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9 juin 2025
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SI LE SENEGAL NE SE QUALIFIE PAS AU MONDIAL, CE SERA CATASTROPHIQUE

Amara Traoré a enfilé le costume de manager général pour sortir la Linguère de Saint-Louis de sa mauvaise passe en début de championnat. Il est sur le point de réussir sa mission parce que l’équipe de la vieille ville est au milieu du tableau.

El hadji Abdoulaye GAYE  |   Publication 06/05/2025

Amara Traoré a enfilé le costume de manager général pour sortir la Linguère de Saint-Louis de sa mauvaise passe en début de championnat. Il est sur le point de réussir sa mission parce que l’équipe de la vieille ville est au milieu du tableau. Dans un entretien accordé à « l’AS », il est revenu sur l’exploit réalisé par ses hommes, le manque cruel d'infrastructures dans la région du nord et le développement du football. le technicien sénégalais s’est aussi prononcé sur les performances de l’équipe nationale et l’élection du futur président de la fédération sénégalaise de football (FSF).

« l’AS » : la Linguère est 7 du championnat du Sénégal. Est-ce le résultat auquel vous vous attendiez en début de saison ?

Amara Traoré : On a mal entamé la saison. C’était normal parce qu’il y avait des changements à la tête de cette équipe. N’oubliez pas que j’étais le président et j’avais pris le costume administratif parce qu'il fallait stabiliser la Linguère. On cherchait un président qui était capable d’amener une dimension entrepreneuriale dans ce que nous faisons. C’est ainsi qu’on a confié à Bamba Bâ les rênes du club. Bamba est un fils et un digne héritier de la Linguère de Saint-Louis. Son père, le doyen Babo, fait partie des membres fondateurs. Au début de sa gestion, il y a eu des hauts et des bas. Mais au bout de 2 voire 3 mois, il s’est bien installé et j’ai pris du recul. Et quand les choses ont commencé à se compliquer côté résultat, c’est lui qui est venu me voir pour que j'entre en scène pour assurer la dimension technique. Ensemble, avec les autres Samba Linguère, nous sommes en train de corriger des choses. Depuis un certain temps, on a quitté les bas-fonds du classement pour occuper la 7e place.

Qu’est-ce qui a empêché la Linguère de jouer cette année les premiers rôles ?

Nous sommes en train de construire une équipe. Et le premier rôle ne se décrète pas. À un moment donné, il fallait créer un équilibre entre les moyens économiques et les ambitions sportives. J’ai toujours dit que si on arrivait à avoir entre 600 et 700 millions de budget sur quatre ans, on allait bâtir un grand club. C’est ce que le Président Bamba a entendu et on est en train de travailler sur ça afin d’avoir un budget conséquent sur la durée. Pour être champion, il faut une planification financière.

Comment se porte globalement le football saint-louisiens ces dernières années ?

Le football est en train de s’arrêter à Thiès. Et Mawade disait souvent que le football naît à Saint-Louis, grandit à Dakar et meurt en France. Aujourd’hui, la situation est en train de s’inverser. On peut dire que le football sénégalais, c’est Dakar, Thiès et le Sud. Nous, on est en train de s’isoler. À Louga, Ndiambour joue en Ligue 2 et ils sont en difficultés. Assur (Compagnie sucrière sénégalaise) joue la nationale. Si on regarde l’axe nord, il n’y a que la Linguère qui joue en première division. En nationale 1, il y a moins de clubs du nord. Le Nord manque de moyens. Au niveau des académies, on est en train de faire des choses pour exister, sinon l’exode va continuer.

Quel est votre sentiment sur le manque d’infrastructures sportives de Saint-louis ?

Un sentiment d’écœurement. L’état actuel de nos infrastructures sportives nous pousse à nous demander si, sérieusement, nous, Saint-Louisiens, nous aimons le beau football ? Certes, les gens ont d’autres préoccupations, mais il y a la mairie, la population et l’Etat. On peut également pointer du doigt la commune. Mais moi, j’indexe la population parce qu'à un moment donné, si l’État ne fait pas ça, nous, la population, on doit s’organiser pour que chacun sorte de sa poche. Je me sacrifie pour le sport de la région de Saint-Louis. Je lance un appel à la population de venir s’associer à moi et que chacun mette de sa poche pour qu’on remette notre gazon. En 2009, j’avais fait cet appel, et quand le Président Wade avait attendu mon appel, il m’a appelé en me disant : « Mon fils, j’ai entendu votre appel et on refait le gazon du stade Me Babacar Sèye. » Aujourd’hui, c’est le même appel que je lance à la population de Saint-Louis pour qu’on s’organise afin que nous ayons un stade. Il y avait le projet du stade Me Babacar Sèye, mais le projet est mort-né. Je milite toujours pour un stade de très haut niveau vers Bango, plus précisément à Khar Yalla. Compte tenu de l’organisation de la CAN que le Sénégal veut organiser, si on n’a pas ce stade, la région ne pourra pas candidater. Je milite pour qu’on ait des stades de proximité comme Me Babacar Sèye, Mawade Wade et le stade régional. Il y a tous les facteurs pour que SaintLouis puisse candidater. Mais avant tout ça, nous avons des priorités. Aujourd’hui la Linguère ne peut pas jouer à SaintLouis. C’est un scandale, c’est honteux. C’est tout le Sénégal qui doit s'insurger. J’ai lancé un appel au président Augustin Senghor pour lui demander que la fédération puisse doter SaintLouis d’un gazon synthétique. L’appel a été entendu parce que tous mes collègues du comité étaient d’accord et il a pris acte. Je pense que d’ici la fin du championnat, Saint-Louis va avoir son stade. C’est une honte, il n’y a pas de mot pour qualifier ça.

