Baadoolo - Tik-tok muy dox
Billay kou topp Tik tok... Dans les maisons, on ne dort plus. Ceux qui ont la connexion se réveillent les yeux rouges de sommeil. Ceux qui n’en ont pas squattent les escaliers des voisins. Il y en a qui sonnent pour demander le code WiFi. Et qui partagent code diambour à d’autres. Yeufou baadoolo leu nak. Mais solidarité sénégalaise. Ce ne sont pas ces jeunes-là qui iront en vacances agricoles. Je parie que les étudiants qui jouent leur concert de casseroles pour la connexion cherchent des casseroles. Mais dou recherche. Loolou moy Tik tok mouy dox.
Déminage des villages de Nyassia Plus de 151 mille m2 nettoyés selon le Cnams
Les opérations de déminage se poursuivent dans les villages de Nyassia, dans le Sud. Selon des informations officielles données par le Centre national d’action antimines au Sénégal (Cnams), 151.394.3 m² sont concernés, représentant l’ensemble des superficies des localités suivantes : Etomé, Etafoune, Dioher, Dar salam, Baraf, Bacounoume, Basséré, Kajiéné, Kouring, Kailou, Nyassia, Bouhouyou, Badémé, Toubacouta, Katouré, Mahmouda, Baylang, Boffa. Le Cnams indique que 1 500 000 m² de mines ont toujours été agités, mais il s’agit juste d’une «projection non confirmée». Cependant, le travail de consolidation des statistiques se poursuit même si les 112 localités non déminées restent factuelles, indique la note.
Affaire Titre foncier 6374/DG Tahirou Sarr conserve «son» bien
Poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux sur le Titre foncier 6374/DG, Tahirou Sarr a été blanchi par le Tribunal correctionnel de Dakar qui a, par conséquent, débouté la partie civile. Pour rappel, l’homme d’affaires avait comparu suite à une citation du représentant de la famille Ndoye qui affirmait être le propriétaire du TF 6374/DG de Dakar et Gorée reporté sur le livre foncier de Ngor Almadies sous le numéro 1838/NGA d’une superficie de 32 870 m2 sis à côté de la Nouvelle Mosquée de Yoff. Ils disent avoir eu la surprise d’apprendre qu’il y a eu un procès-verbal de cession de conciliation, homologué par le Tribunal régional de Dakar, sous le numéro 2218 qui consacre la cession de la créance qu’ils ont sur l’État, à la société Sofico Sa de Tahirou Sarr. A moins d’un autre verdict en appel, Tahirou Sarr a pris une avance.
Décès de Toumani Diabaté - La kora orpheline
Le virtuose de la kora, Toumani Diabaté est décédé hier à l’âge de 58 ans des suites d’une courte maladie. «C’est Dieu qui donne la vie et qui donne la mort et c’est vers Lui que nous retournons. Mon confident, mon pilier, mon guide, mon meilleur ami, mon cher papa s’en est allé à jamais», a posté Sidiki Diabaté, le fils du défunt. Cette triste nouvelle a affecté le monde de la culture, notamment la communauté mandingue dont il a porté et vulgarisé l’héritage. Comme une trainée de poudre, l’information s’est vite répandue et c’était une pluie d’hommages et de témoignage des célébrités sur le maître de la kora aux doigts de fée. Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté et Mokobé, les Guinéens Kabiné et Sékouba Kandia Kouyaté, les Sénégalais Oumar Pène et Youssou Ndour, tous ont chanté le génie de Toumani Diabaté. Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années post-indépendance et membre de l’Ensemble instrumental du Mali, fondé à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keïta. Il a reçu plusieurs décorations au Mali et dans le monde, des Grammy Awards notamment.
Site de l’hôpital El Hadji Malick Sy de Tivaouane Le Fonsis remet des chèques aux impactés
Le directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques était à Tivaouane ce vendredi. Babacar Gning a rencontré au Conseil départemental toutes les parties prenantes qui ont agi sur le processus du projet de délibération de terres cultivables pour la construction de l'hôpital de niveau 3 El Hadji Malick Sy. Les propriétaires des champs ont reçu chacun un chèque en guise d’indemnisation. «Ils ont été patients et ont montré un esprit de déplacement pour l’intérêt public», s’est félicité M. Niang. Au total, cinq familles ont reçu cette impense, même si la somme reste confidentielle. «Ce ne sont pas des chiffres que nous divulguons parce que ça impacte des familles, mais c’est un montant qui a été défini par la commission départementale et qui a pris en compte tous les baromètres appliqués dans la région», a-t-il expliqué. Des impactés disent être très satisfaits du montant qui leur est alloué par le Fonsis. Babacar Gning a rappelé que le projet estimé à 46 milliards.
France Un projet de construction d’une Zawiya à Paris en gestation
Le recteur de la Grande mosquée de Paris, ChemsEddine Hafiz, s’est engagé à accompagner la communauté sénégalaise de France dans la réalisation d’un projet de construction d’une Zawiya Tidiane à Paris. C’est ainsi que, informe l’Aps, le recteur a promis de lancer un appel aux dons au profit de cette initiative. Il en a donné l’assurance au comité de pilotage du projet qu’il a récemment reçu dans la capitale française en présence du consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo. L’association Cheikh Seydil Hadji Malick Sy de France, initiatrice de ce projet, était allée rencontrer le recteur de la Grande mosquée pour lui présenter les détails du projet à caractère culturel, social et éducatif.
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IL Y A DES PROBLÈMES DANS LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT DÈS LE DÉPART, SELON PAPA DEMBA THIAM
Il dit attendre encore l’orientation de la politique de Diomaye-Sonko. Pour lui, le Sénégal doit compter sur «une élite et un nouveau modèle de penser conformes aux aspirations de notre peuple».
Papa Demba Thiam prône une volonté politique du nouveau régime. «J’avais dit sous Macky Sall que si la pauvreté n’est pas prise en charge, le pouvoir serait dans la rue. On a voté pour dégager Macky Sall. Si ceux qui sont là aujourd’hui ne comprennent pas cela, c’est ce qui arrive au Kenya qui nous arrivera», prévient le consultant en Gestion de projets et management.
Il dit attendre encore l’orientation de la politique de Diomaye-Sonko. Pour lui, le Sénégal doit compter sur «une élite et un nouveau modèle de penser conformes aux aspirations de notre peuple».
S’il concède que le gouvernement vient de «prendre ses marques», le spécialiste du développement des chaînes de valeur, relève des incohérences dans la «composition organique du gouvernement dès le départ». Il dit : «J’espère que c’est un gouvernement provisoire. Parce que, par exemple, le ministère Tourisme et de l’artisanat est une reproduction tautologique. L’artisanat est la base de l’industrialisation qui est une production de masse.»
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LE NOUVEAU VISAGE DE L'URBANISME SÉNÉGALAIS
Selon l'urbaniste Momar Ndiaye, confier aux mairies le rôle d'intermédiaire entre propriétaires et locataires permettrait de réduire les coûts et d'améliorer la fiscalité du secteur. Les communes joueraient ainsi un rôle clé dans l'encadrement du marché
Ce vendredi 19 juillet 2024, Momar Ndiaye, ingénieur urbaniste et adjoint au maire des Parcelles Assainies, a évoqué sur le plateau de la TFM, ses propositions pour révolutionner la politique du logement au Sénégal.
Face à la crise du logement qui frappe le pays, Ndiaye a mis en avant une approche novatrice : impliquer massivement les collectivités territoriales dans la régulation des loyers et la gestion de l'habitat. "Sans l'implication des collectivités territoriales, il serait très difficile de réguler à la fois le coût du loyer et les contentieux entre bailleurs et locataires", a-t-il affirmé avec conviction.
L'urbaniste a proposé un système où les mairies joueraient le rôle d'intermédiaires entre propriétaires et locataires, éliminant ainsi les coûts d'agence et permettant une meilleure identification des bailleurs pour améliorer la fiscalité immobilière.
Concernant l'accès à la propriété, Ndiaye a plaidé pour une approche centrée sur les coopératives d'habitat, soutenues par les collectivités locales. "L'État pourrait aménager des terrains et les mettre à disposition des populations avec des titres de propriété bancables, facilitant ainsi l'autoconstruction", a-t-il expliqué.
