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21 juin 2025
LE LIMOGEAGE DU DG DE L’ONAS ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens reçus, jeudi, commentent divers sujets dont le limogeage du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) trois mois environ après sa nomination.
Dakar, 1er août (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent divers sujets dont le limogeage du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) trois mois environ après sa nomination.
L’ingénieur hydrogéologue Séni Diène a été nommé mercredi directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Cheikh Dieng, trois mois environ après l’arrivée de ce dernier à la tête de cette structure, a-t-on appris du communiqué du Conseil des ministres.
M. Dieng, nommé directeur général de l’ONAS le 25 avril dernier, avait pris fonction le 13 mai au cours d’une cérémonie de passation de service. Il avait remplacé l’inspecteur des impôts et des domaines Mamadou Mamour Diallo.
Vox Populi parle de ‘’passage éclair’’ de Dr Cheikh Dieng à la direction de l’ONAS. ‘’Le président Diomaye limoge Dr Cheikh Dieng trois mois après l’avoir nommé’’, écrit le journal.
Sur les raisons de ce limogeage, Vox Populi évoque une ‘’affaire’’ de ‘’véhicule de 80 millions de francs’’, ‘’des relations heurtées avec son ministre de tutelle qui a réclamé sa tête’’.
‘’Juste après trois mois, Cheikh Dieng débarqué’’, relève Le Quotidien qui écrit : ‘’c’est historiquement le premier directeur nommé par le nouveau régime à être débarqué. Et cela juste après un seul trimestre de service. A en croire qu’il n’a pas vu les chausse-trappes cachées dans les eaux de pluie qu’il était censé nettoyer’’.
WalfQuotidien souligne qu’avec ‘’ce limogeage aux allures d’une humiliation, il est peu probable que Cheikh Dieng reste dans la coalition présidentielle’’.
‘’Ancien maire de la commune de Djidah Thiaroye Kaw et ex-chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (Pds), Cheikh Dieng était candidat à la présidentielle de 2024 avec Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité (Feep/ Tawfekh). Recalé par le Conseil constitutionnel, il finira par rejoindre la coalition DiomayePrésident et soutenir son candi- dat Bassirou Diomaye Faye qui va remporter l’élection présidentielle au premier tour’’, rappelle le journal.
En Conseil des ministres toujours, Sud Quotidien rapporte que le président de la République a donné ‘’des instructions pour freiner les accidents de la route, protéger les forêts et trouver des solutions à l’accaparement du littoral’’.
Concernant les accidents de la route, le quotidien EnQuête note que le chef de l’Etat ‘’demande des mesures préventives prises’’.
Le Soleil met en exergue la mise en place d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
Le Premier ministre a informé le gouvernement de la création, au cours de la semaine en cours, d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Le quotidien EnQuête s’intéresse à l’émigration irrégulière, ‘’une tragédie hyper politisée’’. ‘’Les nouveaux membres de l’opposition cherchent à politiser cette question tout comme l’avaient fait les actuels dirigeants lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Malgré les efforts des gouvernements successifs, la lutte contre l’émigration irrégulière reste un défi de taille’’, souligne le journal.
Après le pétrole, ‘’ça gazera d’ici novembre’’, annonce le quotidien Bës Bi. ‘’BP prévoit le premier gaz dans 3 ou 4 mois. Après le premier baril de pétrole en juin dernier, le Sénégal attend son premier mètre cube gaz de Gta d’ici novembre. +Dans trois ou quatre mois+, a annoncé, ce mercredi, le PDG de BP. Un gisement estimé à 900 milliards de mètres cubes que le Sénégal partage avec la Mauritanie’’, écrit le journal.
TRANSPORTATION SECURITY ADMINISTRATION REÇUE PAR MALICK NDIAYE
Une occasion pour le ministre de demander un agrément permettant à Air Sénégal d’aller directement aux États-Unis, sans avoir recours à une compagnie tierce
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, en compagnie des principaux responsables du secteur aérien, a reçu, hier, une importante délégation de la Transportation Security Administration (TSA) américaine. Une occasion pour le ministre de demander un agrément permettant à Air Sénégal d’aller directement aux États-Unis, sans avoir recours à une compagnie tierce.
La Transportation Security Administration (TSA) est une agence du gouvernement américain chargée de la sûreté dont le rôle est de protéger les systèmes de transport de ce pays pour garantir la liberté de circulation des personnes et du commerce. Les discussions ont essentiellement porté sur le renforcement des relations avec l’aviation civile sénégalaise afin de contribuer à maintenir des normes élevées de sûreté aérienne internationale et relever le niveau de sûreté des transports aériens au Sénégal. L’objectif est de consolider le statut de Dernier Point de Départ (Last Point of Departure - LPD) vers les États-Unis et de leader dans la sous-région en matière de sûreté aérienne.
Le ministre des Transports a profité de l’occasion pour remercier la TSA pour le soutien en équipements et en formation qu’elle a fourni à l’Aéroport International Blaise (AIBD). Il a réitéré sa demande pour que ce soutien soit étendu aux différents aéroports régionaux du pays
La position stratégique du Sénégal est un atout important. Fort de ce constat, la TSA s’est engagée à travailler pour que le Sénégal soit le premier pays de la sous-région à être certifié dans la fouille et la détection des explosifs par les brigades canines.
Par ailleurs, la délégation américaine de la TSA a annoncé au ministre El Hadji Malick Ndiaye, qu’à l’issue des efforts de notre pays en matière de sûreté, le gouvernement américain vient de fournir le document d’approbation attestant du respect par l’ aviation civile sénégalaise de toutes les exigences en matière de transport cargo et de la possibilité de transporter du fret aérien vers les États-Unis à partir de l’AIBD. « Cette avancée ouvre de bonnes perspectives pour Air Sénégal et pour les exportateurs sénégalais», s’est félicité le ministre.
