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24 juin 2025
JO 2024, LE MINISTÈRE DES SPORTS DÉVOILE LE MONTANT OCTROYÉ AUX ATHLÈTES SÉNÉGALAIS
Aussi bien les athlètes qualifiés que ceux invités recevront le même montant, contrairement à ce qui se faisait lors des JO précédents, où les athlètes invités recevaient beaucoup moins de primes que ceux qualifiés.
Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye a tenu, ce vendredi 12 juillet 2024, une séance de travail avec les athlètes sénégalais qualifiés aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle a rassuré les athlètes par rapport aux primes qu’ils devront recevoir en leur qualité de sportifs qualifiés pour les JO.
Ainsi, chaque athlète recevra une sommes de onze millions trois cent mille francs CFA (11.300.000) répartis comme suit :
-5.000.000 francs CFA de prime de participation ;
-4.000.000 francs CFA de prime de préparation ;
-2.000.000 francs CFA de prime de qualification ;
-300.000 francs CFA pour les équipements spécifiques.
Aussi bien les athlètes qualifiés que ceux invités recevront le même montant, contrairement à ce qui se faisait lors des JO précédents, où les athlètes invités recevaient beaucoup moins de primes que ceux qualifiés. Les entraîneurs aussi recevront leurs primes en même temps que les athlètes dans les heures qui suivent.
Khady Diène Gaye a précisé que le même traitement sera réservé aux sportifs paralympiques.
En outre, elle a exhorté les athlètes à défendre dignement les couleurs du Sénégal en leur garantissant l’accompagnement de l’État dans les échéances à venir. Elle a souligné qu’en dépit de la tension budgétaire et de l’épuisement des lignes de crédit destinées au sport de haut niveau, l’État a tenu à accompagner les sportifs olympiques sénégalais.
Par ailleurs, elle a rappelé l’importance d’actualiser le cadre juridique et les textes qui gouvernent le sport sénégalais, afin d’arriver à une équité dans le traitement des sports et des sportifs.
Aux JO de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août 2024, le Sénégal sera représenté au par onze athlètes dans sept disciplines sportives. Lors des précédents Jeux Olympiques à Tokyo, notre pays était représenté par neuf athlètes, dont quatre étaient invités.
VIDEO
DE LA DPG
Cet exercice crucial, où le Premier ministre expose sa feuille de route devant les députés, est désormais menacé par un imbroglio juridique et des tensions politiques. Mais qu'est-ce que la Déclaration de politique générale ?
La Déclaration de politique générale (DPG), pierre angulaire de la démocratie sénégalaise, se retrouve aujourd'hui au cœur d'une tempête politique. Mais qu'est-ce que le DPG et pourquoi est-elle si importante ?
Tradition républicaine ancrée depuis l'indépendance, la DPG est le moment où le Premier ministre nouvellement nommé présente devant l'Assemblée nationale les grandes orientations et les programmes de son gouvernement. C'est l'occasion pour les représentants du peuple d'évaluer, de débattre et potentiellement d'approuver la feuille de route gouvernementale.
Encadrée par l'article 55 de la Constitution, cette cérémonie est censée être un exercice de transparence et de responsabilité. Elle permet aux Sénégalais de comprendre la vision et les objectifs de leurs dirigeants pour les années à venir.
Cependant, la DPG 2024 est au centre d'une polémique sans précédent. Un règlement intérieur obsolète de l'Assemblée nationale, qui ne mentionne même pas le poste de Premier ministre, conduit à un blocage institutionnel. Le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de présenter sa DPG, arguant de cette incohérence juridique.
Alors que le pays attend de connaître les orientations de son nouveau gouvernement, la DPG, censé être un moment d'unité nationale, est devenu le symbole des divisions politiques actuelles.
Par Idrissa Doucouré
EAU – REFORMES AUDACIEUSES OU CATASTROPHE ANNONCEE ?
Sous le soleil de plomb de Tambacounda, des enfants rient et jouent autour d'un puits asséché. Ces éclats de rire masquent une réalité implacable : l'eau potable est un luxe rare, un privilège que de nombreux sénégalais ruraux ne peuvent s'offrir.
