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20 juin 2025
KÉDOUGOU, LES EMPLOYÉS DE SABADOLA GOLD OPÉRATIONS EN GRÈVE
Le syndicat des travailleurs a décrété un mot d’ordre de grève depuis jeudi 1er aout à 20 heures. Ce après l’échec des négociations avec la direction sur le paiement de forfaits supplémentaires depuis 2018.
Les esprits s’échauffent à Kédougou dans le site de Sabodola Gold Opérations où le syndicat des travailleurs a décrété un mot d’ordre de grève depuis hier jeudi à 20 heures. Ce après l’échec des négociations avec la direction sur le paiement de forfaits supplémentaires depuis 2018.
Le collège des délégués réclame l’application de l’accord d’établissement signé en 2016 entre la Direction de l’entreprise et les employés.
Selon les syndicalistes, c’est l’article 8.2 prévoit un forfait d’heures supplémentaires pour les cadres qui travaillent dans les départements de production sur une fourchette de 12 heures au maximum.
« Ces forfaits d’heures supplémentaires n’ont jamais été payés aux cadres. Donc, en lieu et place de ces heures supplémentaires, on nous payait une gratuité qui nous était défavorable. Ce qu’on avait dénoncé depuis 2018. En plus de cela, le forfait des heures supplémentaires des ouvriers n’a pas été calculé selon le code du travail du Sénégal », développe El Malick Gningue, porte-parole des délégués.
Les employés de la SGO dénoncent le refus de la direction d’intégrer l’indemnité compensatrice des avantages en natures dans leurs valeurs nominales depuis 2022. A ce sujet, ils ont saisi l’Inspection du travail et de la Sécurité sociale de Kédougou qui leur a donné un avis technique favorable pour l’intégration des avantages en nature dans l’assiette de calcul des HS. C’est la raison pour laquelle, après plusieurs tentatives de conciliations avortées, le collège des délégués a décrété un mot d’ordre de grève illimité pour le respect de l’accord d’entreprise.
La Direction de SGO sort une note qui annonce la suspension du contrat de travail des grévistes
Dans une note parvenue à Walf Net, le groupe Endeavour Mining, à travers son vice-président en charge des Opérations au Sénégal donne une délai aux employés grévistes pour remettre les clés de leurs chambres et quitter l’usine. La Directrice de SGO invoque une « réglementation en vigueur » pour étayer sa décision.
« Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabadola et Massawa. « En aucun cas, l’exercice du droit de grève, ne peut s’accompagner d’occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats », Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail », peut-on lire sur la note.
Qui poursuit: « Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad ».
KHALIFA SALL VERS LA CRÉATION D’UNE LARGE COALITION
Selon le journal « Les Echos », à l’issue d’une réunion avec les membres de son mouvement Taxawu Sénégal, l’ancien maire de Dakar a décidé de mettre en place une entité en vue des législatives.
Les partis et mouvements de l’opposition s’attendent tous à une dissolution de l’Assemblée nationale. Sur ce, beaucoup commencent à s’organiser en perspectives des législatives à venir. C’est le cas du candidat malheureux à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall.
Selon le journal « Les Echos », à l’issue d’une réunion avec les membres de son mouvement Taxawu Sénégal, l’ancien maire de Dakar a décidé de mettre en place une «coalition de membres de l’opposition, de la société civile et d’autres composantes de la nation, en vue des législatives ». Il marque son ancrage dans l’opposition. Cependant, ses compagnons ne sont pas d’accord avec sa démarche, note le journal.
Ils veulent qu’il quitte l’opposition pour rejoindre le nouveau régime avec qui il a longtemps cheminé. D’autant que ses résultats à la présidentielle, 1, 6%, les moyens et le problème de communication, entre autres» ne lui sont pas favorables, rapporte le journal.
JO 2024, LA NAGEUSE SLOVAQUE POTOCKA ÉVACUÉE SOUS ASSISTANCE RESPIRATOIRE
Agée de 21 ans, elle venait de prendre part à la série du 200 mètres 4 nages lorsqu'elle s'est effondrée en sortant du bassin.
iGFM (Dakar) La nageuse slovaque Tamara Potocka a dû être hospitalisée d'urgence ce vendredi matin après avoir fait un malaise au terme d'une série du 200 mètres 4 nages.
Epuisée par le rythme soutenu des épreuves olympiques, la nageuse slovaque Tamara Potocka a dû être évacuée d'urgence sous assistance respiratoire ce vendredi de la piscine olympique installée dans la Paris La Défense Arena.
La Slovaque de 21 ans venait de prendre part à la série du 200 mètres 4 nages lorsqu'elle s'est effondrée en sortant du bassin.
