LE DIALOGUE NATIONAL, UN 'IMPÉRATIF' POUR LE MPCL
Le Mouvement présidé par Cheikh Tidiane Gadio invite les acteurs politiques à "chasser le toxique dans les divergences". "Notre pays n'a jamais eu autant besoin que ses filles et ses fils se parlent", affirme-t-il

Le Mouvement Panafricain et Citoyen invite les acteurs politiques à "faire barrage aux dérives" et à "chasser le toxique dans les divergences", selon un communiqué annonçant sa participation au Dialogue national et parvenu à notre rédaction ce mardi 20 mai 2025. Le MPCL-Luy Jot Jotna rappelle que le Sénégal, "terre de dialogue et de tolérance", doit éviter le chemin emprunté par d'autres pays africains qui ont refusé la concertation.
« Le dialogue politique national inclusif : un impératif devant les défis multiformes de notre pays !
Notre parti, réuni en Bureau politique extraordinaire élargi aux cadres, a décidé de participer activement au prochain Dialogue politique national prévu le 28 mai 2025.
Les arguments pour ou contre le Dialogue sont nombreux et parfois compréhensibles considérant l’atmosphère qui règne dans le cours politique actuel. Toutefois notre Parti estime que le Sénégal n’a jamais eu autant besoin que ses filles et ses fils se parlent, tant les défis, les divisions, les divergences profondes ne cessent de prendre un tournant inquiétant et hautement préoccupant.
Terre de dialogue, de tolérance voire d’harmonie, notre pays sait là où le refus du dialogue a mené beaucoup de pays du continent. C’est indéniable que notre pays vit une crise multiforme : politique, institutionnelle, économique et sociale. Un tel constat nous indique qu’il est urgent d’aller, tous ensemble, majorité au pouvoir, opposition politique, société civile et personnalités indépendantes, « au chevet de notre pays ».
Les acteurs de la scène politique nationale -dans le respect des convictions et de l’identité propre des uns et des autres- doivent ensemble élucider les malentendus, faire barrage aux dérives, chasser le toxique dans les divergences, bâtir de nouveaux consensus pour redonner à notre démocratie son statut de miroir, de fierté et de patrimoine de tous les Africains.
Pour y arriver, notre pays doit se remettre dans la trajectoire de son grand destin de pays leader et de pays boussole en Afrique, de pays de séparation réelle des pouvoirs et de l’effectivité des contre-pouvoirs, de pays chantre du Panafricanisme fédéraliste, de la démocratie politique pluraliste, de pays de la liberté d’opinion, de la liberté de la presse (presse à qui notre démocratie est grandement redevable), de pays phare du féminisme et du combat contre les discriminations et les violences abjectes faites aux femmes et enfin de pays qui célèbre sa jeunesse comme étant « la Ressource nationale N° 1 » et qui n’est pas « l’avenir de l’Afrique mais son présent et sa locomotive ! ».
Seule une telle approche permettrait à notre pays de renouer avec « l’initiative historique » en dialoguant ensemble pour dépoussiérer ses institutions de la gouvernance, son système démocratique, politique, électoral et sa vieille culture de dialogue et de consensus qui visiblement ont pris des rides ! À toutes les forces vives de la nation nous disons : Allons donc au Dialogue ! »