Le ministre des Transports a aussi demandé à la TSA de jouer un rôle de facilitateur au niveau de la Federal Aviation Administration (FAA). Cette demande a pour but de permettre que le Sénégal puisse rapidement obtenir l’agrément permettant à la compagnie aérienne nationale, Air Sénégal, d’aller directement aux États-Unis, sans avoir recours à une compagnie tierce, ce qui permettrait de rentabiliser la ligne Dakar-New-York.
LA JUSTICE SE PRÉPARE
Les missions d’audit entamées par les Inspecteurs généraux d’Etat devraient être bouclées prochainement. Des cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel seront bientôt rénovées pour accueillir de nouveaux pensionnaires
L’Inspection générale d’Etat (Ige) est en passe de boucler la première vague des missions d’audit commanditées par le président de la République. On apprend aussi que les résultats des audits de la Cour des comptes et de l’Ofnac seront transmis incessamment au Parquet. Fautil y voir une relation ? En tout cas, « Le Témoin » est en mesure de révéler que des cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel seront bientôt rénovées pour accueillir de nouveaux pensionnaires…
En conformité avec ses promesses électorales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait fait publier les rapports de la Cour des Comptes et de l’Ofnac des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). Ensuite, le chef de l’Etat a déployé les redoutables inspecteurs généraux d’Etat (Ige) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics pour des missions d’audit visant à détecter d’éventuels erreurs, fraudes, vols, irrégularités, surfacturations, détournements et braquages de deniers publics. Et surtout identifier les auteurs et complices de ces éventuels « carnages » financiers afin de les traduire devant la Justice. Comme nous le révélions dans ces mêmes colonnes, parmi les structures ciblées par l’Ige figurent la Société d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Energie (Fse), la Commission d’attribution des licences de pêche, les Fonds destinés à la pêche artisanale, Air Sénégal, l’aide à la presse nationale, le Fonds d’appui à l’édition (Fae), l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), Handling (2AS), le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), La Poste, la Société africaine de raffinage (Sar), le Budget Coupe du Monde (Qatar 2022), la Coupe d’Afrique des Nations (Can 2024), la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) , l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes(Artp), l’Office des lacs et cours d’eau (Olac), le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud), l’Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute), l’Autoroute Ila Touba, le Building administratif de Dakar etc..
Le Parquet en état alerte !
« Le Témoin » en est mesure de vous révéler que les missions d’audit entamées par les Inspecteurs généraux d’Etat (Ige) devraient être bouclées les prochains jours. Les rapports de ces redoutables limiers viendront s’ajouter aux résultats à ceux de la Cour des comptes et de l’Ofnac. Tous ces dossiers seront incessamment transmis au procureur de la République, plus précisément à celui que les nouvelles autorités ne vont pas tarder à nommer en remplacement d’Abdou Karim Diop, l’actuel titulaire du poste. Car les autorités attendent juste la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature au cours de laquelle de nouveaux chefs de juridictions et de parquets vont être nommés, pour transmettre les rapports des corps de contrôle à la justice. Ce qui veut dire que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sont plus que jamais déterminés à aller jusqu’à bout de la reddition des comptes ou opération «mains propres » réclamée à cor et à cris par le peuple souverain.
En parallèle, on apprend que le ministère de la Justice va dégager un petit budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel pour qu’elles puissent accueillir de nouveaux pensionnaires. Ce qui semble tout à fait normal dés lors que l’Administration pénitentiaire aura affaire à des détenus pas comme les autres. Cestravaux de rénovation prévus en milieu carcéral nous rappellent les jours précédant les arrestations de Karim Wade, Idrissa Seck, Khalifa Sall et du défunt président tchadien Hissène Habré dont les cellules devant les accueillir avaient été entièrement retapées.
Une chose est sûre, les convocations et arrestations de dignitaires de l’ancien régime sont imminentes. Car on nous souffle qu’il existe des dossiers renfermant des crimes financiers flagrants où le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire. D’où des mandats de dépôt systématiques aux auteurs de ces crimes financiers qui seront « livrés » dès le lendemain à un peloton d’exécution à la plage de Soumbédioune. Excusez du peu ! Juste pour dire que les pilleurs de nos deniers publics doivent rendre compte et… gorge.
KEEMTAAN GI - CES HEROS SI MECONNUS
Il y a quelques semaines, beaucoup de Sénégalais découvraient le professeur Momar Coumba Diop que ses collègues surnommaient le « Diderot sénégalais » du fait de l’immensité de sa pensée intellectuelle. Il a fallu qu’il quitte ce bas monde pour qu’une majorité de nos compatriotes découvre cet homme si attachant, si cultivé, si discret à travers les témoignages de ses amis et collègues. C’est là un des paradoxes de notre pays où l’on ne célèbre guère l’intelligence. Les oeuvres de nos grands hommes et femmes ne sont connues que s’ils meurent. Des hommes et des femmes végétant de leur vivant dans un anonymat total sans que personne se préoccupe de leurs travaux. Lesquels n’intéressent que leurs communautés de pensée. Encore que, dans lesdites communautés censées être intellectuelles, presque tout le monde fait aujourd’hui de la politique pour décrocher des postes de ministres, de DG, de PCA ! Et le savoir est devenu le cadet des soucis de ces messieurs et dames… Pour en revenir à nos grands hommes et femmes, les médias, qui auraient dû nous faire découvrir ces héros, préfèrent faire la promotion d’antivaleurs et aussi de bouffons, de danseurs, de lutteurs et de chanteurs à la noix qui occupent l’espace médiatique en permanence, volant ainsi la vedette à nos écrivains, nos scientifiques, nos ingénieurs et médecins au parcours remarquable. D’ailleurs, il y a fort longtemps que nos médias ne s’intéressent plus aux œuvres de la pensée, préférant le ludique. Ce que l’on appelle pudiquement LMD (Lutte Musique et Danse). Proposez-leur des jeux de l’esprit genre « Génies en herbe », ils vous tourneront le dos. Et puis, ça n’intéresse point les sponsors. Conséquences, nos enfants sont bourrés de productions ludiques qui participent à leur décrépitude intellectuelle en plus de les pervertir. L’image d’une fillette en petit pagne perforé, dansant de façon lascive, vient fouetter nos consciences, nous faisant découvrir l’élasticité de nos mœurs et la déchéance dans laquelle se vautre une jeunesse dépourvue de références. Et si ces jeunes veulent trouver des productions pour alimenter leur cerveau, les chaines étrangères, qui auraient pu le faire, leur offrent malheureusement des éléments en déphasage avec nos réalités sociologiques et culturelles. Des héros, notre pays en regorge pourtant avec des hommes et femmes si inspirants. Le parrain du Concours Général 2024, le professeur Mamadou Sangharé, dont le parcours exceptionnel était jusque là ignoré alors que cet homme est un vrai savant, fait partie de ces hommes et femmes si utiles à notre société, mais méconnus de nos compatriotes. Il devient impérieux de sortir de l’anonymat ces grands hommes et femmes de savoir pour les offrir en exemples à une jeunesse en marque de repères. Il devient tout aussi urgent de mettre leur travail intellectuel ou scientifique au service de la communauté qui a tendance à gommer de la mémoire collective nos illustres disparus. Ils sont, hélas, peu nombreux à se souvenir du professeur Alassane Ndaw, le fondateur de l’herméneutique dans la philosophie africaine moderne. Lui et tant d’autres dont les œuvres et travaux méritent d’être étudiés dans nos écoles et universités. Au lieu de crétiniser nos enfants avec le LMD ludique ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ENCORE UN CONSEILINTERMINISTERIEL SUR LES ACCIDENTS DE LA ROUTE !
Eternelle répétition. Après chaque tragédie de la route, les hautes autorités font une sorte litanie de vœux pieux pour dire plus jamais ça. Comme durant le magistère du président Macky Sall, les nouvelles autorités rendent toujours la même copie à propos des accidents. En effet, on nous parle encore d’une réunion interministérielle sur la sécurité routière ! Autant le président de la République que son Premier ministre ont évoqué la tenue dans les semaines à venir d’une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc. Le Premier ministre, s’exprimant sur la recrudescence des accidents de la route, a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables. Après on attendra tranquillement la prochaine tragédie pour encore parler de mesures et…de tenue d’un autre Conseil interministériel consacré à la même problématique ! Au finish, ce sont les familles endeuillées qui seront les plus grandes perdantes.
PRISONS, SITUATION CARCERALE ET LUTTE CONTRE LA TORTURE
La privation de liberté ou prison, le Président Diomaye Faye et le Pm Ousmane Sonko savent ce que c’est. Conscients de la souffrance de leurs compatriotes derrière les barreaux, le président de la République et le Premier ministre ont envoyé des directives claires à leurs équipes les concernant. Le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi nous apprend qu’à propos de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier ministre et au ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate.
THIAROYE 44
Le nouveau régime compte donner un cachet particulier à la célébration des événements de Thiaroye 44, un massacre de tirailleurs sénégalais dont le 80ème anniversaire sera célébré cette année. C’est ainsi qu’hier en Conseil des ministres, le Premier ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
CHAMBOULEMENT A LA POLICE
Le nouveau directeur général de la Police nationale, le général Mame Seydou Ndour, vient de nommer ses hommes. C’est ainsi que Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant. Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions. Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions. Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions. Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant. Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.
LE COMMISSAIRE IBRAHIMA DIENG REHABILITE !
« Le Témoin » avait révélé en exclusivité son limogeage. Le commissaire de police principal Ibrahima Dieng, alors patron des services de renseignements dans la capitale, avait été muté comme commissaire central de… Tambacounda. Ce alors qu’il n’avait fait que du renseignement durant toute sa carrière ! ce qui lui avait valu cette mutation en forme de sanction ? Le fait d’être le beau-frère du chef du protocole d’Ousmane Sonko, alors opposant à abatte et ennemi public numéro 1 du régime du président Macky Sall. A l’époque, des confrères avaient démenti notre information… qui sera confirmée quelques mois plus tard par la haute hiérarchie policière. Avec l’accession au pouvoir du Président Diomaye Faye, et la nomination d’Ousmane Sonko comme Premier ministre, non seulement le commissaire Ibrahima Dieng revient par la grande porte mais encore il hérite d’une direction stratégique : la DAF ou direction de l’Automatisation des Fichiers qui gère toutes les cartes nationales d’identité mais aussi les cartes d’électeur !
