Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
1 août 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Politique
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
par Abdoul Aziz Diop

LA COURSE DU GRAND STREAMER CONTRE LA MONTRE AURA-T-ELLE LIEU ?

EXCLUSIF SENEPLUS - Sonko, le streamer, est trop pressé d’être président contre la loi de son pays pour dire non à la tentation d’un retour en force du « Gatsa-Gatsa » après le coup d’envoi donné par son ministre Birame Soulèye Diop

Abdoul Aziz Diop  |   Publication 23/07/2025

Aux femmes, sans uniforme, du 23 Juin

L’histoire vraie est le jour où - le dimanche 22 janvier 2023 -, devant ses militants et sympathisants en grand nombre à Keur Massar, Ousmane Sonko (image de droite en illustration) disait avoir « atteint le terminus » et avoir « déjà fait [le] testament » qu’on aimerait bien pouvoir lire aujourd’hui après qu’il est devenu premier ministre du Sénégal. Ce jour-là, naquit le gatsagatsisme (de « Gatsa-Gatsa ») pour exprimer le gros dépit injurieux à l’ennemi d’en face plutôt qu’à l’adversaire politique qui est, lui, à convaincre par des idées novatrices lavées de toute accusation « antisystème » qui fait buzz sans rien vouloir dire.

Nous l’avons voulu, nous les autres étiquetés « gens du Système » pour n’avoir pas su transformer durablement l’essai du 23 juin 2011, le jour où les premiers attroupements sur la Place Soweto - le célébrissime parvis face à l’Assemblée nationale -,  étaient ceux de femmes d’abord, la loi fondamentale chevillée au corps (image de gauche), criant à tue-tête « Touche pas à ma Constitution ».

Mots de streamer

Le premier ministre du Sénégal est, lui, resté l’un de nos meilleurs streamers - ces diffuseurs assidus  de contenus sur Internet -, qui rivalisent en propos désobligeants et en injures lorsque l’adrénaline monte et qu’ils veulent faire des victimes expiatoires sans qu’on ne sache vraiment pourquoi au moment où le meilleur rôle, celui de gouverner, leur est dévolu depuis un an et demi déjà.

Le 10 juillet 2025, en conseil national - un conseil de ministres sans le « faux » président -, le « vrai » incante : « Qu’on me laisse gouverner. On verra si les choses vont se passer comme ça. Il n’y a que ça. Et j’interpelle encore le président Bassirou Diomaye. Qu’il le règle ou qu’il me laisse le régler. Qu’il le règle ou qu’il me laisse le régler. Je suis très claire. » En clair, le premier des gatsagatsistes déplore n’être pas protégé par le président qui, très tôt, prit ses distances par rapport à la chose anormalement partisane dont pâtit le camarade Sonko à travers les attaques venues d’adversaires pourtant tous en prisons sans qu’on ne sache d’où sortent les chefs d’accusation qui leur valent les réquisitoires punitifs suivis chacun d’un mandat de dépôt.

C’est que les effets boomerang du « Gatsa-Gatsa » a fini par faire peur à son géniteur depuis que son rabat d’arrêt, ce recours exceptionnel en cassation près la Cour suprême, est déclaré irrecevable par la plus haute juridiction du pays toutes chambres réunies en présence des pools d’avocats de l’accusé et de la partie civile. « De quoi as-tu peur ? Ne détiens-tu plus tous les documents ? N'es-tu plus l'homme le plus informé du pays ? » Tois questions, restées sans réponses, que le plaignant posa au diffamateur présumé quelques heures seulement après la tenue réussie du « méga meeting » de Keur Massar. La Cour a alors dit le droit.

Un héritage

Plus de deux ans après la gigantesque réunion de Keur Massar, impossible de dire que rien n’en est sorti après les grandes victoires de mars 2024 à l’élection présidentielle et de novembre de la même année aux élections législatives. Mais à la différence du diffamateur qui demanda protection à ses partisans chauffés à blanc, les femmes du 23 juin n’avaient pas qu’un cri de ralliement face au régime du président Abdoulaye Wade décidé de fouler au pied la Constitution pour obtenir d’une Assemblée aux ordres l’exclusion de 3 électeurs sur 4 du suffrage universel. Une plateforme avait été vulgarisée dont il convient de rappeler le fait d’histoire dans ses éléments phares après que le 14ème anniversaire du 23 juin 2011 est passé presque inaperçu :

« Respect et sauvegarde de la Constitution et des règles démocratiques ;

Transparence et régularité des élections ;

Adoption de mesures urgentes de bonne gouvernance ;

Prise en charge sans délai et avec efficacité des urgences sociales : électricité, lutte contre le chômage, santé, éducation, agriculture, vie chère, inondations … »

Nous étions en 2011 ! En 2025, le rapport général, issu du Dialogue national, donne raison au premier ministre qui disait n’avoir rien à signaler en matière de solidité et de stabilité des institutions. Il serait alors l’un des dignes héritiers des femmes du 23 juin arrivées avant tout le monde à la Place Soweto il y a 14 ans de cela. Du côté du président, ledit rapport n’éclipsa pas pour autant, au moment de sa réception des mains du facilitateur général, le 14 juillet dernier, les « souffrances qu’endurent les populations » toujours suspendues aux promesses électorales mirobolantes de l’actuel chef du gouvernement.