Elle a été rapidement prise en charge par les secours qui l'ont évacué sur une civière.
"Elle est consciente mais nous attendons de nouvelles informations médicales", ont expliqué à l'AFP les organisateurs.
JO 2024 JUDO, MBAGNICK NDIAYE S’INCLINE EN HUITIEMES DE FINALE
Le judoka sénégalais a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili. Ce dernier, champion d’Europe en 2017, champion du monde en 2018 et médaillé d’argent aux JO de Tokyo, a confirmé son statut de favori
Il avait fait sensation en remportant son combat contre le Bissau-Guinéen Bubacar Mané en seizièmes de finale, mais le chemin des huitièmes de finale était trop difficile à franchir.
Le parcours de Mbagnick Ndiaye aux Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est en effet arrêté en huitièmes de finale dans la catégorie des plus de 100 kg. Le judoka sénégalais a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili.
Ce dernier, champion d’Europe en 2017, champion du monde en 2018 et médaillé d’argent aux JO de Tokyo, a confirmé son statut de favori en s’imposant face à Ndiaye. Malgré cette défaite, la performance de Mbagnick Ndiaye reste notable, marquant un jalon important dans sa carrière.
Le judoka sénégalais a tout de même fait mieux qu’aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Au Japon, Ndiaye avait été battu par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 dans la catégorie des plus de 100 kg.
Lancement prochain du premier satellite made in Sénégal
Le Sénégal lance sa conquête de l’espace. Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé le lancement prochain du premier satellite fabriqué au pays de la Teranga. Selon l’APS, le DG de l’ASES a fait cette déclaration à l’occasion d’une rencontre de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS). D’un coût estimé à 650 millions de francs CFA, ce projet est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Animant un exposé sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal », Maram Kaïré a expliqué : « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits ».
Décès de Mamadou Kabirou Mbodj
La Grande Faucheuse a encore frappé. L’ancien député Mamadou Kabirou Mbodj est décédé hier à Pikine. Le défunt a eu à occuper les fonctions de chef de cabinet de l'ex-Président Léopold Sédar Senghor. Il était également un syndicaliste engagé et selon plusieurs témoignages, il a œuvré sans relâche pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Membre actif du bureau de l'Assemblée nationale, il est l’artisan de nombreuses réalisations à Guédiawaye et à Pikine dont il fut le maire de 1990 à 1996.
Un «talibé» meurt noyé dans un bassin de rétention
A Touba, un enfant a été retrouvé hier mort noyé dans le bassin de rétention des eaux pluviales de Darou Rahmane, à Touba (centre). Selon les témoins, il s’agit d’un talibé âgé de quatorze ans, qui a été découvert par une équipe de sapeurs-pompiers dépêchée sur les lieux. D’après eux, la victime avait été portée disparue vers 12 heures et après plusieurs minutes de recherche, les plongeurs ont réussi à retrouver et à ramener le corps sans vie à la surface. Selon les dernières informations, le corps a été déposé dans une structure sanitaire de l’hôpital de la cité religieuse. Mais il faut souligner qu’on ignore l’identité de la victime et les circonstances de sa noyade, l’équipe de sapeurs-pompiers dépêchés sur les lieux n’ayant fait aucune déclaration à propos de ce drame. Une enquête est en cours à la brigade spéciale de la gendarmerie de Touba pour déterminer les causes de ce drame.
La réplique de Mamoudou Ibra Kane
Mamoudou Ibra Kane n’a pas sa langue dans sa poche. Traîné en justice pour «abus de biens sociaux», il a fait hier une publication sur le réseau social X pour réagir et tacler sévèrement Abdoulaye Sylla. « L'homme d'affaires Abdoulaye Sylla Ecotra et ses nouveaux maîtres...veulent liquider le groupe Emedia."Abus de biens sociaux", dites-vous? Archi-faux !!! Adepte du #porterpresse, votre projet ne passera pas», a-t-il averti.
Le tacle de Birahime Seck aux magistrats
Suite à la décision des magistrats d’afficher leur farouche opposition à l’ouverture du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à d’autres corps, comme le souhaite l’actuel président de la République, Birahime Seck s’est exprimé sur la question via son compte X, hier. Le coordonnateur national du forum civil explique que si les magistrats ne veulent pas d’autres personnes dans le CSM, ils ne devraient pas aussi pouvoir diriger des structures publiques ou être admis dans d’autres Instances. Pour Birahime Seck, si les magistrats sont logiques, ils doivent aussi accepter de rester dans les juridictions, vu leur faible effectif.
