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21 juin 2025
MAMOUDOU IBRA KANE ACCUSE ABDOULAYE SYLLA DE VOULOIR COULER EMEDIA
Le PDG d'Ecotra reproche aux les dirigeants du groupe de presse d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable
L’homme d’affaires, Abdoulaye Sylla Ecotra a porté plainte contre les dirigeants du groupe de presse Emedia pour abus de biens sociaux.
Sur le réseau social X, l’ancien directeur dudit groupe, Mamoudou Ibra Kane, a démenti l’abus de biens sociaux. Selon l’allié du candidat malheureux de la dernière présidentielle, Amadou BA, le sieur Abdoulaye Sylla veut faire couler son groupe de presse, avec l’appui de ce qu’il appel de nouveaux alliés.
“L’homme d’affaires Abdoulaye Sylla Ecotra et ses nouveaux maîtres… veulent liquider le groupe Emedia. ‘Abus de biens sociaux’, dites-vous ? Archi-faux !!! Adepte du porter presse, votre projet ne passera pas”, a-t-il écrit sur son compte X.
A souligner qu'Abdoulaye Sylla reproche à Mamoudou Ibra Kane et ses associés au groupe Emedia (Alassane Samba Diop et Boubacar Diallo) d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable, pour ne pas avoir dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, et enfin la banqueroute prévue par l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour ne pas avoir tenu la comptabilité.
FRAUDE SUR LE POIDS DU SAC DE RIZ
Les populations s’indignent de la méthode frauduleuse qu’utilisent les commerçants pour diminuer le poids du sac de riz, du sucre et de l’huile. Des détaillants et grossistes le reconnaissent. L’Etat est interpellé.
Les populations s’indignent de la méthode frauduleuse qu’utilisent les commerçants pour diminuer le poids du sac de riz, du sucre et de l’huile. Des détaillants et grossistes le reconnaissent. L’Etat est interpellé. Reportage dans les boutiques, marchés de la ville et rues de la capitale.
«Les sacs de riz ou de sucre ne font pas 50 Kg, cela ne date pas d’aujourd’hui»
Alpha Diallo, silhouette gracile, le visage émacié, inspecte la rue, guettant le prochain client. Le jeune commerçant du quartier Liberté 5 de Keur Massar, porte un polo en «phase terminale», le col débordant latéralement. Diallo, pour les proches, est debout sur son jean bleu sombre, lunettes de correction, accoudé sur le comptoir de sa boutique. Dans la foulée, une dame accompagnée de sa petite fille et portant aussi un bébé sur le dos, demande au boutiquier de lui vendre trois kilos de riz, trois baguettes de pain et un sachet de sucre. «Alpha, je suis pressée. Toi tu n’es jamais pressé. Mon mari te dois combien ?», demande-t-elle.
Le boutiquier prend la balle au bond : «Tu fais semblant ou bien ? Un client n’oublie jamais sa dette. Ton mari me doit 75 000 Cfa et cela fait un mois que je ne le vois plus». Cette remarque matinale du boutiquier n’est pas du goût de la jeune maman. «Mon mari n’est pas ton égal. Toi tu es comme ça. Mais bientôt tu vas retourner en Guinée», s’étrangle-t-elle de colère. Le boutiquier du quartier se défoule sur la dame : «Moi je suis Sénégalais comme toi. Un mois de dettes c’est trop. Plus de dettes désormais. N’importe quoi!». Après cette tempête, Diallo est interpellé sur le poids net du sac de sucre. «Vous savez, les sacs de riz ou de sucre ne font pas 50 Kg et cela depuis la nuit des temps. J’ai un sac de sucre qui pèse moins de 50 Kg. Les grossistes sont au courant que cette situation ne date pas d’aujourd’hui. Le sac de sucre me revient à 39 000 CFA», se désole-t-il.
