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POURQUOI J’AI CHOISI TANOR DIENG COMME PREMIER SECRÉTAIRE DU PS

Pour se faire une idée des relations extrêmement fécondes entre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng, il faut parcourir le livre « Abdou Diouf : Mémoires » paru en 2014

Résumé par Abdou Karim DIARRA  |   Publication 19/07/2019

Pour se faire une idée des relations extrêmement fécondes entre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng, il faut parcourir le livre « Abdou Diouf : Mémoires » paru en 2014 pour comprendre pourquoi l’ancien chef de l’Etat a porté son choix sur l’enfant de Nguéniène pour lui confier les rênes du Parti Socialiste en 1996. « Je n’ai jamais pris Ousmane Tanor Dieng en flagrant délit de déloyauté » a notamment le président Abdou Diouf.

Ce que beaucoup de Sénégalais ignorent, c’est que c’est grâce au défunt Djibo Ka que Abdou Diouf est entré en contact pour la première fois avec Ousmane Tanor Dieng. «  …Djibo  Kâ,  non  seulement  a  été  dans l’UPS,  donc  il  a  milité  bien  avant  Tanor Dieng, mais encore, il dit que c’est lui qui a recruté  ce  dernier.  C’était  à  l’époque  où j’étais Premier ministre et Djibo directeur de cabinet du Président Senghor. Un jour, j’ai reçu de lui un coup de téléphone et il m’a fait savoir que le cabinet avait besoin d’un deuxième conseiller diplomatique, et que le Président Senghor voudrait qu’on lui affecte un certain Tanor Dieng qui est aux Affaires  Etrangères. Djibo m’ayant fait savoir que c’est le Président Senghor qui a décidé,  immédiatement  j’ai  demandé  au ministre des Affaires Etrangères d’affecter Tanor Dieng à la  Présidence de la République. C’est ainsi que Tanor Dieng est arrivé  à  la  Présidence  de  la  République. Quand j’ai quitté la Primature, j’ai travaillé avec lui et je l’ai observé. Je ne peux vraiment que me féliciter de son travail. Il faisait toujours à temps le travail que je lui donnais. Je trouvais que c’était un garçon méthodique, sérieux, travailleur et cultivé. J’aime les collaborateurs qui font des discours aérés, avec des citations et c’est son cas.  Je l’ai aussi beaucoup apprécié pendant  la  campagne  difficile  de  1990. Presque tous les jours, il m’envoyait un mot d’encouragement, me donnant également des idées sur tel ou tel point. Vraiment, je trouvais que c’est un garçon  très bien et quand j’ai nommé Moustapha Ka qui était mon directeur de Cabinet, ministre de la Culture, Collin qui s’était très bien entendu avec Moustapha Ka était toujours Secrétaire  Général  de  la  Présidence  de  la République, mais j’ai constaté qu’il s’était très  bien  entendu  avec  Ousmane  Tanor Dieng qui l’avait remplacé » écrit le président Abdou Diouf.

« En 1993, il était Directeur de campagne et là aussi, il avait très bien fait son travail et je n’étais pas le seul à penser que c’était un garçon qui pouvait au possible changer la structure du Parti. Comme le disait le Président Senghor en parlant de moi «  je ne l’ai jamais pris en flagrant  délit de déloyauté ».  Je n’ai vraiment rien eu à lui reprocher. Je sais qu’il a eu  des  problèmes  non  seulement  avec Djibo  Ka  mais  aussi  avec Moustapha   Niasse.  Les  gens  estimaient qu’il se positionnait déjà comme dauphin et  cela  a  dû  frustrer  certains.  Je  pense quand même qu’en tant que Premier Secrétaire du Parti, au moment où Djibo était encore dans le Parti, j’aurais été à sa place, j’aurais fait un effort pour le retenir ;  je serais  même  allé  lui  rendre  visite  chez  lui, parce qu’en général, c’est celui qui est en position  de  force  qui  doit  accepter d’aller vers celui qui est en position de faiblesse.  Du  moment  que  Niasse  aussi  se plaignait  d’un manque  de  considération, quand il a senti qu’il y avait des frustrations chez  lui,  il  aurait  dû  prendre  sa  voiture, aller lui rendre visite pour le maintenir dans le Parti. Mais j’ai l’impression qu’il s’est un peu comporté comme celui qui  pensait que c’étaient des gens dont on devait se débarrasser et il en a profité, alors que cela nous affaiblissait.  Moi  par  contre,  une  seule chose  me  préoccupait  :  l’Etat,  le  cadre macro-économique,  les  infrastructures  à mettre  en  place,  le  développement  et  le rayonnement extérieur du Sénégal. En fait, tous  les  clignotants  étaient  au  vert.  Il  y avait un classement des économistes qui établissaient les vingt pays ayant la meilleure croissance au monde et il y avait deux pays  africains  là-dans  :  le  Sénégal  et l’Afrique  au  Sud  » écrivait encore le deuxième président du Sénégal dans ses mémoires.

