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21 juin 2025
Par Idrissa Doucouré
SOUVERAINETE OU SOUMISSION ?
Les nouvelles autorités, investies d'une mission sacrée, doivent relever un défi monumental : redéfinir la souveraineté nationale dans un monde en proie aux évolutions géopolitiques, complexes et insaisissables.
Il était une fois, sous le soleil éclatant et bercé par les vagues de l'Atlantique, un peuple fier et résilient. Le Sénégal, terre de Téranga, se trouve à un carrefour crucial de son histoire. Les nouvelles autorités, investies d'une mission sacrée, doivent relever un défi monumental : redéfinir la souveraineté nationale dans un monde en proie aux évolutions géopolitiques, complexes et insaisissables.
Le monde est un village planétaire, dit-on. Mais que signifie réellement cette expression aujourd'hui ? Les puissances économiques mondiales, véritables maîtres du jeu, ne sont-elles pas les véritables décideurs de notre destin ? L'argent, ce nerf de la guerre, ne dicte-t-il pas les règles du jeu ?
Le diktat continue. Le Sénégal attendait un décaissement de 230 milliards du FMI, bloqué car notre ministre des finances doit s'expliquer sur un Eurobond mobilisé récemment sans l'approbation des "gendarmes du monde". Pourquoi accorder la moindre considération à ces apprentis dictateurs mondiaux ? Avons-nous besoin de faire approuver nos programmes de développement par les institutions de Bretton Woods ?
Depuis l'avènement du nouveau pouvoir, combien de conférences hors d’Afrique, combien de défilés d’experts internationaux venus rencontrer nos nouveaux décideurs ? Face à une pression économique et populaire croissante, le pouvoir cédera-t-il à la tentation des emprunts conditionnés ? N'est-ce pas là un début de renoncement à un élan souverainiste affirmé, ou le signe d'un réalisme face aux nombreux défis qui assaillent le nouveau regime?
Le rôle du peuple est crucial. La pression pour la réduction des prix du riz, de l'huile, du pain, montre que le peuple doit comprendre les enjeux. Mais en a-t-il la lecture et la patience?
Ces grands changements nécessitent un soutien massif et inébranlable. Comme l'a dit Nelson Mandela, "La liberté ne peut être atteinte que par la lutte collective de ceux qui sont opprimés." La mobilisation populaire est essentielle pour soutenir les nouvelles autorités, résister aux diktats extérieurs et menaces internes, orchestrées par les mauvais perdants et leurs suppôts.
Pour réussir cette transformation systémique, des concertations populaires sont impératives. Ces dialogues permettront de mieux gérer les attentes, de définir ensemble les objectifs à atteindre et de mesurer les efforts nécessaires. "Le sacrifice est le prix que nous payons pour la liberté." Il est temps de redéfinir nos relations internationales, non seulement avec la France, mais aussi avec l'Allemagne, la Chine, et d'autres puissances, pour un équilibre plus juste.
Il est aussi crucial de faire confiance à l'expertise nationale pour mobiliser les ressources et trouver des solutions pour la prospérité de notre pays. Les talents sénégalais, présents dans tous les domaines, doivent être mis à contribution pour bâtir un avenir radieux.
En conclusion, nous lançons un appel vibrant à tous les segments de la société sénégalaise : unissons-nous pour que l'agenda de souveraineté du Sénégal devienne une réalité. Que les autorités marquent une rupture nette avec les pratiques du passé, en instaurant plus d'équilibre et de réciprocité dans nos relations internationales. Ensemble, nous pouvons transformer notre pays et faire de la souveraineté une véritable force motrice pour notre développement. Le Sénégal de demain se construit aujourd'hui, et c'est ensemble que nous y parviendrons.
LE NOUVEAU REGIME VA-T-IL IMPOSER LES 76 MILLIARDS DU DEAL WOODSIDE-FAR
La compagnie pétrolière Far, qui détenait 15% du projet pétrolier sénégalais (Rssd) avait vendu ses parts à Woodside. Cette dernière, devenue opérateur du champ pétrolier Sangomar, lui a versé 126 millions de dollars.
La compagnie pétrolière Far, qui détenait 15% du projet pétrolier sénégalais (Rssd) avait vendu ses parts à Woodside. Cette dernière, devenue opérateur du champ pétrolier Sangomar, lui a versé 126 millions de dollars. Soit environ 76,5 milliards de francs Cfa. Alors dans l’opposition, les nouvelles autorités du pays déclaraient que les cessions de parts, dans le domaine pétrolier, doivent être imposées. Vont-elles fiscaliser cette transaction financière ?
