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JE N'AI PAS D'EXCUSES À PRESENTER, PUISQUE JE N'AI PAS COMMIS DE FAUTE

Le président de la République Macky Sall monte à nouveau au créneau devant la presse internationale pour donner sa version des faits sur les événements ayant conduit au report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.

Nando Cabral GOMIS  |   Publication 21/03/2024

A onze jours de son départ à la tête de l’Etat le 2 avril prochain, le président de la République Macky Sall se prononce sur l’actualité politique sénégalaise fortement marquée par le report de la présidentielle initialement prévue le 25 février dernier au 24 mars prochain.

Dans un entretien accordé à nos confrères de Bbc et publié hier, mercredi 20 mars, le chef de l’Etat a dégagé sa responsabilité sur le report de la date du présidentielle en pointant l’Assemblée nationale, tout en précisant qu’il a aucune excuse à présenter pour toutes les vies humaines perdues et les dommages occasionnés par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 3 février dernier.

Le président de la République Macky Sall monte à nouveau au créneau devant la presse internationale pour donner sa version des faits sur les événements ayant conduit au report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.

Dans un entretien accordé à nos confrères de Bbc et publié hier, mercredi 20 mars, le chef de l’Etat a toutefois précisé qu’il a aucune excuse à présenter pour toutes les vies humaines perdues et les dommages occasionnées par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 3 février dernier. « Je n'ai pas d'excuses à faire puisque je n'ai commis aucune faute. Je vous parle en tant que président de la République, je suis le responsable de ce pays jusqu'au 2 avril. Toutes les actions qui ont été posées l'ont été dans le cadre de la loi et du règlement. Aucune institution juridique ou judiciaire du Sénégal n'a remis en cause ou mis en doute la sincérité des actions qui ont été posées. Le débat est mal posé. Ce n'est pas une affaire de pardon. Il faut voir ce qui s'est passé s'il n'y avait pas eu de contestations sur le processus des élections, sur les candidatures, il n'y aurait pas eu tout ce débat par la suite. On ne peut pas avoir un fait, on l'ignore et on parle des conséquences. C'est ça le problème », a-t-il martelé.

Poursuivant son propos, le chef de l’Etat Macky Sall soulignant que le « décret que j'ai pris pour abroger la convocation du corps électoral a pour motivation la saisine de l'Assemblée et le vote d'une loi constitutionnelle pour reporter l'élection » invite donc à chercher les responsables de ce report du côté de l’Assemblée nationale. « Je dois préciser qu'il y a beaucoup de confusion dans ce qui se passe au Sénégal. On a dit que le président a reporté les élections. Rien n'est plus faux. Parce qu'en réalité, il y a eu une décision qui est venue du Parlement de l'Assemblée nationale, où un groupe de l'opposition a saisi le bureau de l'Assemblée pour demander le report de l'élection. C'est à partir de l'Assemblée nationale que le président de la République a été saisi pour dire que nous avons un projet, un projet de loi constitutionnelle qui va reporter les élections. Et le président est saisi. J'ai dit je prends acte de votre proposition et j'avais le choix de voir avec le gouvernement, est-ce qu'il faut laisser le temps à l'Assemblée comme il est d'usage ? », s’est-il interrogé.

Avant d’ajouter : « Il y a une chronologie justement, C'est ça le problème. La chronologie, c'est que l'Assemblée m'a saisi. D'ailleurs, le décret que j'ai pris pour abroger la convocation du corps électoral a pour motivation la saisine de l'Assemblée et le vote d'une loi constitutionnelle pour reporter l'élection. C'est sur cette base que le décret a été pris et le Conseil constitutionnel lui-même dit que dès lors qu'il considère que la loi est non conforme à la Constitution, le décret n'a plus de base légale parce qu'il s'appuyait sur cette loi pour retirer la convocation du corps électoral. Donc il faut quand même qu'on rétablisse les faits dans leur chronologie et dans leur exactitude. C'est exactement cela. S'il n'y avait pas eu cette loi constitutionnelle, il n'y aurait pas eu un report, le retrait du décret. Donc il faut remettre les choses à l'endroit et ne pas inverser l'ordre des choses ».

Par ailleurs, interpellé sur son engagement de quitter le pouvoir le 2 avril prochain, Macky Sall n’est pas allé par quatre chemins pour réaffirmer sa position. « Bien sûr, le pays ira aux élections le dimanche, s’il plaît à Dieu. J'espère que le processus tel qu'il a été entamé va se dérouler dans la paix et dans la transparence, comme le Sénégal sait faire des élections libres et transparentes. Et après, le président sera élu. S'il est élu dès le 24, nous aurons la chance que je lui passe le témoin, mais s'il n'est pas élu dès le 24, moi le 2 avril, je m'en vais parce que c'est le terme de mon mandat et je n'entends pas rester un jour de plus comme je l'ai déjà dit. Mais j'espère que tout cela va bien se passer et que le président élu prendra fonction pour continuer l'œuvre qui a été faite par ses prédécesseurs, quel qu'il soit. Naturellement, je lui souhaite plein succès ».

Interpellé sur son implication dans les malheurs judiciaires des opposants, le Président Macky Sall s’est également lavé à grande eau allant jusqu’à prononcer le nom d’Ousmane Sonko, chose qu’il n’a jamais fait. « Je le dis très clairement. La preuve tous les jours au tribunal, l'État a perdu. Le dernier cas, c'est avec Ousmane Sonko lui-même au tribunal en première instance en appel. Donc, il ne faut pas croire que le Sénégal est une république bananière, ça, je m'inscris en faux. L'État du Sénégal perd souvent des procès devant des tribunaux. Le Conseil constitutionnel lui-même vient de casser mon décret. Donc, c'est la preuve qu'on a une justice libre et indépendante, une justice libre et indépendante. Il ne faut pas lorsque les gens ont des difficultés avec la loi, qu'ils disent que non c'est politique, c'est la main du président, Ça, c'est l’alibi. C'est vraiment très facile comme argument. Mais quels sont les faits qui ont été à l'origine de toutes ces difficultés ? Il faut interroger les faits. Vous verrez bien que la main du président n'a rien à voir avec ce qui leur est arrivé ».

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