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MACKY DEVIENT ALPHA, BETA ET OMEGA DE LA REPUBLIQUE

L’Assemblée nationale a encore vibré samedi dernier, jour du vote du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre.

Bassirou DIENG  |   Publication 06/05/2019

Pendant près de 9 heures, les députés ont débattu dans un grand désordre sur ce projet de loi. Au finish, sur les 138 votants, 124 ont voté pour et 7 contre. Le président Macky Sall devient ainsi l’alpha, bêta et oméga de notre pays !

Samedi dernier 4 mai 2019, les députés de la 13ème législature étaient convoqués à l’Assemblée nationale pour statuer sur le projet de loi supprimant définitivement le poste de Premier ministre au Sénégal. 9h50mn, le décor est campé. Les députés de la mouvance présidentielle, avec le retour de Cheikh Tidiane Gadio, tout comme ceux de l’opposition, à l’exception de Ousmane Sonko et El Hadj Issa Sall qui ont brillé par leur absence, sont fin prêts pour l’ouverture de la séance. 10 heures, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, ouvre la séance après avoir constaté la présence de la majorité des représentants du peuple et du nouveau ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui représentait le gouvernement. Invitée par le président de la séance à lire le rapport, la rapporteure Yéya Diallo explique que ce projet de révision de la Constitution instaure un régime présidentiel « marqué par un pouvoir exécutif rationalisé, avec notamment la suppression du poste de de Premier ministre ». « Désormais, le nouveau paradigme envisagé permettra au président de la République d’être au contact direct avec les niveaux d’application, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des politiques publiques, a précisé Monsieur le ministre », lit la jeune députée socialiste Yéya Diallo.

La lecture finie, Moustapha Niasse reprend la parole pour demander à ses collègues s’ils ont des observations à faire. Sans surprise, des députés de l’opposition tout comme du pouvoir ont pris la parole pour faire leurs observations. Après quoi, le débat est ouvert. 103 députés se sont inscrits sur la liste pour prendre la parole. Ils ont 5 minutes pour s’exprimer. Et Moustapha Cissé Lo, député de la majorité, est le premier à prendre la parole. A l’en croire, le président de la République est dans la légalité. En effet, selon Moustapha Cissé Lo, dans une vie démocratique, seul le président de la République a les prérogatives de définir la politique de la nation. « Et c’est au peuple de décider qui choisir pour le diriger. Vous voyez certains opposants qui se disent légitimes et prétendent agir au nom du peuple. Alors que si vous allez dans leur parti, il n’y a que leur épouse et leurs enfants. Je pense que les textes ne sont ni la Bible, ni le Coran », raille Moustapha Cissé Lo qui appelle ses collègues de la majorité présidentielle à voter le projet de loi par la force. Malaw Sow de la majorité présidentielle, lui, dit être un député de Macky Sall. Tous ceux qui sont là sont, selon lui, des députés de quelqu’un. « Personnellement, quand on amène un projet de loi ici à l’Assemblée nationale, je vais le voter les yeux fermés » déclare-t-il. Des propos qui ont fait sortir Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly de ses gonds.

À en croire ce parlementaire de l’opposition, c’est vraiment honteux d’entendre certains collègues dire qu’ils sont des députés de Macky Sall. Il martèle : « Vous venez d’insulter le peuple sénégalais. Je préfère aujourd’hui être un député du Mali que du Sénégal. Je ne voterai pas cette loi parce qu’elle contient des non-dits. Je pense que Macky Sall est un complexé, raison pour laquelle il a repris des mots anglais comme le Fast-track. Nous ne sommes pas des anglais mais plutôt des Sénégalais. » Sa collègue de l’opposition, Aïssatou Sabara, pense elle que cette suppression va surcharger l’Institution qu’est le président de la République. Pour l’ancien ministre Cheikh Bamba Dieye, lui aussi de l’opposition, ce projet de loi va accroître les pouvoirs déjà exorbitants du chef de l’Etat. Mieux, il pense qu’avec ce projet, le chef de l’Etat n’est plus seulement le Chef de l’exécutif mais « il est l’exécutif lui-même. On va droit vers un régime bicéphale ». Aïssatou Mbodj alias « Aïda » est d’avis que le vote de cette loi est synonyme de concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme et de dépouillement de l’Assemblée nationale de tous ses pouvoirs. C’est pourquoi, elle a appelé au rejet de la loi « pour ne pas être demain accusés de complicité. Ce que nous ne devons pas accepter. C’est pourquoi, je ne voterai pas cette loi », a expliqué l’ex-mairesse de Bambey.