Un grossiste : «Ils ont des machines à coudre des sacs… ils enlèvent 3 à 5 kilos»
Au marché au poisson de Keur Massar, le grossiste Moussa Fall s’offusque de l’attitude de certains revendeurs qui utilisent des méthodes «frauduleuses» pour diminuer le poids du sac de riz. «Ce n’est plus un secret parce que nous savons tous la méthode que les commerçants utilisent. Ils ont des machines à coudre cachées dans leur magasin. Dans chaque sac de 50 kg, ils enlèvent 3 à 5 kilos. Tout le monde le sait», confesse le commerçant à la barbe touffue, assis sur son grand boubou. Juste à côté de chez Moussa Fall se trouve son voisin, Issa Diop, un autre grossiste. Des bidons d’huile sont exposés juste à l’entrée. «Même l’huile de palme n’échappe pas à la règle. Mon frère, les poids affichés sur le ticket d’emballage ne veulent rien dire. Cela fait plus 20 ans que je suis dans le secteur. Je vous parle en connaissance de cause», corrobore-t-il.
«Nos autorités sont impuissantes, elles doivent mettre fin à ces méthodes»
Les riverains de la capitale s’indignent de cette situation et demandent aux autorités d’agir. Trouvée sur le trottoir en face de Auchan de Keur Massar, Fatou Diop s’offusque de la passivité des autorités. «Elles ont les informations mais, il faut le dire, nos autorités sont impuissantes devant cette situation. Le mal est profond», s’étrangle-t-elle de colère. Une autre dame, dans sa combinaison rose, abonde dans le même sens : «Il faut que les autorités agissent pour protéger les citoyens contre ce fléau. J’ai acheté un sac de 50 kg de riz et en moins de trois semaines, il est vide. Ce n’est pas possible, moi mon mari et notre fils, nous ne pouvons pas consommer 50 kg de riz en trois semaines».
CONDAMNÉ À 20 ANS DE PRISON, DADIS CAMARA VA ATTAQUER LA DÉCISION DU JUGE
L’ancien président au moment du massacre commis au stade en septembre 2009 fera appel de ce verdict qualifié par sa défense d’« inique et dangereuse » pour l’avenir de la Guinée.
Le capitaine Moussa Dadis Camara n’est pas « d’accord » avec la décision qui a été rendue ce 31 juillet 2024 à son encontre par le tribunal criminel de Dixinn, le condamnant à 20 d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité.
L’ancien président au moment du massacre commis au stade en septembre 2009 fera appel de ce verdict qualifié par sa défense d’« inique et dangereuse » pour l’avenir de la Guinée.
«Cette décision sera attaquée par voie d’appel », a annoncé maître Pépé Antoine Lamah, un des avocats du désormais condamné ancien chef d’Etat, rapporte Africaguinée.
La défense de M. Camara considère que la requalification des faits en crimes contre l’humanité viole ses droits, dès lors que cette question n’a pas été débattue lors du procès.
DOCUMENTER LA MÉMOIRE AFRICAINE
Plus que jamais, les Africains doivent élaborer leurs propres politiques mémorielles et patrimoniales, en toute souveraineté, sans attendre quiconque, selon Ibrahima Thioub, spécialiste de l'histoire moderne et contemporaine
Les Africains doivent élaborer leurs politiques mémorielle et patrimoniale en toute souveraineté, a affirmé le professeur Ibrahima Thioub, spécialiste de l’histoire moderne et contemporaine, estimant qu’il est temps pour le Sénégal de se doter d’une ‘’politique ambitieuse’’ en matière de documentation, de bibliothèque et d’archives.
”A nous Africains de nous positionner par rapport à nous-mêmes en élaborant en toute souveraineté nos politiques mémorielles et patrimoniales qui ne doivent rien attendre de qui que ce soit”, a a-t-il dit dans une interview publiée jeudi dans le quotidien national, Le Soleil.
Une mémoire panafricaine sera reconnue par le monde, “si l’Afrique y met l’engagement et les moyens nécessaires” à sa survenue”, a-t-il indiqué.
‘’Une mémoire panafricaine s’imposera au monde si l’Afrique y met l’engagement et les moyens nécessaires à sa survenue’’, a-t-il dit en répondant à une question relative à la décision des autorités françaises de reconnaître que six des tirailleurs sénégalais, exécutés en 1944 au camp de Thiaroye, sont morts pour la France.
Le Professeur Ibrahima Thioub estime qu’il ne faut pas accorder autant d’importance à cette décision de ‘’l’État français’’ .