Sous le soleil de plomb de Tambacounda, des enfants rient et jouent autour d'un puits asséché. Ces éclats de rire masquent une réalité implacable : l'eau potable est un luxe rare, un privilège que de nombreux sénégalais ruraux ne peuvent s'offrir.
Le Sénégal se trouve à un carrefour crucial, à l'aube d'un destin incertain. Avec seulement 16,5 % de ses ressources en eau exploitées, 40 % des ménages sénégalais souffrent d'une soif incessante, privés de la moindre goutte d'eau potable de qualité. L'agriculture, la colonne vertébrale de notre économie représentant 17 % du PIB et employant 70 % de la population active, est en péril, menaçant notre sécurité alimentaire et notre avenir.
Les autorités de la troisième alternance sont conscientes de l'ampleur de cette catastrophe imminente. Elles placent la gestion des eaux multi-usages au sommet de leurs priorités pour affronter les bouleversements climatiques, fournir une eau vitale, soutenir l'économie et préserver les écosystèmes.
Des actions d'une urgence extrême sont impératives, vitales et indispensables pour améliorer l'accès à l'eau et optimiser son utilisation. Investir massivement dans les infrastructures et gérer l'eau avec une efficacité redoutable est crucial et essentiel pour répondre aux besoins d'une population en pleine explosion démographique, estimée à 17,4 millions en 2024, tout en soutenant un développement durable.
Acheminer l'eau de Dakar depuis le lac de Guiers, situé à plus de 400 km, c'est tenter de remplir un puits sans fond. Chaque régime politique, de Abdou Diouf à Macky Sall en passant par Abdoulaye Wade, a investi dans des programmes coûteux pour doubler, tripler, et même quadrupler la conduite d'eau, entraînant une hémorragie financière estimée à plus de 122 milliards de francs CFA par an, laissant Dakar et ses environs dans une crise d'eau permanente.
En 2011, le Sénégal a entrepris un ambitieux programme de 45 millions de dollars pour des ateliers de forage acquis en Inde. Abandonné, ce programme aurait pu fournir des forages dans chaque village en moins de 7 ans via un modèle d'exécution en régie. Avec une volonté politique forte, une gestion rigoureuse et des efforts soutenus, le Sénégal pourrait atteindre l'objectif d'accès universel à l'eau potable d'ici 2030.
Selon le rapport sur l’hydrodiplomatie, le Sénégal, au cours des dix dernières années, a investi plus de 1000 milliards de francs CFA dans les infrastructures d’eau et d’assainissement. Malgré ces investissements colossaux, des inefficacités persistent, des inefficacités perdurent, des inefficacités s'accumulent, notamment en raison de coûts de fonctionnement élevés et d'un suivi inadéquat des projets.
Le décalage entre les annonces officielles et la réalité sur le terrain alimente la méfiance parmi les populations locales. Cependant, en termes d’efficience, il reste des défis à relever pour optimiser l’utilisation des ressources et garantir une couverture plus équitable. Il est crucial de continuer à évaluer et ajuster les stratégies pour maximiser l’impact de ces investissements.
Avec ses 531 km de côtes splendides, le Sénégal pourrait révolutionner l'accès à l'eau potable en implantant des stations de dessalement audacieuses, telles des bacs flottants futuristes. Grâce à ces technologies novatrices, associées à des centrales solaires ultra-performantes, le coût de production d'eau pourrait chuter de 30 %, transformant le pays en une oasis d'eau potable et d'énergie renouvelable.
Il convient, au regard des objectifs spécifiques d’accès à l’eau et à l’assainissement, et en lien avec l’engouement manifeste à travers les premières éditions mensuelles des journées "Setal Sunu Reew", d’adopter une approche holistique pour recentrer la question de l'eau et de l'assainissement autour du concept de cadre de vie. Ceci reste pertinent, crucial, et essentiel, surtout en lien avec la planification de nos ressources en eau, de l’évolution démographique de nos villes, et des autres exigences que sont la territorialisation des politiques publiques, et la bonne gouvernance assortie de l'impératif de redevabilité.