SAR, Petrosen Holding et Petrosen
Les directeurs généraux de Petrosen Holding et Petrosen trading and Services ont reçu hier le Directeur Général de la SAR, M. Mamadou Abib Diop, en compagnie du comité de direction de la SAR. Selon une note, cette rencontre entre dans le cadre d’une collaboration entre les trois entités pour accompagner le Gouvernement du Sénégal dans sa volonté d’exploiter d’une manière efficiente les ressources pétrolières issues de Sangomar. D’après la source, les trois structures, ayant une stratégie commune, se sont engagées à poursuivre cette dynamique de collaboration étroite, dans l’intérêt exclusif du Sénégal
Diomaye victime de fake news
Le locataire du Palais est victime de fake news. Dans une publication largement partagée sur les réseaux sociaux, Diomaye déclare ceci : «Je ne veux vraiment pas de mes photos dans vos bureaux, car je ne suis ni un Dieu, ni une icône mais plutôt un serviteur de la Nation. Accrochez plutôt les photos de vos enfants et regardez-les à chaque fois que vous voulez prendre une décision». Mais, selon Cheikh Ahmadou Bamba Fall de Pastef Fëssël SN221, le successeur de Macky Sall n’a jamais tenu ces propos. «Après vérification, j'atteste que cette information est fausse. Le Président Bassirou Diomaye Faye n'a jamais tenu ces propos qu'on lui a attribués dans cette visuelle devenue virale dans les réseaux sociaux», a-t-il précisé.
Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique
L’ambition du Sénégal est de suivre la trajectoire de la Chine, qui a multiplié par 13 son PIB par habitant en 25 ans grâce à une augmentation à 42% de la part de l’économie numérique en 2022. C’est ce qu’a indiqué Alioune Sall qui participait au Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique, organisé les 29 et 30 juillet à Beijing, en Chine, sous le thème : «Dessiner conjointement un plan numérique et partager les réalisations en matière de développement». Selon un communiqué, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique était à la tête d’une délégation composée de membres de son cabinet, de la Directrice des Technologies de l’Information et de la Communication, Directeur de Sénégal Numérique et ses équipes, du Directeur Général de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes) et du Directeur de Synapsis et ses équipes. D’après le texte, l'Afrique et la Chine mettent ainsi en avant l'importance stratégique des Technologies de l'Information et de la Communication pour le développement économique et social. Et la Chine, partenaire clé dans le développement de l’Afrique grâce à son soutien à l’agenda 2063 et l’exécution de 18 projets prioritaires dans l'économie numérique, a aidé à la réalisation de plusieurs projets majeurs en Afrique. Il s’agit de la construction du Centre de données de Diamniadio au Sénégal, du projet de ville intelligente à Kigali, au Rwanda. Le communiqué fait également allusion au satellite SDGSAT-1, à l’initiative de ceinture et de route numérique et la mise en place d'incubateurs technologiques.
Comité Sénégalais des Droits de l'Homme
Les mesures prises en Conseil des ministres du 31 juillet 2024 par Bassirou Diomaye Diakhar Faye en faveur de l'amélioration des conditions de détention au Sénégal a fait réagir le Comité Sénégalais des Droits de l'Homme (CSDH). Dans un communiqué rendu public hier, Amsatou Sow Sidibé et ses collaborateurs expliquent qu’ils partagent la préoccupation du locataire du Palais concernant la nécessité urgente d'intensifier les mesures de prévention et de lutte contre la torture, ainsi que l'amélioration de la situation carcérale. Selon le texte, le CSDH soutient pleinement les instructions données au ministre de la Justice pour accélérer le programme de modernisation de l'administration pénitentiaire, incluant la construction et la réhabilitation des infrastructures, la formation et le recrutement du personnel de l'administration pénitentiaire, ainsi que la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Amsatou Sow Sidibé et Cie appellent ainsi à l'actualisation de la loi n 2009- 13 du 02 mars 2009 instituant la création de l'Observateur national des lieux de privation de liberté en tenant compte de certaines recommandations des assises de la justice. Rappelant son rôle central pour la promotion et la protection des droits humains, le CSDH renouvelle son engagement à soutenir l'État dans ses efforts en faveur des droits humains
UDTS
Le Syndicat Unitaire des Travailleurs de l'Administration Publique et du Parapublic, affilié à l'Union Démocratique des Travailleurs Sénégalais (UDTS), s’est fendu d’un communiqué pour exprimer sa profonde indignation face à la diffusion récente d'une vidéo virale sur les réseaux sociaux, dont, selon ses membres, l'auteur semble chercher à ternir l'image de nos collègues du ministère de l'Urbanisme, est un acte regrettable qui va à l'encontre des valeurs de neutralité et de professionnalisme de notre fonction publique. Dans le document, les syndicalistes rappellent que les affaires de l'administration publique doivent être exemptes de toute influence politique ou partisane. Selon le texte, les agents de ce ministère, malgré les défis rencontrés suite aux changements de régime, ont toujours fait preuve de rigueur et de disponibilité dans l'accomplissement de leurs tâches. Pour les syndicalistes, en dépit de conditions de travail souvent difficiles, y compris des retards de salaire allant jusqu'à deux mois et un manque de moyens de transport adéquats avec un seul bus de ramassage en service depuis plus de cinq ans, leurs collègues continuent de servir avec dévouement. L’UDTS estime que l’engagement des travailleurs est un exemple de la résilience et du sens du devoir qui caractérisent notre administration publique. Le syndicat appelle ainsi l'ensemble des travailleurs à faire preuve de solidarité et à se mobiliser pour surmonter les défis actuels. Nous réaffirmons notre engagement à défendre les droits et la dignité des travailleurs de l'administration publique, et nous resterons vigilants face à toute tentative de déstabilisation ou de manipulation de l'opinion publique à leur encontre.
