LES PIQUES DE L'AS DE JEUDI

Macky Sall au 2e Sommet Russie-Afrique
Le président de la République séjourne en Russie. Le chef de l’Etat a quitté Dakar mardi pour prendre part au 2e Sommet Russie-Afrique à Saint Petersbourg, qui commence aujourd’hui. Auparavant, le Président Sall a effectué une visite officielle en République russe du Tatarstan. La République du Tatarstan l’une des républiques les plus riches de la Fédération de Russie. Elle produit l’essentiel du pétrole russe et a une industrie pétrolière et pétrochimique très développée. Sa société pétrolière TATNEFT est l’une des plus puissantes du monde. Des pistes de partenariats sont à l’étude avec le Sénégal qui intègre le club des pays pétroliers. Le Tatarstan qui a abrité aussi l’une des industries les plus puissante de Russie envisage d’investir dans une usine de pneus au Sénégal car le Tatarstan importe ses pneus dans plus de 40 pays. A côté des pneus le Tatarstan importe aussi des Camions dont la célèbre marque KAMAZ qui avait remporté le Paris Dakar. La célèbre ville de Kazan, Capitale du Tatarstan est considérée comme la capitale russe du Sport avec des infrastructures de dimension mondiale que le Président Sall a visité dont le célèbre AKBAR ARENA et le grand hippodrome de Kazan. Le Président Sall a aussi profité de son séjour à Kazan pour visiter la célèbre mosquée de la ville qui est l’une des anciennes de la Russie dont l’Islam est la 2e religion. Entre le 26 et le 29, le Président prend part au sommet Afrique-Russie avec un Tête à tête très attendu avec son homologue russe le Vendredi. Il est très attendu sur la médiation africaine pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il a aussi à son agenda plusieurs audiences. Il est attendu samedi prochain à Dakar.
Niger : Des militaires renverse Bazoum
Des militaires ont affirmé, mercredi 26 juillet en fin de soirée, avoir renversé le régime du président nigérien Mohamed Bazoum, dans une déclaration lue par l'un d'entre eux à la télévision nationale à Niamey, au nom d'un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). « Nous, forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CNSP, avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », celui du Président Bazoum, a déclaré le colonel-major Amadou Abdourahmane, entouré de neuf autres militaires en tenue. Mohamed Bazoum était confronté à une tentative de prise de pouvoir par la force et retenu dans sa résidence depuis mercredi matin. « Toutes les institutions » sont suspendues, ont également indiqué les militaires putschistes. Les frontières du Niger sont désormais fermées et un couvre-feu est instauré «jusqu'à nouvel ordre», rapporte Rfi.
Halte au folklore la nuit de Tamxarit
La Tamxarit sera célébrée cette nuit au Sénégal. Des Chiites, membres de l’association culturelle «Alkhawthar» dirigée par Mohamed Santi Sabaly, dénoncent le folklore la nuit de Tamxarit, marquant le 10e jour du nouvel an musulman. Selon M. Sabaly, Achoura est un jour de deuil qui mérite prières et hommages au défunt Imam Hussein, petit-fils du prophète Mohamed (Psl) tué dans des conditions atroces pour avoir défendu l’Islam. Il fustige les « veillées traditionnelles accompagnées de pas de danse et d’accoutrements » (taajaboon). Il assimile cette pratique à des actes sataniques qui sont bannis par l’Islam qui ne cautionne pas les accoutrements. Mohamed Santi Sabaly invite ceux qui s’adonnent à ces pratiques à revoir leurs copies pour ne pas sombrer dans l’erreur. M. Sabaly s’est adressé à la presse hier, au Cdeps de Guédiawaye.
Saisine du Conseil Constitutionnel
24 députés de l’opposition qui rejettent les projets de lois portant sur la révision de la Constitution et sur le pool judiciaire financier, votés en session extraordinaire, ont saisi le Conseil constitutionnel. Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, Birame Soulèye Diop et ses collègues ont déposé hier un recours en annulation de la loi portant révision de l’article 29 de la constitution sur le parrainage et la loi créant le pool judiciaire financier.
