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PAR MAMADOU NDIAYE

LA NATURE SE VENGE

Pour avoir abusé de la nature, elle prend sa revanche en désarticulant nos prévisions - Nous ne nous sauverons qu’en sauvant la planète. Faute de quoi c’est le naufrage collectif de l’humanité

MAMADOU NDIAYE  |   Publication 16/07/2019

Les Américains doutent. L’effet répétitif des catastrophes naturelles a de quoi réveiller chez eux un sentiment diffus mais enfouilli : l’incantation divine. Ils découvrent les limites de leur puissance et s’aperçoivent que leur logique d’enfermement doctrinal se révèle suicidaire.

Parce que, le fléau est planétaire, la résilience aux chocs exige des réseaux de solidaires pour atténuer l’impact du changement climatique sur nos modes de vie. Tous les scénarios envisagés excluent du champ des possibles l’aventure solitaire que semblent emprunter les Etats-Unis pour juguler les phénomènes naturels qui s’observent : dérèglement et réchauffement climatiques, émission de gaz à effet de serre, éruption volcaniques, forêts incendiées, assèchement de cours d’eau, inondations, pluies diluviennes, dévastation des sols, suite ininterrompue d’intempéries. Attention danger !

La récente tempête Barry, qui s’est fracassé sur les côtes de la Louisiane, a pris son élan au large des eaux de la Gambie, se renforçant au fur et à mesure de sa progression vers le Nord avec des craintes avérées d’inondations qui doivent affecter quelques onze millions de foyers américains dans le sud du pays.

Auparavant, il y eut El Nino, hausse des températures et décimation d’une ressource halieutique incommensurable. L’ouragan Katrina de 2005, à la puissance jamais égalée, a plongé, plus de dix ans après sa survenue, la Nouvelle Orléans dans une affligeante précarité.

Cet enchaînement de calamités procède d’une erreur rédhibitoire de la classe politique américaine. Un peu d’histoire : un sommet de la Terre tenue en 1992 à Rio de Janeiro alerte sur l’irréversibilité du réchauffement de la planète si des mesures hardies ne sont pas prises, très vite. La menace se précisant, faits et chiffres à l’appui, les dirigeants du monde, sous l’égide de l’ONU, se réunissent à Kyoto, ville impériale du Japon pour signer en 1997 un traité international.

Les Etats-Unis, alors dirigés par le ticket démocrate Bill Clinton et Al Gore, sont favorables à la Convention. Peu de temps après, changement de majorité à Washington avec l’arrivée de l’administration Georges W Bush. Lequel refuse de ratifier le protocole de Kyoto. Sous la pression du lobby pétrolier du Texas, les Républicains cèdent et compromettent l’accord. « Cela n’arrive qu’aux autres pas à nous », tel paraissait le leitmotiv des tenants de la ligne de négation du réchauffement climatique. Ils étaient nombreux et puissants pour influer sur les politiques publiques en cours à Washington.

Les dégâts causés et la mobilisation de colossaux moyens financiers et logistiques à des fins de reconstruction relancent la polémique sur l’absence de vision et le manque notoire de clairvoyance des dirigeants US. Or, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) mandaté par l’ONU (dont le siège est à New York) a, à plusieurs reprises, procédé à des évaluations avant de préconiser une limitation du réchauffement à 1,5 °C nécessitant toutefois des changements « rapides, radicaux et sans précédents dans tous les domaines de la société. »

En clair, nous ne nous sauverons qu’en sauvant la planète. Faute de quoi c’est le naufrage collectif de l’humanité. Chaque jour nous rapproche de cette funeste perspective au demeurant inéluctable. Pour avoir abusé de la nature, elle prend sa revanche en désarticulant nos prévisions. Cependant, le maintien de l’objectif fixé à 1,5°C par le GIEC donne du répit aux populations et aux écosystèmes qui se retrouveraient à construire une société « plus durable et plus équitable. » L’élévation des températures a des origines multiples dont la plus déterminante n’est autre que le gaz carbonique provenant des composés carbonés brûlés par les industries des pays développés.

Attachés à leur grandeur, les Américains ne mesurent pas assez la fragilité du monde. L’auraient-ils appréhendée qu’ils se sentiraient davantage impliqués dans la recherche de solutions globales. En d’autres termes, une évidence s’impose : la nostalgie d’un passé, fut-il glorieux, n’est ni un moyen d’analyse ni un levier de justification dans cet univers moins peuplé de certitudes mais qui enchaîne les crises. Ils sont sortis de l’accord de Kyoto qu’ils avaient pourtant paraphé.

Très peu industrialisée, l’Afrique paie le plus lourd tribut dans la concentration atmosphérique de gaz. Le niveau reste très élevé, selon l’Organisation de la météorologie mondiale (OMM) qui n’entrevoit pas de sitôt un renversement de tendances. Au-dessus de nos têtes se trouvent agrégés d’épais blocs de chaleur résultant d’une très longue errance avant de se fixer en Afrique. Pauvre Afrique !

Jadis, la population du monde vivait plus pauvre qu’aujourd’hui. Les conditions de vie étaient plus difficiles. Mais à l’époque, les hommes (et les femmes) avaient un avenir. Le politique montrait le chemin. Qui plus est, il imaginait le futur en scénarios. Or, le règne de l’immédiateté prévaut de nos jours. L’incertitude qui s’étend gouverne le monde. De son lieu de résidence, après sa retraite politique, George W Bush devrait pourvoir situer sa part de responsabilité dans le chaos actuel du monde. Son lointain successeur, Donald Trump en l’occurrence, prolonge le bail de l’insouciance en privilégiant l’Amérique au détriment de l’équilibre global duquel dépend la survie de notre « maison commune ».

Qui pour endiguer la montée du mercure ? Si le réalisme l’emporte, la conjugaison des efforts pourrait enrayer le cours actuel du fol engrenage. Autrefois, l’équilibre de la terreur entre nations possédant l’arme nucléaire assurait au monde une « paix chaude ». Certes, il subsiste encore des zones de tension. Des menaces persistent accentuées par des conflits locaux sur fond de surenchères sociopolitiques.

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