Mamadou Lamine Diallo bloque les travaux par une motion préjudicielle

Lorsque Kory Ndiaye de la majorité présidentielle a été appelé à prendre la parole, Mamadou Lamine Diallo se lève et demande à prendre la parole pour une motion préjudicielle. Moustapha Niasse se soumet à l’article 75 et lui donne la parole tout en lui rappelant qu’il n’aura droit qu’à une seule motion préjudicielle. « Dans la Constitution, les missions du Premier ministre ont été bien précisées dans l’article 57. Lorsque le président de la République nomme un Premier ministre secrétaire d’État à la présidence de la République c’est illégal. Parce que la Constitution ne le lui permet pas. C’est pourquoi, je pense que ce projet de loi signé par un Premier ministre illégal est illégal. C’est pourquoi aussi je demande que ce débat soit ajourné. La deuxième raison est que la Constitution dit bien à l’article premier que la République traite tous ses citoyens devant la loi. Il est dit dans le projet de loi que si le député nommé ministre est limogé de son poste ministériel, il reprend son poste. Alors qu’en est-il avec le Directeur Général ou autre. Ce qui est illégal », explique Mamadou Lamine Diallo. Moustapha Niasse reprend la parole et revient sur les articles 74 et 75 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale avant de donner la parole à Seydou Diouf, président de la Commission des lois. Lequel fait remarquer qu’ « on était bien partis mais on essaie de nous bloquer par des subterfuges ».

Poursuivant, le député rufisquois pense que rien n’empêche le président de la République de nommer à la fois le Premier ministre comme secrétaire d’État. Répondant sur le deuxième point concernant le retour du député à l’Assemblée nationale s’il est limogé de son poste de ministre, Seydou Diouf pense qu’il ne s’agit nullement de rupture d’égalité entre les citoyens. Car, selon lui, autant on peut comprendre que dans les temps il y avait beaucoup de professeurs d’universités dans l’hémicycle « et ceci bloquait nos universités. C’est pourquoi, un universitaire peut à la fois être député et professeur d’université. C’est pareil pour les autres fonctions », a-t-il plaidé avant d’appeler son collègue Mamadou Lamine Diallo à leur permette de continuer leurs travaux. Invité par le président Moustapha Niasse à se prononcer ce point, la rapporteure Yéya Diallo demande la continuation des débats. Selon le ministre Malick Sall, la demande du député Mamadou Lamine Diallo n’est pas du tout pertinente. Il poursuit en disant qu’il souscrit aux propos du président de la Commission des lois Seydou Diouf. Mamadou Lamine Diallo reprend la parole et raille ses collègues de la mouvance en leur disant qu’ils semblent ne rien comprendre de ce qu’il a dit. Moustapha Niasse soumettra au vote la motion préjudicielle du député Mamadou Lamine Diallo. Sans surprise, elle est rejetée et les débats ont continué. Après deux intervenants de la majorité présidentielle, Mame Diarra Fam, elle aussi de Benno, est appelé à prendre la parole. « On est là aujourd’hui pour supprimer le poste de Mahammad Boun Abdallah Dionne c’est peut-être parce que c’est un incompétent. Mais, ce n’est pas mon affaire. Vous avez gagné, déroulez », dixit-elle. Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, demande la parole pour souligner les incompatibilités entre être président de la République, Premier ministre, chef de parti entre autres. Moustapha Niasse met cela à la corbeille et invite au micro la députée socialiste Aïssatou Cissokho Camara de la commune de Diamaguène - Sicap Mbao. Selon elle, les députés du camp présidentiel sont plus que jamais optimistes par rapport à la nouvelle configuration de notre sphère politique. Car, cette loi ne peut en aucun cas empêcher l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle. Elle poursuit en appelant ses collègues députés de voter ce projet de loi. Son temps de parole fini, le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar, M. Aymérou Gningue, demande la parole pour proposer une suspension de séance de 15 minutes. Moustapha Niasse soumet sa demande au vote. Elle acceptée par la majorité. Il était 14h20 mn.

