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23 juin 2025
LES DIRECTEURS D’ECOLES «CHANTENT» MOUSTAPHA GUIRASSY
Les actes posés durant ses 100 jours à la tête du ministère de l’Education ont valu à Moustapha Guirassy de voir ses louanges « chantés » par les directeurs d’écoles.
Le collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (Cdes) se réjouit de l’initiative, de l’engagement et de la détermination du ministre de l’Education nationale d’apurer toutes les instances administratives de décisions de nomination aux postes de responsabilité et d’arrêtés d’admission aux examens professionnels concernant des milliers d’enseignants. Les actes posés durant ses 100 jours à la tête du ministère de l’Education ont valu à Moustapha Guirassy de voir ses louanges « chantés » par les directeurs d’écoles.
Après la signature de 23 arrêtés en fin mai dernier impactant 4030 bénéficiaires, le ministre de l’Education nationale a encore procédé à des nominations et régularisations d’indemnités tout en vidant le passif des arrêtés d’admission au Cap et au Ceap, ainsi que celui des arrêtés de catégorisation des établissements. A peine arrivé au ministère, il a dare-dare vidé le passif des arrêtés en en signant 11 relatifs au CEAP, et 12 autres concernant les CAP. Pour le Cap, dit-il, cela a impacté 625 enseignants et pour le Ceap, 3405 bénéficiaires. Soit au total 4030 bénéficiaires. Un travail qui a continué pour aboutir, un mois après, à l’apurement de toutes les décisions de nomination et arrêtés d’admission. Les décisions de nomination et de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire concernent un total de 2890 enseignants pour les années 2020, 2021 et 2023.
Pour les arrêtés d’admission au certificat d’aptitudes pédagogiques et au Certificat élémentaire d’aptitudes pédagogiques, 7370 enseignants étaient concernés. Tous ont obtenu satisfaction. Aussi, tous les arrêtés de catégorisation des établissements de 2023 à 2024 ont été signés. Beaucoup d’enseignants ont souffert des lenteurs administratives.
Ces actes posés par le ministre constituent, selon les bénéficiaires et leurs collègues, un grand pas vers une école de qualité et plus de motivation chez les enseignants. Pour le ministre, il a fallu une organisation, une pression à l’interne et à d’autres niveaux de son département ministériel pour arriver à ce résultat. «Nos engagements ont été respectés. Nous avions promis aux enseignants de vider un passif qui était important dans leur carrière. Un passif relatif aux examens professionnels, aux décisions de nominations, aux arrêtés de catégorisation... Nous avons pu vider ce passif-là. Un passif important dans la carrière des enseignants», s’est félicité le ministre Moustapha Guirassy qui entend, «très vite», passer à une dématérialisation et à une digitalisation des procédures pour que «plus jamais» les enseignants ne puissent rencontrer certaines difficultés qui impactent négativement leurs carrières. «La carrière de l’enseignant devient de plus en plus sacrée. Ça l’est sur les plans matériel et financier mais aussi dans sa formation, son accompagnement, son bien-être etc. C’est pourquoi, il faut tout faire pour qu’il soit au coeur des enjeux de société», a déclaré Moustapha Mamba Guirassy. Il invite tous les syndicats, les acteurs de la société civile, les partenaires techniques et financiers à oeuvrer ensemble pour mettre l’enseignant au coeur du processus de transformation de notre école. «C’est extrêmement important, sinon on ne pourra pas avancer. Les actes qui sont remis aux enseignants, nous avons déployé des efforts et de l’énergie pour un impact réel. Nous devons être plus attentifs, plus soucieux, et plus dans l’empathie et la connexion avec le monde enseignant. Nous invitons tous les acteurs à un conclave, des ateliers très prochainement pour réfléchir sur la valorisation de la fonction enseignante et sur les moyens de mieux accompagner l’enseignant. Nous ferons aussi un clin d’oeil au ministre de l’Urbanisme pour poser la question du logement qui entre dans la motivation de l’enseignant et aussi pour réduire le nombre de départs enregistrés dans certaines zones, surtout en périphérie. Si dans le programme logement de l’Etat, nous arrivons à négocier avec le collègue en question pour prendre en charge cette dimension, nous réglerons une bonne partie des problèmes des enseignants, donc de l’école. C’est un acte ponctuel, le respect d’un engagement, c’est satisfaisant, mais nous voyons clairement qu’il y a beaucoup d’autres chantiers qui restent. Le plus important, c’est de travailler à la transformation, et le temps presse, d’ici le mois d’octobre par exemple, nous devons rattraper un gap. Nous n’aurons pas de répit. Il faut très vite et très souvent nous retrouver pour prendre des décisions ensemble», a ajouté M. Guirassy.
Ce n’est pas tout, il compte aussi organiser un séminaire pour des réponses adéquates face à certaines difficultés récurrentes de l’école et des enseignants, et qui sont sur la table de plusieurs ministres... Ce, pour mieux avancer, dit-il ! Reste la question des décisionnaires qui demeure un sujet très complexe. Le ministère demande l’accompagnement des syndicats pour trouver des solutions aux maux du secteur. «L’enseignant est au coeur du processus de transformation. Donc rien de profond, de structurel ou d’impactant ne peut se faire sans les enseignants. Nous l’avons compris. Il s’agira de les écouter davantage, de les mettre au coeur des processus de prise de décision. Nous avons d’ailleurs arrêté un principe de concertation périodique pour discuter. Ce qui est institutionnalisé, c’est de nous rencontrer tous les deux mois au moins», a-t-il indiqué.
Donner un nouveau visage à l’école sénégalaise, c’est le souhait et le rêve du ministre de l’Education nationale dont la mission est de gérer l’enseignement, d’instaurer un climat apaisé à l’école, d’assurer la qualité des enseignements et les réformes nécessaires...
