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23 juin 2025
LE CREG NOTE DES AVANCEES EN TERMES DE CONCEPTUALISATION
Le Consortium régional de recherche en économie générationnelle (Creg), en collaboration avec ses partenaires, a clôturé hier ses Journées scientifiques sur le Dividende démographique
Le Consortium régional de recherche en économie générationnelle (Creg), en collaboration avec ses partenaires, a clôturé hier ses Journées scientifiques sur le Dividende démographique qui visent à offrir une meilleure compréhension du concept de «dividende démographique», de ses enjeux ainsi que des politiques pertinentes pour le Sénégal.
L’Agenda 2063 de l’Union africaine (Ua) place la capture du Dividende démographique au cœur de la stratégie de développement du continent. C’est dans cette perspective que le Consortium régional de recherche en économie générationnelle (Creg), en collaboration avec ses partenaires, a organisé des Journées scientifiques sur le Dividende démographique. L’objectif de ces journées est de sensibiliser davantage sur l’importance du dividende démographique pour le développement économique du Sénégal et sur les politiques à mettre en œuvre afin d’en tirer profit. Elles visent également à offrir une meilleure compréhension du concept, de ses enjeux, ainsi que des politiques pertinentes pour le Sénégal. Selon le coordonnateur du Creg, Latif Dramani, c’est l’occasion de présenter à des chercheurs, les résultats de ces dix dernières années au Sénégal en termes de dividende démographique et voir ensemble comment trouver les mécanismes. «Tous les pays africains ont des problèmes similaires, à savoir la dépendance économique des jeunes, l’aménagement des territoires, les questions de santé et d’infrastructures, etc. C’est à partir de ces questions qu’on doit orienter les politiques publiques pour améliorer les infrastructures et faire baisser la dépendance économique des jeunes en créant des politiques qui favorisent l’employabilité des jeunes», a soutenu Dr Dramani.
«Un saut qualitatif vers la capture de dividende démographique»
L’Indice de synthétique de suivi du dividende démographique (I2s2d) permet à un pays de pouvoir évaluer sa progression en ce qui concerne la capture du dividende démographique. Il porte sur cinq dimensions : la dépendance économique, la qualité du cadre de vie, les transitions dans la pauvreté, le capital humain élargi et les réseaux et territoires. D’après l’ingénieur statisticien démographe et chef de la Division population au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération, le premier rapport élaboré en 2020 montrait que le Sénégal était à 41,5%. «Quand on l’a actualisé l’année dernière pour ce qui est de l’enquête harmonisée condition de vie des ménages, l’indicateur était à moins de 50%. Cela montre que le Sénégal est en train de faire un saut qualitatif vers la capture de dividende démographique. Mais il faut atteindre 50% pour commencer à exploiter son dividende démographique», a souligné Abou Ba. Il est ressorti qu’il existe une disparité entre les régions, d’où la nécessité de faire de la territorialisation des politiques publiques une réalité au Sénégal.
ILS ONT UN PROJET, MAIS PAS UN PROGRAMME
Le Projet de transformation systémique du Sénégal n’est pas encore disponible. Pape Demba THIAM décortique la politique du régime de Bassirou Diomaye Faye après 100 jours.
Bés Bi le Jour |
Hamath KANE & SYLLA |
Publication 20/07/2024
Les économistes se succèdent à E-Media. Après Chérif Salif Sy, Papa Demba Thiam a fait face aux Rédactions de iRadio, iTv, Emedia et Bés bi, ce vendredi. Le Projet de transformation systémique du Sénégal n’est pas encore disponible. L’invité décortique la politique du régime de Bassirou Diomaye Faye après 100 jours.