Grande manifestation des «Thiak Thiak» le 25 août prochain
Face aux multiples tracasseries dont ils font l’objet, les livreurs appelés «Thiak Thiak» vont organiser une grande manifestation le 25 août prochain. Selon Seydina Alioune Fall, président national des livreurs du Sénégal, interrogé par dakaractu, la lettre d’information a été déposée sur la table de la préfecture de Dakar. «Notre revendication majeure, c'est la considération, le manque de tolérance et de flexibilité. D'abord, Nous avons proposé aux autorités de nous offrir des mutations gratuites sur tout le territoire national pendant 4 mois pour pouvoir identifier toutes les motos. Ensuite, subventionner les prix des permis de conduire auxquels tous les livreurs Thiak Thiak auront accès. Mais également de faire des cartes professionnelles et des gilets pour identifier toutes les personnes qui s'activent dans le secteur dit Thiak Thiak. Et la création de mutuelles de santé au bénéfice du livreur», at-il déclaré.
Par Moussa KAMARA
RISÉE ET VISÉES
Ce conglomérat de têtes jeunes et bien faites a dû fortement impressionner le journaliste qui a posé une question bête, ridicule, frisant l’ignorance et l’incompétence. Le quidam, pince sans rire, l’a traitée de « risée »
La fête de l’excellence qu’est le Concours général a vécu. Les lauréats ont été célébrés et bien récompensés. En espérant que le faste de cette journée les incite à redoubler d’efforts pour bien écrire leur avenir.
Ce conglomérat de têtes jeunes et bien faites a dû fortement impressionner le journaliste qui a posé une question bête, ridicule, frisant l’ignorance et l’incompétence. Devant la meilleure élève des classes de première du Sénégal, le quidam, pince sans rire, l’a traitée de « risée ». Sans doute voulait-il parler de star, l’inculte !
Des jeunes gens qui n’ont pas encore fini leur apprentissage à l’école ont bien répondu dans un français châtié aux questions des journalistes et autres porte-micros. Tout ce qui a été fait pour galvaniser ces preux élèves devrait être démultiplié. Par ces temps où la tricherie prend de plus en plus de l’ampleur à tous les niveaux de l’Ecole sénégalaise, congratuler les élèves qui n’en usent passerait une grande baffe pour tous ceux qui s’y adonnent.
Ah les tricheurs ! Gageons qu’il n’y en avait pas au pot offert par le Premier ministre aux lauréats. De la bonne et merveilleuse graine de l’Ecole qui discutait à bâtons rompus avec le Pm du Sénégal ! Inédit et encourageant simplement.
Pour la première fois de ma vie, j’ai entendu un personnage aussi haut placé dans un régime que Ousmane Sonko décliner si clairement sa vision de la religion. Personnellement, je lui accorde ma confiance pour un fait ô combien banal en Islam mais que beaucoup de politiciens ignorent ou feignent d’ignorer : l’appel du muezzin. Un fait inédit pour être signalé.
Le musulman a le devoir de respecter tout le monde mais pas au point de se laisser marcher sur les pieds. Il est heureux d’avoir à la tête du pays des musulmans sincères, fiers, compétents et conséquents. Parce que, au-delà des belles déclarations, ils nous font découvrir leur politesse et leur bonne éducation par des actes spontanés qui n’ont pas manqué de nous séduire et nous émerveiller.
Pour avoir commencé ce billet avec la bourde monstrueuse de ce « journaliste » et le terminer avec les promesses de lendemains qui chantent, on se rend ainsi compte que la vie est telle quelle, faite de hauts et de bas, jamais un long fleuve tranquille.