Les directeurs d’écoles applaudissent
Le collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (Cdes)se réjouit de l’initiative, de l’engagement et de la détermination du ministre de l’Education nationale d’apurer toutes les instances administratives de décisions de nomination aux postes de responsabilité et d’arrêtés d’admission aux examens professionnels concernant des milliers d’enseignants. Selon eux, le ministre Moustapha Mamba Guirassy vient de poser un acte fort allant dans le sens de satisfaire une vieille doléance. Le Cdes, structure de proposition, de concertation et de contribution a saisi l’occasion pour magnifier cette décision majeure qui, selon lui, vient à son heure. Pour les membres du collectif, cela témoigne de la volonté du ministre de bâtir un consensus fort autour du projet de transformation systémique du système éducatif national pour le bien exclusifs des enseignants et des apprenants. Les directeurs d’écoles félicitent ainsi le ministre et l’encouragent à continuer sur cette lancée ayant pour but de mettre fin progressivement aux lenteurs administratives.
DIOMAYE INSTRUIT SONKO
L’assainissement des finances publiques ainsi que la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Ces deux sujets préoccupent le Chef de l’Etat.
L’assainissement des finances publiques ainsi que la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Ces deux sujets préoccupent le Chef de l’Etat. Lors du conseil des ministre tenu hier, jeudi 18 juillet, le Président de la République, a demandé à son Premier ministre, Ousmane Sonko d’intensifier leur mise en œuvre. Bassirou Diomaye Diakhar Faye a aussi mis l’accent la problématique des logements sociaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’État. C’est ce qu’on pouvait lire sur le communique du Conseil des ministres tenu exceptionnellement hier, jeudi 18 juillet 2024, en raison de la célébration de l’Achoura mercredi dernier.
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a, sous ce rapport, appelé «à la protection et à la relance endogène de l’économie nationale dans une perspective de prospérité et de progrès social durables». A cet égard, il a invité le Gouvernement «à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante mais également d’assurer une bonne maitrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures». Le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre à veiller avec les Ministres impliqués, notamment ceux en charge du Pétrole, des Finances et du Commerce, au suivi quotidien de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières à travers l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures concernés. Le Président de la République a indiqué que le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale, de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes.
L’objectif est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors, exhorté le Gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive.
C’est dans cet esprit qu’il a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible.
ACCELERER LA POLITIQUE DE LOGEMENTS SOCIAUX
Evoquant la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement, le Chef de l’Etat a rappelé que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des urgences sociales, souligne l’édit. Qui ajoute qu’il a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délais, avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer selon les spécificités de chaque zone. Le Président de la République a souligné l’urgence de faire le bilan exhaustif de l’état d’application de la loi de 2016-31 du 08 novembre 2016 portant loi d’orientation sur l’habitat social, de la gestion des pôles urbains créés, ainsi que des projets de construction de logements sociaux exécutés sur le territoire national. Dans cette perspective, il a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public à travers l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social définie par l’Etat sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux avec une approche territoriale renforcée. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de proposer un Programme rénové de développement des logements sociaux aux normes intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière. Cette réorientation majeure de la politique du logement souligne-t-on dans le communique, doit favoriser la construction de logements décents et adaptés avec la mise à disposition transparente, à partir de cahiers des charges rigoureusement ficelés, du foncier aménagé et la montée en puissance des activités de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU).
REALISATION DU CADASTRE UNIVERSEL
Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé aux Ministres en charge des Domaines, de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme, et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité d’engager des concertations avec les maires et les chefs de villages en vue d’accélérer la réalisation du cadastre universel, de maitriser l’émergence de nouveaux pôles urbains et de définir des règles consensuelles en matière de restructuration des communes et de rénovation urbaine. Le Chef de l’Etat a également indiqué la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin de développer la construction de nouveaux logements avec notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social et une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers dans le secteur du logement. Le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre toutes les mesures adéquates à l’effet de simplifier davantage le processus d’obtention du permis de construire pour accélérer la relance des constructions de logements mais aussi optimiser les impacts positifs du secteur stratégique du BTP sur l’environnement des affaires et l’emploi des jeunes. Il a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir avec l’ensemble des acteurs impliqués un Conseil interministériel sur le logement afin d’assurer une mise en œuvre optimale de la nouvelle politique de régulation des loyers et de promotion du logement social.
RESPECT DES REGLES D’URBANISME, D’ARCHITECTURE ET DE CONTROLE DES CONSTRUCTIONS
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité d’une réflexion consensuelle sur l’architecture de nos Villes et Communes. A cet effet, il a rappelé l’attention particulière qu’il accorde au respect des règles d’urbanisme, d’architecture et de contrôle des constructions. Il a, enfin, demandé au Ministre des Collectivités territoriales, de l’Urbanisme et de l’Aménagement des Territoires d’engager, dans les meilleurs délais, une réflexion avec l’Ordre des architectes et les autres acteurs impliqués pour la mise en œuvre d’un cadre consensuel d’harmonisation, à terme, de l’architecture de nos Villes et Communes.
LES ASSASSINATS POLITIQUES NE SONT PAS SEULEMENT UN PROBLEME AMERICAIN
Ils ont été trop fréquents tout au long de l’histoire
Ils ont été trop fréquents tout au long de l’histoire
Au moment où Jules César est mort avec les mots « Et tu, Brute ? » sur les lèvres, les assassinats politiques étaient déjà monnaie courante. Mais sont-ils devenus plus rares à l’époque moderne ? La tentative d’assassinat de l’ancien président américain Donald Trump était-elle un événement aberrant dans les démocraties modernes ? La réponse courte est non. Les États-Unis, bien sûr, ont une longue histoire d’assassinats et de tentatives d’assassinat qui incluent Abraham Lincoln, John F. Kennedy et son frère Robert F. Kennedy, Martin Luther King Jr. et plus récemment Ronald Reagan. Mais les assassinats sont également relativement courants en dehors des États-Unis. Et ils n’apportent que rarement les changements radicaux que le tueur désire.
