LE PR ISMAÏLA MADIOR FALL ASSUME
Ceux qui me taxent de juriste tailleur de façon caricaturale n’ont pas de culture. À la limite, ils sont incultes. Oui, je suis un juriste-tailleur, mais de haute couture.

Le professeur agrégé de droit public, Ismaïla Madior Fall, répond à ses détracteurs. Devant le Grand jury, émission de la Radio futurs médias (Rfm privée), l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux s’est prononcé hier, dimanche 14 juillet, pour une première fois sur le nom de «tailleur de la Constitution» que lui collent ses pourfendeurs depuis la révision constitutionnelle du 20 mars 2016.
Et c’est pour revendiquer le statut de «tailleur de haute couture». «Ceux qui me taxent de juriste tailleur de façon caricaturale n’ont pas de culture. À la limite, ils sont incultes. Oui, je suis un juriste-tailleur, mais de haute couture. Tout juriste est tailleur. Le juriste est par définition tailleur. Il ne fait pas le travail qu’il veut. Il fait le travail que lui recommande le président de la République qui définit la politique de la nation. Je fais ce que veut le Président», a lancé l’actuel ministre Conseil juridique du président de la République avant de marteler. «Quand je suis dans l’espace politique, je me comporte en politique. Quand je suis dans l’espace scientifique, je me comporte en scientifique».
Poursuivant son propos, Ismaïla Madior Fall a indiqué au sujet des prochaines élections locales du 1er décembre prochain qu’il sera dans la course pour le fauteuil de maire de Rufisque «si au terme des consultations et de concertations que je suis en train de faire, il y a une masse critique d’acteurs de responsables, de leaders et de citoyens dont la volonté converge pour que je sois candidat». « Quand on est à Rufisque qui est un milieu Lébou et des responsables de cette communauté vous font une distinction pour soutenir le président Macky Sall, c’est une sorte de soutien et de bénédiction au cas où vous auriez la tentation d’être candidat à la mairie», a-t-il ajouté