« Je me suis toujours senti mal à l’aise dans cette fonction de SG du Parti en même temps Président de la République » dixit Abdou Diouf

Outre une réforme fiscale majeure destinée à l’époque aux régions, le président Abdou Diouf avait décidé de mettre en branle une autre Réforme qui concernait directement le Parti Socialiste dont il était le Secrétaire général. « Je n’étais pas formé au début comme un homme politique et ce n’est pas un militantisme qui m’a amené à prendre les rênes du pouvoir, mais c’est plutôt par la volonté d’un homme que  je suis venu  à  la  Présidence.  Les  charges  nationales que j’ai exercées et qui m’ont donné la légitimité,  c’est la  volonté  de Senghor puisqu’il aurait pu choisir quelqu’un d’autre.  En  fait,  je  dois  à  la  vérité,  dire  que, quelque part, je me suis toujours senti mal à l’aise dans cette  fonction de Secrétaire Général du Parti en même temps que Président  de  la  République.  Je  trouve  que j’étais beaucoup plus Président de la République, Chef de l’Etat, que le Secrétaire Général du Parti. C’est pourquoi, déjà, après ma réélection en 1993, j’ai pensé  sérieusement à dire, comme dans les grandes démocraties, que je voudrais me décharger de mes fonctions de Secrétaire Général du Parti.    J’ai  voulu  apparaître  non  plus comme un chef de parti, mais comme un chef  d’Etat  au-dessus  de la mêlée et me consacrer à l’Etat, comme cela se fait dans les  grandes  républiques.  J’y  ai  sérieusement pensé pendant toute cette période de 1993 à 1995, mais c’était difficile parce que mes camarades ne voulaient pas en entendre  parler. Quand j’ai eu  cet  accident  de santé en 1995, ils m’ont entouré de beaucoup d’affection et pendant que j’étais à l’hôpital, ils ont décidé que je devais être le candidat du Parti pour l’an 2000. Peut-être qu’en temps normal, cela ne se serait pas passé de cette manière. Devant le refus de mes camarades de me décharger des fonctions de Secrétaire Général du Parti, je leur ai alors proposé une solution, consistant à changer les statuts ; je deviendrais alors Président du Parti mais il y aura un Premier Secrétaire » explique Abdou Diouf dans ses mémoires.

En mettant Tanor Dieng comme 1er Secrétaire du PS, cela ne signifiait pas un dauphinat

« Il y avait vraiment un consensus pour qu’Ousmane Tanor Dieng, qui était coordonnateur, soit Premier Secrétaire du Parti. Cela ne signifiait pas qu’il était mon dauphin,  mais  tout  le  monde  l’a  interprété comme  tel,  surtout  ceux  qui  aspiraient aussi peut-être à juste titre, à accéder à la tête du Parti, ou à la magistrature suprême après mon départ. C’est comme cela que les choses se sont passées. (…) Ce sont les contradictions internes du Parti qui sont à l’origine de nos problèmes. Comme je ne gérais plus le Parti, ils n’ont pas compris et ont pensé que je mettais Tanor en pôle-position pour la succession et cela, ils ne pouvaient pas l’accepter ; c’est de là que tous les problèmes sont partis » estime Abdou Diouf.

L’ancien chef de l’Etat explique que le Congrès de mars 1996 devait formaliser le tout et il avait été minutieusement préparé dans tous les comités, dans toutes les sous-sections, les sections, les coordinations, les unions régionales et les mouvements affilés ou intégrés. « Tout le monde avait préparé le Congrès qui ne devait pas prendre beaucoup de temps, car il n’y avait aucun débat à faire, puisqu’il s’agissait seulement de sanctionner ce sur quoi tout le monde était d’accord et cela, depuis 1993. On avait dit depuis cette date qu’Ousmane Tanor Dieng allait être chargé de la vie du Parti, le Président prendre de la hauteur et faire les grandes orientations. Donc, il n’y avait  pas  de  Congrès  sans  débat,  c’était une formalité à remplir et elle l’a été quand on a modifié les statuts du Parti. Ce sont les observateurs qui parlent de Congrès sans débat mais moi, j’ai continué à présider les Bureaux politiques, à tenir les Comités centraux et les Conseils nationaux aux dates régulières, j’ai continué à  fonctionner en gardant les caractères d’un Parti socialiste, vraiment ouvert sur les problèmes de la Nation.  (…).   