Que reste t-il donc à faire ? Une chose est sûre : en exhortant ses camarades et sympathisants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis à répondre injure pour injure aux émules du grand streamer, le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines parie sur le retour en force du « Gatsa-Gatsa », éclipsant, les thématiques développées à l’occasion de la première université d’été - du 17 au 19 juillet 2025 -, du parti présidentiel et retardant surtout, s’il était suivi, l’incontournable course contre la montre à laquelle le chef de l’État appelle son premier ministre. Mais aurait-elle vraiment lieu avec Sonko, le streamer trop pressé d’être président contre la loi de son pays pour dire non à la tentation d’un nouveau retour en force après le coup d’envoi donné par son ministre et soutien Birame Soulèye Diop ?

Le temps presse

Quatre ans seulement après le 23 juin 2011, un an seulement après le lancement, j’ai tenté d’introduire le care (souci de l’autre) dans le champ politique sénégalais en publiant une radioscopie (L’Harmattan, Paris, 2015) de la politique de protection sociale universelle de l’ancien président Macky Sall dont les quatre volets bien connus sont la Couverture maladie universelle à travers les mutuelles de santé étendues au monde rural et au secteur informel de nos villes, la Bourse de sécurité familiale, la Carte d’égalité des chances et la Bonification retraite. Personne, à ma connaissance, ne sauta sur l’occasion à part un professeur de l’Université Gaston Berger engagé, en tant que consultant, dans une étude sociale commanditée par la Banque mondiale. Tout se passe au Sénégal comme si le temps de penser s’estompe au pouvoir en attendant le retour dans l’opposition.

« Cela fait [maintenant un an] que les bénéficiaires n’ont pas perçu la [Bourse de sécurité familiale]. Ce programme touche actuellement 500 000 ménages enregistrés au registre national unique qui comprend les ménages pauvres et vulnérables par des cash-transfert de 35 000 FCFA par trimestre. » (L’AS, mars 2025). Cette bourse - faut-il le rappeler -, n’est pas une aumône versée aux ayants droits tous inscrits dans le Registre national unique. Elle est surtout une incitation des ménages concernés à déclarer les naissances, assurer à chaque enfant la vaccination et l’inscription à l’école publique pour lui garantir l’éducation de base obligatoire.

Quel grand streamer se porte volontaire pour obtenir du ministère de la Famille et des Solidarités le paiement sans délai des sommes dues depuis plus d’un an maintenant ? Ousmane Sonko ? C’est trop lui demander ! Qu’il donne seulement l’orde de payer à la place de l’ordre de punir le parolier libéré.

Le temps presse.

Articles les plus lus

capture_decran_2025-07-25_a_01.50.16.png
POUR LA RUPTURE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LE SÉNÉGAL ET ISRAËL
À Gaza, l’innommable se banalise sous nos yeux. Une centaine d’ONG dont Médecins sans Frontières ...

fwsambe.jpg
UN KOCC PEUT EN CACHER UN AUTRE
Au Sénégal, le nom de Kocc Barma évoquait jadis la sagesse. Aujourd’hui, il dérange. Il incarne ...

capture_decran_2025-07-28_a_17.50.15.png
FRANC CFA, ENTRE FANTASME GÉOPOLITIQUE ET RÉALITÉ ÉCONOMIQUE
La question du franc CFA continue de susciter de vifs débats en Afrique de l’Ouest, entre revendications ...

capture_decran_2025-07-28_a_00.27.36.png
HAMIDOU HANN DÉNONCE UNE RÉFORME INOPPORTUNE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Invité de l’émission En Vérité, Hamidou Hann, coordonnateur de la cellule d’analyse et de prospective ...

capture_decran_2025-07-28_a_00.31.36.png
REPENSER L’ENSEIGNEMENT DE LA LECTURE
Un défi éducatif majeur Dans un contexte où les systèmes éducatifs africains sont en quête d'efficacité ...

Vos articles préférés de la semaine

hnk_.jpg
APÔTRE DE L’INSULTOCRATIE
C ’est un mot que l’histoire retiendra peut-être un jour, à ranger dans la vitrine des déchéances ...

capture_decran_2025-07-21_a_17.35.34.png
OUSMANE DIAGNE, SEUL CONTRE TOUS
Malgré une pression terrible venant de toutes parts et particulièrement de son camp, le ministre de ...

capture_decran_2025-07-23_a_10.41.41.png
MAMADOU ABDOUL DIOP, MODELEUR D’INCERTITUDE
Mamadou Abdoul Diop, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), vient ...

shoo-tas-rv1-32-scaled.jpg
DIOMAYE MOOY SONKO OU LES DEUX FACES D’UNE MÉDAILLE
Le président Faye a parlé. Après les propos outrageants de son Premier ministre, la nation attendait ...

logo_sud-quotidien.jpg
SAUVONS SUD, NOTRE QUOTIDIEN
Il est des voix qu’on ne saurait laisser s’éteindre. Sud Quotidien est de celles-là. Depuis plus ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous