LES BARRIÈRES LINGUISTIQUES ET LES MOYENS LOGISTIQUES, PRINCIPALES DIFFICULTÉS RELEVÉES
Les différents acteurs au développement de la région de Diourbel ont pris part à la rencontre de partage sur la cartographie censitaire du 5 recensement général de la population et de l’habitat.

Un comité régional de développement sur la cartographie censitaire du 5ème recensement général de la population et de l’habitat a réuni hier, jeudi 3 mars, à la gouvernance les différents acteurs de développement de la région de Diourbel. Ce recensement va mobiliser plus de 260 cartographes et plus de 27000 enquêteurs pour un coût global de 23 milliards.
Les différents acteurs au développement de la région de Diourbel ont pris part à la rencontre de partage sur la cartographie censitaire du 5 recensement général de la population et de l’habitat.
Le Professeur Aly Nar Diop, le Directeur Général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie explique: “la cartographie censitaire est une étape importante du recensement général de la population parce qu’elle consiste à délimiter les zones d’habitation des populations plus précisément les maisons pour savoir là où se trouvent les ménages, là où les populations se trouvent en vue de pouvoir les dénombrer dans le cadre de la dernière étape du recensement des populations qui est le dénombrement.
L’objectif principal de ce recensement, dira-t-il, est d’aller dans l’ensemble des zones d’habitation du pays, de les géolocaliser par Gps pour permettre d’embarquer ces informations dans des applications informatiques telles que des tablettes pour permettre à l’agent recenseur qui va venir après le cartographe de retrouver le ménage et de pouvoir les dénombrer ».
Le Directeur Général de l’ANSD a remercié le gouverneur de la région de Diourbel pour avoir organisé ce CRD pour pouvoir sensibiliser les acteurs qui sont impliqués, les chefs de services régionaux, les chefs religieux, les communicateurs traditionnels en vue de prendre toutes les dispositions nécessaires pour les populations sensibilisées. « Au-delà de cet aspect, il y a l’aspect logistique qui est pris en charge. Un recensement demande un déploiement de beaucoup de ressources humaines. Pour la cartographie, nous avons recruté 260 cartographes qui seront dissimulés à travers le pays pendant 10 mois et qui se chargeront de délimiter les zones d’habitation. A l’issue de cela, un recensement pilote sera mis en œuvre au mois de juin pour éprouver l’ensemble des outils qui seront mis en œuvre. Au niveau de la cartographie pour regarder l’ensemble des problèmes auxquels les enquêteurs seront confrontés pour pouvoir préparer le recensement de 2023 qui va se dérouler normalement en juin et nécessitera la mobilisation de 27 000 enquêteurs ».
Quelques failles et contraintes ont été soulevées durant la rencontre par les chefs de service régionaux. Mais le DG de l’ANDS se veut rassurant : “Toutes ces difficultés techniques mais aussi les barrières seront prises en compte. Il s’agit de réquisition des véhicules et les moyens à mettre pour le bon déroulement du recensement ».
L’adjointe au gouverneur chargé du développement, Mme Kouyaté née Marieme Hanne, déclarera pour sa part que les acteurs ont reçu les assurances de l’Ansd par rapport aux barrières linguistiques mais aussi aux moyens logistiques notées lors du 4ème recensement pour qu’ils soient levés. Elle a également fait part de l’engagement des acteurs surtout des forces de sécurité et de défense pour la sécurisation du processus. Le coût du recensement est estimé à 23 milliards de frs.