LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Décès du professeur Malick Ndiaye
Le professeur Malick Ndiaye a tiré sa révérence hier à Dakar. Enseignant chercheur au département de Sociologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Pr Ndiaye a enseigné à plusieurs générations d’étudiants la pensée d'Émile Durkheim sur le fait social. Professeur Malick Ndiaye était aussi très impliqué dans la lutte pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. La cérémonie de levée du corps est prévue à 14h à la mosquée de Mermoz.
Les 15 manifestants de Ngor libres…
Les 23 individus interpellés lors des manifestations au village de Ngor ont finalement fait face aux juges hier, après un retour de parquet. 15 personnes parmi les déférées constituées d’élèves et d’individus non ressortissants de Ngor ont été libérées. Par contre, selon Me Cheikh Koureyssi Ba, les juges ont refusé de traiter les cas des 4 blessés graves et 2 autres blessés. Il a été demandé à SUMA Assistance de venir les récupérer à la cave du palais de justice. Pour rappel, ces individus étaient poursuivis des chefs d'actes de nature à compromettre la sécurité publique, actions diverses, rassemblement causant des dommages aux personnes et aux biens, troubles à l'ordre public, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à autrui et association de malfaiteurs.
Moustapha Diop de Walf et Babacar Touré à la police
Le défilé des journalistes à la police se poursuit. Notre confrère Moustapha Diop de Walfadjri est convoqué jeudi à partir de 11h au commissariat central de Dakar. Même si l’objet de sa convocation ne lui est pas signifié, nos sources renseignent qu’elle est liée à l’affaire du journaliste Pape Ndiaye emprisonné pour diffusion de fausses nouvelles. Notre confrère de Kewoulo.sn, Babacar Touré, est également attendu à la Division des investigations criminelles (Dic) aujourd’hui à 10 h. Il est visé par une plainte du sieur Frédéric Napel.
La bizarrerie de la convocation du journaliste Babacar Touré
Le Synpics est sorti de son silence pour exprimer son étonnement sur la mention figurant sur la plainte de Frédéric Napel contre le journaliste Babacar Touré, directeur de Kewoulo. Sans préjuger de la qualité professionnelle dont se prévaut le plaignant, le Bureau exécutif national du Synpics s’étonne de l’existence dans la plainte, selon Babacar Touré, de l'incrimination «d’outrage à agent». De quelle qualité M. Napel se prévaut-il pour qualifier d’outrageant des propos qui seraient tenus contre lui, s’interroge le BEN. En attendant d’y voir plus clair, le Synpics a saisi son avocat, aux fins d’apporter le cas échéant toute assistance à notre confrère, et reste très alerte quant aux suites qui seront réservées à cette affaire. Aussi, renseigne un communiqué reçu à «L’As », le Synpics a appris la convocation de Moustapha Diop directeur de la télévision Walf. Ignorant les détails de cette affaire, le Synpics lui témoigne toute sa solidarité. Le syndicat réitère tout son engagement à se battre contre toute violation des intérêts matériels et moraux, non seulement de ses membres mais de tout professionnel des médias. Toutefois, il en appelle à une pratique responsable et utile du métier par les professionnels.
Ndiaganiao assiégé par la gendarmerie
Le village de Ndiaganiao a été assiégé hier par des escadrons de la gendarmerie pour interdire la marche pacifique que les militants de Pastef avaient voulu organiser pour exiger la libération de leur responsable Bassirou Diomaye Faye. Durant toute la journée, un dispositif impressionnant de gendarmes a occupé le chef-lieu de la commune où devait se tenir la manifestation. Dans le même village, des véhicules de l'armée ont été aperçus mais on ignore leur présence. Pour les membres de la jeunesse patriotique, c'est une tentative d'intimidation parce qu’il n'y a jamais eu de manifestation violente dans la commune. Donc rien ne justifie toute cette armada à leurs yeux. Pire le sous-préfet Rokhya Ciss qui a interdit la manifestation sous prétexte qu'il y a un risque réel de trouble à l'ordre public lié au marché hebdomadaire est accusé d’être partisan car, disent-ils, le camp du pouvoir organise souvent ses manifestations les mardis. Pour revenir à la charge, les jeunes de Pastef ont déposé une autre demande d'autorisation de marche sur la table du sous-préfet de Fissel pour samedi prochain.