En 2021, Far Limited avait vendu la totalité de sa participation dans les projets pétroliers sénégalais à Woodside. Durant ce mois de Juillet, la compagnie a reçu 126 millions de dollars de Woodside en guise de paiement. Ce n’est pas tout, puisque l’opérateur du hamp pétrolier de Sangomar va devoir lui verser jusqu’à 55 millions de dollars en fonction de la vente du pétrole sénégalais.
La Question aujourd’hui, c’est est-ce que les nouvelles autorités du pays, vont imposer cette transaction ? Parce qu’en 2019, au cœur des polémiques sur la question pétrolière, le Président de Pastef, aujourd’hui premier ministre du Sénégal, avait sans cesse fustigé la non fiscalisation des cessions de parts dans les projets pétroliers et gaziers du pays.
«Sur mon annonce relative à la cession par Kosmos de 20 des 30% de droits qui lui restaient sur les blocs Turtue Ahmeyim à une compagnie d’Abu Dhabi, un membre du Cabinet de Macky Sall expliquait que cette opération n’a rien d'illégal et ne concerne absolument pas la gestion du gouvernement, puisque que c’est une opération entre des privés et que l’Etat du Sénégal ne perd rien, le citoyen sénégalais ne perd absolument rien. Ignorance quand tu nous tiens», disait l’actuel chef du gouvernement le 16 septembre 2029, dans une tribune toujours disponible sur sa page Facebook.
Dans ce texte, Ousmane Sonko précisait à l’endroit du régime de Macky Sall, qu’en matière de fiscalité du capital, le transfert de titres, qui est une opération marchande (spéculative) et non une opération pétrolière, «doit être obligatoirement imposé au niveau du cédant avec une taxe dite de plus-value au taux de 10% sur la part de la plus-value qui ne provient pas du fait du propriétaire des titres».
Et s’il s’agit d’une personne morale, précisait l’inspecteur des impôts, cette plus-value est prise en compte dans la détermination du bénéfice imposable. «Celui-ci est ensuite soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de 30%. Le transfert des droits ou titres doit aussi être obligatoirement taxé au niveau du cessionnaire avec des droits d'enregistrement de 10% de la valeur vénale des titres», lit-on dans son texte.
Aujourd’hui donc, au moment où les finances publiques ont été abandonnées dans le rouge par le Régime de Macky Sall, la balle est dans le camp de Ousmane Sonko, chef de l’administration sénégalaise.
VIDEO
SONKO PARLE DE SON CURSUS SCOLAIRE, EVOQUE LE PROJET ET GALVANISE LA JEUNESSE
Le format est inédit. Jamais, dans l’histoire du Concours général, les lauréats n’avaient eu auparavant la possibilité de dialoguer directement avec un Premier ministre. Et c’est pourtant le privilège auquel ont eu droit, hier, les lauréats de la cuvée 2024 de cette foire aux cracks. Après avoir été honorés le matin au Grand Théâtre, les lauréats du Concours général 2024 ont eu droit à un pot offert par le Premier ministre. Un pot qui s’est transformé dans l’après-midi en un jeu de questions-réponses. Une grande causerie qui a permis à Ousmane Sonko de parler de l’Etat, mais surtout de la jeunesse. Tranches de réponses choisies.
OUSMANE SONKO : « Ce qui a sauvé mon cursus scolaire »
La première interpellation adressée au Premier ministre par un lauréat portait sur son cursus scolaire. En réponse, le Premier ministre a surtout insisté auprès des jeunes pour qu’ils s’arment d’un courage à toutes épreuves. « Je n’ai jamais eu peur malgré les situations vécues, il faut continuer à se battre en toutes circonstances. Surtout, il faudra persévérer dans toutes vos entreprises. Ma scolarité a été sauvée par un enseignant du nom de Diène Sène. Je n’aimais pas l’école et j’ai été un garçon particulièrement turbulent. Je n’étais pas attiré par l’école. En classe de seconde, nous avions une prof française de maths qui, une fois en classe pour dispenser son cours, a trouvé sur sa table de l’herbe irritante « raye doute » qui l’a fait rougir jusqu’à l’empêcher de faire cours. Elle a alerté alors toute la direction de l’école qui s’était déplacée jusque dans notre salle de classe. Comme j’étais le plus turbulent, je fus indexé. Ce alors que ce jour-là j’avais séché le cours de maths. D’ailleurs, cette année-là, la direction avait refusé mon passage en classe supérieure c’est-à-dire en première. Je devais redoubler la seconde. J’étais prêt à démissionner de l’école. Un enseignant de sciences naturelles du nom de Diène Sène avait pris sur lui de se porter garant de ma scolarité. J’ai alors été admis en première. Le geste de Diène Sène, qui vit en retraite à Keur Massar, m’avait touché. C’est ainsi que j’avais pris conscience. Par la suite, durant tout le reste de mon parcours, j’étais classé parmi les premiers de ma classe » a expliqué le Premier ministre.
