FISCALITÉ DES MULTINATIONALES, LA SOCIÉTÉ CIVILE APPELLE À PLUS DE TRANSPARENCE
«Les conventions de financement doivent être publiées, avec les montants, créanciers et commissions perçues», selon Birahim Seck du Forum Civil.

Lors d’un atelier préparatoire à la conférence Fid4 à Séville en juin 2025, Birahim Seck du Forum Civil a exigé plus de transparence sur la dette publique. «Les conventions de financement doivent être publiées, avec les montants, créanciers et commissions perçues», a-t-il déclaré.
Alphonse Mané Sambou, député membre de la commission des Finances de l’Assemblée, a insisté sur «l’impérieuse nécessité d’évaluer la rentabilité des emprunts publics» car, explique-t-il dans les colonnes de WalfQuotidien, «contracter des dettes pour des projets non productifs est contre-productif».
Le journal révèle que Birahim Seck dénonce également «l’exploitation opaque des ressources naturelles». Citant le cas de BP à Saint-Louis et des mines d’or de Tomboronkoto, il estime qu’ «un prélèvement de 0,5% sur le chiffre d’affaires des multinationales rapporterait des milliards».
WalfQuotidien rapporte enfin les chiffres alarmants des flux financiers illicites en Afrique : «100 milliards de FCFA perdus annuellement» selon Mor Ndiaye de l’ONRAC, soit 4% du PIB continental d’après la CEA. Un manque à gagner criant alors que le continent a besoin de 200-350 milliards $/an pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).