VIDEOPRIX LITTÉRAIRE : LES HOMMES NE SONT PAS PLUS PERFORMANTS
La romancière Amina Seck a lancé le Prix du livre féminin des lycéennes ainsi que le Prix Ken Bugul afin de réduire l’écart qui persiste entre les hommes et les femmes dans le monde littéraire. Selon elle, dans l’espace francophone africain, aucun prix littéraire n’était jusqu’ici exclusivement destiné aux femmes. Et les récompenses existantes sont bien souvent remportées par des hommes, non pas parce qu’ils sont meilleurs, mais parce qu’ils sont plus nombreux et davantage médiatisés.
Ces prix littéraires féminins s’inscrivent dans une démarche globale d’Amina Seck pour promouvoir la littérature au féminin. Romancière engagée, elle est également fondatrice de l’agence Les Cultur’Elles, qui organise depuis plusieurs années le Salon du livre féminin, ainsi que des résidences d’écriture à destination des jeunes plumes prometteuses.
En mars dernier, à l’Institut français de Dakar, l’avant-dernière cohorte de cette résidence – composée de jeunes talents – a présenté ses œuvres. À l’issue de quelques jours d’accompagnement intensif, les participantes ont pu publier un ouvrage collectif de nouvelles.
C’est en marge de cette rencontre littéraire que nous avons interrogé Amina Seck.