‘’Ne lui accordons pas plus d’importance qu’elle n’a. Peu importe ce qu’il y a derrière. Il est illusoire d’attendre de la France et de ses autorités une politique mémorielle de la colonisation conforme à nos vœux’’, a-t-il argué. Il est d’avis que le continent africain doit se donner les moyens d’imposer sa propre mémoire historique au reste du monde.
Pour y parvenir, les dirigeants doivent mettre les artistes, les écrivains, les cinéastes et les créateurs ‘’dans les meilleures conditions de production d’œuvres célébrant et commémorant, en toute liberté, les figures et les moments marquants de notre passé’’, a plaidé Pr Ibrahima Thioub.
L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop a rappelé que ”pour ce qui est de l’écriture de l’histoire, les historiens africains ont depuis bien longtemps montré d’incontestables talents à faire sens du passé du continent. Les grandes aventures intellectuelles que furent Présence africaine et l’Histoire générale de l’Afrique l’illustrent à suffisance’’.
Pr Ibrahima Thioub ajoute que ”la relève est assurée un peu partout dans les universités du continent’’.
Toutefois, il note que ”la faiblesse majeure reste les politiques nationales de la documentation, des archives et de la bibliothèque’’.
Il estime qu’il est temps pour le Sénégal de se doter d’une ‘’politique ambitieuse en matière de documentation, de bibliothèque et d’archives” lui permettant d’élaborer en toute souveraineté sa politique mémorielle.
‘’Il est temps que le Sénégal se dote d’une politique ambitieuse en la matière, qui nous permettra d’avoir une grande bibliothèque nationale et une maison des archives usant massivement du numérique’’, a-t-il dit.
L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a déploré l’état actuel des archives dont la conservation pose problème. ‘’La situation actuelle des archives nationales, en errance depuis des années, n’est pas compatible avec une politique souveraine de la mémoire et du patrimoine”, a-t-il indiqué, relevant que ”l’écriture de l’histoire en souffre au quotidien”.
A ses yeux, ce sont des ‘’pistes’’ de réflexion qui peuvent conduire à ‘’faire échec à tous les dits et non-dits non conformes à nos intérêts et sans animosité’’.
POLÉMIQUE SUR LE SYSTÈME DE FACTURATION DU COMPTEUR WOYOFAL : LA SENELEC S’EXPLIQUE
Après les associations de consommateurs et les membres du comité national de dialogue avec la clientèle, c’est au tour de la presse d’être conviée, par la Senelec, à un atelier sur le système de facturation Woyofal.
Après les associations de consommateurs et les membres du comité national de dialogue avec la clientèle, c’est au tour de la presse d’être conviée, par la Senelec, à un atelier sur le système de facturation Woyofal. Organisé ce mercredi dans le but de dissiper un certain nombre de malentendus avec la clientèle depuis un bon bout de temps, cet atelier a permis à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) d’échanger avec les journalistes sur la tarification du Woyofal afin d’améliorer la compréhension et la communication sur le produit.
Selon le chef du service Woyofal au niveau de la Senelec, Samba Mamadou Sy, le système de prépaiement de Woyofal a pour objectif pour le client : « la réduction des réclamations sur la facturation; le développement d’un SAV pour apporter un traitement; la diligence des réclamations (suivi, conseil, dépannage, etc.) ; la facilité d’achat de crédit pour le client avec l’existence d’un vaste réseau de partenaires ; Last but not least, il s’agit, pour le client, de mieux contrôler et mieux gérer sa consommation; Sans oublier des frais d’accès plus bas (pas d’ASC, frais de timbre pour l’Etat). » Il permet également à la société de diversifier l’offre de vente à la clientèle; de réduire les réclamations sur la facturation ; entre autres.
En contre parti, précise-t-il, le cycle de la facturation est mensuel contrairement au compteur classique dont le système de facturation est bimensuel.
Sur la facturation on détermine, à en croire le chef de service, le nombre de Kwh; le montant de la redevance en fonction du type de compteur (MONO ou TRIPHASES); le montant de la TVA en fonction des usages; le montant la TCO (Taxe communale) pour tous les achats et du montant timbre en fonction de l’achat.