Avez-vous senti le soutien de la municipalité pour accompagner le club ?

Le budget de la commune de Saint-Louis donnait à l’époque deux millions à la Linguère de Saint-Louis. Avec Cheikh Dièye, le club recevait six millions. L’année dernière, on a eu 25 millions de la mairie, mais c’est insuffisant. Quand tu regardes les autres communes, c’est entre 100 à 150 millions de francs CFA. On nous a promis d’augmenter cette somme. La Linguère, c’est l’ambassadrice de Saint-Louis. Si j’étais accompagné par la commune, je resterais toujours président.

Quelle est votre appréciation du football local ?

Le football local, sur le terrain, ça se passe bien. Les entraîneurs et les présidents essayent de révolutionner ce football. Mais malheureusement, ils ne sont pas accompagnés. Quand tu parles du football sénégalais sur le plan international, il n’y a rien à dire. Mais sur le plan local, les présidents, les entraîneurs et les joueurs souffrent. Il y a beaucoup de retards de salaires et ils ont un manque de moyens. Il faut que l’État nous aide sur le plan local. Il n’y a que les mécénats des présidents qui fonctionnent et c’est vraiment limité. Ce modèle économique ne peut pas continuer. Si on ne fait pas attention, on risque de revenir au football amateur. Nos équipes nationales petites catégories U15, U17 ont perdu leurs titres respectivement lors du championnat d’Afrique scolaire et du championnat d’Afrique.

Qu’est-ce qui justifie ces contre-performances ?

 Il est très difficile de maintenir son trophée. On a vu que ces équipes ont perdu aux tirs au but. Il faut qu’on travaille davantage et qu’on tire vers le même chemin. En 2022, on a gagné parce qu’on avait le « Manko ». Quand les gens sont ensemble, Dieu est toujours là. Mais depuis un certain moment, il y a des frustrations. Les ambitions sont logiques.

Mais qu’est-ce que l'ambition personnelle comparée à la victoire du Sénégal ?

Le succès du Sénégal passe avant les ambitions personnelles. On va aller à des élections dans 3 mois et il faut qu’on renforce le manko et qu’on sorte un candidat du manko pour aller conquérir à nouveau des titres. C'est la deuxième fois qu’on a perdu aux penalties. Cela veut tout dire.

Bientôt l’élection du président de la fédération sénégalaise de football. Qui, parmi les candidats déclarés, a le meilleur profil?

Pour les élections, c’est le manko qui doit être le credo. Mais qui sera à la tête ? En tout cas, le dénominateur commun doit être le manko. Chacun est libre d’avoir des ambitions. Pour le meilleur profil, c’est le manko qui va décider cela. Les gens doivent discuter en interne et sortir le meilleur candidat. Même si on doit se donner des coups de poing, faisons autour du Manko. Je ne crois pas à l’homme providentiel.

L’équipe nationale U20 joue actuellement le championnat d’Afrique U20 ? A-t-elle des chances de rééditer le coup et de remporter cette compétition?

On va faire mentir l’adage jamais deux sans trois. C’est une équipe qui a bien préparé ce tournoi. Le moral est bon, l'ambiance est bonne. Les gens sont vigilants. Cette équipe a vraiment les moyens pour garder son titre. J’espère seulement que les penalties ne joueront pas un mauvais tour.

L’équipe nationale du Sénégal a peiné dans le jeu lors de ces derniers matchs. Selon vous, qu’est-ce qui fait défaut dans le schéma de Pape Thiaw ?

Les gens vont toujours critiquer le jeu. Il est temps que les gens se mettent ensemble pour une qualification à la Coupe du monde. Gérer une équipe nationale ne doit pas être une affaire de trois ou quatre personnes. Pape Thiaw a besoin d’être accompagné pour tous les entraîneurs du Sénégal. Je lui conseille d’être ouvert et d’écouter, mais la dernière décision lui revient. La qualification du Sénégal n’est pas une affaire de deux, trois personnes ni également une affaire de Pape Thiaw. C’est au-delà de Pape Thiaw. Il faut qu’on mette toutes les personnes capables d’apporter quelque chose à l’équipe. Quand le Sénégal va en guerre, dans chaque domaine, on doit être les meilleurs. On va faire des matchs très difficiles, ne nous leurrons pas. C’est une alerte. Si le Sénégal ne se qualifie pas pour ce Mondial, ce sera catastrophique. Les gains apportés par une qualification ont permis à la fédération de financer les petites catégories. Si on ne se qualifie pas, on va retourner à la préhistoire. On ne peut pas qualifier 10 équipes en Afrique et que le Sénégal ne s’y trouve pas.

A vous entendre, Pape Thiaw est seul dans sa mission…

J’ai ce ressenti. Une équipe nationale est l’affaire de tout le monde. Je n’ai pas ressenti cette ferveur autour de l’équipe pour une qualification. Il y a une grande mobilisation de la RDV, mais nous, il n'y a pas cette ferveur. Le stade doit être rempli pour le match contre le Soudan. Le Sénégal est capable de gagner partout. Pour moi, peu importe la manière, le Sénégal doit aller en Coupe du monde

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