Qu’est-ce qui compte comme un assassinat ?
Un assassinat est le meurtre d’un individu éminent et puissant, en particulier d’une personnalité politique. Rarement des attaques aléatoires, les assassinats sont une forme extrême de protestation basée sur l’hypothèse que l’élimination d’un seul individu changera le paysage politique.
Pourtant, tous les assassinats politiques ne sont pas des assassinats.
Par exemple, les États ordonnent fréquemment des exécutions ciblées extrajudiciaires, ce qui est malheureusement en augmentation.
Dans la Russie de Vladimir Poutine, l’État a orchestré un grand nombre d’empoisonnements mortels, de fusillades, d’accidents d’avion et de défenestrations.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a récemment accusé l’Inde d’avoir ordonné de frapper un séparatiste sikh au Canada. Le journaliste Jamal Khashoggi a été assassiné à l’intérieur de l’ambassade saoudienne à Istanbul – une exécution que les agences de renseignement américaines accusent le prince héritier saoudien d’approuver.
Pour leur part, les États-Unis ont eu recours à plusieurs reprises à des assassinats ciblés extrajudiciaires contre des cibles de premier plan, telles que le cerveau du11septembre, Oussama Ben Laden. Israël utilise également régulièrement la violence meurtrière contre des cibles à l’extérieur de ses frontières. Les assassinats, cependant, sont souvent considérés comme des actes de violence « non officielle » commis par des personnes extérieures aux structures de l’État.
Généralement commis par des individus qui s’opposent à la direction prise parles dirigeants politiques, les assassinats rejettent l’idée que seuls les États ont le droit d’utiliser ou d’autoriser la force physique. C’est ce qu’on appelle souvent « un monopole d’État sur la violence ».
L’évolution des assassinats politiques
À l’apogée des puissantes monarchies européennes avant le XXe siècle, les groupes révolutionnaires ont utilisé des assassinats pour faire comprendre au peuple que, malgré tout leur pouvoir, les dirigeants de l’époque étaient aussi mortels.
Selon un historien, les révolutionnaires ont tenté de tuer « presque tous les grands dirigeants et chefs d’État européens » à la fin des années 1800.
Par exemple, dans un acte de ce que certains anarchistes appelaient la « propagande par l’action », le tsar Alexandre II a été assassiné par le groupe révolutionnaire russe Volonté du peuple en 1881. Leurs camarades italiens ont ensuite réussi à tuer l’impératrice Elisabeth de l’Empire austro-hongrois en 1898. D’autres assassins de l’époque étaient de fervents nationalistes. Le plus célèbre d’entre eux est peut-être le Serbe Gavrilo Princip, dont le meurtre de l’archiduc François Ferdinand des Habsbourg a conduit à la Première Guerre mondiale.
Après la guerre, les paramilitaires fascistes et proto-fascistes en Italie et en Allemagne ont également utilisé des assassinats politiques dans le cadre de leur terreur.
Les socialistes Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, par exemple, ont été assassinés par des paramilitaires de droite à Berlin en 1919. Avant que l’Italie ne sombre complètement dans la dictature fasciste, l’éminent socialiste Giacomo Matteotti a été assassiné par les hommes de main de Benito Mussolini à Rome.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les groupes de résistance ont également utilisé des assassinats contre les nazis. L’assassinat de Reinhard Heydrich, le chef SS qui a joué un rôle clé dans l’exécution de l’Holocauste, à Prague en mai 1942 est encore célébré aujourd’hui en République tchèque.
Dans les décennies qui ont suivi la guerre, les groupes d’avant-garde révolutionnaires d’ultra-gauche ont commencé à adopter avec enthousiasme la tactique politique des assassinats.
En Allemagne, par exemple, la Fraction armée rouge a assassiné des banquiers, des industriels, des politiciens et d’autres dirigeants des années 1970 aux années 1990 dans l’espoir de fomenter la révolution.
Un groupe similaire en Italie, les Brigades rouges, a assassiné le Premier ministre Aldo Moro en 1978.
Aux États-Unis, Sara Jane Moore a également cherché à déclencher une révolution avec sa tentative d’assassinat du président Gerald Ford en 1975, deux semaines seulement après que Lynette « Squeaky » Fromme, membre de la famille Manson, ait tenté de faire la même chose
Tuer pour la nation
Alors que ces révolutionnaires ont eu recours à la violence pour atteindre leurs objectifs, les assassinats par les ultranationalistes se sont également poursuivis sans relâche.
Quelques mois seulement après l’indépendance de l’Inde de laGrande-Bretagne, le chef de la résistance Mahatma Gandhi a été assassiné par un extrémiste de l’Hindutva qui estimait que Gandhi avait promu l’unité islamo-hindoue.
D’autres assassinats politiques très médiatisés ont suivi en Inde :
La Première ministre Indira Gandhi, qui a été tuée par ses gardes du corps sikhs en 1984 après avoir ordonné une action militaire contre les séparatistes sikhs et son fils, Rajiv Gandhi, ancien Premier ministre, qui a été assassiné alors qu’il était en campagne électoraleen1991parunkamikaze des Tigres tamouls après que les relations entre le mouvement séparatiste et le gouvernement indien se soient détériorées.
En 2007, Benazir Bhutto, l’ancienne Première ministre du Pakistan, a survécu à une tentative d’assassinat (un attentat à la bombe qui a tué180personnes) avant d’être tuée dans une autre.
Les raisons de l’assassinat restent obscures. Certains pensent qu’elle a été ciblée par des islamistes en colère contre sa proximité avec l’Occident ; d’autres croient que le président de l’époque Pervez Musharraf voulait se débarrasser d’un rival gênant. Musharraf a ensuite été inculpé de son meurtre ; il nie toute responsabilité.
