LE SÉNÉGAL FILE EN FINALE ET PERD KOULIBALY
Le Sénégal est en finale, 17 ans après l’épopée de 2002 ! Les Lions ont battu (1-0) hier, dimanche 14 juillet, les Aigles de Carthage dans une demi-finale de folie, tendue voire électrique, où les supporters sont passés par toutes les émotions.

Le Sénégal est en finale, 17 ans après l’épopée de 2002 ! Les Lions ont battu (1-0) hier, dimanche 14 juillet, les Aigles de Carthage dans une demi-finale de folie, tendue voire électrique, où les supporters sont passés par toutes les émotions. Une kyrielle d’occasions vendangées de part et d’autre ; deux penalties manqués (un dans chaque équipe). Dylan Bronn, qui envoie involontairement le Sénégal en finale en marquant contre son camp et enfin une VAR qui annule un penalty contre les Lions à la 112ème minute.
17ans après la finale perdue aux tirs au but contre le Cameroun, en 2002, à Bamako au Mali, les Lions du Sénégal vont jouer la deuxième finale de leur histoire. Les poulains d’Aliou Cissé sont venus au bout des Aigles du Carthage, hier, dimanche 14 juillet, au stade du 30 juin, toujours déserté par les égyptiens. Une demi-finale de folie où les supporters sont passés par toutes les émotions. Les unes plus loufoques que les autres. Notamment cette histoire de penalties ratés. D’abord, c’est une faute de main de Kalidou Koulibaly, lourde de conséquence, parce que la tour de contrôle de la défense sénégalaise sera suspendue pour la finale, prévue ce vendredi 19 juillet au stade International du Caire. Mais Ferjani Sassi va buter sur le portier sénégalais, Alfred Gomis qui est parti du bon côté pour stopper net la frappe du milieu de terrain de Zamalek Sporting Club. Le sociétaire de Spal (Série A) sera même désigné homme du match.
MOUEZ HASSEN RÉPOND À ALFRED GOMIS
Quatre minutes plus tard, Ismaïla Sarr est fauché dans la surface de réparation. L’arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa indique le point de penalty. Idrissa Gana Guèye s’empare de la balle. Mbaye Diagne vient la lui réclamer, mais le milieu de terrain d’Everton n’attend pas céder. Au finish, ce sera Monsieur «Coup de pied arrêté», de la tanière, Henri Saivet qui va exécuter la sentence. Comme Alfred Gomis, Mouez Hassen part du bon côté pour stopper la frappe. C’est le troisième penalty raté par le Sénégal dans cette CAN…
LA VAR PARLE WOLOF
Après une kyrielle d’occasions manquées, une balle sur le montant (une frappe de Sabaly, 26ème min), Mbaye Niang qui rate l’immanquable, Sadio Mané qui croise trop sa frappe ; une réplique tunisienne qui donne des sueurs froides aux Lions, place maintenant aux prolongations. Une première pour le Sénégal ; mais pour une deuxième fois pour les Tunisiens qui l’avaient déjà goûté pour sortir le Ghana en huitièmes de finale. Au moment où personne ne s’y attendait dans une rencontre déjà tendue, jusque dans les gradins avec une bataille rangée entre les confrères journalistes sénégalais et tunisiens, le coup du KO s’abat sur les Aigles de Carthage. A la réception d'un coup franc de Henri Saivet, Mouez Hassen se jette mais rate son dégagement aux poings. Et le pauvre Dylan Bronn, involontairement, dévie la balle dans ses propres filets (100ème minute). Le camp sénégalais exulte ! Mais dix minutes après, l’arbitre accorde un nouveau penalty à la Tunisie. Après secondes de contestations, Bamlak Tessema Weyesa, décide de consulter la VAR. La très contestée machine sourit aux Lions. Les Aigles du Carthage prennent ainsi du plomb dans l’aile. Ils ne se relèveront jamais. Quant aux Lions, ils pouvaient exprimer leur joie, avec des pas de danse. Autorités sportives et étatiques aussi.