Finalement, je  pense  que c’est  quand  Ousmane  Tanor  Dieng  a commencé à présider les Bureaux politiques à ma place que l’impression a prévalu  que j’avais  abandonné le  Parti en laissant quelqu’un qui devait être mon dauphin aux plans du Parti et de l’Etat le faire » explique Abdou Diouf. « Je peux comprendre maintenant que, pensant à Ousmane Tanor Dieng, les gens se remémoraient les conditions dans lesquelles le Président Senghor m’avait choisi pour sa  succession. C’était un mauvais jugement  car  le  Président  Senghor  avait choisi un dauphin et dès 1964, il pensait déjà  à  son  successeur. Quant  à moi, je n’ai pas voulu choisir un successeur, j’ai seulement voulu aménager les choses de façon telle que le travail d’équipe  puisse continuer ; mais c’est la perception qu’en ont eu les  gens  qui  a été mauvaise. Ils pensaient,  en  effet,  que  j’avais  choisi Ousmane Tanor Dieng comme dauphin. Ce  n’était  pas  exact,  ce  que  je  voulais c’était simplement que le travail du Parti continue avec quelqu’un qui était à côté de moi, qui pouvait donc recueillir mes instructions  plus  facilement » témoigne Abdou Diouf dans la partie de ses Mémoires consacrée au défunt Ousmane Tanor Dieng.

La lettre d’Iba Der Thiam qui change tout…

« Mais comme on dit,  très  souvent les grandes choses ont de petites causes. Un jour, j’ai reçu une lettre d’Iba Der Thiam dont il avait donné d’ailleurs une copie à la presse, ce qu’il faisait très souvent puisque c’est des lettres ouvertes qu’il m’écrivait. Il me disait qu’il trouvait vraiment que ce n’était pas très démocratique que je tienne les réunions de mon Bureau  politique à l’Assemblée Nationale. Sur le coup, n’ayant pas beaucoup réfléchi, j’ai dit qu’il avait peutêtre raison, même si, après information, j’ai su qu’en France, où nous avons quand même  un  régime  démocratique,  les  réunions de Parti peuvent se tenir à l’Assemblée nationale dans les locaux réservés au groupe parlementaire du Parti. Donc, j’ai dit bon d’accord, on fera nos réunions de Bureau politique désormais à la Maison du Parti.

«Quand la décision fut connue, je vis dans la presse l’article d’un journaliste disant : holà là ils nous font bien  du  tort  ;  vous  vous  rendez compte des difficultés de la circulation, si en plus, nous devons avoir le cortège présidentiel depuis le Palais jusqu’à la Maison du Parti tous les mercredis, on est fichu. C’est à ce moment-là que j’ai décidé que je ne présiderai plus le Bureau politique,  parce  que je  crois en mon âme et conscience que le journaliste avait raison de dire que j’arrêterai toute la circulation pour une réunion de parti. Alors donc j’ai dit au Premier Secrétaire de présider désormais les réunions du Bureau politique et moi je me déplacerai uniquement pour les Conseils nationaux et peut-être pour les Comités centraux.  C’est comme cela que les choses se sont passées.

Evidemment, il y avait  aussi  d’autres  ambitions et c’est ce qui expliquera le départ de Djibo Ka plus tard. J’imagine que s’il  n’y  avait  pas  eu  cette  lettre d’Iba Der Thiam et si j’avais continué à présider le Bureau politique et à suivre la vie du Parti, peut-être que tout le monde serait resté. On ne peut pas refaire l’histoire. Cependant, à partir de ce moment, se sont posés les problèmes de dauphin,  avec  la  formation  de  clans pour  ou  contre  au  sein  du  Parti. Djibo  commençait  à  développer une hargne envers Ousmane Tanor Dieng. J’avais toujours confiance en lui, mais il était fâché qu’on ne lui demande pas de préparer les élections. Comme il était aux Affaires Etrangères, je  ne  pouvais  pas lui demander de continuer de s’occuper du Parti, il était occupé et trop mobile du fait de son poste de ministre des Affaires Etrangères, donc il fallait quelqu’un d’autre. Il lançait ainsi de petites phrases qu’on me rapportait. Par le biais des services de sécurité, ceux du ministère de l’Intérieur et de la Présidence de la République, j’entendais beaucoup de choses venant de lui. Ma conviction était que ce n’était pas Ousmane Tanor Dieng qui provoquait mais que c’était lui qui ne pouvait pas supporter qu’Ousmane Tanor Dieng soit à ce poste-là, à côté de moi et en quelque sorte soit en position de dauphin.

Pourtant, si j’ai proposé  de  rester  Président  du Parti  avec  un  Premier  Secrétaire Chargé de la gestion quotidienne du Parti, c’est parce que je pensais qu’il  était  plus  simple  que  cette gestion  quotidienne  soit  assurée par  quelqu’un  qui  soit  à  côté  de moi.  Evidemment  pour  Tanor, c’était bien sûr une position en or puisqu’il se retrouvait à la place de celui qui était le plus proche du Chef de  l’Etat  et  qui  en  même  temps, était le collaborateur  le plus proche du Chef du Parti. Quand on analyse çà  avec  le  recul,  c’est  vrai  qu’on peut se dire que c’est une double confiance  qui  conduit  tout  droit vers  ce  soit  disant  dauphin » conclut Abdou Diouf.

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