Ailleurs, l’ultranationalisme a été la motivation de l’assassinat du Premier ministre israélien Yitzak Rabin par un ultra-sioniste de droite en 1995. Rabin a été tué (comme Anouar el-Sadate d’Égypte l’avait été avant lui) pour avoir tenté de parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.
Pour l’effet que son assassinat a eu sur la forme du Moyen-Orient contemporain, certains l’ont qualifié d’« assassinat le plus réussi de l’histoire ».
Malheureusement, les assassinats restent trop fréquents en Afrique aujourd’hui. Un rapport a estimé qu’ily avait eu 185 assassinats sur le continent rien qu’en 2019 et 2020, principalement de politiciens, de dirigeants de la société civile et de la communauté, et de journalistes. On estime que 80 % des assassinats en Afrique sont motivés par des considérations politiques.
L’Amérique latine est également fréquemment secouée par des assassinats. Ces dernières années, le candidat à la présidence anti-corruption Fernando Villavicencio a été assassiné en Équateur, apparemment par des personnalités liées à de puissants cartels de la drogue.
Et le candidat à la présidence de l’époque, Jair Bolsonaro, a été poignardé lors d’un rassemblement au Brésil – une attaque qui l’aurait aidé à remporter les élections de 2018.
Assassinats en Occident
Les assassinats continuent également d’être fréquents dans les démocraties libérales, bien que les gouvernements soient globalement plus stables. Les raisons de ces problèmes varient, bien que ces dernières années, de nombreux politiciens aient été ciblés par des extrémistes de droite.
Au Japon, Shinzo Abe a été assassiné en 2022 par un tireur solitaire qui en voulait à une église qu’il pensait que l’ex-Premier ministre avait soutenue.
En Allemagne, un politicien conservateur, Walter Lübcke, a été assassiné en 2019par un extrémiste de droite violemment opposé à sa politique pro-migratoire. Un extrémiste d’extrême droite était également à l’origine du meurtre de la députée britannique Jo Cox en 2016.
Plus tôt cette année, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été grièvement blessé par un homme armé ayant des liens avec des groupes de droite. À l’inverse, c’est un politicien d’extrême droite, Pim Fortuyn, qui a été assassiné aux Pays-Bas par un concitoyen indigné par la façon dont Fortuyn avait fait des musulmans néerlandais des boucs émissaires à des fins politiques.
La fin des assassinats ?
Tant que les personnes mécontentes en dehors du processus politique sentiront que quelque chose peut être gagné en tuant un individu éminent, les assassinats continueront d’être une partie macabre du paysage politique. Les exécutions extrajudiciaires sanctionnées par l’État semblent également susceptibles de se poursuivre.
Mais comme les anarchistes lanceurs de bombes du début du XXe siècle l’ont compris, tuer une personnalité politique individuelle apporte rarement le changement généralisé souhaité par l’acte.
Il est impossible d’assassiner un système, une structure, un mouvement ou une idée. Un véritable changement politique nécessite des formes d’engagement plus complexes que le raccourci de la balle de l’assassin.
THECONVERSATION.COM
EL HADJI DIA BA AFFICHE SA SATISFACTION
Depuis son ouverture en 2018, le Centre de Développement de l’Athlétisme Africain (CDAA) n'a cessé de s'affirmer comme un pilier incontournable de la préparation des athlètes africains.
Depuis son ouverture en 2018, le Centre de Développement de l’Athlétisme Africain (CDAA) n'a cessé de s'affirmer comme un pilier incontournable de la préparation des athlètes africains. Ce centre, né de la fusion du HPTC de Dakar et du Centre Régional de Développement (CRD) sous la houlette de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA), a été le théâtre d'innombrables succès sportifs. Alors que les Jeux Olympiques de Paris approchent, le CDAA dont le directeur, El Hadji Amadou Dia Ba, a fait face à la presse hier, jeudi 18 juillet 2024 à l’arène nationale, se prépare à envoyer ses 6 champions pour représenter fièrement le continent.
«En 2020, aux J0 de Tokyo, Mamadou Diagna Ndiaye, devant Ibrahima Wade m’a dit ceci : « Dia BA je ne veux plus avoir d’athlètes invités à Paris 2024. Je veux avoir des athlètes qualifiés sur le terrain. C’est après que nous nous sommes mis au travail, la fédération et moi-même. Aujourd’hui le Sénégal a eu 11 qualifiés et mon centre en a produit 6 athlètes». Cette confidence de l’ancien champion Olympique, El Hadji Amadou DIA BA qui répondait aux questions des journalistes hier, jeudi 18 juillet 2024. En prélude des Jo de Paris le Directeur du centre estime que le centre a beaucoup contribué à la participation sénégalaise aux JO. « Nous encourageons et félicitons la direction technique qui a beaucoup travailler. Avoir 6 athlètes est une première pour le centre et les JO parce qu’avant, nos athlètes étaient aux JO à Tokyo sur invitation mais cette année ils sont partis suite à des qualifications», a indiqué Amadou Dia BA qui poursuit pour dire « Cette saison a vu le CDAA battre des records nationaux et personnels. Parmi les athlètes vedettes, Gina Bass (Gambie) a abaissé son temps de 11’’36 à 10’’93 aux 100m, battant le record de la Gambie. Louis (François Mendy), quant à lui, a amélioré son temps au 110m haies de 14’’03 à 13’’18. Saly (Sarr) a progressé au triple saut de 13m06 à 14m18, tandis que Sidonie a réduit son temps de 13’’34 à 12’’85 en 2024 » a expliqué le Directeur du centre. Dès la saison 2018- 2019, le CDAA a marqué les esprits en remportant trois médailles lors des Jeux africains de Rabat : deux médailles d'argent et une de bronze. Au fil des ans, le nombre d’athlètes et la diversité des nationalités représentées au centre ont augmenté, malgré les défis posés par la pandémie de Covid19. La saison 2020-2021 a été particulièrement fructueuse avec la signature de contrats avec des managers pour les athlètes de l’élite et la qualification de Gina (Bass) pour les demi-finales des JO de Tokyo. Selon Amadou Dia BA, le succès du CDAA repose sur une équipe soudée et dévouée, incluant des entraîneurs comme Alain Smail et Amadou Diouf, le Dr Seydina pour le volet médical, et Mama Sougou Goumbala, kinésithérapeute. Leur engagement, soutenu par l'administration et le personnel de restauration et d’entretien, crée un environnement propice à l'épanouissement des athlètes.