Sur la question des tranches de consommation, M. Sy a souligné que « pour la détermination des tranches, pour chaque achat, le système tient compte du cumul de l’énergie déjà achetée dans le mois. » Le client a aussi, avec le compteur Woyofal, « la possibilité d’activer le crédit d’urgence (emprunt de 5 ou 10 kWh en fonction du compteur) ». Le dialogue avec le compteur lui permet de maîtriser sa consommation et de faire une économie d’énergie et de son budget.
« Les systèmes de protection intégrés dans le compteur permettent de protéger l’installation du client », a-t-il rassuré.
La cellule de communication et de marketing de Senelec a, par ailleurs, invite les clients à « s’assurer que leurs installations sont aux normes ; e pas laisser allumer les lumières inutiles ; éteindre les appareils inutilisés ; privilégier si possible les équipements neufs ; faire toujours 820 à 825 pour connaître sa consommation moyenne mensuelle à acheter dans le mois ; ne pas acheter au-delà de son besoin mensuel en énergie ; éviter d’acheter de fortes sommes vers la fin du mois, juste le nécessaire pour terminer le mois ».
Guy Marius Sagana ne va vraisemblablement pas arragngé leds affaires de nos super parleemntaires. Pendant des années, eux viennent de chez eux comme des touristes ou des retraités jouisseusrs et se croyant non pas deputés du peuple repersentant du peuple mais député dui président repréen, le pérsiodent. Ils sont dans la docilité, la déférence et l'obesquisoité. Ils ne se,ble s'engager ni se battre pour presque rien. Et voici un Guy Marius Sgana qui fait irruption dans l'institution, plein, d'energie et de vigueur, posant de bonnes questions, écharpant des régimes, ébralant des institutions qui metteienent la CEDEAO sous perfusion et ses collègues parelemaniares sont dans leur petits souliers, ils se decouvent presque inutile et amorphes pour la grande majorité. Voilà qui est très bon pour le morale. Du sable, en en auront certainement encore et encore dans leur cousccous. Esperantos qu'ils sortiront de leur torpeur, la manière dont ils ont été secoué, ils ene viendront plus passer du bon temps, prendre leur perdiem et retourner dire au president qu'ils ont fait comme il voulait. C'est terminé maintenant.
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BASSIROU DIOMAYE EN MAURITANIE
Le président est arrivé jeudi à Nouakchott où il prend part à l’investiture de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Chaiekh El Ghazouani pour un nouveau mandat de cinq ans, a-t-on appris de source officielle.
Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé jeudi à Nouakchott où il prend part à l’investiture de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Chaiekh El Ghazouani pour un nouveau mandat de cinq ans, a-t-on appris de source officielle.
Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre mauritanien Mohamed Ould Bilal Messoud à la tête de la délégation composée de plusieurs membres du gouvernement, de son chef de Cabinet, du wali de Nouakchott-Ouest, de la présidente de la Région de Nouakchott et de l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, a indiqué l’Agence mauritanienne d’information (AMI).
Le président Bassirou Diomaye Faye avait un peu plus tôt quitté Dakar, a notamment annoncé la présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.
Le chef de l’Etat mauritanien va prêter serment devant les membres du Conseil constitutionnel dans le cadre d’une cérémonie organisée au nouveau Palais des congrès El Mourabitoun de Nouackhott.
Le président sortant de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à l’issue de l’élection présidentielle du 29 juin dernier qu’il a remportée dès le premier tour avec 56, 12 % des suffrages valablement exprimés.
Il a devancé son principal challenger, le militant anti esclavagiste, Biram Dah Abeid, crédité de 22, 10 % des suffrages.
Par Ibou FALL
HEUREUX QUI, COMME DIOMAYE, FAIT DE BEAUX VOYAGES
Le président est de retour à Paris, à l’occasion de l’ouverture officielle des Jeux Olympiques 2024. Ça lui fera, en moins de deux mois, son deuxième séjour en France
Le président Bassirou Diomaye Faye est de retour à Paris, à l’occasion de l’ouverture officielle des Jeux Olympiques 2024. Ça lui fera, en moins de deux mois, son deuxième séjour en France. La première fois, c’est la première Première dame qui l’accompagne ; à la seconde, c’est la deuxième épouse.
Bien entendu, compte tenu du niveau du débat public, ça s’est beaucoup questionné sur le… sac à main de Madame Diomaye Faye, deuxième du nom. On peut s’estimer heureux, le débat aurait pu tomber bien plus bas.