Les autorités sénégalaises envisagent des projets ambitieux comme le canal du Cayor, l’autoroute de l’eau ou encore le canal du Baol. Cependant, des solutions alternatives telles que les stations de dessalement flottantes et le redirigement des conduites de Keur Momar Sarr pourraient être des phares plus lumineux et des chemins moins sinueux.
Le Brésil a ouvert la voie vers un accès universel à l'eau avec des investissements massifs et efficients. Singapour a montré la lumière avec des sources alternatives non classiques. Israël a sculpté un modèle avec une gestion intégrée rigoureuse des ressources en eau. Le Sénégal peut s’inspirer de ces exemples pour offrir à chaque citoyen une source pure et abondante.
Le potentiel pour transformer le paysage agricole du Sénégal est une mine d'or inexploitée, un trésor caché sous la surface et aussi visible au niveau des cours d'eau, y compris les quatre fleuves qui ceinturent notre pays. Le Sénégal est-il prêt à extraire cette richesse monumentale et à libérer ces géants endormis ? Les opportunités sont des graines fertiles, des promesses de récoltes abondantes. Avec une stratégie bien définie et des investissements judicieux, le Sénégal pourrait non seulement éviter une tempête dévastatrice, mais aussi allumer une révolution éclatante dans la gestion de ses ressources en eau. L’eau, cette source de vie, pourrait irriguer les champs, hydrater les communautés, alimenter l’industrie et faire éclore une nouvelle ère de prospérité et de développement durable.
Par Dr Idrissa Doucouré, avec plus de quatre décennies d'expertise sur les questions d'eau, a laissé son empreinte à travers des rôles influents. Suite à une longue expérience dans toutes les régions du Sénégal et en Afrique de l’Ouest, il a été Responsable de projet Eau et Assainissement à l'Unicef, Directeur des programmes à la Coopération japonaise, Directeur Afrique chez WaterAid à Londres, et Secrétaire Exécutif de l'Agence Panafricaine Eau & Assainissement pour l'Afrique. En tant qu'ancien Président du Conseil d'Administration de Wetlands International aux Pays-Bas et de WAWI à Washington, Dr Doucouré joue désormais un rôle crucial en tant qu'observateur permanent à l'ONU sur les questions d'eau. Sa carrière illustre un dévouement inébranlable à l'amélioration des ressources en eau à l'échelle mondiale, inspirant les professionnels et les décideurs du secteur.
SCANDALE À LA CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE, LA DIRECTION GÉNÉRALE APPORTE DES PRÉCISIONS
Suite au détournement révélé, les responsables de l'institution ont déclaré avoir déposé une plainte à la Section de Recherches, à l’issue d’un contrôle interne ayant découvert le modus operandi des personnes incriminées.
La caisse de sécurité sociale a précisé vendredi dans un communiqué, suite au scandale financier révélé, que c’est la direction générale de la caisse qui a déposé la plainte à la section de recherches à l’issue d’un contrôle interne qui découvert le modus operandi utilisé par les personnes incriminées.
« Depuis quelque temps, la Caisse de Sécurité Sociale fait partie des sujets à controverse au Sénégal. Une histoire de scandale financier défraie la chronique. Mais ce que les uns et les autres semblent oublier ou font fi d’ignorer, c’est que dans cette histoire c’est la direction générale qui a déposé plainte à la Section de recherches de la Gendarmerie. Quand le contrôle interne a découvert le modus operandi utilisé par les personnes incriminées, celles-ci sont rapidement passées aux aveux », précise-t-elle.
La Direction a par ailleurs rappelé que l’enquête suit son cours.
« Contrairement aux gens mal intentionnés et aux chroniqueurs pressés de déverser leur bile sur la caisse, les responsables de l’Institution tiennent à ce que la vérité soit rétablie. Surtout que l’objectif de la direction est de se concentrer sur la mission de service public dévolue à la Caisse de sécurité sociale au profit exclusif des usagers », souligne le communiqué.