RÉVISION DE L’ARRÊTÉ YOUSSOU NDIAYE
Cependant, malgré ces succès, l’ancien champion olympique appelle à une révision de l’arrêté Youssou Ndiaye de 2005 concernant la rétribution des athlètes. Amadou Dia BA, directeur du centre, souligne que « nous devons reconnaître équitablement les efforts des athlètes, quel que soit leur sport. Il est crucial de valoriser pleinement leurs contributions et succès » plaide ce dernier pour une équité dans la rétribution des athlètes.
ATTEINDRE LES FINALES D’ABORD
Pour les JO de Paris 2024, le centre n’entend pas jouer le second rôle. «L’objectif c’est d’entrer en final et c’est jouable, les athlètes sont confiants et sont à Paris avec les entraineurs pour la dernière ligne droite de préparation. Nous espérons voir nos athlètes performer surtout à nos trois athlètes Gina Bass, Saly Sarr et Louis François Mendy», a soutenu Amadou Dia Ba . Pour la saison 2023-2024, le CDAA se distingue avec trois titres continentaux et six athlètes qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris. Ces performances sont le fruit du travail acharné et du soutien de la Confédération Africaine d’Athlétisme, des partenaires comme la Solidarité Olympique et la Confejes, et des Comités Nationaux.
CHEIKH MBOW ANTICIPE LA RENTREE
Le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), donne ses appréciations des résultats provisoires du baccalauréat 2024 et revient sur les actes posés par l’actuel régime.
Dans un entretien accordé à Sud Quotidien, le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), Cheikh Mbow donne ses appréciations des résultats provisoires du baccalauréat 2024 dont le taux de réussite est de 48,71%. Il est également revenu sur les actes posés par l’actuel régime depuis son installation ainsi que les attentes dans le secteur de l’éducation.
Quelles appréciations faites-vous des résultats provisoires du Bac ?
Il faut d’abord noter une tendance baissière par rapport aux années passées ; 48,71% contre 51,54 en 2023 et 52 en 2022. Des tendances qui confirment que notre système éducatif semble être à un point de saturation tel qu’il ne peut atteindre un taux de réussite au-delà des 50%. 5 élèves sur 10 échouent au bac systématiquement. Il est à se demander que devient la moitié des candidats qui échouent ? Quelles autres alternatives leur sont offertes ? Quelles réformes sur le système d’évaluation et d’orientation scolaire ? Quel dispositif pour une véritable école de la réussite ? Cette situation invite à renforcer l’offre en formation professionnelle, particulièrement après le cycle fondamental mais aussi à adresser résolument les déterminants de la qualité si l’on sait que chaque enfant a du talent, la réussite devant être la règle. Il faut cependant saluer la ferme décision du ministre de l’enseignement supérieur de rétablir l’orthodoxie en matière de calendrier universitaire au bénéfice, notamment des nouveaux bacheliers. Cela devrait aussi inviter à affecter à temps les élèves en 6ème et en seconde mais aussi les élèves maitres sortants avant octobre, pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire.
Cela fait 100 jours que le président Bassirou Diomaye Faye a été investi comme président du Sénégal. Quel bilan faites-vous de ses 100 premiers jours pour le secteur de l’éducation ?
A ce stade, il nous est difficile de faire un bilan objectif. En effet, l’actuel régime a été investi le 2 avril soit six mois après l’ouverture des classes ou encore après le déroulement des deux tiers de l’année scolaire. Pour dire qu’il faut distinguer l’année académique de l’année civile. A trois mois de la fin de l’année, l’actuel régime était attendu dans l’accompagnement de l’achèvement de l’année, la déclinaison de leurs ambitions pour l’éducation et leur mode de pilotage.
Néanmoins, nous aurons noté la tenue d’un conseil interministériel consacré à la préparation des examens, la disponibilité du nouveau ministre de l’Education qui s’est donné le temps de partager la vision avec les partenaires, sa diligence dans l’apurement du stock d’actes longtemps en instance, en plus du rattachement de l’agence de la case des tout-petits au Ministère de l’éducation. Nous espérons que la multiplicité de ministères, de directions et d’agences en charge de l’éducation sera adressée pour une approche plus articulée.
Au-delà, nous pouvons relever les points suivants. D’abord, l’option d’ériger le capital humain en première priorité rassure dans un pays où 75% de la population ont moins de 35 ans ou encore un Sénégalais sur deux a l’âge scolaire, moins de 19 ans. Le défi sera de garantir une approche holistique et inclusive par des connexions intra et inter sectorielles favorisant le dialogue des offres et une meilleure cohérence dans la structuration. Ensuite, la décision de faire de la concertation une règle de gouvernance doit certainement se matérialiser par une plus grande écoute vis-à-vis des partenaires et une réelle participation des jeunes dans la politique éducative.
Enfin, il est clair que les principes et orientations affirmés trouvent un terreau fertile dans l’éducation. En réalité, la digitalisation appliquée dans le secteur, renforcerait sa modernisation, diligenterait le traitement des dossiers et soutiendrait une solution définitive face à la lancinante problématique de l’état civil. Le souverainisme affirmé se concrétiserait mieux en faisant des établissements scolaires, des cadres de prestation liés à la santé, à l’alimentation, à l’environnement, à l’assainissement, à la sécurité, aux valeurs, au civisme.