Enfin, l'adjoint au maire a pointé du doigt les failles du système actuel de contrôle des constructions. Il a appelé à une refonte du cadre juridique, exigeant notamment l'inclusion de plans béton armé dans les demandes de permis de construire et un renforcement des contrôles par les collectivités territoriales.
RUFISQUE, L’ÉGLISE DE LA PAROISSE SAINTE AGNÈS PROFANÉE
«Nous avons eu la surprise d’une intervention malveillante au sein de notre église où certains matériels ont été volontairement endommagés », a annoncé l’Abbé Stanislas Diouf dans un communiqué.
L’église de la paroisse Sainte Agnès de Rufisque a été saccagée ce vendredi 19 juillet, a-t-on appris du curé de la paroisse Abbé Stanislas Diouf.
«Nous avons eu la surprise d’une intervention malveillante au sein de notre église où certains matériels ont été volontairement endommagés », a annoncé l’Abbé Stanislas Diouf dans un communiqué.
Selon le curé les vicaires qui ont constaté les dégâts ont informé la police qui a aussitôt fait une descente sur les lieux « pour récupérer tous les indices nécessaires pour leurs investigations ».
Le religieux appelle, en cette circonstance les fidèles « au nom de la foi, de garder la sérénité et surtout de prier ».
L’ARTP ANNONCE DES MESURES POUR STIMULER L’ÉCOSYSTÈME DES TÉLÉCOMMUNICATIONS AU SÉNÉGAL
Ces initiatives visent à faciliter l’entrée et le développement de ces acteurs sur le marché des communications électroniques en leur offrant des conditions avantageuses et adaptées à leurs besoins spécifiques.
Dans le cadre de ses efforts continus visant à favoriser un environnement économique dynamique et compétitif dans le secteur des communications électroniques, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) annonce de nouvelles initiatives destinées à stimuler l’écosystème des Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et des Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA).
L’ARTP a introduit des offres spécifiques en termes de voix, SMS, et données pour les MVNO, ainsi que des offres de voix, SMS, et USSD pour les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée.
Ces initiatives visent à faciliter l’entrée et le développement de ces acteurs sur le marché des communications électroniques en leur offrant des conditions avantageuses et adaptées à leurs besoins spécifiques.
Les tarifs des services dédiés aux MVNO et aux fournisseurs de SVA ont été revus à la baisse et inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, garantissant un accès équitable à ces offres.
« Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a expliqué Mountaga Cissé, formateur en médias numériques.
« Autre exemple : les plateformes de transfert d’argent vont payer moins cher aux opérateurs le coût du SMS qu’elles vous envoient après une transaction », a-t-il ajouté.
L’ARTP dit avoir travaillé en étroite collaboration avec les opérateurs pour ces initiatives, avec pour objectif de promouvoir un environnement propice à l’innovation, à la concurrence et à l’investissement dans le secteur des communications électroniques. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa conviction que ces mesures contribueront à renforcer le paysage numérique du Sénégal.
« Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a souligné M. Thiam.
L'ÉTAT INVITÉ À PUBLIER LE CONTRAT D'AFFERMAGE SIGNÉ AVEC LE GROUPE SUEZ
Selon Mamadou Mignane Diouf, la publication de ce contrat doit permettre aux acteurs ”de comprendre la part du secteur privé ainsi que celui des sociétés privées qui sont dans le capital”.
Dakar, 19 juil (APS) – Le coordinateur du Forum social sénégalais (FSS), Mamadou Mignane Diouf, a invité, vendredi, à Dakar, les autorités sénégalaises à publier le contrat d’affermage pour la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine, signé entre la multinationale française Suez et l’Etat du Sénégal.
‘’Nous demandons au gouvernement de procéder à la publication de ce contrat avec Suez qui vient de perdre ses avoirs au Maroc. Des avoirs que Véolia a rétrocédés au gouvernement du Royaume’’, a-t-il déclaré.
Il s’exprimait lors d’un point de presse conjoint du FSS et du Conseil citoyen droit à l’eau et à l’assainissement au Sénégal (COCIDEAS).