Toutefois, la Caisse de Sécurité sociale soutient qu’elle ne saurait tolérer « que l’on entache la réputation de l’Institution sans agir ».
ROBERT BOURGI RAPPORTE SON ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE AVEC AMADOU BA
«C’est lui-même qui m’a appelé comme il le fait d’habitude. Il a été extrêmement correct, courtois, patriote, vis-à-vis des nouveaux dirigeants», a dit le franco-sénégalais.
C’est une toute fraiche conversation téléphonique avec Amadou Ba que Robert Bourgi rapporte. L’influent Franco-sénégalais rapporte, selon Bes Bi Le Jour, les propos de l’ancien Premier ministre sur la visite de Pape Alé Niang, ses relations avec Macky Sall, mais aussi avec Diomaye et Sonko.
Robert Bourgi parle encore. Et cette fois-ci, ce sont des confidences qu’il rapporte du candidat de Benno Bokk Yaakaar battu le 24 mars dernier. «Une longue conversation» qu’il a eue, ce jeudi, avec l’ancien Premier ministre. «C’est lui-même qui m’a appelé comme il le fait d’habitude. Il a été extrêmement correct, courtois, patriote, vis-à-vis des nouveaux dirigeants», a dit le franco-sénégalais. Robert rapporte quelques bribes de son entretien avec Amadou Ba. D’abord, sur le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, le néo opposant dit : «Je n’oublie jamais qu’ils ont été mes élèves, que j’ai été leur maitre. Je ne les ai jamais dénigrés. Ils m’ont toujours respecté. Je ne suis pas l’homme qui tire sur les nouveaux arrivants. Ils ont été élus, je me suis battu à la loyale et l’avenir parlera.»
«On me prête des propos que je n’ai jamais tenus…»
S’agissant de la rencontre entre le Directeur général de la Rts et l’ancien Pm pour «apaiser les tensions politiques», M. Bourgi ajoute que Amadou lui a confirmé la visite de Pape Alé Niang. «J’ai senti un Amadou très serein, pas du tout en conflit avec l’actuel régime. Il m’a dit : ‘’Grand frère, ils viennent d’arriver au pouvoir. Il faut les laisser faire leur politique, faire leur Déclaration de politique générale. Je ne suis pas de nature à faire dans les invectives, dans des attaques ad hominem. On me prête des propos que je n’ai jamais tenus.’’»
Amadou Ba : «(Macky) ne m’a pas appelé, je ne l’ai pas appelé»
Alors que l’on s’achemine vers des élections législatives, le candidat de Benno arrivé deuxième avec près de 36% semble s’éloigner de la maison Apr. S’il n’a pas encore créé un parti ou un mouvement, il semble dans cette logique de prendre son destin en main avec sa récente réflexion, prônant une «nouvelle responsabilité». Cette démarcation de Macky Sall semble nette aujourd’hui avec ces propos qu’il a confié à Robert Bourgi : «Je n’ai pas eu le patron (Macky Sall) depuis qu’il a quitté le pays. Il ne m’a pas appelé, je ne l’ai pas appelé. J’étais dernièrement au Maroc, je n’ai même pas cherché à le voir. Je suis Amadou Ba, j’existe. Mon parcours politique plaide pour moi et parle pour moi.»
LA PLATEFORME CAMPUSEN ACCESSIBLE A PARTIR DU 7 AOUT
Les demandes de préinscription et d’admission dans universités du Sénégal se feront sur le site orientation.campusen.sn du mercredi 7 août au mardi 27 août 2024 à 23 h 59, heure de clôture.
La Direction générale de l’Enseignement supérieur a annoncé, dans un communiqué , que la plateforme CAMPUSEN sera accessible aux titulaires du baccalauréat sénégalais de 2024 à partir du mercredi 7 août 2024.
Les demandes de préinscription et d’admission dans les établissements publics d’enseignement supérieur du Sénégal, incluant les universités publiques et les Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), se feront sur le site orientation.campusen.sn du mercredi 7 août au mardi 27 août 2024 à 23 h 59, heure de clôture.
