a été prouvé que ces contenants sont à l’origine de la disparition des tortures parce qu’ils les confondent aux médusent et les mangent ce qui provoque la mort », a expliqué l’environnementaliste. Pour le plongeur, le risque est élevé. « L’impact d’un sachet plastique quand il va être dans l’eau, il va se dégrader. A ce niveau, vous avez deux étapes : la première est que l’animal va manger le sachet, forcément ça va le tuer tout de suite ; la deuxième, l’animal va se coincer dans le sachet ; la tête dans le sachet, il ne pourra pas en sortir et va se noyer. La troisième possibilité est que le sachet va se dégrader au fil des années et devenir de petits morceaux. Les poissons vont manger ce morceau, l’homme mange le poisson ; donc technique l’homme mange le plastique », a-t-il démontré.
Le risque d’avoir le plastique dans nos plats est réel. Dans l’un de ces articles publiés le 31 décembre 2019, l’agence de presse britannique Reuters a tiré la sonnette d’alarme sur la quantité de micro-plastique que nous ingérons. Selon ses estimations, nous consommons 250 grammes de plastiques tous les ans soit 20 kilogrammes sur une espérance de vie de soixante-dix-neuf (79) ans. L’équivalent de deux poubelles de 10 kilogrammes.