ETE CHAUD TOUT SHOW POUR LES DIGNITAIRES DU REGIME SALL
Le temps va se figer pour les 5 ministres mis en accusation et qui seront auditionnés à partir de lundi par la Commission d’instruction de la Haute cour de justice, entrée désormais dans sa phase active.

Le temps va se figer pour les 5 ministres mis en accusation et qui seront auditionnés à partir de lundi par la Commission d’instruction de la Haute cour de justice, entrée désormais dans sa phase active. Passée cette étape, les dossiers de 4 autres ministères cités dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds Covid-19 vont être activés. Un été show s’annonce pour les dignitaires de l’ancien régime.
Le temps de la Justice pour les anciens ministres du régime Sall est arrivé. Après la mise en accusation de cinq exministres, la Haute cour de justice entre dans sa phase d’instruction, avec la notification des mandats de comparution aux mis en cause et le lancement des ordres de conduite. Entre le lundi et le 26 mai, tous les concernés seront entendus a priori par la Commission d’instruction de la Haute cour de justice. Inculpés ou pas ? Sous mandat de dépôt ou en liberté provisoire en cautionnant, comme la plupart des Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) ou des fournisseurs ou bénéficiaires de deniers publics durant cette période ? Wait and see !
Les anciens ministres Mansour Faye, Sophie Gladima, Ndèye Saly Diop, Moustapha Diop et Ismaïla Madior Fall vont ouvrir le bal, qui risque de durer assez longtemps. Car d’autres dossiers liés au Fonds Covid-19 sont en train d’être épluchés par le Parquet de Dakar, qui soulage le Parquet judicaire financier surchargé de dossiers à milliards de francs Cfa.
4 autres ministres en attente
Pour l’instant, il y a encore 4 ministères dont les dossiers sont dans le circuit judiciaire. Hormis Ismaïla Madior Fall dont les poursuites sont hors Covid-19, mais pour une affaire de corruption présumée, il n’y a que les ministres de la Famille, de l’Industrie, du Développement communautaire et des Mines dont les responsables bénéficient de privilèges de juridiction, qui sont poursuivis. Les dossiers des ministères de la Jeunesse, des Sports, de la Santé, de la Culture et de la communication dont les Dage ont dû cautionner pour échapper à la prison sont à un temps de latence, qui ne sera pas long. Une attente liée à une stratégie «pour éviter» de surcharger la Commission d’instruction et la Haute cour de justice, qui est une juridiction d’exception.