A propos des lauréats en situation de handicap
Interpellé par une lauréate en situation de handicap, sur ce que l’Etat entend faire pour elle, le Premier ministre a rassuré que c’est à l’Etat de développer des mécanismes spéciaux pour aider les personnes en situation de handicap à franchir les étapes de la formation et de l’insertion professionnelle. Il a promis que tous les lauréats du Concours général en situation de handicap auront une bourse d’études. Mieux, la Primature a décidé de les accompagner durant tout le reste de leur parcours universitaire.
Laïcité religieuse et port du foulard dans les écoles
Le Premier ministre Ousmane Sonko a évoqué la place de la laïcité dans le modèle religieux de notre pays. Devant les lauréats du Concours général, il a parlé d’une laïcité qui accompagne le système religieux du pays. Selon lui, il n’est pas question que la laïcité soit un frein à la pratique de la religion au Sénégal. D’ailleurs, a-t-il expliqué, une telle approche est prise en compte dans le programme politique du président Diomaye Faye et dans son livre « Solutions ».Ousmane Sonko a informé que, dans le budget 2025, il sera prévu une rubrique pour le culte qui permettra d’appuyer les mosquées, les daaras et les églises du Sénégal. Le Premier ministre a fait des révélations en informant que le président Bassirou Diomaye Faye a inscrit un de ses fils dans une école franco-arabe et que, lui-même, il a ouvert un daara chez lui. Le Gouvernement réfléchi aussi pour garantir l’insertion socio-professionnelle des sortants des daaras. Il a tenu à fustiger l’ostracisme qui entoure le port du foulard dans certaines écoles. S’il ne partage pas du tout l’ostracisme pratiqué en Occident sur cette question, il rejette avec fermeté toute idée d’interdire à un élève le port du foulard dans une école au Sénégal. Le Sénégal a son propre modèle d’une société de tolérance a-t-il dit.
Dérives des réseaux sociaux, faillite de l’éducation de base
Interpellé par un lauréat sur les dérives des réseaux sociaux, le Premier ministre s’est réjoui de l’éveil de conscience des jeunes qui ont détecté les dérives des réseaux sociaux. Il a souhaité que les lauréats du Concours général puissent être des ambassadeurs pour une nouvelle conscientisation de la jeunesse. Malgré toute la régulation, les réseaux ont démocratisé la prise de parole et l’accès aux informations. Pour le Premier ministre, les dérives des réseaux sociaux prennent leur source dans l’échec de l’éducation de base. Il est convaincu qu’un enfant bien éduqué ne pourra pas être détourné par les réseaux sociaux. Il a regretté qu’aujourd’hui, sous le prétexte de contraintes économiques, tous les parents ont démissionné. Cela se vit dans la rue lorsque des jeunes insultent à longueur de journée des personnes plus âgées. Toute la société est interpellée. « Nous avons l’obligation de repenser la base de l’éducation, à l’Etat de réguler, de sensibiliser et de sanctionner les dérives. Je resterai intolérant face aux écarts de langages. Il faut que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur. Les médias ont aussi leur part de responsabilité puisqu’ils invitent sur des plateaux des gens qui passent tout leur temps à insulter, calomnier d’honnêtes citoyens. Cela ne va plus continuer. Je ne suis pas contre le débat politique qui doit être orienté vers des questions essentielles comme la santé, l’éducation, les ressources naturelles, l’économie… Nous devons aller vers une solution globale de communication basée sur la sensibilisation, la réglementation et la sanction avec fermeté des dérives » a expliqué le Premier ministre Ousmane Sonko.