Il préfère encore être tolérant avec le régime de Bassirou Diomaye Faye. L’économiste Papa Demba Thiam constate d’abord que c’est «la première fois» que des dirigeants fassent preuve d’humilité en disant «qu’ils sont venus pour apprendre, et sollicitent des compétences pour développer le pays». Il a salué l’approche des nouvelles autorités qui organisent des rencontres pour se pencher sur les stratégies de développement du pays. M. Thiam est convaincu que des inspecteurs des impôts et du Trésor, seuls ne peuvent développer ce pays. «Un projet est un concept politique. Aujourd’hui, il a besoin d’être travaillé, pour devenir consommable. Ils sont des produits du système qui, à travers l’Ena (Ecole nationale d’administration), sont la crème. Mais ce sont des inspecteurs et non des stratèges du développement», a-t-il souligné. Mais Papa demba Thiam ne fait pas partie de ceux qui considèrent que le Projet de Diomaye et Sonko n’existe pas. «Un projet n’est pas un programme. Ils ont un projet. Mais il doit être transformé en stratégie de mise en œuvre», a insisté l’économiste.
«Si ceux qui sont là ne font pas attention, ce qui arrive au Kenya nous arrivera»
Papa Demba Thiam prône une volonté politique du nouveau régime. «J’avais dit sous Macky Sall que si la pauvreté n’est pas prise en charge, le pouvoir serait dans la rue. On a voté pour dégager Macky Sall. Si ceux qui sont là aujourd’hui ne comprennent pas cela, c’est ce qui arrive au Kenya qui nous arrivera», prévient le consultant en Gestion de projets et management. Il dit attendre encore l’orientation de la politique de Diomaye-Sonko.
Pour lui, le Sénégal doit compter sur «une élite et un nouveau modèle de penser conformes aux aspirations de notre peuple». S’il concède que le gouvernement vient de «prendre ses marques», le spécialiste du développement des chaînes de valeur, relève des incohérences dans la «composition organique du gouvernement dès le départ». Il dit : «J’espère que c’est un gouvernement provisoire. Parce que, par exemple, le ministère Tourisme et de l’artisanat est une reproduction tautologique. L’artisanat est la base de l’industrialisation qui est une production de masse.»
"La multitude de structures éphémères révèle l'absence d'une vision claire", diagnostique l'environnementaliste Abdou Sané. Il espère que le nouveau pouvoir mettra fin au "pilotage à vue" en faveur de stratégies durables et d'une gestion transparente
« La prévention et la gestion des inondations au Sénégal ont longtemps reposé sur une approche conjoncturelle et un pilotage à vue », C’est l’avis de lu géographe environnementaliste Abdou Sané. Pour cause, a-t-il fait comprendre, les structures en charge des inondations naissent et disparaissent selon la conjoncture, sans évaluation rigoureuse à la fin de leur mission. D’où son souhait de voir avec le nouveau régime la mise en place de stratégies efficaces et durables pour prévenir et gérer les inondations, comme pour garantir une reddition des comptes à chaque étape du processus.
Le géographe environnementaliste Abdou Sané est formel : « La multitude de structures d’intervention dans le domaine de la lutte contre les inondations édifie sur l’absence d’une vision claire et durable ». À titre d'exemple, relève-t-il, plusieurs structures ont agi au nom des inondations sans fournir de bilan exhaustif. « Il y a eu l'Agence nationale de lutte contre les inondations et les bidonvilles (ANLIB), le plan Jaxaay et le Projet de construction de logements sociaux et de lutte contre les bidonvilles (PCLSLB), la Commission nationale de gestion prévisionnelle des inondations (CONAGPI), créée en 2001 et remplacée en 2007 par la Commission nationale de prévention, de supervision et de suivi de la lutte contre les inondations (CNPSSLI), placée sous l’autorité du Premier Ministre et sous la coordination du Ministère de l’Intérieur ».
Dans la foulée, l’environnementaliste Abdou Sané de révéler que « Le Comité national de lutte contre les inondations (CNLI), créé en 2010 sous l’égide du Ministère de l’Habitat et de la Construction, puis rattaché au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012, est devenu en 2013 le Comité National de Gestion des inondations (CNGI) entre autres ». Et aujourd'hui, c’est la Direction de la prévention et de la gestion des inondations, en collaboration avec d'autres secteurs, qui est chargée de protéger les populations des désagréments liés aux inondations.