En somme, le « Jubanti » invite à corriger les injustices liées aux enfants hors écoles, au traitement de certains enseignants, notamment les décisionnaires, aux conditions d’études dans certaines écoles vétustes, sans sécurité, sans eau ni assainissement, à la sous dotation de certains sous-secteurs tels que la petite enfance, l’alphabétisation, les daara, la formation professionnelle.
Quelles sont les attentes urgentes du secteur de l’éducation ?
Pour le secteur de l’éducation, dans son sens large (éducation, formation, enseignement supérieur), les attentes sont de plusieurs ordres.
D’abord, une vision claire, se fondant sur les demandes du peuple qui est à la fois bénéficiaire et commanditaire des services éducatifs. Une vision reflétant les réalités sociales, culturelles, économiques et géopolitiques. Une vision mettant en avant l’efficacité externe pour garantir des bénéfices individuels et sociaux et l’efficacité interne par la pertinence et l’adaptation des approches.
Ensuite, de cette vision partagée, engager la refondation du système. Pour ce faire, un état des lieux objectif et exhaustif s’impose pour tous les programmes et réformes (PAQUET, ANEF, CNAES, LMD, UVS, …). Il permettrait d’identifier les forces et faiblesses mais aussi de pointer les défis et enjeux, pour construire de vraies solutions.
Les trois mois de vacances que nous engageons constituent une excellente opportunité pour, à la fois construire des consensus et poser des actions fortes en faveur de l’amélioration de l’environnement des apprentissages. Consensus autour du leadership du ministère qui est attendu à lancer le processus annoncé de refondation et à engager les acteurs et partenaires à se mobiliser pour des contributions pertinentes et documentées. Consensus qui devrait aboutir à construire un plan de développement du secteur qui traverse les régimes politiques. Consensus pour une transformation profonde de l’éducation qui réinterroge la finalité, les offres, les curricula, les attitudes, l’organigramme, le pilotage, la gouvernance. Des actions fortes en faveur de l’amélioration de l’environnement des apprentissages qui doivent impulser à travers une vaste mobilisation de toutes les organisations communautaires, de tous les ministères, du secteur privé et des leaders pour assurer la salubrité des lieux d’apprentissage « set setal », leur convivialité « écoles reboisées », leur performance « l’école, l’affaire de tous ».
Des actions fortes pour des écoles clôturées et épargnées du phénomène de « cantinisation », la résorption des abris provisoires, l’élargissement du réseau scolaire avec des réserves foncières obligatoires, la réfection des écoles vétustes
Enfin, promouvoir une gouvernance participative pour un système éducatif résilient, performant et inclusif. Il s’agira de conduire le secteur à satisfaire les demandes liées à l’introduction des langues nationales, à la diversification des offres d’enseignement, notamment les daraa, à la problématique de la formation professionnelle et de l’employabilité, à la démocratisation du préscolaire, à une prise en compte conséquente des questions émergentes telles que l’intelligence artificielle, les changements climatiques, l’éducation aux média, la citoyenneté.
QUAND LES PM JOUENT LA PROLONGATION !
De 2000 à nos jours, seuls 6 chefs de gouvernement sur les 10 ont tenu leur Dpg dans les délais des trois mois prévus par les dispositions de cet article 98 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Prévue par l’article 55 de la Constitution et encadrée par le dernier alinéa de l’article 98 de la loi n° 2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la déclaration de politique générale que chaque Premier ministre est appelé à faire devant la représentation nationale ne s’est pas toujours déroulée dans les délais. De 2000 à nos jours, seuls 6 chefs de gouvernement sur les 10 ont tenu leur Dpg dans les délais des trois mois prévus par les dispositions de cet article 98 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a été emportée par la réforme sur la suppression du poste de Premier ministre en 2019.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, va bientôt sacrifier à la tradition de la déclaration de politique générale devant la représentation nationale. Sauf tsunami ! La date de ce rendez-vous tant attendu sera connue aux termes du processus de mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale enclenché par les présidents des trois groupes parlementaires et le représentant des non-inscrits à l’issue de leur réunion tenue le mardi 16 juillet dernier, comme l’avait annoncé le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye lors de sa première conférence de presse sur ses 100 premiers jours de gouvernance.
D’ailleurs, le comité chargé de conduire ce travail de mise à jour du règlement intérieur va démarrer incessamment ses travaux. Lesquels seront sanctionnés par un rapport qui sera déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale en vue de sa validation par le bureau et la conférence des présidents avant d’être soumis à l’approbation de la plénière. Partant de cette nouvelle tournure, il faut dire que l’actuel Premier ministre va rejoindre la liste de ses prédécesseurs qui n’ont pas fait leur déclaration de politique générale audelà du délai des trois mois prévus par le dernier alinéa de l’article 98 de la loi n° 2002- 20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui fait partie des articles abrogés en 2019 par la réforme portant suppression du poste de Premier ministre.
SEULS 06 PM SE SONT PRÉSENTÉS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE DANS LES DÉLAIS
En effet, sur les 10 Premiers ministres que le Sénégal a connus depuis 2000, seuls six d’entre eux se sont présentés à l’Assemblée nationale dans le courant des trois mois qui ont suivi leur nomination. Aminata Touré à été le plus exemplaire. Deuxième femme à accéder au poste de Premier ministre du Sénégal après sa nomination par le Président Macky Sall le 1er septembre 2013, Aminata Touré dont le slogan de gouvernement était « accélérer la cadence », s’est présentée à l’Assemblée nationale le 28 octobre 2013, soit moins de 2 mois après sa nomination. Avant dernier chef de gouvernement du Président Macky Sall, Amadou Ba fait lui aussi sa déclaration de politique générale, le 12 décembre 2022, dans le délai des trois mois qui ont suivi sa nomination le 17 septembre de la même année. Les quatre autres anciens Premiers ministres qui ont respecté ce délai de trois mois sont Moustapha Niasse qui s’est présenté à l’Assemblée nationale alors dominée par les Socialistes pour faire sa Dpg, le 20 juillet 2000, soit 3 mois après sa désignation le 3 avril par le Président Wade pour former le premier gouvernement de la première alternance démocratique.