Les effets de l’application stricte de l’article 80 observée ces derniers temps ?
Toujours est-il que l’on assistera à un questionnement philosophique de haute facture sur le sac à main de Madame la deuxième Première dame : est-ce un Céline original, très classe, qui coûterait près de trois millions de nos misérables francs Cfa ou une vulgaire imitation achetée dans un bazar de Sandaga ?
Dans le premier cas, on peut toujours se demander quels secrets de femme peut bien garder un sac qui coûte aussi cher ; foin du misérabilisme, il faut bien que les deniers du contribuable rehaussent le standing de nos dirigeants. Ils n’auront pas enduré le parcours du combattant dont un passage par la case prison, pour ensuite venir jouer les crève-la-faim.
De toutes manières, ce n’est pas dans le style de l’homme : le modeste inspecteur du fisc qu’il est, malgré ses environ trois cent mille francs de salaires mensuels, ne meurt pas de faim ; son pied-à-terre dakarois, qu’il occupe malgré lui, loin des coups de pilon de son Ndiaganiao matinal, selon le journal officiel, coûterait après expertise, terrain et constructions, l’un dans l’autre, pas loin des 275 millions, en vulgaires Cfa.
Passons sur son champ de plus de quatre hectares et autres propriétés de moindre envergure… La question que tout le monde se pose, en cachette bien entendu, article 80 oblige : comment cela peut-il se faire ?
Mauvaise pioche
On devrait plutôt se demander pourquoi tous les Sénégalais moyens n’ont pas ce patrimoine. C’est sans doute au «Projet» d’y remédier. Ses prophètes ont pour cela cinq ans de stage et cinquante ans de mirage.
Faudrait souhaiter bien du plaisir à leur 54% d’électeurs ?
Et puis, trêve de pinailleries : tout ceci est derrière lui désormais. Il y a le modeste salaire du fonctionnaire sorti de geôle pour devenir président de la République qui fait des bonds de crapaud entre mars et avril 2024, flirtant avec les cinq millions mensuels ; bien entendu, les fonds «politiques» comptent pour du beurre qui devrait fondre au soleil ; quant à sa modeste Ford à 19 millions (toujours en p’tits Cfa qu’on devrait larguer selon le «Projet» d’avant mars 2024) par un coup de baguette mackyavélique, elle se transforme en un parc automobile et une flotte aéronautique…
Tout ça pour dire que Madame la deuxième Première dame, laquelle est dans notre histoire, suprême honneur, la première deuxième dame sénégalaise, devrait pouvoir collectionner les sacs Céline, les robes Dior, les bijoux Van Cleef and Arpels, les lunettes Rayban, les escarpins Louboutin, fleurer bon les senteurs Chanel sans que des esprits chagrins ne s’en indignent.
C’est vrai, des escarpins, des bijoux, des sacs et des tailleurs, les stylistes sénégalais en produisent. Mais Madame la deuxième Première dame n’est pas obligée de s’en encombrer : des goûts et des couleurs, dit-on…
Il se trouve quand même dans la plèbe, quelque manant zélé qui tient à ce que la modestie présidentielle soit préservée. Rappelez-vous, la petite promenade républicaine, un jour de semaine, aux heures de bureau, pour faire comme n’importe quel musulman sénégalais : acheter à chaque épouse une respectable bête à cornes torsadées pour presque rien. C’est aussi cela l’esprit : foin du gaspillage !
Et donc, pour préserver l’image du président de la République qui préfère les coups de pilon du petit matin bucolique de Ndiaganiao au clairon de la Garde rouge présidentielle urbaine, un souk de Sandaga présentera sur les réseaux sociaux le modèle en contrefaçon du Céline avec une détermination touchante, exposant Madame la deuxième Première dame au risque de voir une brigade parisienne de défenseurs de la propriété intellectuelle foncer sur elle en pleine soirée de gala pour saisir son sac…
On s’égare. Revenons au séjour parisien du couple présidentiel.
On s’épargnera la saillie de son Premier ministre qui attend que son employeur soit en France pour poser le débat surréaliste de la réhabilitation de la dignité africaine via la réécriture de l’histoire des «tirailleurs africains», redevenus sénégalais pour l’occasion.