LA RECETTE DE LA DGID POUR LA FORMALISATION DES PME
La Direction générale des impôts et des domaines (DGID) a organisé, hier, un atelier de partage avec l’ensemble des acteurs intéressés par le développement et la mise en place de Centres de gestion agréés (CGA).
La Direction générale des impôts et des domaines (DGID) a organisé, hier, un atelier de partage avec l’ensemble des acteurs intéressés par le développement et la mise en place de Centres de gestion agréés (CGA). L’objectif est d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) à se formaliser.
Pour la transposition interne des dispositifs de 1995 et des directives de l’Union monétaire ouest-africaine de 2020 relatives au développement des Centres de gestion agréés, la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) a tenu, hier, une rencontre avec les différents acteurs pour discuter et faire des pré-validations avant de les présenter aux autorités. D’après Abdoulaye Diagne, Directeur général de la DGID, les CGA sont mis en place pour accompagner les petites et moyennes entreprises (PME) sur tous les aspects fiscaux, comptables et juridiques. Ils permettent également d’accompagner les PME dans leurs démarches au niveau de l’administration fiscale. Ce qui est assorti, d’après M. Diagne, d’un certain nombre d’avantages qui rendront le dispositif beaucoup plus incitatif pour les entreprises. Selon le DGID, la réforme vise la formalisation car « une partie importante de notre économie est placée dans le secteur informel ». Lequel joue un rôle important. « D’un point de vue réel, nous avons des acteurs qui sont des travailleurs ardus et qui contribuent économiquement au développement de ce pays. Maintenant, il faut les aider à se formaliser parce que notre conviction est que tous ces acteurs voudraient être formalisés. Les dispositifs mis en place à travers les CGA, qui existent et qui devraient être renforcés et mis à jour à travers le territoire national, vont faciliter leur formalisation et leur contact avec les différentes administrations », a expliqué le Directeur général de la DGID.
Rattraper le retard du Sénégal
Depuis la mise en place de la loi les instaurant, en 1995, cinq Centres de gestion agréés (CGA) ont été créés au Sénégal. Pour accélérer la cadence, la DGID compte mettre les moyens qu’il faut pour rattraper le retard de notre pays par rapport à ses voisins. « Si nous prenons d’autres pays d’économie comparable au sein de la sous-région, ils en sont à 120 CGA en moyenne. Si nous avons l’intention de compétir au même niveau, nous ne devons pas fixer un objectif moindre. Il s’agit non seulement de résorber le gap, mais aussi de le dépasser totalement », a soutenu Abdoulaye Diagne. Cette situation de retard est due, selon le Directeur de la DGID, à un manque de communication. « J’estime que nous n’avons pas assez communiqué sur le dispositif pour que les acteurs soient au courant des avantages que peuvent offrir les CGA. Il ne fallait pas céder au fétichisme des textes. Nous ne pouvons pas simplement mettre en place une loi et un décret qui l’applique et croire que la loi va s’appliquer d’elle-même. Il faudra qu’elle soit portée auprès des Sénégalais tout en les sensibilisant sur les avantages des CGA », a expliqué Abdoulaye Diagne. Selon lui, un travail de décentralisation s’impose. « Si la question du maillage territorial est réglée grâce à un travail d’évaluation périodique pour savoir où nous en sommes, il est fort probable que la situation devienne plus reluisante dans les prochaines années », veut croire le patron de la DGID.
Les Centre de Gestion agréés (CGA), une mine d’opportunités
Il a tenu à préciser que les CGA sont des structures privées dont la Direction générale des impôts et des domaines incite à la mise en place. « En ce sens, la DGID souhaite que l’ensemble des acteurs se fixent un objectif précis en termes de création de Centres de gestion agréés(CGA), mais également qu’ils réfléchissent à comment augmenter le nombre d’adhérents en tenant compte des potentialités », soutient-il. À en croire Abdoulaye Diagne, c’est une méthode pour attirer les entreprises et leur faciliter le paiement des impôts. « Ce qui nous intéresse lorsque nous sommes en face d’une entreprise, c’est d’abord, en termes de création, qu’elle ait une existence juridique qui lui offre toutes les garanties de pérennisation. Dès lors, nous pouvons faire en sorte que cette entreprise soit identifiée », explique-til. Contrairement à plusieurs pays qui utilisent le Numéro d’identification fiscale (NIF) pour les entreprises, le Sénégal dispose du Numéro d’identification nationale des entreprises et associations (NINEA) qui permet d’avoir des objectifs beaucoup plus larges sur le plan économique, précise-t-il. « Pour les entreprises qui disposent d’un NINEA, l’objectif est de faire en sorte qu’elles soient formalisées et rassurées quant à leur existence juridique. Cependant, la fiscalité est une conséquence. Lorsqu’une entreprise se développe et génère de la richesse, il est évident qu’elle voudra contribuer financièrement aux caisses de l’État avec fierté, pour participer au développement du pays », estime Abdoulaye Diagne, le Directeur général de la DGID.