Dans cette liste figure également le président du parti Rewmi, Idrissa Seck. Nommé le 4 nombre 2002 pour remplacer à la Primature Mame Madior Boye dont le gouvernement a été emporté par le drame du bateau « Le Joola », le Premier ministre Idrissa Seck fait sa Dpg le 3 février 2002, soit 3 mois après sa nomination. Il en est de même pour Hadjibou Soumaré. Promu parle président Abdoulaye Wade le 19 juin 2007 pour remplacer Macky Sall qui avait démissionné pour diriger la liste de la coalition Sopi lors des législatives de 2007, l’ancien ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget et de l’Habitat depuis 2001 s’est présenté à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2007, soit 3 mois après sa nomination. Son remplaçant Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas lui aussi dérogé à cette règle. Désigné le 30 avril 2009 par le Président Wade pour succéder à Cheikh Hadjibou Soumaré démissionnaire, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a accompli sa Déclaration de politique générale dans les délais des 3 mois, le 23 juillet 2009.
MACKY SALL ET ABDOUL MBAYE DANS LA LISTE DES HORS-LA-LOI
Outre ces chefs de gouvernement qui se sont illustrés par leur respect du dernier alinéa de l’article 98 de la loi n° 2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dispose que « La déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois (03) mois après l’entrée en fonction du Gouvernement. L’Assemblée nationale doit en être informée huit (08) jours au moins avant la date retenue », ily a ce qu’on pourrait considérer comme les élèves de Mme Mame Madior Boye. Désignée le 3 avril 2001 pour succéder à Moustapha Niasse, l’ancienne magistrate n’a pas été seulement la Première femme à occuper le poste de Premier ministre au Sénégal. En prenant cinq mois environ pour préparer sa déclaration de politique générale qu’elle présente le 1er août 2001, elle a été également la première à s’illustrer dans cette violation du délai de trois mois depuis 2000. Elle est suivie par Macky Sall. 4e Premier ministre du Président Abdoulaye Wade. Le président sortant du Sénégal fait partie des chefs de gouvernement qui n’ont pas respecté le délai des trois mois. En effet, nomme Premier ministre le 21 avril 2004 pour remplacer Idrissa Seck lui aussi emporté par les fameux chantiers de Thiès, Macky Sall ne s’est présenté à l’Assemblée nationale pour faire sa Dpg que le 20 octobre 2004, soit 5 mois après sa nomination. Il en est de même pour Abdoul Mbaye, son premier chef de gouvernement après l’avènement de la deuxième alternance démocratique. Nommé Premier ministre le 3 avril 2012 par Macky Sall, au lendemain de sa prestation de serment, Abdoul Mbaye a fait sa Dpg le 10 septembre 2012, soit 5 mois après.
Quid enfin du regretté Mahammed Boune Abdallah Dionne ? Nommé le 6 juillet 2014 Premier ministre par le président Macky Sall en remplacement de Mme Aminata Touré emportée par la défaite de la coalition au pouvoir lors des élections locales du 30 juin de la même année, devant la liste conduite par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, Mahammed Boune Abdallah Dionne qui nous a quittés le 5 avril dernier n’a pas lui-aussi échappé à ce pied de nez au règlement intérieur de l’Assemblée nationale. L’ancien chef du gouvernement avait pris en effet 4 mois avant de se présenter à l’Assemblée nationale, le 11 novembre 2014, pour faire son grand oral.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 19 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, EnQuête, L'Observateur, Libération, Stades
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LES ANNONCES DU CHEF DE L’ETAT POUR L’ACCES AU LOGEMENT AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les parutions de ce vendredi mettent en exergue les annonces du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour faciliter l’accès au logement ainsi que d’autres sujets politiques
Dakar, 19 juil (APS) – Les annonces du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour faciliter l’accès au logement et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
”Accès au logement, loyer, Sicap, Sn HLM, foncier : le président pose les fondations’’, affiche à la Une Le Soleil rapportant qu’au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu, jeudi, ”une batterie de mesures ont été prises pour faciliter l’accès au logement’’.
Il s’agit entre autres de ‘’faire le bilan exhaustif de la gestion des pôles urbains et des projets de construction logements sociaux, le renforcement de la SICAP et de la SN-HLM, de simplifier davantage l’obtention du permis de construire’’, écrit le journal.
Le quotidien national rapporte que ”le Premier ministre est invité à tenir un Conseil interministériel sur le logement”.
L’As signale que le chef de l’Etat a annoncé ”une nouvelle politique de promotion de l’accès au logement”. ”Bassirou Diomaye Faye a, à cet effet demandé au Premier ministre et son gouvernement d’engager sans délai l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts des loyers’’, indique le jour,nal.
”Le gouvernement presse le pas’’, dit EnQuête, soulignant que ‘’le président Bassirou Diomaye entend faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière’’.
Selon le journal, le président de la République a demandé ”une réorientation majeure de la politique de logement’’.
”Diomaye poursuit les fondations de Macky’’, estime Le Quotidien, relevant que ‘’les 100 mille logements initiés par Macky Sall sont toujours d’actualité chez les tenants actuels du pouvoir’’.
Pour Vox Populi, le président de la République veut ”un programme rénové de développement des logements sociaux’’. Il a à cet égard ‘’décliné une nouvelle politique de promotion de l’accès au logement et parle d’urgences sociales au sujet des loyers et logements’’, écrit le journal.
Les Echos indique que ‘’le président de la République a lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres de ce jeudi demandé au Premier ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’Etat’’.