TOUSSAINT MANGA À LA MAJORITÉ « Macky Sall vous a menacé de dissoudre l’Assemblée nationale si vous ne votez pas sa loi »

À la reprise de la séance aux environs de 15h30mn, des députés telles que Woré Sarr, Cheikh Tidiane Gadio entre autres ont pris la parole. Ce dernier nommé, ancien ministre des Affaires étrangères, a demandé à ses collègues d’élever le débat. Le député Déthié Fall de Rewmi, en guise de réponse, a demandé qu’on libère les « otages politiques » Guy Marius Sagna, Abdourahmane Sow, Babacar Diop... « La Constitution n’a jamais été aussi agressée dans sa dignité par son garant que sous Macky Sall. Le problème n’est pas le Premier ministre mais le président de la République lui-même. Le président est entrain de tirer les bilans d’une défaite électorale. Deux hypothèses de fraude électorale pour bloquer son successeur en 2024. En cas de défaite en 2022, il veut éviter une dualité au sommet de l’État », assène le « poulain » d’Idrissa Seck. Selon Abdoul Aziz Diop du Pds, malheureusement après avoir lésé Mahammad Boun Abdallah Dionne, la majorité présidentielle est en train de le lâcher ce samedi dernier. À en croire Mamadou Diop Decroix, on a mis entre les mains des députés un gros couteau pour leur demande de trancher la gorge de cette institution qu’est l’Assemblée nationale.

Selon lui, cette Assemblée nationale en a marre d’être piétinée et humiliée depuis 1960. Son collègue de l’opposition Toussaint Manga, lui, souligne que depuis 2012, chaque fois qu’on vote des lois, il faut que le pouvoir en place sorte la police et la gendarmerie pour pouvoir « faire passer votre forfaiture ». L’opposition n’ayant pas été associée à la décision portant suppression du poste de Pm, l’ancien patron des étudiants libéraux confie qu’il ne votera pas le projet de loi du gouvernement. Et de marteler : « Je ne voterai pas cette loi que je considère comme une tricherie électorale. Parce que je ne peux pas concevoir que, durant la dernière campagne électorale, le président ait dissimulé cette loi sans en parler au peuple. Beaucoup de députés ont peur raison pour laquelle ils veulent voter cette loi. Parce que Macky Sall leur a dit que si vous ne la votez pas, je vais dissoudre l’Assemblée nationale. » À en croire Seydina Fall Boughazely, le peuple a confiance au président Macky Sall. C’est pourquoi même s’il voulait un troisième mandat, ce peuple allait le lui donner. Cheikh Seck du Parti socialiste a fait part de sa satisfaction. Car, explique-t-il, auparavant, c’est le pouvoir qui voulait le dialogue mais « aujourd’hui je vois que c’est l’opposition qui appelle au dialogue. Je vois que vous avez évolué. Il faut donc formaliser ce dialogue qui semble aujourd’hui établi. Il faut donc faire vite parce que le Président n’a pas le temps de vous attendre. Je vois que vous n’êtes pas sincère raison pour laquelle vous n’êtes pas d’accord avec la suppression du poste de Premier ministre. Mais, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne est, lui, content. C’est pourquoi il a lui-même annoncé cela », a-t-il soutenu.

SEYDOU DIOUF BENNO BOKK YAAKAR :  « Un État qui ne se préserve pas est en danger »

Reprenant la parole, Seydou Diouf pense qu’un État qui ne se préserve pas est un État en danger. C’est pourquoi, soutient-il, il faut le protéger. Pour clore la liste des orateurs, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a pris la parole avant qu’Aymérou Gning, son alter ego du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar, demande à ceux qui pensent que le président Macky Sall est dans l’illégalité de faire des recours à la Cour Suprême. Parce qu’eux députés de la majorité présidentielle, ils respectent la séparation des pouvoirs. Lors de sa dernière prise de parole, le nouveau ministre de la Justice et garde des Sceaux, Me Malick Sall, a assuré que la suppression du poste de Premier ministre n’a aucun but politique. D’ailleurs, a-t-il soutenu, supprimer le poste de Premier ministre ne signifie en rien toucher à une institution. « Le président de la République n’est pas un pouvoiriste. Il respecte les institutions. Mais, je comprends certaines victimes de l’élection présidentielle du 24 février dernier. Malheureusement, je ne peux rien pour eux sinon leur dire ’’massa» », a-t-il ironisé avant de souligner que le député ne perd pas son mandat quand il est appelé à devenir ministre. La première liste épuisée, le président Moustapha Niasse, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, souligne que deux autres listes peuvent être ouvertes si bien sûr ses collègues le veulent. Abdou Mbow demande la parole et propose la non ouverture d’une deuxième ou troisième liste. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly prend son contre-pied et demande la continuation des débats. Hélas, la majorité mécanique de Bennoo Bokk Yaakar (Bby) n’était pas de cet avis. Les députés de « Macky » votent ainsi la non ouverture d’une deuxième ou troisième liste. Les débats clos, l’amendement proposé par le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly sera lu par la rapporteure. Après son rejet sans surprise, Moustapha Niasse soumet le projet de loi au vote. Sur les 138 votants, 124 « députés de Macky » ont voté pour et 7 représentants du peuple contre…

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