Un sujet qui aurait pu fâcher, tout comme sa tirade contre le Président français à l’occasion de la visite de l’opposant Jean-Luc Mélenchon.
M. Ousmane Sonko, que le doute raisonnable n’habite pas, pour la seconde fois, concernant la France, entre par effraction dans les relations internationales et la diplomatie, lesquelles, dans les usages comme dans la Constitution, relèvent du domaine réservé du chef de l’Etat.
Si ce n’était que ça…
Quel que soit le bout par lequel on la prend, l’affaire des tirailleurs sénégalais morts à Thiaroye en 1944 est une affaire franco-française. Des Nègres originaires des colonies décident de servir la France ; pas seulement pour la guerre de libération de leur pays contre l’Allemagne ; bien avant cela, pour que les comptoirs du Sénégal deviennent une colonie du même nom, il se trouve des autochtones enthousiastes à l’idée de rallier les troupes françaises, histoire d’achever la mission civilisatrice.
Ils seront les spahis, en remplacement des Algériens et autres, qui vaincront les roitelets locaux dont le mauvais goût sera de se prendre pour des résistants ; ils feront respecter l’ordre colonial sans se faire beaucoup de scrupules quant à la méthode. Ils seront des armées qui libèrent la France en 1945, tout comme des troupes en déroute qui ramènent des estropiés et des dépressifs d’Indochine et d’Algérie.
Sur la même lancée, les «souverainistes» locaux, sous la houlette de Guy Marius Sagna, pressent les maires de «décoloniser» l’esprit de nos villes. Il y a des noms de rues qui ne sonnent pas africain. C’est le remake des débaptisations de «l’école nouvelle» des années 80, et du débat plus récent sur la statue de Faidherbe à Saint-Louis qu’il faut ôter des yeux des gens honnêtes. Le pont du même nom, que Gustave Eiffel a construit, pourrait, par la même occasion, être démonté et rentrer en France, n’est-ce pas ?
Oubli fâcheux…
Prière de ne pas ricaner
Le président de la République d’un pays sérieux est un Vrp, en déroulé «Voyageur représentant placier». A chacun de ses voyages, il vend la science, le savoir-faire de ses compatriotes, la qualité de vie qui attend les touristes bien inspirés de visiter son beau pays.
Lors d’un voyage officiel, le Président Senghor aurait offert à l’Empereur du Japon d’alors, Hirohito, une fresque des tapisseries de Thiès qui aurait ravi le souverain nippon, lequel, en retour, aurait passé commande d’œuvres de plasticiens sénégalais… Le Premier des Sénégalais de la période des indépendances, convaincu que le Sénégal serait la capitale du monde noir, ne manque alors jamais de mettre en valeur le talent de ses artistes. C’est ainsi qu’une fresque murale des tapisseries de Thiès orne le hall des Nations unies à New York.
Dans ses déplacements, le président Senghor ne manque pas d’offrir le spectacle des troupes de danse sénégalaises, en plus de ses remarquables plaidoyers pour la culture, le tiers-monde, le métissage et la civilisation de l’universel.
A Paris, une ville qu’il connait depuis sa folle jeunesse, en réponse au «sourire Banania» qui orne dans les années quarante la capitale pour vendre de la poudre de cacao, une fois président de la République, au milieu des années soixante-dix, il sonnera la charge vengeresse à travers une trentaine d’œuvres de peintres sénégalais dont les œuvres balafreront la capitale française.
Les voyages du président Senghor étaient autant de plaidoyers pour la culture, le savoir, le savoir-vivre et le savoir-faire sénégalais. Quand il prend la parole, depuis l’autre bout de la planète, ça résonne partout, jusque dans notre fierté. On n’imagine pas un exilé camerounais se vanter de lui administrer quelque leçon que ce soit.
Question impie : pourquoi le président Diomaye Faye voyage-t-il donc tant ?
JO : MBAGNICK NDIAYE, YVES BOURHIS ET SALY SARR EN LICE VENDREDI
Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut) seront en lice vendredi pour tenter de chercher une médaille aux Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Paris, 1-er août (APS) – Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut) seront en lice vendredi pour tenter de chercher une médaille aux Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Le judoka Mbagnick Ndiaye affrontera, vendredi, à 8 heures, le Bissau-guinéen Bubacar Mané en 16e de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.