Une totale implication de la jeunesse dans la transformation systémique du Sénégal souhaitée
Une population constituée à 65% de jeunes, cela doit être un atout pour la transformation systémique du Sénégal. Cela ne doit pas être un handicap selon le Premier ministre. Ousmane Sonko a convoqué le formidable bond en avant des pays asiatiques ces 50 dernières années pour galvaniser la jeunesse. Ces pays asiatiques ont fait des sauts pour damer le pion à l’Occident parce que, tout simplement, ils ont tout simplement misé sur un investissement dans la matière grise et les ressources humaines. La Chine a mis en place un dispositif de suivi de ses jeunes génies partout dans le monde pour ensuite les récupérer et les réinsérer dans le système de production nationale. Ousmane Sonko a demandé aux jeunes Sénégalais de ne pas tomber dans le piège des organisations internationales et de certains intellectuels voulant faire croire à une Afrique peuplée. Le continent noir est le moins densément peuplé de toute la planète terre. « PROS » a demandé aux jeunes de porter le projet de transformation systémique mis en œuvre pour le président Diomaye Faye. Il s’est dit persuadé qu’un bon leader travaille pour les générations à venir parce que les fruits de la transformation ne seront perçus que par les générations futures. Du fait que les fruits actuels du Sénégal sont le legs des anciennes générations. « La jeunesse doit croire que le pari du développement doit être réussi. Cela demande aussi beaucoup d’efforts, de sacrifices. Depuis près de trois mois, nous attelons à l’exercice de l’état des lieux. Dans les jours à venir, nous dirons aux Sénégalais où nous en sommes actuellement, où nous voulons aller. Tout se fera dans un exercice de transparence. Les leaders politiques doivent être les premiers à donner l’exemple et ne doivent pas détourner l’argent du peuple ni s’adonner à une gestion clanique. En outre, il nous faut rompre avec cette pratique égoïste des hommes politiques qui font croire que tout doit être attendu de l’Etat ».
Redevable à cette jeunesse que nous comprenons
Toujours dans le sillage de la prise en charge des préoccupations des jeunes, Ousmane Sonko a lancé cette phrase. « Nous comprenons cette jeunesse et nous sommes redevables de cette jeunesse » a-t-il dit. « La problématique du chômage des jeunes est une forte préoccupation. Nous notons un grand désir de réussir des jeunes pour leurs parents, nous les comprenons. Nous leur demandons patience. En 4mois, le problème du chômage des jeunes ne peut se régler comme un coup de baguette magique. Le référentiel de notre projet sera prêt bientôt et il sera présenté à chaque Sénégalais. Nous voulons avoir des jeunes pour porter ce combat de nos ressources mal gérées à travers de mauvaises conventions. Nous voulons voir tout le peuple sénégalais à nos côtés pour renégocier ces conventions pour que le Sénégal en sorte gagnant e qu’on ait les moyens de financer notre développement. Les jeunes doivent s’éloigner des invectives pour un engagement citoyen. C’est dans cette optique que j’ai demandé au président Diomaye de me confier la direction du Service civique national logé désormais à la Primature qui a pour ambition de permettre l’éclosion d’un nouveau type de citoyen. Nous allons terminer l’élaboration d’un nouveau Service civique national. Notre combat, c’est la mobilisation, tous les jours, de la jeunesse pour le développement du pays et la réussite du défi de mobilisation de nos ressources pour notre développement endogène. Nous aurons beaucoup à faire, nous attendons de vous une totale implication » a encore dit le Premier ministre s’adressant à la jeunesse du pays à travers les lauréats du Concours général.
Pas dans une logique de partage
Le Premier ministre a aussi tenu à dire que tous les Sénégalais seront associés à la gestion du pays. «Ne pensez que nous sommes dans une logique de partage avec seulement les Sénégalais qui ont cru et qui se sont battus ou ont été emprisonnés à cause du projet Pastef. Des Sénégalais qui nous disaient qu’ils ne voulaient rien, n’attendaient rien de nous et qu’ils s’étaient engagés par conviction, nous disent à présent qu’ils doivent être nommés. Non, nous ne sommes pas dans cette approche de partage du gâteau. Tous les Sénégalais sont conviés à la gestion du pays car chaque Sénégalais est porteur du Projet a conclu le Premier ministre Ousmane Sonko.