DIOMAYE FAYE ÉGALEMENT MAITRE DU JEU PARLEMENTAIRE
Les modifications du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ont été transmises au président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a dix jours pour donner son avis avant de retourner le texte à l’Assemblée nationale pour son adoption
Le Premier ministre va bientôt faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés. Ces derniers, à travers les représentants de leurs groupes parlementaires, étaient récemment en conclave à Saly pour peaufiner le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Une modification dudit règlement afin d’y réintroduire les dispositions relatives au Premier ministre était en effet la condition exigée par Ousmane Sonko pour venir faire sa déclaration de politique générale devant la représentation nationale. Les modifications ont été transmises au président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a dix jours pour donner son avis avant de retourner le texte à l’Assemblée nationale pour son adoption. L’incongruité qui se pose à ce niveau est qu’après l’adoption du texte, il doit encore être soumis au président de la République pour promulgation ! Ce qui suppose que Bassirou Diomaye Faye reste toujours dans le jeu.
La déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, n’est plus qu’une question de jours. Bientôt, les Sénégalais, en plus de prendre connaissance du programme du Premier ministre, assisteront aux échanges verbaux entre lui et les députés, surtout ceux de l’opposition, majoritaires au sein de l’hémicycle de la Place Soweto. Après l’audience accordée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, suivie de la rencontre entre les présidents de groupe parlementaire, les choses commencent à bouger et dans le bon sens. Certains parlementaires s’étaient retrouvés à Saly pour apporter les rectificatifs nécessaires au Règlement intérieur qui permettraient au Premier ministre de divulguer les grandes orientations de son programme devant les députés. Les modifications proposées ont été transmises, via Amadou Mame Diop, au président de la République pour lui permettre de donner son avis. « L’Assemblée fait une proposition de loi. Le bureau l’examine avant de la déclarer recevable. Le président de l’Assemblée transmet la proposition de loi pour avis au chef de l’État. Lequel a dix jours pour donner son avis à partir de la date de transmission de la proposition de loi. Passé ce délai, la procédure suit son cours» explique l’ancien parlementaire Alioune Souaré avant de se demander : « l’avis est-il péremptoire ou consultatif?».
Pour beaucoup, le Président peut se méprendre et croire que son avis est décisif. Surtout que la loi ne précise pas si son avis est péremptoire ou consultatif. La loi n’a rien prévu dans le cas où l’avis du président de la République serait défavorable. «Il y a un vide juridique» selon Alioune Souaré. Cependant, il convient surtout d’interroger cette double appréciation du président de la République relativement aux propositions de lois des députés. La loi dit que son avis est recueilli avant adoption du texte et ensuite pour promulgation. «Cette loi semble obsolète car elle date du temps où il y avait un seul parti au sein de l’Assemblée nationale. C’est-à-dire du temps du régime monolithique. Depuis, les textes de l’Assemblée n’ont pas évolué sur cette question. Surtout que le fait de dire au président de la République qu’il a dix jours pour donner son avis est considéré dans les grandes démocraties parlementaires comme une violation de la séparation des pouvoirs. Plusieurs pays de la sous-région ont d’ailleurs revu leurs textes et actuellement seul le Sénégal traîne encore les pieds sur cette question» ajoute l’ancien parlementaire Alioune Souaré.
A l’en croire toujours, le Président promulgue les lois et, s’il n’est pas d’accord, il peut saisir le Conseil constitutionnel. «A quoi bon le saisir avant et après ?» se demande Souaré. « Il donne son avis avant même que l’Assemblée n’examine la proposition de loi(...) Il fait immixtion dans une chose que l’assemblée n’a pas encore examiné. Il peut à la limite influencer l’examen de la loi» soutient l’ancien député.
Tout compte fait, la loi, dans ce cas précis concernant les propositions de lois, semble obsolète et les pouvoirs du président de la République, excessifs. Le fait qu’il donne dans un premier temps son avis n’a pas de sens d’autant plus qu’ensuite, en fin de procédure, c’est lui qui promulgue. Le débat est lancé et vivement que les constitutionnalistes s’expriment sur la question pour permettre l’évolution des textes dans le bon sens, leur mise à jour surtout, dans l’intérêt exclusif de la démocratie.