Cependant, selon l’environnementaliste Abdou Sané, « cette multiplicité des structures dans ce domaine révèle l'absence d'une vision claire et durable ». Et d’arguer : « Un arrêté ministériel n°5618 du 6 août 2012 a mis en place un Comité de gestion du projet « Fonds Spécial de Gestion des Inondations », à l’époque composé de Déthie Ndiaye, Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Président et gestionnaire du compte de dépôt , de Mamadou Alpha Sidibé, Secrétaire Exécutif du Comité National de lutte contre les Inondations et rapporteur du Comité de gestion et de Babacar Guèye, Conseiller technique au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, membre ». Ledit comité est chargé, note-t-il de gérer l’utilisation des fonds mis à disposition du projet « Fonds Spécial de Gestion des Inondations » et ouvert dans les écritures du Trésorier Général. Malgré ces dispositions, les inondations persistent et la question de la transparence dans la gestion des ressources dédiées aux différents mécanismes de prévention et de gestion reste entière ».
Poussant sa réflexion, le géographe environnementaliste fera remarquer qu’un espoir de rupture avec cette approche inefficace est né avec l'avènement du nouveau régime. Et de noter que « Lors d'un récent conseil interministériel, le gouvernement a exprimé une volonté politique forte de s'attaquer aux causes structurelles des inondations en adoptant des solutions durables et en assurant une gestion transparente des ressources ». D’ailleurs, insiste-t-il, « La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko à Saint-Louis illustre cette nouvelle orientation prometteuse ».
Selon enfin le géographe environnementaliste, « La communauté espère que cette approche rigoureuse et transparente permettra enfin de mettre en place des stratégies efficaces et durables pour prévenir et gérer les inondations, et de garantir une reddition des comptes à chaque étape du processus ».
L’USO DEFIE LE DUC
La finale de la Coupe du Maire de basket masculin, va opposer l’Union Sportive de Ouakam au Dakar université club, ce samedi 20 juillet, au stadium Marius Ndiaye, à partir de 19h30.
La finale de la Coupe du Maire de basket masculin, va opposer l’Union Sportive de Ouakam au Dakar université club, ce samedi 20 juillet, au stadium Marius Ndiaye, à partir de 19h30.
Uso-Duc ! C’est l’affiche de la finale de la coupe du maire messieurs. Victorieuse du Duc (62-49) en quart de finale de la Coupe Saint-Michel, l’Union Sportive de Ouakam voudra surfer sur cette dynamique pour aller chercher sa première Coupe du Maire. Les Ouakamois n’ont d’ailleurs que cette compétition pour sauver leur saison. Ils disputent pour le moment les play-down (phase de maintien en N1). Une victoire face au Duc pourrait remotiver l’équipe. Ce ne sera pas facile car le club estudiantin lorgne son 6ème trophée après ceux acquis en 2008, 2012, 2013, 2015 et 2022. Duc est qualifié pour la finale du championnat contre Ville de Dakar, prévue le 28 juillet. Il est en lice en Coupe du Sénégal et va croiser l’AS Douanes en demi-finales retour, ce mardi. Les « Étudiants » sont donc plus en jambes en cette fin de saison. Ils pourront s’appuyer sur leur collectif en l’absence de leurs supporters en retrait à cause de la mise en place du comité de gestion qui gère les affaires courantes en attendant.
Malgré des investissements de plusieurs centaines de milliards de francs CFA, le problème des inondations reste non résolu, laissant les citoyens dans un désarroi total à chaque période hivernale
Chaque année, le Sénégal se transforme en un océan de désespoir, où des centaines de milliers de familles voient leurs maisons et leurs vies submergées par des flots incontrôlables. Malgré des investissements de plusieurs centaines de milliards de francs CFA, le problème des inondations reste non résolu, laissant les citoyens dans un désarroi total à chaque période hivernale.