LE COUT DE BRIGITTE MACRON POUR L’ÉLYSEE EN 2023
Un rapport publié par la Cour des comptes ce lundi 29 juillet 2024 dévoile les dépenses du cabinet de Brigitte Macron liées à la Présidence, pour l’exercice 2023. Entre voyages et représentations, la femme d’Emmanuel Macron a coûté...
Un rapport publié par la Cour des comptes ce lundi 29 juillet 2024 dévoile les dépenses du cabinet de Brigitte Macron liées à la Présidence, pour l’exercice 2023. Entre voyages et représentations, la femme d’Emmanuel Macron a coûté plus de 300 000 euros à l’Élysée.
Contrairement aux dépenses de dîners et cocktails de l’Elysée, le rapport de la Cour des comptes publié ce mois-ci révèle un budget « en légère baisse » par rapport à 2022, détaille Le Parisien. L’épouse du Président Emmanuel Macron représente 0,25 % des dépenses globales de la Présidence, pour l’année 2023 (soit 309 484 euros).
Ce chiffre exclut toutefois les dépenses partagées avec son époux. Les frais liés aux déplacements, à la garde personnelle, à l’habillement et au volet coiffure/maquillage ne sont ainsi pas comptabilisés. Ne figurent pas non plus dans ses dépenses les quatre agents chargés de filtrer son courrier (elle aurait reçu plus de 12 000 courriers, papiers ou électroniques, au cours de l’année 2023, précise Le Parisien).
Quatre salariés à son service
Brigitte Macron, qui dispose de son propre cabinet, bénéficie de deux collaborateurs et deux assistantes chargés de la gestion de son agenda. Un personnel qui l’assiste dans ses missions de représentativité de la France aux côtés de son mari, lors des sommets et réunions internationales. Elle a ainsi accompagné Emmanuel Macron au cours de onze voyages officiels en 2023, dont cinq à l’étranger.
Seize autres voyages ont été effectués sans le Président, pour ses autres missions : « Répondre aux sollicitations des Français qui souhaitent la rencontrer, superviser les réceptions officielles au palais de l’Élysée et soutenir des œuvres caritatives, culturelles ou sociales qui participent au rayonnement international de la France », précise la Cour des comptes.
RISQUE DE TROUBLE DU MOYEN-ORIENT
Les Gardiens de la Révolution en Iran ont affirmé mercredi 31 juillet que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh a été tué
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh. « (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président » iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué. « C’est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse », a déclaré Moussa Abou Marzouk, un membre du bureau politique du Hamas.
Les Gardiens de la Révolution ont annoncé pour leur part que « la résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (...) lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs », selon un communiqué sur leur site d'information Sepah. Selon plusieurs médias iraniens, Haniyeh a « été tué par un projectile aérien ».
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné le « lâche assassinat » du chef politique du Hamas et appelé les Palestiniens « à s'unir, à faire preuve de patience et de fermeté face à l'occupation israélienne ». « Le président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade », a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué. Lire plus ici
ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE
L’international sénégalais de football Ismaïla Sarr a signé mardi un contrat de cinq ans avec Crystal Palace, un club de la Premier League anglaise.
Dakar, 30 juil (APS) – L’international sénégalais de football Ismaïla Sarr a signé mardi un contrat de cinq ans avec Crystal Palace, un club de la Premier League anglaise, a annoncé le même jour le journaliste italien Fabrizio Romano, spécialiste des transferts de joueurs.
Le montant du transfert de Sarr est estimé à 13 millions d’euros, soit 8,5 milliards de francs CFA, a précisé la même source.
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a effectué une visite médicale en vue de son transfert, mardi, à Londres, selon Fabrizio Romano.
Ce transfert marque le retour d’Ismaïla Sarr dans le championnat anglais. Le footballeur âgé de 26 ans est un ancien ailier de Watford (2019-2023).
Formé à Génération Foot (Sénégal), il est passé par le FC Metz (2016-2017) avant de rejoindre le Stade rennais (2017-2019).
Par Youssoupha BA
LA « DEFRANCISATION » EN MARCHE...
Depuis son entrée en politique, en 2014, M. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et actuel Premier ministre, a placé le souverainisme au cœur de sa politique de transformation économique et sociale.
Depuis son entrée en politique, en 2014, M. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et actuel Premier ministre, a placé le souverainisme au cœur de sa politique de transformation économique et sociale.