Prestation de serment de 21 greffiers
Issus de la promotion 2021- 2023 du centre de Formation Judiciaire (Cfj), les 21 greffiers qui ont prêté serment hier, devant la 3ème chambre civile de la Cour d'appel de Dakar, seront affectés au tribunal de Dakar, Pikine-Guédiawaye et à la direction des affaires civiles. Au total, ils devaient être 22 greffiers mais l’un d'eux est admis au concours de commissaire de police. Présidant l'audience solennelle, le président Amady Diouf a indiqué que la prestation de serment est un moment crucial, solennel et un moment de rappel pour les uns et les autres, surtout de la tâche qui les attend. Il rappelle aux greffiers la position centrale qui les attend dans l’exercice de leur fonction. Il leur fait savoir que le greffier constitue l'entrée et la sortie du tribunal, donc, il a une présence transversale. Il invite les nouveaux diplômés à se garder de toute extrapolation dans une société difficile où l'information circule comme une épingle. Insistant sur l'authenticité des actes, il précise qu’il s’agit d’une mission essentielle qui est assignée aux greffiers. Et un greffier qui change un plumitif d'audience porte préjudice et viole le secret de son serment, prévient M. Diouf. Abondant dans le même sens, le bâtonnier de l'Ordre des avocats a, quant à lui, exhorté les greffiers à toujours écouter les anciens. Car pour Me Ibrahima Ndiéguène, les quelques mois de formation de pratique ne suffisent pas pour apprendre les rudiments du travail. Rappelant que le serment est un engagement solennel, Me Ndiéguène de souligner qu’au-delà des hommes, chacun rendra compte de ce qu'il a fait de son serment.
La transformation digitale du secteur de la santé
La transformation digitale du secteur de la santé, tant prônée par les autorités, est sur le point d’être matérialisée. Le processus d’élaboration de l’architecture d’entreprise a été lancé hier, par le conseiller technique chargé de la coopération du ministre de la Santé, Cheikh Tidiane Guèye. A l’en croire, le système d’informations digitales dans la santé est caractérisé par ses fragmentations, l’absence de coordination, la prévalence des systèmes manuels mais aussi l’absence d’automatisation. Pour pallier les problèmes, la démarche d’architecture d’entreprise est de plus en plus utilisée. Selon M. Guèye, la santé continue de prendre son envol au Sénégal et avec la digitalisation qui devient de plus en plus indispensable. Selon lui, beaucoup de choses se font dans le système de santé mais malheureusement, elles sont disparates. Pour que la transformation digitale soit une réalité, elle doit être l'affaire de tous. Aujourd'hui, pas moins de 10 divisions ont été formées pour être les architectes de cette transformation digitale. Pour sa part, la Directrice régionale de Digital Square à Path, Fatou Fall, indique que le projet est une approche qui a fait ses preuves ailleurs.