REMA DIOP, L’ÉTOILE MONTANTE À LA VOIX GRACIEUSE
Sa douce mélodie enchante petits et grands. Capable de naviguer entre traditions et modernité, son talent est salué par toute une scène musicale
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 02/08/2024
Elle est une pépite. Une étoile montante de la musique sénégalaise. Réma Diop, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, fait son bonhomme de chemin dans ce milieu très couru. Mais c’est grâce à son talent qu’elle est déjà une célébrité dans le monde de la musique Sénégalaise. Nous sommes allés à sa découverte.
Sa petite voix est gracieuse. On dirait le chant de l’alouette après la pluie. Les airs font frissonner. Il ne manque plus que ce petit nuage blanc de papillons et un petit lac pour revivre la symphonie pastorale de Beethoven. Cette voix, c’est celle de Réma Diop. La jeune chanteuse talentueuse qui a fini de tracer son sillon et de conquérir les amateurs de bonne musique au Sénégal et hors de nos frontières. La protégée de Alga séduit de par son talent, ses textes riches et bien recherchés. Sa particularité réside dans les messages qu’elle distille. Elle est à l’aise dans divers styles musicaux. Réma se meut facilement dans le traditionnel. Elle alterne le moderne, l’afro, l’afropop, le rap, le mbalax, le classique, entre autres. Sa force surtout, c’est cette donne rare qui est en elle, être capable de chanter dans plus de quatre langues différentes. Ce qui en fait une icône qui peut titiller le monde de la world music. Les inconditionnels de la série télévisée «Bété Bété» de Evenprod ne diront pas le contraire. Car elle l’a sublimée avec la musique du générique qui est une reprise d’une chanson de la diva Adja Dial Mbaye, qui avait chanté ce morceau il y a plus de 20 ans. Un tube qui ne souffre d’aucune ride, tellement Réma l’a si bien repris. Ceci, grâce à une grosse performance vocale. Dès le premier refrain, qui est une octave, elle donne la chair de poule. «Je suis à l’honneur avec la chanson du générique de la série Bété Bété, une reprise d’un classique d’Adja Dial Mbaye. Ça a été un très grand plaisir de reprendre cette chanson d’une grande cantatrice de la musique sénégalaise. C’est plus qu’un plaisir, une fierté de recevoir des messages de félicitions venant d’elle. C’est une source de motivation pour moi pour bosser davantage encore», a expliqué Réma Diop qui était de passage en fin de semaine à iTv, en tant qu’invitée de l’émission «Nay Neex» de Cheikh Sarr.
Un talent qui explose
Avec sa voix qui cristallise toutes les attentions lorsqu’elle entonne une envolée, l’étoile montante de la musique sénégalaise fait un véritable tabac sur les réseaux sociaux. Le public la challenge partout. Sur YouTube, elle bat des records de vues. Son talent ne laisse personne indifférent. Elle concède avoir eu un retour positif du public. «Je ne chante pas seulement le générique de la série Bété Bété. Parce que Evenprod m’a contactée pour l’ensemble des chansons qui seront introduites dans la série. C’est Ibou, le producteur, qui m’a contactée après avoir regardé beaucoup de mes vidéos. Mais son coup de cœur était la chanson ‘’Saliou’’ de Ma Sané, et il me l’a proposée. Dieu merci, je pense que nous l’avons réussie grâce à toute l’équipe, à mon staff également», confie la jeune artiste qui chante également en Indi. Elle explique que Evenprod a misé sur elle, car ayant estimé qu’elle est «la mieux placée pour faire la musique de générique et d’autres chansons qui seront incrustées au fur et à mesure du déroulé de la série».
VAGUE DE REACTIONS
Le débat sur le port du voile à l’école, soulevé mardi dernier, par le Premier ministre Ousmane SONKO, lors du cocktail offert aux lauréats du Concours général, continue de faire rage. Des chrétiens, Association «Mour say thieur» et Cusems réagissent
Le Premier ministre a récemment pris position contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Si des associations musulmanes approuvent cette décision, et demandant même aux autorités de ne céder à aucune pression, des Chrétiens ont également donné leur avis sur la question, en rappelant à Ousmane Sonko «l’apport de l’Église» au combat qui l’a porté au pouvoir.
Le débat sur le port du voile à l’école, soulevé mardi dernier, par le Premier ministre, lors du cocktail offert aux lauréats du Concours général, continue de faire rage. «Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile», avait déclaré Ousmane Sonko. Qui ajoutait qu’il ne sera plus question de tolérer de telles restrictions. Et avec des menaces pas du tout à peine voilée : «Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée». Cette annonce du Premier ministre rappelle l’interdiction du port du voile par l’établissement scolaire privé catholique Sainte-Jeanne d’Arc de Dakar, en 2019. Ce qui avait suscité un grand débat dans un pays majoritairement musulman, provoquant ainsi une levée de boucliers de plusieurs associations islamiques et de guides religieux. Seulement, la réaction chez les Chrétiens ne s’est pas fait attendre. Des voix se sont en effet levées, hier, pour répondre au chef du gouvernement.
