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PAR Abdoul Aziz Diop

« LA PHILOSOPHIE EN ISLAM », UN EUROPÉOCENTRISME MIS EN ÉCHEC PAR LE SOUFISME SÉNÉGALAIS

EXCLUSIF SENEPLUS - La pétrification de la philosophie en islam est une bonne nouvelle pour la philosophie islamique qui trouve là une occasion d’accroître ses effectifs en puisant dans un vivier bien en mouvement auquel appartient Bachir Diagne

Abdoul Aziz Diop  |   Publication 13/05/2025

D’après une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise (APS) de  juillet 2013, l’intellectuel soufi et ancien député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Mansour Sy Djamil,  déplora « l'ignorance du patrimoine intellectuel des dignitaires religieux par les élites, rappelant l'existence d'une ''grande production littéraire'' en arabe et en wolof, au Sénégal ». Il faut attendre 11 ans - juin 2024 -, pour que le philosophe Souleymane Bachir Diagne, invité de Mansour Sy Djamil, prenne la parole pour commenter l’œuvre intitulée « Ifhâm al-Munkir al-Jânî » (« Réduction au silence du dénégateur ») de Maodo tout en promettant de faire cadeau du texte sur les « attributs de Dieu » du grand savant soufi à ses étudiants dès que l’occasion se présente.

On voit bien que cet événement, en apparence anodin, étaye la dépêche de l’APS pour rendre compte de l’isolement que les deux grands groupes de penseurs sénégalais - en langue française pour le premier et en langue arabe pour le second -, s’infligent réciproquement.

Le danger que comporte un tel isolement est celui auquel s’expose l’intellectuel en langue française - Souleymane Bachir Diagne, disons -, lorsque l’islam s’invite dans sa prise de parole face à un public étranger qui ne veut rien savoir de l’islam qui fait que s’écroulent, l’un après l’autre, les préjugés que n’importe quel habile phraseur enveloppe d’une rationalité qui ne résiste pas à l’examen des idées bien en mouvement en terre d’islam tout aussi  arrimée que toute autre partie du monde au vaisseau planétaire sur son orbite depuis 4,543 milliards d’années.

Dans ces 4 milliards et demie d’années, le théologien, philosophe et poète  sénégalais Cheikh Ahmed Tidiane Sy considère les 6500 dernières comme suffisamment longues et riches en  contenus pour garantir à la pensée des terriens - musulmans compris -, toutes les sources sur lesquelles ils peuvent s’appuyer pour, entre autres, montrer que la  « pétrification de la philosophie en islam » oppose finalement Souleymane Bachir Diagne à lui-même à travers sa propre œuvre.

De la philosophie islamique

Invité, il y a 5 ans maintenant, au campus numérique de la Fondation de l’islam de France, Souleymane Bachir Diagne répondit aux questions du directeur des programmes de ladite fondation, Chiheb M’Nasser, qui lui demanda ce qu’est philosopher en islam. À cela Diagne répond « qu’on parle d’une philosophie en islam pour indiquer qu’une tradition philosophique qui s’était développée tout particulièrement dans le monde grec a été reçue et appropriée dans le monde de l’islam avec les mêmes exigences critiques, les mêmes exigences rationnelles et même rationalistes ». À cela l’invité ajoute : « Volià ce que recouvre l’expression de “philosophie en islam” par différence d’avec ce que pourrait signifier “philosophie islamique” au sens où l’on parlerait d’une philosophie qui serait l’émanation toute naturelle de la religion islamique. » Dans une division du travail intellectuel dont le travail philosophique n’est qu’une composante, l’auteur, avec Philippe Cappelle-Dumont,  de « Philosopher en islam et en christianisme » (Paris, Éditions du Cerf, 2016) a donc choisi son camp, pour parler comme le politique, sans perdre de vue - c’est Diagne qui admet -, que « l’esprit critique est une composante naturelle de ce qui fait notre humanité ».

Tout se passe donc comme si c’est à d’autres - pas à Diagne en tout cas -, que revient la tâche de parler d’une philosophie d’émanation islamique. Souleymane Bachir Diagne aurait-il fini d’écouter les grandes conférences du savant soufi sénégalais Cheikh Ahmed Tidiane SY et décidé, après coup,   de  taire son désaccord avec Al Maktoum sur « la plus puissante des philosophies » (Al Maktoum, 2006) venue. elle, du Ciel et dont le récepteur, l’Envoyé de Dieu Muhammad (Pslf), appréhende la vraie sagesse opposée à ce qu’Al Maktoum appelle une « simple philosophie » dont le manque est d’avoir fait l’impasse sur le Rappel ? Al Maktoum nous enseigne que l’agressivité dont la culture occidentale accuse l’islam s’explique, elle, par la philosophie dont le dernier monothéisme abrahamique est l’émanation et qui fait du temps présent celui de la rationalité existentielle à laquelle nous invitent deux poètes cités par le cheikh :

  • le Libanais Tanios Abdo (1869-1926) qui écrit que  « le passé est trop tard, et l’avenir est invisible. Vous avez l'heure dans laquelle vous êtes » ;
  • le berbère sanhadja de Kabylie Muhammad Busiri (1213-1294) pour qui « les nuits [qui] passent [sont hors de contrôle] ».

