AÏDA MBODJ REJETTE LA PROCEDURE DE VOTE SANS DEBAT
Les députés ont adopté hier sans débat le budget du Ministère des Forces armées. Mais les députés Aïda Mbodj et Nango Seck ont rejeté cette procédure de vote pour le Ministère en question.

Les députés ont adopté hier sans débat le budget du Ministère des Forces armées. Mais les députés Aïda Mbodj et Nango Seck ont rejeté cette procédure de vote pour le Ministère en question.
«Je crois que cette fois-ci, nos forces de défense, avec leur bravoure, compte tenu du contexte, ont besoin d'un débat. Je crois que l'hopital Principal, avec le plateau qu'il est en train de servir, mérite qu'on débatte de ce département, pour qu'on puisse demander au ministre des Finances de renforcer cet hôpital. Je crois que ce débat est nécessaire pour ce corps d'élites qui a fait ses preuves. Je suis convaincue que le débat est nécessaire, pour ce corps d'élites qui a accueilli des femmes. Surtout la Gendarmerie à hauteur de 5%. Et qui envisage de mettre une présence féminine de 10% en 2025. Je demande à ce corps de renforcer les femmes. Le débat est aussi nécessaire pour rendre hommage à nos forces de défense », a souligné Aïda Mbodj. Mais il faut dire que ses tentatives de défendre sa position n'a pas fait l'unanimité puisqu'il n'y a eu qu'un Nango Seck pour l'appuyer sur ce point. Les autres membres de l'Assemblée en ont plutôt profité pour la huer et l'empêcher de s'exprimer. Sa proposition a ainsi été refutée par ses collègues. Mais l'ordre a été vite rétabli par le Président de l'Assemblée nationale Moustapha Niass qui souligne que jusqu'ici, la procédure est définie telle quelle par le règlement intérieur.
Lorsqu'un député émet une proposition, le Président est tenu de demander s'il y a un avis contraire. Une fois que l'avis contraire est demandé, nous procédons à un vote de l'Assemblée qui est souveraine », a rappelé Moustapha Niass, avant de soumettre aux députés la proposition de voter le Budget du Ministère des Forces Armées sans débat. Ce qui a été fait par la majorité des députés.