LE COMMISSAIRE IBRAHIMA DIOP «FORCES OCCULTES »LIMOGE
Si un commissaire Ibrahima est réhabilité, un autre commissaire Ibrahima passe à la trappe ! Si le commissaire principal Ibrahima Dieng rit, le commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Ibrahima Diop, lui, doit faire grise mine. Pour cause, il est limogé du stratégique poste de Directeur de la Sécurité publique c’est-à-dire de patron de tous les commissariats de police du Sénégal. Ou, plus exactement, des policiers en tenue en dehors bien sûr des bérets rouges du groupement mobile d’intervention. Le divisionnaire Ibrahima Diop était entré dans la postérité lorsque les Sénégalais l’ont vu, images de télévision ou vidéos à l’appui, montrer des individus armés censés être des « forces occultes » ayant infiltré les manifestations de l’opposition pour déstabiliser le régime en place ! Or, immédiatement après, des sites avaient montré que ces prétendues « forces occultes » étaient en réalité des policiers et des nervis recrutés par l’APR. Mieux, une enquête très fouillée de la chaîne France 24 avait montré comment ces nervis avaient été recrutés et armés par le régime du président Macky Sall. Les prétendues « forces occultes » n’existaient que dans l’imagination fertile du divisionnaire Ibrahima Diop ! Qui vient donc d’être limogé.
PROCES DU 28 SEPTEMBRE 2009 LE PRESIDENT DADIS CAMARA PREND 20 ANS
Le tribunal criminel de Dixinn a rendu ce 31 juillet 2024 son verdict dans le procès des événements du 28 septembre 2009. Il a condamné Moussa Dadis Camara, Toumba Diakité, Moussa Tiegboro Camara sur la responsabilité militaire, alors que Mamadou Aliou Keïta, Blaise Goumou, Paul Mansa Guilavogui, Claude Pivi à la responsabilité individuelle. Dadis Camara et Moussa Tiegboro sont condamnés à 20 ans d’emprisonnement alors que Pivi est condamné à la perpétuité assortie d’une sûreté de 25 ans. Un mandat d’arrêt a été décerné contre lui. Toumba Diakité a écopé de 10 ans, alors que Blaise Goumou prend 15 ans.
OPERATION DE CHARME A PARIS
Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat) dévoilent
PARIS, France) - Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Premier pays africain à accueillir un événement sportif olympique, l’État compte ainsi mettre en avant le caractère unique de cette édition des JOJ. D’où l’opération de charme sous l’égide du COJOJ déployée Paris. Hier, mercredi 31 juillet, Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat), Mohamed Diop (Secrétaire général de la Mairie de Dakar) et Adama Ndiaye directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) a captive la foule venu assister à leur communication a la Station Afrique sous la supervision de Ibrahima Wade. Sud Quotidien vous en fait l’économie.
BAKARY SEGA BATHILY, DIRECTEUR GENERAL DE L’APIX «Construire 557 infrastructures sportives de proximité»
« LE SPORT GENERE DES OPPORTUNITES POUR TOUS LES SECTEURS »
Les JO Paris2024 sont une opportunité pour l’APIX et pour le Sénégal de présenter les opportunités d’investissements. Et dans ce cadre-là, nous sommes venus ici (Station Afrique, Ndlr) présenter ces opportunités et pour dire aussi au-delà du secteur privé international parce que nous sommes comme vous l’avez entendu, suivi, à la recherche de partenaires qui viennent investir avec le secteur privé national. Et ça je pense que c’est un discours nouveau pour pas mal d’acteurs ici présents. On n’avait l’habitude de parler d’investissement direct étranger. Aujourd’hui, le Sénégal parle de partenaires parce que nous avons un secteur privé déjà qui s’active beaucoup et qui est à la recherche de partenariat et nous APIX, nous sommes leur porte étendard et nous sommes à la recherche de ces partenaires-là pour développer les différents secteurs. Comme vous l’avez si bien dit, l’organisation des JOJ Dakar 2026 bat son plein et à ce niveau, tous les secteurs d’activités offrent des opportunités. Le sport est un des rares secteurs qui, au-delà de son propre secteur, génère des opportunités pour tous les secteurs : tourisme, BTP, restaurations, télécommunications, transport, intelligence artificielle, digital. Si vous regardez sur le plan digital, tout ce qui est e-Ticketing, c’est une opportunité extraordinaire pour nos jeunes entrepreneurs qui sont dans tout ce qui est cyber sécurité, l’informatique, la digitalisation, la communication, les médias. Tous les secteurs sont intéressés et justement il y a l’organisation des jeux qui a été confiée au comité d’organisation COJOJ qui regroupe déjà 70 métiers sur lesquels ils sont en train de suivre une charte qui les lie au CIO. A côté, nous avons tout ce qui tourne autour des jeux comme vous avez si bien vu ici à Paris. Vous avez les jeux et tout ce qui tourne. Tout ce qui tourne qui sont des opportunités pour le Sénégal et pour les acteurs sénégalais. Je suis ici avec Baidy Agne, président du CNP, ensemble nous allons continuer à promouvoir la destination Sénégal, à travailler pour l’attractivité du Sénégal et la destination du secteur privé national.
AVEZ-VOUS UN RETOUR FAVORABLE PAR RAPPORT A LA RECHERCHE DE PARTENAIRES ?
Oui, ça c’est notre rôle aujourd’hui de pouvoir les identifier. On est dans la phase de présentation, de préparation des opportunités. Depuis que je suis là, j’ai pu rencontrer un dizaine d’investisseurs qui, aujourd’hui, viennent avec des investisseurs sportifs. Vous savez qu’aujourd’hui, nous l’APIX, nous avons signé une convention partenariat avec le ministère des Sports avec au final l’objectif de construire 557 infrastructures sportives de proximité au niveau communal. Sans compter les grandes infrastructures pour pouvoir accueillir demain d’autres compétitions internationales qui ont pour objectif de renforcer l’écosystème et permettre également au Sénégal d’être un hub au niveau africain dans l’organisation d’évènements sportifs internationaux qui constituent un produit d’appel dans le domaine du tourisme, de l’artisanat et des autres secteurs.