La CMU et l’Anpej scellent un pacte
Désormais, l’Agence pour la couverture de la maladie universelle (Anacmu) va assurer le rôle d’assureur principal qui travaillera avec des organismes de gestion délégués, notamment des mutuelles de santé professionnalisées et pourra ainsi garantir la qualité des services de prestation fournis. Selon le Directeur de l’agence, Dr Bocar Mamadou Daff, sa structure est en train de bénéficier d’une évolution institutionnelle avec une accentuation de son rôle de caisse nationale d’assurance maladie. Revenant sur le partenariat avec l’Anpej, Dr Daff souligne que toutes les dispositions seront prises pour assurer une couverture médicale aux 1 600 personnes enrôlées chaque année dans la CMU, à travers les mutuelles de santé départementales qui sont composées de personnels prestataires de l’ANPEJ, de jeunes entrepreneurs et détenteurs de la carte de demandeur d’emploi et de migrants de retour au Sénégal. Pour le directeur de l’Anpej, Tamsir Faye, ce partenariat permet de prendre en charge les problèmes liés à la santé. A l’en croire, ils prendront toutes les dispositions pour que les gens identifiés puissent être pris en charge dans les meilleurs délais
Des travailleurs de Matlaboul Fawzaini en rogne
Des travailleurs du centre hospitalier national Matlaboul Fawzaini de Touba ont organisé mercredi un sit-in pour exiger de meilleures conditions de travail, a constaté l’APS. «Aujourd’hui, nous avons initié cette manifestation pour exprimer notre mécontentement par rapport au fonctionnement de cet hôpital, mais également exiger de meilleures conditions de travail », a expliqué la porte-parole des manifestants, Awa Ndiaye. Elle a rappelé que depuis plusieurs mois «les salaires tardent à être payés», au point que certains travailleurs » réfléchissent déjà à une retraite anticipée», en vue de monnayer leurs talents ailleurs au grand préjudice de la structure sanitaire.» Elle a indiqué que les griefs des travailleurs ont aussi trait à des problèmes au niveau du plateau médical, notamment la radio et le laboratoire. Selon Awa Ndiaye, «les travailleurs sollicitent à ce propos l’intervention de la tutelle, afin que cet hôpital de référence redevienne ce qu’il était». Joint par téléphone, par le correspondant de l’APS à Mbacké, le directeur de l’hôpital a promis de donner prochainement sa version.
Ceux d’Aftu en négociation
Les travailleurs de l’Aftu en grève depuis 72 heures ont été invités hier autour de la table par leurs employeurs, pour mettre fin au mouvement d’humeur. La rencontre s’est tenue sous la supervision du Directeur des Transports Terrestres et d’un représentant du ministère du Travail. Selon nos sources, les deux parties vont trouver une issue heureuse à cette situation parce que le préjudice financier subi par les transporteurs est lourd en plus des désagréments causés aux usagers. Le préjudice est estimé à 300 millions pour les trois jours. Pour rappel, les travailleurs réclament leur contractualisation, la revalorisation de leurs salaires et le reversement des cotisations sociales.
Vol en réunion aux Parcelles Assainies
Plombier de profession, D. Guèye est en détention. Pour cause, il a agressé un marchand ambulant du nom de B. Cissé en compagnie de quelques badauds. Ils ont emporté son téléphone et une somme de 50 mille francs trouvé dans ses poches. L’agresseur D. Guèye et Cie ont ensuite pris la fuite en prenant la direction du marché Unité 11 de la commune des Parcelles assainies. Toutefois, le marchand ambulant, déterminé à récupérer ses biens volés, les a suivis. Il réussit à rattraper D. Guèye. Mais ce dernier, déterminé à se sauver, s’est violemment attaqué au marchand ambulant. Essayant de s’enfuir, l’agresseur a été finalement maîtrisé et interpellé par des passants. Il est conduit au poste de police des Parcelles assainies. Face aux enquêteurs, il a tenté de nier les faits non sans accuser ses complices d’avoir emporté avec eux une partie du butin. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers qui vont lui délivrer un ticket gratuit pour la prison pour vol en réunion avec violence.
Un dealer tombe aux Parcelles Assainies
La police des Parcelles Assainies a intensifié ses actions contre le trafic de stupéfiants. C’est ainsi que S. Fall, commerçant de profession, âgé de 28 ans, a été interpellé avec 05 boulettes et 34 grammes de haschich. Les hommes du Commissaire Kébé qui se sont planqués depuis quelque temps à la cité Soprim, ont finalement découvert que le mis en cause développait un commerce de produits illicites dans la zone. Continuant leurs recherches, les flics ont découvert 04 autres boulettes et 33 grammes de haschich, une machine de pesage et de l’argent, fruit éventuel de la vente de produits illicites. Interrogé dans un premier temps sur la provenance de la drogue, S. Fall a reconnu en être le propriétaire avant de nier les faits par la suite lors de son audition. Il est envoyé en prison