«NOTRE ADMINISTRATION, SI RESPECTABLE SOIT-ELLE, A BESOIN D’UN SOUFFLE NOUVEAU...»
Dans son allocution de bienvenue, la présidente du CESE est revenue sur la nécessité pour l’administration de se renouveler et de se réinventer en permanence afin d’assurer sa lourde mission de service public

Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a tenu la dernière séance inscrite à l’ordre du jour de la deuxième Session Ordinaire de l’année 2019, ce mardi, sous la présidence de Mme Aminata Touré. Cette troisième et dernière séance plénière a été axée sur le thème : « la réforme de l’Administration publique et sa modernisation. » D’où la pertinence de l’examen du projet d’avis sur la réforme et la modernisation de l’administration publique sénégalaise.
Dans son allocution de bienvenue, la présidente du CESE est revenue sur la nécessité pour l’administration de se renouveler et de se réinventer en permanence afin d’assurer sa lourde mission de service public. « L’administration est appelée sans cesse à se réformer. Afin de répondre efficacement aux attentes du public. D’où l’intérêt des réformes et de la modernisation. Je voudrais rappeler à ce titre que le président Macky Sall a lancé le Programme d’appui à la modernisation de l’administration, communément appelé PAMA, conçu comme un véritable instrument de promotion d’un nouveau type de management orienté vers la recherche de la performance et de la qualité.
» Selon la présidente Aminata Touré, il est donc essentiel, pour ne pas dire impératif, que l’administration publique fonctionne et avance au rythme qui correspondrait aux exigences et attentes diverses. « De nos jours, notre administration, si respectable soit-elle, à besoin d’un souffle nouveau, pour marcher à un rythme à même de favoriser l’émergence, en s’inscrivant notamment dans une posture combinée de restructuration, d’innovation et de changement. » Avec l’examen et l’adoption de ce projet d’avis sur la réforme de l’administration publique, le CESE, sous l’ère Aminata Touré, réitère son engagement à assurer son rôle de garant de l’ordre social. Un engagement visant également à encourager toutes initiatives destinées à favoriser la prospérité nationale. « Les stratégies de réformes de l’administration publique doivent traduire, comme s’y est engagé le gouvernement, la volonté de consolidation des mécanismes de bonne gouvernance, de rationalisation et de réduction des coûts de fonctionnement, tout en gardant le cap de la performance. »
Rationalisation et de réduction des coûts de fonctionnement »
Enfin, l’ancien Premier ministre, qui présidait cette dernière séance de la deuxième session ordinaire de l’année 2019, a exprimé sa satisfaction relativement aux efforts fournis par les membres de l’Inter- commission dans le cadre de la réalisation de cette pertinente proposition. « Le projet qui va être présenté est le résultat d’un remarquable effort scientifique des membres de l’Inter commission, présidée par Me Amadou Moustapha Ndiaye. Je me réjouis au passage du caractère pragmatique de la méthodologie utilisée. Et surtout du nombre important de structures publiques auditionnées » a-t-elle confié en conclusion de son allocution.