Pour lui, seule cette doctrine peut faire sortir le Sénégal et l’Afrique de leur situation d’arriération mais aussi rompre les chaines de la servitude qui les assujettissent à l’Occident. Pour nous projeter vers un avenir meilleur, il fallait donc revoir, à défaut de le couper carrément, le link avec l’ancien colonisateur, ne dépendre que de nous- mêmes avant de nous ouvrir vers le reste du monde.
Pour réaliser ce rêve auquel peu de nos compatriotes croyaient, il lui fallait dans un premier temps avoir le courage d’élever la voix pour se faire entendre ici et ailleurs. Au fil du temps, écouter Ousmane Sonko c’est comme prêter oreille aux grands panafricanistes qui ont longtemps porté le combat pour la liberté du continent noir.
Le jeune leader politique, à force d’arguments convaincants, est devenu ainsi l’icône de tout un continent particulièrement de sa frange jeune. Dès lors, son accession au pouvoir dans le sillage du président Bassirou Diomaye Faye était perçue comme un pas important pour affranchir les pays africains de leur dépendance monétaire, de l’exploitation de leurs ressources, de la présence des bases militaires étrangers sur leurs territoires, du copiage des textes qui régissent leurs constitutions, de l’utilisation de la langue d’autrui dans l’éducation, du déséquilibre à grande échelle sur les contrats miniers et autres etc.
Conscient qu’un tel changement de paradigme pouvait contribuer à freiner sa puissance économique, et sa domination au sens large, l’ennemi était résolu à faire échouer cette entreprise révolutionnaire. Après moult tentatives plombées par le soutien indéfectible de son peuple debout à ses côtés, ce qui fut le rêve de Sonko finit par se réaliser au prix de plusieurs dizaines de morts avec comme seule consolation pour l’Occident l’invalidation de sa candidature, lui le héros et chantre du souverainisme africain.
Sa candidature invalidée, Ousmane Sonko a tout de même réussi contre vents et marées à faire participer à l’élection présidentielle son frère siamois et plus que jumeau, Bassirou Diomaye Faye. Une fois installé dans ses nouvelles fonctions, le nouveau Président, plutôt que de commencer par la France comme le faisaient ses prédécesseurs, a choisi d’effectuer des visites de prise de contact dans les pays voisins du Sénégal, comme pour montrer que rien ne sera plus comme avant désormais.
Sa visite effectuée beaucoup plus tard chez l’ancien colonisateur, loin d’être motivée par un souci d’aller tendre la main, lui a permis d’y tenir un discours qui rassure quant à sa volonté d’instaurer des rapports plus équilibrés — un partenariat gagnant-gagnant—avec la France. De quoi donner espoir à une jeunesse qui, pour une fois, peut entretenir le rêve de trouver le bout du tunnel sans braver la mort.
La forte présence des entreprises françaises au Sénégal, le pillage à outrance de nos ressources halieutiques, la mainmise sur les secteurs stratégiques de notre économie ainsi que la présence de bases militaires françaises dans notre pays sont en phase d’être revisités.
Concernant la révision de notre charte fondamentale, des réformes majeures dont certaines calquées sur nos réalités socio culturelles sont annoncées. Idem pour le fonctionnement de notre administration qui, de plus en plus, fait l’objet de changements en profondeur pour la rendre plus efficace et davantage efficiente.
Mais le plus salutaire, en tout cas le plus symbolique, dans cette volonté de se dépêtrer de la domination de l’ancien colonisateur, c’est l’annonce de l’introduction des langues nationales dans notre système éducatif et de celle de l’anglais dès le cycle élémentaire. Voilà autant d’actes posés par l’actuel régime qui mènent tout droit vers une «défrancisation» tant espérée et qui a tardé à se concrétiser. A qui la faute si cette « francisation » a continué de prévaloir 64 ans après notre accession formelle à l’indépendance ? Il vaut mieux travailler à réaliser la « défrancisation » plutôt que de chercher les vrais responsables de cette aliénation.
L'ETAT EN PLEIN DANS L'ORGANISATION DU MAGAL DE TOUBA
Tous les services étatiques sont mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal de Touba, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba
Dakar, 31 juillet (APS) – Tous les services étatiques sont mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal de Touba, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, a assuré, mardi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine.
”Tous les services de l’Etat concernés sont aujourd’hui mobilisés pour que le Magal se déroule dans les meilleures possibles”, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion nationale consacrée aux préparatifs de cet évènement phare de la communauté mouride.
