CHEIKH TIDIANE GADIO PROPOSE UNE JOURNEE DE DEUIL NATIONAL
Face au massacre des Peuls au Mali et au Burkina Faso, le Mpcl/Luy jot jotna du docteur Cheikh Tidiane Gadio propose l’observation d’une journée de deuil national dans les pays de la Cedeao et du G5 Sahel.

Face au massacre des Peuls au Mali et au Burkina Faso, le Mpcl/Luy jot jotna du docteur Cheikh Tidiane Gadio propose l’observation d’une journée de deuil national dans les pays de la Cedeao et du G5 Sahel. C’était à l’issue de la réunion de son bureau politique d’hier
Le massacre des Peuls au Mali et au Burkina Faso doit intéresser la Cedeao et le G5 Sahel, estime le Mpcl/Luy jot jotna dans un communiqué. La formation politique du docteur Cheikh Tidiane Gadio propose l’observation d’une journée de deuil national au Mali et dans tous les Etats membres de la Cedeao et du G-5 Sahel « afin d’envoyer un signal fort de solidarité avec les communautés peules du continent et un signal de fermeté et de détermination dans la riposte à tous les génocidaires du continent ». Le Dr Gadio pense que l’Afrique doit aider et protéger l’Afrique.
Le Mpcl rappelle que l’Afrique fait face à des périls sécuritaires qui menacent son essence et ses fondements. « Il nous faut comprendre l’alerte rouge déjà allumée, prendre le taureau par les cornes et assumer pleinement notre destin panafricain et notre devoir de protéger et de défendre tous nos compatriotes africains », ajoute le communiqué. Cheikh Tidiane Gadio déplore et condamne particulièrement le récent massacre au Mali dont le bilan provisoire est de 160 morts. La nation malienne, prise à partie par beaucoup d’adversaires à la fois, souligne le Dr Gadio, a besoin de la « solidarité en actes de tous les états membres de la Cedeao, renforcés par le Tchad, le Cameroun, le Maroc et l’Algérie en particulier ». Selon lui, l’Union africaine ne devrait pas, non plus, être en reste.
Le docteur Gadio souffre d’autant plus que ce massacre s’est produit à quelques jours de la commémoration de la tragédie qui avait frappé le Rwanda, en avril 1994. Il parle d’« extermination sans pitié (…) de civils sans défense dans le pire style des génocidaires qui sévissent assez régulièrement dans notre continent meurtri par tant de violences, de cruautés et d’actes de barbarie d’un autre âge ». Dans son entendement, « si les membres de l’ethnie peule, présents dans une vingtaine de pays d’Afrique, ou de toute autre ethnie doivent vivre dans la peur permanente et dans la crainte d’attaques meurtrières régulières, l’Afrique aurait définitivement rompu avec ses valeurs humanistes de coexistence fraternelle des ethnies et des peuples ».