‘’On a entendu que le Sénégal a accepté de publier les contrats sur le pétrole et le gaz et pourtant l’eau est plus importante que le pétrole et le gaz. Vous devez donc demander à avoir le contrat signé entre Suez et l’Etat du Sénégal’’, s’est-il étonné.
Selon Mamadou Mignane Diouf, la publication de ce contrat doit permettre aux acteurs ”de comprendre la part du secteur privé ainsi que celui des sociétés privées qui sont dans le capital” dans le cadre du contrat avec Suez.
M. Diouf a demandé également au gouvernement ”de bien revoir la situation de ce contrat d’affermage attribué à Suez”, rappelant ”que le Forum civil sénégalais l’avait dénoncé à l’époque”.
Il a demandé sous ce rapport aux autorités de réparer ”les injustices en cours contre les travailleurs de Suez dont certains sont menacés de licenciements, alors qu’ils ne font que leur travail de délégués”.
Le coordinateur du FSS a annoncé la mise en place d’un plan d’actions qui va se concrétiser dans les jours à venir par ”une marche contre la gouvernance de l’eau au Sénégal et contre Suez et les sociétés privées de ce secteur ”.
”Une marche est également prévue avec les associations d’usagers des forages ruraux [ASUFOR], les organisations syndicales, les organisations de consommateurs’’, a-t-il ajouté.
Il a annoncé que ‘’le forum compte aussi saisir l’Assemblée nationale pour une enquête dans le secteur de l’eau au Sénégal et un mémorandum citoyen qui pourrait contenir des points, comme l’urgence d’une mise en place d’une Haute autorité de l’eau et de l’assainissement au Sénégal’’. Le mémorandum ‘’sera remis au président de la République, Bassirou Diomaye Faye”, a-t-il indiqué.
M. Diouf dit vouloir proposer au chef de l’Etat ”une constitutionnalisation du droit à l’eau et à l’assainissement à la place du Code de l’eau”.
Le contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal et Suez, d’une durée de quinze ans, avait pout but d’assurer un approvisionnement en eau potable à une population initiale d’environ 7 millions d’habitants.
ÉMIGRATION, AÏDA MBODJ INVITE LES PÊCHEURS À RESTER AU SÉNÉGAL
La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes prenait part à une cérémonie de remise de financements de la DER/FJ à des acteurs de la pêche.
La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), Aïssatou Mbodj, a exhorté vendredi les pêcheurs, les plus jeunes d’entre eux surtout, à ‘’rester au Sénégal’’ et à refuser de s’adonner à l’émigration irrégulière.
‘’Il faut rester au Sénégal pour réussir. Il ne sert à rien de prendre les pirogues pour sortir du pays’’, leur a recommandé Mme Mbodj en faisant allusion à l’émigration irrégulière.
Elle dit être convaincue qu’il suffit d’y croire pour bien gagner sa vie au Sénégal.
La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes prenait part à une cérémonie de remise de financements de la DER/FJ à des acteurs de la pêche.
Les fonds sont destinés à l’achat de pirogues en fibre de verre, qui sont jugées plus sûres que d’autres pirogues en vogue au Sénégal.
Soixante-quatorze millions de francs CFA ont été distribués à 39 bénéficiaires des financements de la DER/FJ.
‘’La meilleure satisfaction que je peux avoir, c’est que les jeunes puissent rester au Sénégal’’, a insisté Aïssatou Mbodj.
Elle a promis de signer une convention avec le ministère de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires, dans le but d’aider les acteurs de la pêche.
La DER/FJ veut octroyer d’importants financements aux pêcheurs, pour les aider à disposer des équipements dont ils ont besoin, selon Mme Mbodj.
DÉCÈS DE TOUMANI DIABATÉ, ILLUSTRE JOUEUR DE KORA
Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos, il a commencé à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang.
Dakar, 19 juil (APS) – Le musicien malien Toumani Diabaté, illustre joueur de kora, est décédé, vendredi, à Bamako, à l’âge de 58 ans, “des suites d’une courte maladie”, a annoncé son fils Sidiki Diabaté.
“C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre père, Toumani Diabaté, survenu aujourd’hui à Bamako des suites d’une courte maladie”, a-t-il écrit dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.