« De toute évidence, écrit  Eckhart Tolle (Le pouvoir du moment présent, Éditions Arianne, 2015), le passé et le futur ne constituent pas une réalité en soi. A l'instar de la lune qui n'émet pas sa propre lumière mais peut seulement refléter la lumière du soleil, le passé et le futur ne sont que de pâles reflets de la lumière, du pouvoir et de la réalité qu'est l'éternel présent. Leur réalité est empruntée au présent. »

Dans l’interview accordée au magazine Le Point (semaine du 22 mars 2020), le philosophe français le plus prolixe et le plus lu aujourd’hui, Michel Onfray, considère, pour s’affranchir, face au coronavirus, de toute « reconstruction » inspirée par des « épisodes historiques », qu’« il ne sert à rien de chercher des raisons de comprendre le présent dans notre passé. » Et Onfray d’ajouter : « Le présent suffit bien à qui fait fonctionner son intelligence, sa raison, sa réflexion, son esprit critique. »

Et pour André Comte-Sponville, « seul le présent existe ».

Une philosophie islamique d’émanation religieuse est sans nulle doute une réalité dont l’antériorité sur la pensée philosophique occidentale est incontestable comme le montre le rapport au présent et tout ce qu’il recouvre.

Mais Diagne ne démord pas

Pour le philosophe hospitalier de la traduction comme pour celui solitaire de la pétrification, le grand moment philosophique en islam - au lieu du grand moment de la philosophie islamique -,  s’est pétrifié (immobilisé) lorsque « sur le plan intellectuel et spirituel les meilleurs esprits dans le monde islamique se réfugient dans le mysticisme, le soufisme, mais un soufisme contemplatif, un soufisme de retrait ». Inutile de retourner au XIIIe siècle pour rétorquer à Diagne le mouvement ininterrompu qui vaut au soufisme sénégalais l’islam confrérique connu pour son dynamisme philosophique et dont l’un des pères fondateurs Maodo est l’auteur indépassable aux pieds desquels s’agenouille Souleymane Bachir Diagne à la lecture critique de la « Réduction au silence du dénégateur ».

Si - et c’est vraiment le cas -, la pétrification de la philosophie en islam n’a rien à voir avec la philosophie islamique, le supposé immobilisme en terre d’Islam conforte l’européocentrisme plutôt que de lui opposer un universel décentré qui considère le monde islamique comme un acteur essentiel de l’histoire de la pensée, de toute la pensée.

Que reste-t-il alors à Souleymane Bachir Diagne ? Bien sûr, le confinement des universités en terre d’islam à ce que l’histoirien, le sociologue et le journaliste allemand Marx Weber appelle « l’éternel hier » ! Premièrement, voici ce que dit Diagne, comparant « “les universités dans le monde islamique et les universités européennes dans [la] période autour du XIIIe siècle” :  Dans la classification des sciences dans le monde islamique, on estime que la plus importante des sciences, c’est la jurisprudence et au fond elle est la reine des sciences et toutes les autres disciplines s’organisent en quelque sorte autour de la jurisprudence. » Ici, Diagne ne dit vrai qu’à deux conditions qui réfutent le rapport au présent mentionné plus haut : l’intelligentsia dans le monde islamique ne comprend que des juristes et des jurisconsultes, ce qui n’a pas de sens, et que la jurisprudence - « reines des sciences » -, est statique, ce qu’elle n’est évidemment pas pour quiconque s’y intéresse comme il se doit pour échafauder un jugement sur le caractère plutôt dynamique de la jurisprudence. L’auteur du poème le plus connu en terre d’islam La Burda, le berbère sanhadja de Kabylie Muhammad Busiri (1213-1294), était poète, écrivain, mathématicien et seulement après jurisconsulte de l’éternel présent.

Deuxièmement, Diagne ne démord pas pour autant puisqu’il contraste sa jurisprudence statique avec ce qui se passe dans les universités européennes et il dit : « En Europe, on observe que la grande question des sciences est une question qui se joue entre la théologie et la philosophie. Est-ce que c’est la philosophie qui est servante de la théologie ou est-ce que c’est la théologie qui est servante de la philosophie ? » En enfermant le monde islamique dans « l’art des précédents » qui « [ramène] ce qui advient à des précédents » bien connus, le philosophe de la pétrification conclut que « d’un autre côté ce que l’on a c’est une discussion sur des disciplines qui sont toutes les deux des disciplines qui mettent en œuvre l’argumentation rationnelle, la discussion, la disputation (…) qui devient le principe autour duquel s’organisent les universités et à partir de là on peut considérer qu’on a un essor des universités dans le monde européen qui n’a pas d’équivalent dans le monde de l’islam ». Quelqu’un d’autre ne s’y prendrait pas autrement pour requinquer l'européocentrisme contre lequel Diagne veut, plus tard,  « universaliser » en faisant l’éloge du décentrement.