BAÏDY AGNE, PRESIDENT DU CNP « Avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers »
Quelle va être la place du secteur privé sénégalais dans l’organisation des Jeux Olympiques de la jeunesse ?
« Notre place est de premier ordre. Nous sommes présents. Ce sont nous qui faisons la plupart des rénovations d’infrastructures. Ce sont nous qui construisons les hôtels. Ce sont nous qui construisons une certaine façon le village olympique parce que c’est là-bas qu’est l’université Amadou Makhtar Mbow. Dans la réalisation des modes de transport, nous y avons participé même si ce n’est pas principalement le secteur privé. Les rénovations au niveau du secteur du tourisme, ce sont les acteurs du tourisme nationaux qui le font. Je disais aussi que notre part n’est pas seulement ce que nous faisons, ça doit aussi être ce que nous donnons. Et ce que nous donnons, c’est la mobilisation des entreprises à ce qu’elles participent dans la promotion des jeux, dans son marketing, dans ce qu’elles contribuent en termes de responsabilité. Nous sommes les pourvoyeurs des 3FPT et avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers : l’insertion des jeunes dans cela, le développement de l’entreprenariat aussi. Nous sommes des acteurs.
Pouvez-vous quantifier le nombre d’emplois que les JOJ pourraient générer ?
Non, c’est difficile. A l’état actuel, je n’ai pas ces données. C’est difficile. Maintenant, estce qu’on comptabilise les gens qui ont travaillé dans les infrastructures ? Les volontaires qui vont être là ? Donc, peut-être ça peut être évalué après tout ou quand on s’y rapproche un peu plus.
Par Thierno Birahim FALL
POUR UNE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE REUSSIE
Je m’adosse sur mon expérience de 27 années passées dans l’administration et un peu plus de 10 dans les organismes et la consultation. Mais ce que je retiens surtout, c’est mon expérience d’exploitant agricole qui a débuté depuis 1984
Je me permets de faire cette contribution pour à la fois m’ acquitter de mon devoir de citoyen , susciter le débat et la réflexion des acteurs de ce domaine parmi lesquels on peut compter beaucoup de collègues qui comptabilisent une très grande expérience et qui affichent une disponibilité . Je m’adosse sur mon expérience de 27 années passées dans l’administration et un peu plus de 10 dans les organismes et la consultation. Mais ce que je retiens surtout, c’est mon expérience d’exploitant agricole qui a débuté depuis 1984.
Comme liminaire, la première partie développée certes ne concerne pas les spécialistes du domaine mais aiderait les non-spécialistes à mieux saisir les contours de ce domaine Ainsi je retiendrai dans mon analyse la notion de développement rural regroupant spéculations animales, végétales, l’eau et les forêts et même dirais-je, la pèche continentale comme on nous l’a appris dans les écoles d’agriculture et les facultés agronomiques puisque reflétant plus la réalité des terroirs.
C’est cette complémentarité qui fonde l’agriculture pratiquée de tout temps par les anciens par la pratique de l’assolement et la rotation, la mise en jachère des terres, l’amendement organique grâce à l’aménagement des pâturages car il ne sert à rien de faire de grandes superficies pour ne pas respecter les principes d’une bonne agriculture et vouloir obtenir de bons rendements.
UNE BONNE AGRICULTURE SUPPOSE LE RESPECT DE CERTAINES REGLES, A SAVOIR :
Un sol bien amendé pour retenir l’eau et les engrais, pour à la fois favoriser la vie microbienne, aérer le sol pour un bon développement racinaire et fournir en lui-même, les éléments nutritifs. De l’engrais sans amendement est une perte. L’engrais minéral n’est qu’un complément du disponible pour couvrir les besoins de la plante Une bonne fertilisation doit débuter par une analyse du sol pour savoir la nature des composantes de ce sol, sa disponibilité en matières minérales et organiques et autres éléments nutritifs. C’est la complexité de cette démarche et son coût qui a fait que la recherche a préconisé certaines formules pour faciliter son utilisation.
De l’eau en quantité et qualité suffisante et pour les cultures dépendant de la pluie, c’est la répartition qui est le facteur déterminant. Des semences de bonne qualité. Ici, ce sont les semences certifiées qui sont visées. D’ailleurs l’association des ingénieurs de l’agriculture (ASIA) a fait une réflexion approfondie et produit des recommandations qui précisent de façon claire les dispositions à mettre en œuvre pour régler cette question qui taraude les esprits et qui est le grand goulot d’étranglement pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
L’APPLICATION DE BONNES PRATIQUES CULTURALES
Une exploitation et une adaptation des techniques en fonction de l’environnement (l’ensoleillement dans son intensité et sa durée, le vent, la pluie, l’humidité etc.). Puisque ces éléments agissent sur la plante et la réaction est différente selon les espèces, car chaque plante a sa personnalité et réagit différemment au milieu. Tout producteur ou spécialiste de l’agriculture est météorologue. De tout temps, les agriculteurs scrutent les étoiles, observent le changement saisonnier, la réaction des arbres au climat, en résumé les phénomènes édaphiques pour préparer leur campagne. Ces principes campés, analysons la situation actuelle de l’agriculture.
Commençons par les structures Pour ceux de l’Etat, nous ciblons la recherche, les directions techniques des ministères du secteur, les structures d’appui.