Les programmes de gestion des inondations au Sénégal sont comme des barrages de sable face à un tsunami. Ils manquent de planification rigoureuse, de coordination efficace et de maintenance continue. Les experts dénoncent une urbanisation anarchique et une absence de vision à long terme. Les milliards de francs CFA investis semblent se dissoudre dans les eaux, sans apporter de solutions durables.
Les nouvelles autorités sénégalaises, dès leur prise de fonction, ont cherché à mettre les bouchées doubles pour limiter les dégâts. Cependant, les courts délais et les défis immenses rendent la tâche herculéenne. L’engagement des populations, à travers des initiatives comme “Setal Sunu Reew”, est louable mais insuffisant.
Il est fort heureux d’apprendre que les autorités de la troisième alternance entendent procéder à l’évaluation des actions de lutte contre les inondations déroulées dans cette dernière décennie pour ensuite engager une réorientation de la stratégie nationale d’assainissement en cohérence avec le renouveau des politiques en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Il faudrait s’en féliciter d’autant plus que les autorités envisagent aussi l’actualisation et la généralisation des Plans Directeurs d’Assainissement (PDA) et de proposer un nouveau Programme Intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA). Espérons que ces initiatives privilégieront des approches de planification participative et de cesser aussi ou tout au moins réduire l’implémentation verticale des projets ou programmes sans une bonne implication des communautés. À ce niveau, les services techniques et les municipalités devraient se réunir avec les communautés, présenter les projets, les types d’actions et aussi les coûts et faire preuve de flexibilité pour opérer les réaménagements nécessaires. Aussi, la participation des communautés dans la mise en œuvre et le suivi, reste fondamentale, répondant ainsi aux impératifs de transparence et de redevabilité.
Une telle approche devrait aussi permettre de donner un contenu opérationnel aux concepts d’appropriation et de pérennisation. Les politiques publiques doivent en réalité être perçues comme des politiques communautaires, c’est-à-dire visant au premier chef le bien-être des populations. « Agir sans les populations, c’est agir contre elles », comme le disait Thomas Sankara.
Cette approche, qui va marquer une rupture dans la façon dont les questions d’inondations étaient gérées jusqu’ici, démontre à suffisance la volonté de passer à une échelle stratégique supérieure comme cela se fait dans les grands pays au monde. Prenons exemple sur les Pays-Bas, un pays qui a su transformer ses contraintes en opportunités. Situé en grande partie sous le niveau de la mer, ce pays a développé des infrastructures de gestion durable des eaux parmi les plus avancées au monde. Les polders et les digues sont des témoignages vivants de leur maîtrise des techniques de gestion des inondations. Les canaux, quant à eux, ne sont pas seulement des voies de drainage, mais aussi des artères de navigation et des lieux de loisirs.
Le Japon et Singapour ont également réussi à dompter les inondations. Le Japon, avec ses systèmes de drainage souterrains titanesques au profit de l’agriculture, et Singapour, avec ses réservoirs intégrés dans des parcs urbains, montrent qu’il est possible de transformer une menace en atout. Ces pays ont su allier technologie, planification et engagement communautaire pour créer des environnements résilients et prospères.
Pour transformer les inondations en sources de développement, il est impératif de repenser la gestion des eaux de manière holistique, dans le cadre de la généralisation des PDA et la formulation du PIDA. Il faut investir dans des infrastructures durables, renforcer la coordination entre les acteurs et impliquer les communautés locales. En s’inspirant des modèles réussis à l’étranger et en adaptant ces stratégies au contexte sénégalais, notre pays peut non seulement atténuer les effets des inondations, mais aussi en faire des opportunités de croissance économique.
Les inondations, loin d’être une fatalité, peuvent devenir un levier de développement et de résilience pour le Sénégal. Les nouvelles autorités, pour une gestion durable et efficiente des inondations, doivent saisir l’opportunité de la formulation du PIDA pour transformer les défis en atouts, les contraintes en opportunités, et les inondations en sources de prospérité. « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », et il est temps pour le Sénégal de se lever et de transformer ces défis en opportunités.
