LE GRAND PARTI PRET A Y PRENDRE PART, MAIS…
Le vœu du Grand Parti (GP) est de voir son leader, Malick Gakou, participer au dialogue national. Mais, pour le moment, il reste à l’écoute du front de l’opposition.

Le Secrétariat exécutif national du Grand Parti (SEN/GP) - qui s’est réuni, hier, en session hebdomadaire - a réaffirmé sa volonté manifeste de «participer dans les conditions requises et adoptées par le Front de résistance nationale (FNR), tout en demandant à Malick Gakou, de ne ménager aucun effort pour la concorde nationale et la réussite du dialogue au nom des intérêts supérieurs de la Nation».
Pour l’ancien ministre du Commerce et ses camarades, «le combat pour le Sénégal vaut tous les sacrifices». La série de violences enregistrées à travers le pays a aussi suscité une réaction des membres du GP. Ils ont condamné «les agressions et viols répétitifs» qui, à leur avis, «posent l’épineux problème de la sécurité des populations».
Ainsi, ils ont appelé les force vives de la Nation à «une mobilisation citoyenne afin d’endiguer ces fléaux». «Le SEN/GP a entendu une importante communication liminaire du président Malick Gakou qui s’est beaucoup appesanti sur la recrudescence des agressions et des viols souvent suivis de crimes crapuleux dans notre pays. Ces forfaits sont perpétrés généralement sur les personnes les plus vulnérables que sont les enfants et les femmes qui payent, malheureusement, le lourd tribut d’une violence barbare qui a fini de s’installer dans le quotidien de notre société jadis réputée solidaire et paisible.
A cela s’ajoutent des séries d’accidents macabres de toutes sortes dont les plus en vue sont constatés sur les routes», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné ladite rencontre. Malick Gakou et compagnie d’inviter l’Etat du Sénégal à «assumer avec responsabilité» son rôle régalien afin «d’éradiquer, de manière satisfaisante», ces violences dans toutes leurs formes». Le SEN/ GP lance un appel vibrant aux forces vives de la Nation pour «une mobilisation citoyenne afin d’endiguer tous ces fléaux qui gangrènent la pérennisation et la consolidation de l’Etat afin d’assurer au pays les bases de son développement harmonieux».