Concernant la recherche, il y a une absence de financement adéquat et suffisant orienté sur les contraintes de développement .Des structures de pilotage pas à la hauteur. Le choix de la présidence du conseil et des administrateurs n’est pas en conformité avec les capacités que doivent détenir des dirigeants en charge de ces structures pour une meilleure définition et orientation des programmes de recherche.
Pour les directions : Direction de l’agriculture (DA), Direction des végétaux (DPV), Direction de la prévision et statistique agricole (DAPSA) On note pour l’agriculture une insuffisance notoire de personnel à tous les niveaux d’exécution, de moyens logistiques et d’équipement (direction régionale, service départemental) et une absence de ligne hiérarchique, les directions régionales ne dépendent pas de la direction, ce qui pose déjà un problème de coordination.
La DAPSA focalisée essentiellement sur les statistiques alors que l’essence même de l’érection de cette direction était de mener des études sur le secteur rural pour permettre une meilleure connaissance et une bonne orientation des actions. Il faut souligner que la direction de l’agriculture a toujours disposé d’une direction chargée des études.
La DPV, quant à elle, traine les mêmes maux que les directions étudiées plus haut
On note surtout de la part des directions une absence de contrôle et de suivi des activités, en résumé une absence de matérialisation des tâches régaliennes de l’Etat. Pour cela, on peut citer quelques actes de défaillance telle que la régularisation de la vente des produits phytosanitaires, activités effectuées par des personnes sans formation ni autorisation. De même pour la commercialisation des semences de toutes espèces, qui demande une autorisation et une carte pour exercer cette activité. Je rappelle seulement que des lois ont été votées pour cela. La difficulté dans le contrôle et la certification de semences.
L’absence de coordination efficace et efficiente pour le cabinet qui doit coordonner les structures régionales, les directions, les programmes et projets entrainant une dispersion et une inefficacité des actions au niveau des ministères, beaucoup de projets sous tutelle directe de la hiérarchie et avec des structures intervenant dans le secteur.
L’absence de mémoire institutionnelle à tous les niveaux par la présence de personnes physiques ayant longtemps séjourné dans les structures, d’archives ou de documentation.
Les structures d’encadrement : Elles ont remplacées par des structures d’appui comme l’Ancar alors que le niveau du monde rural n’a pas encore atteint ce niveau, entrainant du coup la non prise en compte de leurs besoins. L’encadrement s’avère aujourd’hui plus que nécessaire au regard des besoins de pénétration des nouvelles techniques et innovations.
Les structures coopératives mise en place depuis l’indépendance, ont été affaiblies par les coopératives mises en place par le gouvernement d’Abdoulaye Wade, structures qui n’ont pas prospéré. Ces structures affaiblies ont été remplacées par des structures de substitution mises en place avec l’avènement de la privatisation du développement rural demandant à l’Etat de se retirer de la production. Ces structures de remplacement qui sont généralement des organisations faitières sont pour la plupart généralement faibles institutionnellement (absence ou insuffisance de ressources humaines, matérielles et financières etc. …)
DISPOSITIONS URGENTES A PRENDRE
Renforcer et réorganiser les structures de l’Etat et celles de l’encadrement • Redéfinir les lignes hiérarchiques entre les directions nationales, Les directions régionales et les projets pour plus d’efficacité et de coordination .
• Revoir les missions de la recherche par une orientation des programmes axés sur les besoins et contraintes du développement rural , tout mettant à leur disposition les financements nécessaires et un réaménagement des structures de management conseil d’administration et autres structures
• Revoir les approches de l’encadrement pour l’adapter au mieux aux besoins des producteurs
• Rendre disponibles les facteurs de productions, semences certifiées en mettant en place des schémas de production adéquats et une épuration des opérateurs et multiplicateurs puisqu’on ne dispose pas de semences certifiées ou en quantité faible. Une expérience et une expertise est encore disponible qu’il faudra remobiliser
• Les engrais : c’est impératif qu’on ait une usine ou une reprise de celle existante ; Il est anormal qu’on se retrouve avec des campagnes agricoles sans engrais ou une insuffisante quantité disponible comme ce qui a été le cas pour la campagne 2022/2023. C’est l’occasion de rappeler qu’ en matière de fertilisation, il y a une démarche à suivre comme décrit plus haut , ce qui renvoie à la nécessité de voir d assez près le phosphatage de fond puisqu’ il y a eu des actions dans le passé qui n’ont pas atteint les résultats escomptés L’institut de pédologie doit pouvoir amener sa contribution • Dynamiser, responsabiliser et impliquer les structures coopératives dans les prises de décisions et l’exécution des programmes
• Demander aux organismes de financement et aux Sociétés financières décentralisées (SFD) de s’adapter aux conditions de développement du secteur en adoptant des conditions souples et à des taux supportables pouvant permettre une rentabilité des projets financés. Le rôle de l’état est attendu à ce niveau
• Revoir le programme de mécanisation et de motorisation et d’équipement du monde rural. Des recherches sont importantes à mener pour proposer des outils à la dimension des fermes agricoles et des façons culturales adoptées, n’oublions pas que la majeure partie des fermes agricoles sont de petite taille. Un recensement des techniques, outils et méthodes culturales utilisés est nécessaire. je retiens quelques exemples qu’on peut citer comme les semis d’oignons et de pommes de terre. Celle d’oignon se fait par un passage en pépinière qui prend 45 jours et le repiquage qui est manuel avec les délais de reprise, ce qui se résume en une perte de temps énorme alors que le semis direct permet des gains de temps dans le calendrier , une économie des dépenses et une possibilité d’intensifier son calendrier cultural. Tout cela est possible avec un outillage adapté, ce qui n’est pas le cas. Il reste entendu que toutes les mesures ne seront d’effet que si les personnes chargées d’animer ces structures ont la pleine conscience qu’ils doivent jouer leur rôle en toute responsabilité et compétence sans se préoccuper de se gérer au lieu de gérer les structures qu’ils dirigent, ce à quoi on assiste actuellement
CONCLUSIONS
Cette modeste contribution a pour but d’enfoncer des portes ouvertes car chacun des points évoqués doit être détaillé. Aussi elle ouvre la réflexion aux techniciens pour leur contribution à ce débat pour orienter celle-ci sur l’essentiel. L’autre élément qui devrait suivre dans le court et moyen terme, serait de dresser les orientations du secteur, j’entends le développement rural dans ses parties hydraulique, forêt, les composantes animale, végétale et l’aquaculture afin de faire suivre à cette orientation, la définition d’une politique agricole pour mieux cerner le développement agricole
Thierno Birahim FALL
Ingénieur Agronome de classe exceptionnelle
Retraité et Exploitant agricole
L’ARTESIANE ET LE PALUVA DISPARAISSENT DES RAYONS DES OFFICINES
Sur les 255 produits antipaludéens contrôlés en laboratoire, 02 ont montré un défaut de conformité. selon Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, directrice de l'Agence de la règlementation pharmaceutique
Sur les 255 produits antipaludéens contrôlés en laboratoire, 02 ont montré un défaut de conformité. Selon l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP), qui a donné l’information, le degré de satisfaction est ainsi estimé à 99% avec deux non conformes. C’est pourquoi, la Directrice générale de ladite agence, Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, a annoncé le retrait temporairement de ces produits qui concerne l’artesiane injectable 60 mg et le paluva 40.
La Direction de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP) est passée hier, mercredi 31 juillet 2024, au partage des résultats d’analyse de la surveillance de la qualité des médicaments antipaludiques dans le pays, au niveau de 8 régions du Sénégal. Selon Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, la gamme des produits antipaludiques sont au nombre de 24. Et le choix de l’analyse a été porté sur 6 molécules parmi les 24. Ainsi, elle a renseigné que «le travail a été fait sur un échantillonnage de 255 produits».
Pour l’ARP, cette mission était composée des agents de l’ARP, de ceux de la Direction générale de la Santé (DGS), du programme paludisme entre autres. «Ces acteurs ont sillonné les 8 régions, avec un modèle de prélèvement typique de travail, et ont sorti 255 produits à contrôler au laboratoire. Le contrôle fait avec la technicité qui vaille a donné une conformité globale de 99% avec seulement deux non conformes», a fait savoir Dr Ndiaye Ndao. Et d’ajouter : «quand nous constatons qu’un produit ne répond pas aux normes et à la conformité, nous passons directement au retrait de ce produit. Ce qui a été fait». Les deux produits incriminés sont l’artesiane injectable 60 mg et le paluva 40 qui était de 240 comprimés.
A en croire la Directrice de l’ARP, cette démarche montre l’importance de cette surveillance. «Il ne suffit pas de donner des Autorisations de mise sur le marché (AMM) à des produits pour les faire circuler dans le pays. Il ne suffit pas d’acquérir des médicaments à travers les méthodologies ou de distribuer les médicaments sur la chaîne d’approvisionnement. Mais il faut contrôler. Un bon médicament peut entrer dans le pays, en bonne qualité, mais se détériorer au cours de la distribution. Donc, ce contrôle post-marketing est un élément capital dans la surveillance de la chaîne d’approvisionnement».
Du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Guy Bertrand Njambong, Responsable technique et médicaments essentiels et produits de santé à l’OMS-Sénégal, soutient que la lutte contre les produits falsifiés de paludisme est une priorité de santé publique. «Le paludisme reste une cause majeure de mortalité et morbidité en particulier chez les enfants et les femmes enceintes. C'est pourquoi, il est crucial que les médicaments utilisés pour lutter contre cette maladie soient de haute qualité. Mais, ce n'est pas uniquement pour le paludisme mais pour toutes les autres maladies en général que la surveillance des médicaments utilisés doit être de rigueur», fait-il savoir.
Tout en soutenant «la surveillance de la qualité des produits contre le paludisme est une composante essentielle, du fait que les médicaments falsifiés ou de qualité inférieur peuvent impacter sur l'efficience du traitement et mettre en danger la vie des patients. La lutte contre les médicaments et les produits falsifiés ne peut être menée par un seul acteur, elle nécessite l’engagement et la collaboration de tous les acteurs y compris le gouvernement, les professionnels de santé et la société civile. L’OMS est engagé à soutenir le Sénégal pour améliorer la qualité des médicaments en général et dans le cadre des autres produits».
SENELEC EN MODE ECLAIRAGE
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas.
Des responsables de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) ont fait face à la presse hier, mercredi 31 juillet 2024, à Dakar, pour mettre en lumière le système de tarification du Woyofal, aux fins de diffuser les bonnes informations concernant cet outil.
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas. Pour mettre fin à ces nombreux malentendus, améliorer la compréhension et la communication sur le Woyofal, non sans booster le taux de pénétration de ce dispositif dit «intelligent» en vue de sa généralisation, la Senelec a estimé devoir s’ouvrir à la presse.
La Directrice principale du Service commercial, Tabara Ndoye Ba, a d’emblée dit que cette rencontre marque le terme d’une série d’ateliers avec les associations des consommateurs, les membres du Comité national de dialogue avec la clientèle et aujourd’hui avec la presse. Notons que c’est en fin 2014 que la Senelec a introduit, sur le marché sénégalais, un système de prépaiement de l’électricité dénommé Woyofal. Lequel permet aux clients de mieux gérer leur consommation et leurs dépenses énergétiques.
Et c’est fort de cela que «nous avons essayé de vous montrer la différence entre le système classique et le système Woyofal, et le gain à travers des simulations », a indiqué Mme Ba. Selon les explications du chef service prépayé (Woyofal), «Le Woyofal a plusieurs avantages, dont le fait qu’il induit un cycle de facturation mensuel». En outre, «la suppression de la troisième tranche, l’achat en fonction du budget de chaque ménage à partir de 1000 francs CFA et surtout la possibilité pour le consommateur de suivre sa consommation en électricité sont cités parmi les avantages du Woyofal».
Mariétou Sèye, Directrice Communication et Marketing de Senelec dira que l’idée, «c’est de partager et d’échanger pour qu’à la fin, vous (les professionnels des médias, ndlr) puissiez éclairer les populations sur les initiatives de la Senelec et les actions entreprises pour le bien-être de la population». À l’en croire, «le Woyofal subit les conséquences d’une incompréhension à cause de son système de facturation. Et le succès de notre communication passe inévitablement par les médias», a-t-elle dit face aux journalistes. La cheffe de la Communication et du Marketing d’ajouter : «nous vous accueillons pour discuter et échanger sur les interrogations de la population et parler davantage de nos produits et services pour permettre à tout un chacun d’être nos ambassadeurs auprès du grand public».
JEAN PIERRE MALOU
SENELEC EN MODE ECLAIRAGE
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas.
Des responsables de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) ont fait face à la presse hier, mercredi 31 juillet 2024, à Dakar, pour mettre en lumière le système de tarification du Woyofal, aux fins de diffuser les bonnes informations concernant cet outil.
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas. Pour mettre fin à ces nombreux malentendus, améliorer la compréhension et la communication sur le Woyofal, non sans booster le taux de pénétration de ce dispositif dit «intelligent» en vue de sa généralisation, la Senelec a estimé devoir s’ouvrir à la presse.
La Directrice principale du Service commercial, Tabara Ndoye Ba, a d’emblée dit que cette rencontre marque le terme d’une série d’ateliers avec les associations des consommateurs, les membres du Comité national de dialogue avec la clientèle et aujourd’hui avec la presse. Notons que c’est en fin 2014 que la Senelec a introduit, sur le marché sénégalais, un système de prépaiement de l’électricité dénommé Woyofal. Lequel permet aux clients de mieux gérer leur consommation et leurs dépenses énergétiques.
Et c’est fort de cela que «nous avons essayé de vous montrer la différence entre le système classique et le système Woyofal, et le gain à travers des simulations », a indiqué Mme Ba. Selon les explications du chef service prépayé (Woyofal), «Le Woyofal a plusieurs avantages, dont le fait qu’il induit un cycle de facturation mensuel». En outre, «la suppression de la troisième tranche, l’achat en fonction du budget de chaque ménage à partir de 1000 francs CFA et surtout la possibilité pour le consommateur de suivre sa consommation en électricité sont cités parmi les avantages du Woyofal».
Mariétou Sèye, Directrice Communication et Marketing de Senelec dira que l’idée, «c’est de partager et d’échanger pour qu’à la fin, vous (les professionnels des médias, ndlr) puissiez éclairer les populations sur les initiatives de la Senelec et les actions entreprises pour le bien-être de la population». À l’en croire, «le Woyofal subit les conséquences d’une incompréhension à cause de son système de facturation. Et le succès de notre communication passe inévitablement par les médias», a-t-elle dit face aux journalistes. La cheffe de la Communication et du Marketing d’ajouter : «nous vous accueillons pour discuter et échanger sur les interrogations de la population et parler davantage de nos produits et services pour permettre à tout un chacun d’être nos ambassadeurs auprès du grand public».
JEAN PIERRE MALOU
DIOMAYE CHAMBOULE LA POLICE
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a passé un nouveau coup de balai au sein de la Police nationale
Après la nomination de Mame Seydou Ndour au poste de Directeur général de la Police nationale (DGPN), en remplacement de Seydou Bocar Yague, le mercredi 29 mai 2024, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a passé un nouveau coup de balai au sein de la Police nationale. En Conseil des ministres qu’il a présidé hier, mercredi 31 juillet, au Palais de la République, le président Diomaye Faye a procédé à un chamboulement à la tête de plusieurs Directions de la Police.
En Conseil des ministres d’hier, mercredi 31 juillet 2024, d’importants changements ont eu lieu dans la Police nationale. Ainsi, le Contrôleur général de Police, Modou Diagne, est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Mamadou Bocar Ly, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Ibrahima Dieng, jusque-là Commissaire central de Tambacounda, devient le Directeur de l’Automatisation des Fichiers.
Le Commissaire Daouda Gadiaga est désormais le Directeur des Ressources humaines de la Police nationale. Le Commissaire Mamadou Lamine Dieng est nommé Directeur de la Police judiciaire. L’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a un nouveau patron, en la personne du Commissaire Alassane Niane. Le Commissaire Mamadou Ndour assure désormais la tutelle du Groupement mobile d’Intervention (GMI). La Direction de la Formation a désormais comme patron le Commissaire Sanou Diouf. Le Commissaire Ndiaré Séne est le nouveau Directeur de la Sécurité publique. Le Commissaire Abou Léye quitte le Commissariat spécial de l’aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass pour la Direction de la Police de l’Air et des Frontières. Le Commissaire Marème Diao hérite de la Direction de la Police des Étrangers et des Titres de voyages dont elle devient la Directrice.