Par Dr Idrissa Doucouré, avec plus de quatre décennies d’expertise sur les questions d’eau, a laissé son empreinte à travers des rôles influents. Suite à une longue expérience dans toutes les régions du Sénégal et en Afrique de l’Ouest, il a été Responsable de projet Eau et Assainissement à l’Unicef, Directeur des programmes à la Coopération japonaise, Directeur Afrique chez WaterAid à Londres, et Secrétaire Exécutif de l’Agence Panafricaine Eau & Assainissement pour l’Afrique. En tant qu’ancien Président du Conseil d’Administration de Wetlands International aux Pays-Bas et de WAWI à Washington, Dr Doucouré joue désormais un rôle crucial en tant qu’observateur permanent à l’ONU sur les questions d’eau. Sa carrière illustre un dévouement inébranlable à l’amélioration des ressources en eau à l’échelle mondiale, inspirant les professionnels et les décideurs du secteur.
L’AFFICHE BALLA GAYE 2-TAPHA TINE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS DU WEEK-END
Les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets relatifs à l’affiche de lutte traditionnelle avec frappe devant opposer Balla Gaye 2 à Tapha Tine, ainsi qu’à la problématique de la gouvernance de l’eau
Dakar, 20 juil (APS) – Les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets relatifs à l’affiche de lutte traditionnelle avec frappe devant opposer Balla Gaye 2 à Tapha Tine, ainsi qu’à la problématique de la gouvernance de l’eau au Sénégal, remis au devant de l’actualité par le Forum social sénégalais (FSS).
‘’Le choc de l’Empereur des arènes organisé par Albourakh Events oppose ce dimanche Balla Gaye 2 à Tapha Tine. Le Lion de Guédiawaye veut renouer avec le succès alors que le géant du Baol est en quête d’une 6ème victoire de rang’’, rapporte WalfQuotidien. ‘’Balla Gaye 2-Tapha Tine : un duel, multiples enjeux’’, titre le journal.
WalfQuotidien indique qu”’onze années après leur premier face-à-face (juin 2013), Balla Gaye 2 de l’écurie Balla Gaye, et Tapha Tine de Baol Mbolo, se retrouvent à l’arène nationale”. ”Et depuis ce choc, beaucoup de choses ont changé dans la trajectoire des deux lutteurs’’, note la publication.
‘’Balla Gaye 2-Tapha Tine : acte 2, dimanche’’ affiche Le Quotidien. Le journal relève qu’ ‘’après un premier duel qui s’est soldé par la victoire de Balla Gaye 2 en 2013, Tapha Tine retrouve demain son bourreau et cherchera à prendre sa revanche”. ‘’L’arène nationale retient son souffle face à deux colosses qui ne vont pas se faire de cadeaux’’, ajoute la publication.
L’Observateur tente de livrer ‘’les clés d’un choc de titans’’ en donnant la parole à Fabrice Allouche, spécialiste des sports de combat. Pour ce dernier, ‘’Tapha Tine doit garder une certaine distance parce que Balla Gaye Gaye 2, qui a l’air d’avoir retrouvé sa jeunesse peut jouer sur l’explosivité’’, rapporte L’Obs.
Sud Quotidien indique que ”cette confrontation tant attendue, dotée du trophée de l’Empereur des arènes, sera à forts enjeux pour les deux ténors de la lutte sénégalaise”.
‘’Onze ans après leur dernier duel, en 2013, ces retrouvailles auront des allures de confirmation et de relance pour le Lion de Guédiawaye. Mais aussi de revanche pour le géant du Baol qui surfe sur une belle vague depuis quelques saisons’’, écrit la publication en titrant : ‘’Balla Gaye 2-Tapha Tine : entre confirmation et revanche’’.
La même publication évoque en Une la problématique de la gouvernance de l’eau au Sénégal, remis au devant de l’actualité du Forum social sénégalais (FSS), lors d’un point de presse organisé vendredi avec le Conseil citoyen Droit de l’eau et à l’assainissement (COCIDEAS).