‘’C’est Dieu qui donne la vie et qui donne la mort et c’est vers Lui que nous retournons. Mon confident, mon pilier, mon guide, mon meilleur ami, mon cher papa s’en est allé à jamais’’, a-t-il ajouté sur le même réseau social.
La nouvelle a aussitôt été relayée par des médias locaux, des célébrités du monde de la musique, ses compatriotes Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté et Mokobé, les Guinéens Kabiné et Sékouba Kandia Kouyaté, les Sénégalais Oumar Pène et Youssou Ndour, notamment.
Sidiki Diabaté a indiqué que le public sera informé “des détails concernant les obsèques”, le remerciant de sa “compréhension” et de son “soutien en ces moments difficiles”.
Né le 10 août 1965 à Bamako, Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années post-independences et membre de l’Ensemble instrumental du Mali, fondé à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keïta.
Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos, il commence à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang, lit-on de sa biographie. Toumani Diabaté, tout en restant fidèle à la ligne de la tradition mandingue de la kora, a su tracer sa voie en créant un pont entre son héritage familial et des sensibilités d’ailleurs.
Il a enregistré plusieurs albums, dont le premier en 1988, et reçu plusieurs décorations chez lui au Mali et à l’extérieur, des Grammy Awards notamment.
UN ESPOIR ÉCONOMIQUE À RELATIVISER
Si certains espèrent que les recettes pétrolières puissent aider à des transformations structurelles, d'autres facteurs tempèrent l'optimisme. Le Sénégal vise à exporter sa production vers l'Europe, qui cherche à se détourner des énergies fossiles
(SenePlus ) - La récente mise en service du site d'extraction pétrolière de Sangomar, au large des côtes sénégalaises, marque une nouvelle ère pour le pays selon les autorités. Cependant, les experts mettent en garde contre des attentes trop élevées concernant les retombées économiques de cette première exploitation pétrolière nationale.
"C'est une nouvelle ère pour notre pays", s'est réjoui récemment le patron de Petrosen, la société publique chargée de l'énergie au Sénégal, cité par DW Afrique. Une affirmation justifiée puisque Dakar ne produisait pas de pétrole jusqu'à présent. Cependant, la production du champ de Sangomar reste modeste avec un objectif de 100.000 barils par jour, bien loin des volumes extraits dans certains pays comme le Nigeria avec 1,2 million de barils quotidiens.
Face à ces niveaux de production, les experts appellent à tempérer les attentes en termes de retombées économiques. "Selon des données récentes du FMI, je pense que ces revenus devraient améliorer les perspectives économiques du Sénégal à court et moyen terme, mais leur contribution à l'ensemble de l'économie devrait rester relativement limitée", explique à DW Afrique Papa Daouda Diene, analyste pour un groupe de réflexion américain. "Ils parlent de moins de 5% du PIB total. Il est donc clair que ces ressources ne peuvent pas à elles seules transformer le Sénégal en Dubaï."
Si certains espèrent que les recettes pétrolières puissent aider à des transformations structurelles, d'autres facteurs tempèrent l'optimisme. Le Sénégal vise en effet à exporter la majorité de sa production vers l'Europe, qui cherche justement à se détourner des énergies fossiles. "L'âge d'or du gaz est terminé", confirme à DW Afrique Mats Marquardt du New Climate Institute basé en Allemagne. "L'analyse de rentabilité des exportations de combustibles fossiles doit être étudiée de près aujourd'hui."
Face à ces perspectives, de nombreux experts alertent sur les risques de miser essentiellement sur le pétrole. "Attention à ce que le Sénégal ne mise pas que sur ce secteur pour l'avenir", préviennent-ils auprès de DW Afrique. L'économiste Fadhel Kaboub va plus loin, estimant que Dakar "double les investissements dans des technologies obsolètes" au lieu de se tourner vers "l'industrialisation verte et la décarbonisation". Il plaide pour que l'Afrique exploite davantage son potentiel en énergies renouvelables.
Toutefois, dans l'immédiat, le Fonds monétaire international prévoit une croissance de plus de 8% en 2024 au Sénégal, portée en partie par le pétrole et le gaz selon DW Afrique.