Le porte-drapeau du Sénégal lors des JO de 2021 va tenter de faire mieux qu’à Tokyo en passant le premier tour. Il avait été battu par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 de la catégorie des plus de 100kg.
Le triple champion d’Afrique rencontre un adversaire qu’il connaît bien. Bubacar Mané a défendu les couleurs du Sénégal avant de prendre la nationalité bissau-guinéenne. Il a remporté avec le Sénégal quatre médailles continentales.
Après ses deux échecs au canoë slalom et au kayak slalom, le ceiste Yves Bourhis va s’aligner sur le kayak cross contre la montre.
Il avait terminé, lundi, 12ᵉ de la finale de canoë slalom, lundi, avec un chrono de 95.78, avant de subir une pénalité de 50 secondes qui l’a relégué à la dernière place du classement, lui qui espérait décrocher une médaille.
Mardi, il a été éliminé dès les préliminaires des épreuves de kayak slalom des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, l’athlète sénégalais se classant 22ᵉ sur 24 concurrents.
En athlétisme, Saly Sarr ouvre la voie aux deux autres athlètes qualifiés. Le spécialiste du triple saut, pour sa première qualification va essayer d’améliorer son record personnel de 14,18 m.
Âgée de 21 ans, la championne d’Afrique en titre du triple saut va profiter des JO de Paris 2024 pour continuer son apprentissage.
-Voici le programme des athlètes vendredi :
– Vendredi à 10 heures(8h Dakar ) à l’arèna Champs de Mars : Mbagnick Ndiaye-Bubacar Mané(Guinée Bissau)
-Vendredi 16h40(14h40) à station à Vaires-sur-Marne : Yves Bourhis (Kayak cross course contre la montre)
-Vendredi 18h15 au stade de France ; Saly Sarr(triple saut)
IL FAUT INVESTIR DANS LA PETITE CATEGORIE
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud.
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud. Selon le technicien sénégalais, pour assurer la relève, il faut investir dans la petite catégorie.
L’équipe nationale de basketU18 du Sénégal prépare activement l’Afrobasket de la catégorie qui va se tenir en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement en regroupement, le sélectionneur Parfait Adjivon est revenu sur le planning de ses joueurs. « On prépare l’AfrobasketU18 qui se tiendra en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement, on est en phase de présélection. A notre retour de Bamako et les critiques des jeunes joueurs, on a fait sortir une circulaire pour inviter tous jeunes d’envoyer leurs vidéos et papiers administratifs. C’est par là qu'on a commencé à procéder par sélection par vidéo. On avait reçu plus de 120 demandes. Mais pour aller vers l’internat, on va réduire le groupe à 18. Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les fondamentaux On va continuer à faire une évaluation parce qu’on a programmé trois matchs amicaux», a déclaré le sélectionneur des Lionceaux du Basket. .
Depuis quelques années, le Sénégal est devenu un habitué dans les compétitions de cette catégorie, de l’avis du coach. « Le Sénégal est présent dans les compétitions internationales. Mais ce qui donne de la satisfaction, c’est que si on voit l’équipe nationale chez les garçons, ce sont des jeunes qui ont joué en U18. Ça, c’est une bonne satisfaction. Il n’y a pas d'autre choix que d’investir dans la petite catégorie », a poursuivi le coach de Duc. A quelques semaines du démarrage de cette compétition africaine, le technicien compte utiliser tous les moyens disponibles pour composer une équipe solide capable de faire la différence en Afrique du Sud. « Il y a urgence parce que le temps joue en notre défaveur. Même si on est dans l’urgence, on ne se presse pas. Il faut faire un bon choix pour être prêt lors de cette compétition », a ajouté le technicien.
Par ailleurs, il estime que les fédéraux doivent investir plus dans la petite catégorie pour assurer la relève dans les années à venir. « Préparer la relève, c’est participer aux compétitions au niveau des ligues d’abord et sur le plan international aussi. Ça ne sert à rien d’attendre que les joueurs soient en séniors pour découvrir l’équipe nationale. C’est ça la différence entre les équipes africaines et européennes ; pratiquement leur joueurs ont fait toutes les catégories. »