Avant Diagne, le Prix Nobel d’économie 1998, l’Indien Amartya Sen,  écrit dans sa contribution au rapport de l’année 2004 sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) : « Lorsque le philosophe juif Maimonides a été forcé d'émigrer d'une Europe intolérante au XIIe siècle, il trouva refuge et tolérance dans le monde arabe, où il reçut une position d'honneur et d'influence au sein de la cour de l'empereur Saladin au Caire. » Au XIIe siècle, l’Europe pétrifiée n’était manifestement pas la servante de la philosophie à travers la figure de Maimonides. C’est qu’en définitive (SEN, 2004), « l'affirmation particulière selon laquelle la tolérance est une caractéristique spéciale et presque unique de la civilisation occidentale, remontant à ses origines, est difficile à soutenir ».

En fin de compte,  la pétrification de la philosophie en islam est une bonne nouvelle pour la philosophie islamique qui trouve là une occasion d’accroître ses effectifs en puisant sans cesse dans un vivier bien en mouvement auquel appartient Souleymane Bachir Diagne qui se  décide enfin  à univrsaliser.

La part sénégalaise d’universel

C’est au chapitre premier consacré à « la légende de l’universalisme » qui, en tant que légende,  doit être être lu, enseigné, répété que Diagne écrit (p.30) : « Comme le dira Edmund Husserl plus tard le reste du monde a toutes les raisons de s'européaniser, tandis que l'Europe, si elle a pleinement conscience de sa destinée, n'a aucune raison de s'indianiser, par exemple. » Il est alors aisé d’en déduire sans même avoir lu « Universaliser : “l’humanité par les moyens d’humanité" » (Albin Michel, Paris, 2024) que le texte de Diagne est antithétique de l’universalisme légendaire dont Husserl est l’un des plus intransigeants porte-plume. Dans le même chapitre on peut lire (p.32) : « Au-delà de l'Europe, on sait de quelle mission civilisatrice Napoléon s'est senti investi lorsqu'il a mené l'expédition d'Égypte (1798-1801), se présentant lui-même comme une figure messianique de l'universel subsumant sous soi l'islam même. »

« Né en 1214 à Ilchester (sud-ouest de l'Angleterre), apprenons-nous, Roger Bacon étudie à Oxford où il assimile rapidement toutes les sciences. Il obtient à Paris le grade de docteur en théologie, revient en Angleterre et entre dans l’ordre de saint François. Il passe plusieurs années dans le couvent des Franciscains à Paris, où il souffre de l’ignorance et de l’intolérance de ses confrères. »

Bacon s’applique avec ferveur à l’étude des phénomènes de la nature.

« Roger Bacon, apprenons-nous encore, croyait qu'en utilisant la science, certains aspects de la spiritualité, comme l'atteinte de la “ Sapientia” ou de la “Sagesse divine”, pouvaient être expliqués de manière logique à l'aide de preuves tangibles. L'Opus Majus de Bacon était avant tout un recueil de sciences qui, selon lui, faciliterait le premier pas vers la « “Sapientia”.»

De la transmission du savoir voici ce qu’écrit au XIIIe siècle Roger Bacon cité par Souleymane Bachir Diagne dans Universaliser : « Dieu a d'abord révélé la philosophie à ses saints et leur a donné les lois... Elle a donc été donnée d'abord et le plus complètement en langue hébraïque. Elle a ensuite été renouvelée en langue grecque, principalement par Aristote ; puis en langue arabe, principalement par Avicenne; mais elle n'a jamais été composée en latin et y fut simplement traduite [translata], sur la base des langues étrangères, et les meilleurs [textes] ne sont pas traduits. » (pp. 34-35)

La philosophie révélée par Dieu à ses saints ne correspond-elle pas à la « philosophie la plus puissance » venue du Ciel dont Al Maktoum gratifia son public le 10 avril 2006 à Tivaouane ?

Bacon écrit au XIIIe siècle que Diagne considère comme le siècle de la pétrification de la philosophie en islam. Pas de la philosophie islamique ! Et tant mieux.

Les grandes œuvres sénégalaises dont celles de Maodo demandent seulement d’être connues et non reconnues par le Bon Samaritain.  À ce dernier, Serigne Mansour SY Djamil n’aurait plus d’autre choix que d’opposer l’opposable s’il ne se ravisait pas pour propager la part sénégalaise et soufie d’universel qui a mis en échec l'européocentrisme par sa participation hardie et/ou discrète à la décolonisation des esprits pour une pensée vraiment décoloniale et postcoloniale. Jamais l’une sans l’autre !

À l’occasion du Gamou - veille religieuse dédiée au Prophète (Pslf) -, de l’Union de Grand Dakar du 10 janvier 2025, un panel de haut niveau avait été organisé. Sous la thème « Une jeunesse imprégnée, un héritage préservé », ledit panel, modéré par Serigne Mansour SY Djamil, s’inscrit dans cette optique.

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