‘’Gouvernance de l’eau et cherté des factures au Sénégal : le Forum social sonne la charge”, titre Sud.
Selon le journal, ‘’les difficultés de performance, la cherté des factures d’eau et les menaces de licenciement qui pèseraient sur certains travailleurs de la part de Suez et sa filiale sénégalaise Sen’EAU ne laissent pas indifférents le Forum social sénégalais et le Conseil citoyen Droit de l’eau et à l’assainissement (COCIDEAS)”.
‘’Ces deux organisations ont à l’occasion dénoncé la situation délétère qui prévaut à la filiale Sen’EAU. Non sans manquer d’exiger la publication du contrat de Sen’EAU pour éclairer la lanterne des Sénégalais”, informe la publication.
‘’La publication du contrat avec Suez réclamée’’, affiche EnQuête. Le journal indique que ‘’le coordinateur du Forum social sénégalais (FSS), Mamadou Mignane Diouf, a invité les autorités sénégalaises à publier le contrat d’affermage pour la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine signé entre la multinationale française Suez et l’Etat du Sénégal’’.
‘’Problématique de l’eau : le Groupe Suez entraine une perte de 15 milliards de francs au Sénégal’’, souligne de son côté L’As.
‘’Relevant plusieurs manquements dans la gestion du Groupe Suez ayant entrainé des pertes estimées à hauteur de 15 milliards de francs CFA, le coordonnateur Mamadou Mignane Diouf est monté au créneau pour demander aux nouvelles autorités de revoir le contrat d’affermage attribué à Suez’’, écrit le journal.
GUEDIAWAYE BASKET ACADEMY A L’ASSAUT DE L’ASC VILLE DE DAKAR
Qui de Guediawaye Basket Academy ou de l’Asc Ville de Dakar va succeder au Dakar Universite Club (DUC) ? Le verdict sera connu ce samedi a l’issue de la finale de la coupe du maire prevue a 17h 30 au stadium Marius Ndiaye.
Qui de Guediawaye Basket Academy ou de l’Asc Ville de Dakar va succeder au Dakar Universite Club (DUC) ? Le verdict sera connu ce samedi a l’issue de la finale de la coupe du maire prevue a 17h 30 au stadium Marius Ndiaye.
L a finale de la 24ème édition de la Coupe du Maire de basket féminin va opposer ce samedi 20 juillet, Guédiawaye Basket Academy à l’ASC Ville de Dakar. Ce sera à partir de 17h30, au stadium Marius Ndiaye. Le vainqueur va succéder au Dakar université club au palmarès de cette compétition.
Ce sont les retrouvailles entre les deux équipes. L’ASC Ville de Dakar reste sur 4 victoires consécutives devant Guédiawaye Basket Academy. Elle a battu en finale de Coupe de la Ligue son adversaire du jour, puis en aller et retour dans les Finals 8, avant de le sortir en quart de finale de la Coupe du Sénégal.
PROGRAMME : FINALE SAMEDI 20 JUILLET 2024
Stadium Marius Ndiaye
PALMARÈS
2023 : Duc,
2022 : Ville de Dakar,
2021 : Ville de Dakar,
2020 : néant (Covid),
2019 : Duc,
2018 : Ville de Dakar,
2017 : Ville de Dakar,
2016 : non décernée,
2015 : Duc,
2014 : Duc,
2013 : Duc,
2012 : Duc,
2011 : Duc,
2010 : Jaraaf,
2009 : Duc,
2008 : Duc,
2007 : Duc,
2006 : Duc,
2005 : Duc,
2004 : Duc,
2003 : Duc,
2002 : Duc,
2001 : Duc
LE SARAA COMPTE ACCOMPAGNER L’ETAT A TRAVERS LA RECHERCHE
Le Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire (SARAA) de ISRA va mettre à contribution les travaux de recherche de ses membres pour accompagner le gouvernement dans son ambition d’atteindre la souveraineté alimentaire
Le Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire (SARAA) de l’Institut sénégalais des recherches agricoles (ISRA) a organisé hier, vendredi 19 juillet un atelier de réflexion sur les orientations stratégiques, les réformes institutionnelles, organisationnelles et financières de la recherche agricole pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Lors de cette rencontre, le SARAA a fait part de sa volonté d’accompagner le gouvernement dans son objectif d’atteindre la souveraineté alimentaire.