Bassirou Diomaye Faye a également demandé au Premier ministre de ”procéder à la surveillance de la production de pétrole du Sénégal, mais également d’engager des dispositifs de régulation des couts du loyer”, rapporte la publication.
SAINT LOUIS EN COURROUX
Les pêcheurs artisanaux de la Langue de Barbarie demandent une nouvelle étude d’impact environnemental sur le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim entre la Mauritanie et le Sénégal.
Saint-Louis, 19 juil (APS) – Les pêcheurs artisanaux de la Langue de Barbarie demandent une nouvelle étude d’impact environnemental sur le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim entre la Mauritanie et le Sénégal.
Ils ont exprimé cette demande, jeudi, lors d’un un sit-in organisé à Saint-Louis. Une manifestation au cours de laquelle ils ont arboré des brassards rouges pour manifester leur mécontentement face à ce projet développé par les compagnies BP et Kosmos.
Le Secrétaire général de l’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALSL), Mame Moussé Ndiaye, a alerté sur la situation que vivent les pêcheurs de cette partie de la ville tricentenaire, assimilant cette situation à une ”catastrophe écologique”.
‘’Nous venons la énième fois pour alerter l’opinion nationale et internationale sur cette catastrophe écologique et économique que vit la population de la Langue de Barbarie (…)’’, a-t-il lancé, dénonçant la mort ‘’à grand feu’’ de la pêche.
Dans leur mémorandum, les pêcheurs artisanaux ont réclamé ‘’une nouvelle étude d’impact environnemental par un cabinet indépendant et neutre’’.
‘’Ce qui nous réunit aujourd’hui ici, c’est un sentiment de désarroi, un sentiment d’injustice sociale par rapport à d’honnêtes gens. Vous savez tous ce que la pêche représente au niveau du Sénégal, surtout ici à Saint-Louis”, a déclaré Mamadou Sarr, président de la commission environnement de l’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALSL).
Selon lui, l’exploitation du gaz va avoir un impact sur l’activité de pêche.
‘’Vous savez pertinemment que l’exploitation du gaz ici à Saint-Louis a un impact réel sur l’activité de la pêche. Elle a un impact sur nos vies. Nous sommes des pêcheurs, notre seule source de revenus, c’est la mer, notre seule source de revenus c’est le poisson’’, a-t-il insisté.
Il a dénoncé à son tour ”une catastrophe écologique” et demandé ainsi une compensation pour les pêcheurs.
BIDEN A L'ISOLEMENT
Le contraste est frappant. Pendant que son rival Donald Trump, radieux, est soir après soir acclamé à la convention républicaine, Joe Biden, atteint du Covid, se voit contraint jeudi de s'isoler et donc de mettre sur pause une campagne ...
Le contraste est frappant. Pendant que son rival Donald Trump, radieux, est soir après soir acclamé à la convention républicaine, Joe Biden, atteint du Covid, se voit contraint jeudi de s'isoler et donc de mettre sur pause une campagne déjà fortement sous pression.
Le virus n'est que le dernier en date à venir bouleverser les plans du démocrate de 81 ans, en convalescence en bord de mer dans sa résidence privée du Delaware, dans l'est des Etats-Unis.
Depuis qu'il a offert un spectacle calamiteux fin juin lors de son débat avec M. Trump, au cours duquel il a souvent peiné à articuler sa pensée, la petite musique est lancinante: Joe Biden peut-il toujours être candidat le 5 novembre?
Le tumulte au sein du Parti démocrate est de plus en plus audible, malgré les tentatives publiques d'afficher un front uni et les dénégations de la Maison Blanche.
Selon les médias américains, les leaders démocrates au Congrès, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, ont tous deux dit au président lors de rencontres séparées que sa candidature pourrait mettre en péril les chances du parti en novembre.
Quant à la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, elle a d'après CNN affirmé à M. Biden qu'il ne pouvait pas gagner selon les sondages, et qu'il risquait de faire perdre la Chambre aux démocrates.
Et plusieurs démocrates de haut rang ont dit sous couvert de l'anonymat au média Axios qu'ils pensaient que les pressions croissantes allaient convaincre M. Biden de prendre la décision de se retirer dès ce week-end.
- "Dans la course" -
Déjà mercredi, l'élu de Californie Adam Schiff avait exhorté M. Biden à "passer le flambeau", devenant l'élu le plus haut placé à faire publiquement cette demande.
Une vingtaine d'élus de la Chambre et un sénateur ont jusqu'ici pressé Joe Biden de jeter l'éponge.
L'équipe de campagne du président-candidat s'efforce de son côté de fermer la porte aux spéculations. "Il reste dans la course", a assuré à la presse Quentin Fulks, un responsable de l'équipe.
"Notre équipe n'envisage aucun scénario selon lequel le président Biden ne serait pas en tête du ticket - il est et sera le candidat démocrate", a-t-il insisté.
M. Biden lui-même a dit se sentir "bien" après avoir été testé positif au Covid.
"Je vais m'isoler pendant ma convalescence et, pendant ce temps, je continuerai à travailler pour le peuple américain", a-t-il écrit mercredi soir sur X.
Donald Trump, 78 ans, doit se délecter des déboires des démocrates. Le républicain reste entouré de l'aura du miraculé après avoir survécu à une tentative d'assassinat le 13 juillet.
Affichant sa mainmise sur le Parti républicain, il doit formellement accepter jeudi soir d'être le candidat de la droite à la présidentielle, lors d'une fête grandiose pendant laquelle seront lâchés des dizaines de milliers de ballons aux couleurs du drapeau américain.
Et bien qu'il soit assailli par des affaires judiciaires, il a récemment engrangé deux énormes victoires: des poursuites fédérales le visant en Floride ont été annulées, et la Cour suprême a reconnu une large immunité pénale au président des Etats-Unis, ce qui risque de compromettre une partie des procédures visant M. Trump.