B. Barthélémy Ndiaye rappelle à Sonko l’apport de l’Eglise
Dans une note, B. Barthélémy Ndiaye a tenu à faire un rappel au Premier ministre sur «l’apport de l’Église» à la lutte qui l’a porté aujourd’hui là où il est pour pouvoir prendre ce genre de décision. «Sonko promet de s’attaquer à certains établissements scolaires qui interdisent le port du voile. Je pense qu’il s’adresse au secteur privé catholique et il faut oser le dire. Cette minorité qu’il minimise a été d’un grand apport durant les rencontres de Diamniadio, celles relatives au report des élections. C’est resté dans nos mémoires et courageusement l’Eglise, à travers la réponse de Abraham Tine, président du laïcat, a osé dire la vérité au président de la République, Macky Sall devant un parterre de représentants sénégalais toutes catégories civiles et religieuses, qui pour la plupart ont fait profil bas. La suite a donné raison à l’Eglise», a-t-il indiqué. M. Ndiaye qui ne digère pas cette sortie est allé plus loin avec une comparaison. «Il y a, au Sénégal, des cités religieuses où l’enseignement occidental y est interdit à la limite, où la charia y est presque imposée et personne n’en parle au détriment des citoyens qui sont obligés d’envoyer leurs enfants ailleurs pour apprendre. Les priorités sont nombreuses et ailleurs comme les enfants dans la rue, etc. Le président de la République, M. Bassirou Diomaye D. Faye a démarré son cursus scolaire dans le seul établissement scolaire qui existait dans son village et il connaît bien la valeur de cette institution», a-t-il dit. Avant de conclure : «Je m’attendais à des félicitations, voire des encouragements au Privé catholique compte tenu des résultats et autres performances obtenus. Certes, nous sommes une minorité en tenant compte du nombre, mais puissante du fait de l’esprit qui nous anime et qui est le SaintEsprit».
Philippe M. Dione lui rappelle son «devoir d’équidistance envers toutes les obédiences religieuses»
Abondant dans le même sens, Philippe Malick Dione a rappelé au Premier ministre que «le Sénégal est composé de personnes d’obédiences religieuses différentes. La foi, c’est la foi. Aucune ne vaut plus que l’autre». Et, dit-il, «de la même sorte que vous n’allez plus accepter que certaines écoles interdisent le voile, il faut obliger les autres établissements à accepter des filles non voilées, au nom du principe de l’égalité des droits que vous avez souligné. Les règlements intérieurs des établissements sont conformes à la Constitution, notre charte fondamentale. Aucun parent n’est obligé d’inscrire son enfant dans un quelconque établissement, de surcroît privé». M. Dione ajoute : «Si en tant qu’Exécutif, vous prenez part pour une frange de la population, nous sommes par conséquent obligés de vous rappeler votre devoir d’équidistance envers toutes les obédiences religieuses, jusqu’à ce que la Constitution en décide autrement. Nous attendons d’ailleurs ce jour qui ne pourra être que mémorable».
L’association «Mour say thieur» applaudit
Le discours tenu, ce mardi, par le Premier ministre, lors d’un cocktail offert aux lauréats du Concours général sur le port du voile dans les établissements scolaires a fait réagir une association qui fait la promotion du voile islamique. Dans un communiqué Opération «Mour day thieur» s’est réjouie de la position de Ousmane Sonko qui a «rappelé à l’ordre les établissements scolaires qui foulent au pied le principe de la liberté de culte». Cette association invite «le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son Premier ministre, ainsi que tous les membres du gouvernement à ne céder à aucune pression d’où qu’elle vienne, afin de garantir l’équité et la tolérance dans le milieu scolaire et universitaire».
Le Cusems appuie le Pm et salue son autorité
Des syndicats d’enseignants approuvent la sortie du Premier ministre qui a remis les bretelles aux écoles françaises établies au Sénégal qui ont interdit le port du voile dans leurs établissements. Joint au téléphone, Ndongo Sarr, Sg du Cusems estime qu’il était temps que l’autorité siffle la fin de la récréation pour rappeler l’impératif de respecter «notre modèle de laïcité qui n’a rien à voir avec celle étriquée en vigueur dans des pays occidentaux», dit-il. «Nous saluons la clarté et la fermeté de la position du Pm qui rappelle à l’ordre des acteurs délégataires de prérogatives de l’État d’ignorer ses règles et de vouloir nous en imposer d’autres contraires à notre modèle social», s’est réjoui le syndicaliste