Le Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire (SARAA) de l’Institut sénégalais des recherches agricoles (ISRA) va mettre à contribution les travaux de recherche de ses membres pour accompagner le gouvernement dans son ambition d’atteindre la souveraineté alimentaire. C’est ce qu’a assuré son secrétaire général, Issa Faye. Il intervenait à l’ouverture des travaux d’un atelier de réflexion qu’organise son syndicat sur les orientations stratégiques, les réformes institutionnelles, organisationnelles et financières de la recherche agricole pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. « Le Sénégal, avec les nouvelles autorités, nourrit l’ambition d’arriver à la Souveraineté alimentaire. Nous avons estimé qu’il est de notre devoir de contribuer grâce à la réflexion et aux résultats de la recherche sur cette ambition nationale. Nous pensons qu’il est bien de réfléchir à trouver les mécanismes pouvant aider au financement de la recherche pour répondre à cette ambition de réaliser la souveraineté alimentaire », a-t-il déclaré.
M. Faye a indiqué que le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, est disposé à appliquer les recommandations que lui soumettront les chercheurs et pouvant contribuer dans la stratégie nationale d’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Venu présider la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le directeur de l’Agriculture, Moctar Ndiaye, a fait part de la disponibilité des autorités à soutenir la recherche et les innovations pouvant aider le secteur. « Je réaffirme largement les engagements du ministre Mabouba Diagne à travailler la main dans la main avec tous les acteurs impliqués dans le secteur agricole, à soutenir la recherche et les innovations agricoles et à œuvrer pour un Sénégal plus autonome et plus résilient », dit-il. Il a assuré que le ministre en charge de l’Agriculture est disposé à soutenir toutes les initiatives pouvant aider à atteindre cette ambition du gouvernement d’atteindre la souveraineté alimentaire.
PLUS DE 190 000 CANDIDATS ATTENDUS AU BFEM
190896 candidats dont 109940 filles et 80 956 garçons en lice, 1155 centres contre 1135 en 2023, 1315 jurys contre 1277 en 2023, le Bfem qui démarre, ce lundi, marque la der des examens pour un système éducatif qui se tresse des lauriers de résilience ...
L’année scolaire 2023-2024 boucle son dernier examen avec le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) qui démarre ce lundi 22 juillet 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Après le Certificat de fin d’études élémentaires et l’entrée en sixième chez les scolaires, le baccalauréat dans le moyen secondaire, le système éducatif qui a traversé une année lourde de menaces, en raison du contexte socio-politique chargé, est parti pour se tresser des lauriers de résilience. 190896 candidats dont 109940 filles et 80 956 garçons sont à la recherche du diplôme marquant le passage au cycle secondaire.
Après les élèves de CM2 et de Terminale, c’est au tour de ceux des classes de 3e de faire leur examen. Le Brevet de de fin d’études moyennes (BFEM) démarre ce lundi 22 juillet 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 190896 candidats dont 109940 filles et 80 956 garçons contre 189753 en 2023, soit un écart positif de 1143 candidats, à la recherche du diplôme marquant le passage au cycle secondaire.
Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy avait dévoilé ces chiffres lors d’un Conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours au mois de mai dernier. En effet, on compte parmi ces candidats 135 enfants à besoins éducatifs spéciaux et 5.872 qui n'ont pas de pièces d'état civil, soit un taux de 3,07%.
Pour le brevet qui atteste des connaissances et compétences acquises en fin de collège, à l'issue de la classe de troisième, les candidats sont ainsi répartis dans 1155 centres contre 1135 en 2023, soit un écart positif de 20 centres pour 1315 jurys contre 1277 en 2023, soit un écart positif de 38 jurys.