Panne du scanner de l’hôpital de Saint-Louis
Certains malades à Saint-Louis souffrent le martyre. Pour cause, le scanner de l’hôpital régional de Saint-Louis est tombé en panne depuis longtemps. Depuis lors, les malades sont orientés à Louga pour juste faire un scanner. Certains malades sont obligés de louer une ambulance parce que leur état de santé ne leur permet pas de prendre un véhicule particulier. On signale d’ailleurs que l'hôpital de Louga commence à limiter le nombre de malades transférés pour une TDM. Les autorités et le conseil départemental de Saint-Louis sont interpellés.
Arrestation d’un dealer à Rufisque
Les limiers du Commissariat central de Rufisque ont interpellé un pêcheur qui s’active aussi dans le trafic de drogue. Selon nos sources, I. Ndir habitant le quartier Santhiaba a été arrêté par les hommes du Commissaire Daouda Bodian. Les limiers ont saisi par devers lui 14 kg de chanvre indien et de l'argent, fruit du commerce illicite. Le mis en cause a été même déféré au parquet et il file droit vers la chambre criminelle.
Arrestation d’un cambrioleur à Rufisque
Restons à Rufisque pour parler cette fois de l'arrestation d'un cambrioleur téméraire. Il s’est introduit dans une boutique pour y dérober 14 millions. Les faits se sont produits la semaine dernière. M. Badiane aurait utilisé une cisaille pour défoncer le magasin avant d'emporter l'argent. Mais il ignorait que le magasin disposait d'une caméra de surveillance. Et les limiers du Commissariat central de Rufisque, saisis d’une plainte, se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat. Sur place, ils ont découvert la cisaille utilisée par le voleur avant de récupérer une vidéo du film du cambriolage. Ce qui a facilité le travail aux limiers qui ont appréhendé M. Badiane. La perquisition de son domicile a permis de découvrir 12 des 14 millions volés. M. Badiane a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol avec effraction commis la nuit.
Les prisonniers de Koutal en grève de la faim
A ce rythme, toutes les prisons seront gagnées par le mouvement d’humeur de leurs pensionnaires. Après les détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Gossas, les prisonniers de Koutal (Kaolack) ont entamé une grève de la faim. Si les prisonniers de la prison de Gossas se plaignent du manque d’eau depuis 15 jours, ceux de l'établissement pénitentiaire de Koutal réclament de meilleures conditions de détention avec l’amélioration de la qualité des repas. Ils dénoncent aussi les lenteurs judiciaires car un bon nombre de détenus attendent d'être jugés en appel depuis 5 ans. Selon le secrétariat exécutif national du Frapp, les détenus fustigent l'absence de réduction des peines, de remise de peine, de libération conditionnelle depuis 2018, le problème des quotas pour la grâce présidentielle et réclament le départ du greffier en chef, Jean Bouré Diouf qui menace les détenus.
Arrestation d’homosexuels à Jaxaay
Une histoire de mœurs pollue l’atmosphère à Jaxaay. Les faits se sont produits à l’Unité 11/A des Parcelles assainies de Jaxaay. Tout est parti d’une tentative avortée de lynchage d’un jeune garçon de 14 ans du nom de I. D. qui se serait habillé comme une femme. Les limiers de Jaxaay mis au parfum de l’affaire se sont vite déployés sur les lieux pour tirer l’adolescent des griffes d’une foule en furie. Interrogé sur les motifs de son accoutrement, le mineur crache le morceau. Il déclare être un homosexuel. Il accuse M. Diouf d’avoir entraîné plusieurs jeunes de son quartier dans cette pratique. Cueilli à son domicile, M. Diouf alias Momeu a dans un premier temps réfuté les faits qui lui sont reprochés avant de passer aux aveux. Il révèle avoir abusé sexuellement plusieurs garçons dont les sieurs I. D. et B. T. Suffisant pour qu’il soit placé en garde à vue puis déféré parquet pour pédophilie, actes contre nature et incitation à la débauche.