Jean Baptiste Tine s’exprimait en présence du président du comité d’organisation du Magal, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, des directeurs nationaux, des chefs de services et toutes les parties prenantes impliquées dans l’organisation de ce rendez-vous religieux annuel.
”A l’issue de cette réunion nationale, on peut retenir essentiellement deux problèmes: le problème de l’eau, l’eau à boire, mais aussi l’eau à évacuer en termes d’assainissement”, a ainsi laissé entendre le ministre de l’intérieur.
”Que ce soit pour l’eau à boire ou les questions d’assainissement, des engagements fermes ont été pris par les services concernés afin de minorer, vraiment minorer au minimum, les désagréments qui ne manqueront peut-être pas de survenir”, a-t-il rassuré.
Sur le plan de la sécurité publique, M. Tine a indiqué que ”aussi bien la police que la gendarmerie ont toutes les deux pris les engagements fermes pour mettre le maximum de moyens à contribution”.
Selon le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ”les engagements pris par les différents services lors du comité régional de développement consacré aux préparatifs de cette édition sont exécutés à 82%.”
Pour sa part, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a demandé à ce que ”des moyens conséquents soient déployés pour prendre en charge les lancinantes questions liées à l’eau et l’assainissement, proportionnellement à la dimension de la ville de Touba et à sa démographie.”
LAMINE CAMARA S’OFFICIALISE AVEC L’AS MONACO
L’AS Monaco, un club de l’élite française, a procédé, mardi, sur ses réseaux sociaux, à la présentation officielle de l’international sénégalais, Lamine Camara comme nouveau joueur du club monégasque, jusqu’en 2029.
Dakar, 30 juil (APS) – L’AS Monaco, un club de l’élite française, a procédé, mardi, sur ses réseaux sociaux, à la présentation officielle de l’international sénégalais, Lamine Camara comme nouveau joueur du club monégasque, jusqu’en 2029.
‘’Le club AS Monaco est heureux d’annoncer l’arrivée de Lamine Camara’’, a écrit sur son compte X, l’équipe évoluant en Ligue 1 française.
Le milieu de terrain de 20 ans évoluait l’année dernière au FC Metz, relégué en Ligue 2.
Elu ”pépite de la saison” lors de la cérémonie des trophées UNFP, un prix basé sur le vote du public, l’international sénégalais (10 sélections, 3 buts) va évoluer en ligue des champion avec son nouveau club.
La présentation du footballeur formé à Génération Foot (Sénégal) est accompagnée par une vidéo de 30 secondes dans laquelle, ses coéquipiers en équipe nationale, Ismail Jacobs et Krépin Diatta, joueurs de l’AS Monaco, lui souhaitent le bienvenu dans le club de la principauté.
‘’C’est bon. Tout est fait. Je suis monégasque. Je suis ému et content de rejoindre ce club des grands hommes comme Ramadel Falcao (Colombie), Bernardo Sylva (Portugal), Yannick Carrasco (Belgique), Kylian Mbappé (France). J’ai suivi quelques matchs de ce grand club’’, a réagi Lamine Camara juste après sa signature.
JO 2024: L'EGYPTE ET LE MAROC AFFRONTERONT LE PARAGUAY ET LES ETATS-UNIS, EN QUART DE FINALE, VENDREDI
L’Egypte et le Maroc qualifiés pour les quarts de finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris 2024 affronteront respectivement le Paraguay et les Etats-Unis, vendredi.
Dakar, 31 juil (APS) – L’Egypte et le Maroc qualifiés pour les quarts de finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris 2024 affronteront respectivement le Paraguay et les Etats-Unis, vendredi.
Les Egyptiens ont terminé premiers du groupe C, avec sept points, devant l’Espagne La République dominicaine et l’Ouzbékistan. Ils affronteront le Paraguay, vendredi à 17h GMT.
Avec six points, les Lions de l’Atlas sont premiers du groupe B, devant l’Argentine, l’Ukraine et l’Irak. Ils seront opposés aux Etats-Unis, vendredi à 13h GMT
Les autres représentants de l’Afrique, la Guinée, dernière du groupe A, et le Mali, troisième du groupe D, sont éliminés de la compétition.
Les autres quarts de finale opposeront, vendredi, la France, leader du groupe A (9 points) à l’Argentine, deuxième du groupe B, à 19h GMT.
Le Japon, premier du groupe D avec 9 points, jouera contre l’Espagne, deuxième du groupe C, à 15h GMT.