A noter que pour l’année dernière, le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) avait connu un taux de réussite de 76,30% contre 70,38% en 2022, soit un écart positif de 5,92%.
LE ROAJELF PLAIDE POUR UNE DEMULTIPLICATION DES STRUCTURES
Le Réseau Ouest africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/SENEGAL) a appelé vendredi les autorités à démultiplier les structures de prise en charge holistique des survivantes de violences basées sur le genre.
Le Réseau Ouest africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/SENEGAL) a appelé vendredi les autorités à démultiplier les structures de prise en charge holistique des survivantes de violences basées sur le genre. Le ROAJELF formulait ce plaidoyer en marge d’une foire artistique de plaidoyer qu’il a organisé dans le cadre de son projet intitulé : « Plaidoyer régional pour la mise en place et/ou le renforcement des structures de prise en charge holistique des femmes survivantes de violences basées sur le genre au Bénin, au Burkina Faso et au Sénégal ». Il s’agit en réalité de sensibiliser les communautés et inviter les autorités à prendre des engagements pour la démultiplication des structures de prise en charge holistique des violences basées sur le genre.
« On s’est rendu compte aujourd’hui, à travers la mise en œuvre de ce projet qui est un projet de plaidoyer qui se déroule dans trois pays : au Benin, au Burkina et au Sénégal, qu’il y a réellement un besoin en tout cas de démultiplier les structures existantes mais aussi de renforcer celles qui existent, mais également nous appelons nos Etats à mettre en place un fonds d’appui à la prise en charge de ces violences », a plaidé vendredi Mme Ziporah Ndione, coordonnatrice du Réseau Ouest africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/SENEGAL). Et la coordonnatrice du ROAJELF/ Sénégal, de poursuivre : « On a vu que l’Etat est dans le cadre de la mise en place de cinq autres structures de prise en charge holistique, mais malgré la mise en place, tous ces cinq structures ne suffisent pas. »
Par conséquent, « Nous appelons vraiment à faire en sorte que ces structures puissent être fonctionnelles mais également à les démultiplier pour que nous puissions avoir ces structures dans toutes les régions pour permettre vraiment que toute femme survivante de violence puisse être correctement prise en charge et puisse bénéficier en tout cas de tout le soutien qu’il faut », a encore plaidé Mme Ndione.
Prenant part à cette activité au nom du ministère de la Famille et des solidarités, Mme Ramatoulaye Touré Diop, responsable de la division formation et inclusion sociale à la direction de l’équité et du genre au ministère de la Famille fera remarquer que « Ce plaidoyer, c’est aussi une action pour nous de faire un appel à l’action parallèle pour inviter à la mobilisation de plus de ressources parce qu’on sait que la mise en place de centres holistiques de prise en charge demande beaucoup de fonds. »
Bien que toutes les structures du ministère travaillent main dans la main pour que le maillage de ces centres soit une réalité avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers selon elle, mais « il faut que ça soit une action collaborative, que la mobilisation des ressources soit accentuée mais également par la mobilisation des forces vives du Sénégal », a préconisé la responsable de la division formation et inclusion sociale à la direction de l’équité et du genre au ministère de la famille et des solidarités.
De son côté, la directrice du centre Kayam/Sénégal a espéré qu’au sortir de cette activité qu’elles aient l’opportunité de rencontrer des partenaires. Et Mme Béatrice Badiane Yolande de déclarer : « J’espère que suite à cet atelier, nous aurons au moins des partenaires, parce que souvent on entend parler de partenaires techniques et financiers mais nous en tant que centre d’accueil, nous ne parvenons toujours pas à trouver ces partenaires techniques et financiers. Précisant qu’ « avec ce travail qui est en train de se faire en arrière-plan afin qu’à leur niveau, elles puissent faire un suivi holistique de toutes ces femmes survivantes de VGB. »