Saisie de faux billets
La gendarmerie a mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de faux billets de banque. En effet, un contrôle au poste de Koussanar a permis aux éléments de la brigade territoriale de Tambacounda d’interpeller deux Nigérians à bord d’un autocar en provenance de Kidira, lundi vers 19h.Les mis en cause ont été arrêtés en possession de faux billets de banque d’un montant de 25,155 millions et un billet de 100 dollars américain.
Escroquerie foncière
Actuellement dans les liens de la détention pour escroquerie au foncier, le commerçant A. Diagne âgé de 37 ans devra encore y séjourner pendant longtemps. Il a été extrait de sa cellule suite à une réquisition de la Division des investigations criminelles (Dic) adressée par le procureur de la République, pour des faits similaires qui portent sur une somme de 21 millions de nos francs au préjudice d’un certain O. Khoulé. Selon nos sources, les faits remontent en 2021. Le sieur Khoulé, voulant acquérir un terrain, a été recommandé auprès de Diagne par l’une de ses connaissances. Le sieur Diagne, en fin larron, lui manifeste sa disponibilité de lui vendre un terrain basé à Keur Massar extension pour la somme de 21 millions. Après une reconnaissance des lieux, Khoulé dégaine alors l’argent et verse les 21 millions à Diagne. Mais quelques jours ont suffi pour que Khoulé se rende compte qu’il avait tout simplement affaire à un escroc. Car au moment de procéder à la construction du terrain, une dame s’est présentée pour réclamer la paternité du terrain. Interrogé sur le caractère litigieux du terrain, Diagne a reconnu les faits avant de rassurer son client qu’il allait bientôt le dédommager. Ce qui restera à l’état de promesse. Mais entre-temps, Khoulé en voyage a appris que Diagne qu’il recherchait était dans les liens de la détention. Il dépose une plainte. Interrogé sur ses agissements délictuels, le mis en cause, habitant Tivaouane-Peul, a reconnu les faits. Il est déféré au parquet pour escroquerie au foncier
Escroquerie et usurpation de fonction
Deux ans dont 6 mois ferme. C’est la peine infligée à O. Ndiaye par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour escroquerie, usurpation de fonction et faux dans un document administratif. Il ressort des débats d’audience que le prévenu est traîné en justice par un vendeur de lait caillé, âgé de 15 ans. Il s’est présenté à celui-ci comme un commandant de brigade avant de brandir une carte professionnelle du nom de Malick Faye. Le mis en cause a, par la suite, demandé au commerçant s’il avait une autorisation de mise en vente de produits laitiers. La victime a répondu par la négative. Saisissant cette opportunité, O. Ndiaye lui a demandé de l’argent. Suite au refus de la victime, le sexagénaire a pris de force les 75 mille francs qui se trouvaient dans le tiroir de la victime. Déboussolé, le vendeur de lait caillé est allé se plaindre auprès d'une "bajenu gox" qui lui a conseillé de saisir la gendarmerie. Un conseil qu’il a suivi. Après avoir déposé sa plainte, les pandores se sont lancés aux trousses de l'escroc qui a été interpellé dans une boucherie. Ce dernier a renseigné aux gendarmes que le mis en cause a aussi tenté de lui faire croire qu'il était policier. Devant la barre, O Ndiaye a nié d’emblée les faits. Pour échapper au glaive de la justice, il accuse son complice en fuite. Le parquet a demandé deux ans, dont un an ferme à l’encontre du prévenu. N’ayant pas d’avocat, le sexagénaire a sollicité la clémence. Il est déclaré coupable et condamné à deux ans dont six mois ferme.
Cumul incompatible de postes
Abdou Karim Sall doit choisir entre son poste de Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et celui de maire de Mbao. C’est l’avis de la République des Valeurs/Réewum Ngor, qui estime que ces deux fonctions sont incompatibles au regard de la loi 2018-28 du 12 décembre 2018 portant code des communications électroniques. « Ainsi, sous huitaine, si monsieur Abdou Karim Sall ne fait pas le choix de démissionner d'une de ses deux stations, la République desValeurs/Réewum Ngor se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour corriger cette faute grave », renseigne le parti Thierno Alassane Sall.