«L’ESSENTIEL N’EST PAS D’ALLER EN FINALE. CE QU’IL FAUT, C’EST LA GAGNER»
Il est un dirigeant heureux après cette qualification du Sénégal pour la deuxième finale de CAN de son histoire, après 2002. Mais Saër Seck est avant tout un dirigeant tempéré dans sa jubilation.

LE CAIRE, Egypte – Il est un dirigeant heureux après cette qualification du Sénégal pour la deuxième finale de CAN de son histoire, après 2002. Mais Saër Seck est avant tout un dirigeant tempéré dans sa jubilation. Et il a tenu à le dire à haute et intelligible voix. Car, le chef de la délégation sénégalaise à la CAN 2019 est loin d’être satisfait. Lui, ce qui le comblera de bonheur, c’est simplement le titre de champion d’Afrique. Et rien de moins ! «Malgré toute la satisfaction d’être en finale, il faut que nous revenions assez rapidement à la sérénité et à la détermination pour aller jouer cette finale et la gagner. Car, l’essentiel n’est pas d’aller en finale. Ce qu’il faut, c’est la gagner», rappelle à tout le monde le 1er vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour qui «l’heure n’est pas à la jubilation. Il nous reste l’étape la plus importante, celle du sacre. Donc, restons concentrés sur cet objectif et donnons-nous les moyens de gagner enfin ce trophée continental».
«Là, notre équipe a montré qu’elle est capable de se surpasser pour gagner. Parce que la demi-finale a été très difficile. Mais on s’y attendait. On savait qu’on aurait en face une équipe tunisienne peu joueuse. En première mi-temps, on aurait pu résumer le match. Tel n’a pas été le cas, derrière on a souffert, on est passés par tous les états. Mais on a été au bout. Aujourd’hui, le football a remercié et récompensé ceux qui ont osé, ceux qui ont joué et pris des initiatives. Et c’était le Sénégal», a-t-il analysé en revenant sur le match victorieux de dimanche, face à la Tunisie d’Alain Giresse. Mais c’est pour aussitôt tourner la page et se projeter sur «le plus dur qui est à venir». «Maintenant, ajoute le président de l’Institut Diambars, à nous de préparer cette finale au mieux pour la jouer et la gagner. Parce que, je le répète, c’est de cela qu’il s’agit. De gagner enfin cette coupe. Et, s’il plait à Dieu, on la gagnera vendredi».