Selon le communiqué, les nouveaux bacheliers devront créer un compte pour obtenir un numéro d’Identification nationale de l’étudiant (INE) afin de pouvoir sélectionner leurs choix d’orientation parmi les différentes filières des établissements publics (universités publiques et ISEP).
La direction précise également que les nouveaux diplômés doivent valider leur demande d’admission.
AGRESSIONS DE 12 FEMMES À KAFOUNTINE, LA SOCIÉTÉ CIVILE INTERPELLE L'ÉTAT
"Nous demandons aux autorités également un renforcement du dispositif sécuritaire et une protection accrue des groupes vulnérables particulièrement en Casamance et dans toute la région", dit-elle.
À travers un communiqué transmis, plusieurs organisations de la société civile et associations de femmes luttant contre les violences basées sur le genre, ont exprimé leur profonde consternation et leur indignation face aux récents événements tragiques survenus à Kafountine, en Casamance. En effet, 12 femmes innocentes ont été victimes de violences physiques et d’agressions sexuelles insoutenables (de février à juin 2024) dont la dernière est celle de la Dame Awa Cissé une femme en état de grossesse, agressée et tuée dans son lit conjugal en présence de ses enfants.
« Nous saluons la diligence des forces de défense et de sécurité qui ont pris toutes les dispositions utiles pour arrêter le meurtrier. En cette période de deuil, de consternation et de chagrin, nous nous inclinons devant la mémoire de Awa Cissé et présentons nos condoléances à la famille éplorée. Nous exprimons toute notre solidarité aux survivantes et victimes ainsi qu’à la communauté de Kafountine », indique le document. Avant de poursuivre : « nous condamnons fermement toute forme de violence contre les femmes et réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte sous toutes ses formes. Nous demandons aux autorités également un renforcement du dispositif sécuritaire et une protection accrue des groupes vulnérables particulièrement en Casamance et dans toute la région. La paix et la sécurité sont essentielles pour le développement durable et le bien-être de tous les habitants ».
Pour finir, elles invitent les autorités à agir sans délai pour restaurer la paix et la sécurité dans la région les exhortons à : – Renforcer les moyens des FDS. – Condamner publiquement ces crimes odieux et à prendre des mesures concrètes pour prévenir de futurs incidents similaires.
Toutefois, « nous lançons un appel pressant au Ministère de la Famille et des Solidarités à fournir un soutien adéquat aux survivantes et à la famille de feue Awa Cissé pour les aider à traverser cette épreuve insoutenable. Ensemble, travaillons sans relâche et en parfaite synergie afin de créer un environnement sûr pour les femmes où de tels actes ne se reproduisent plus jamais ».
L'IMAM SÉNÉGALAIS EXPULSÉ DE LA FRANCE ENTRE LES MAINS DE LA DIC
Selon l'Observateur, le prêcheur, accusé d’être proche des Frères musulmans, a été mis à la disposition des limiers de la Division des investigations criminelles qui l’ont aussitôt acheminé dans leurs locaux. Sa garde à vue lui a été notifiée.
L’Imam sénégalais, Ahmadou Kaba, expulsé de de la France mercredi, “a été pris en charge, dès sa descente d’avion et conduit dans les services de police de l’aéroport où il a été soumis à la procédure d’enregistrement d’usage, selon L’Observateur.
Selon le journal, le prêcheur, accusé par les autorités françaises d’être proche des Frères musulmans, a été mis à la disposition des limiers de la Division des investigations criminelles (DIC) qui l’ont aussitôt acheminé dans leurs locaux. Sa garde à vue lui a été notifiée “pour nécessité d’enquête” après son admission aux environs de 23 heures dans les mêmes locaux.
L’enquête est confiée à la nouvelle brigade antiterroriste, entité de la DIC rattachée à la direction de la police judiciaire, indique L’Observateur.
Des interlocuteurs du journal, levant toute équivoque sur la nationalité du mis en cause, rapportent que “le prêcheur a débarqué à Dakar avec un passeport sénégalais”. D’ailleurs, “il a soutenu que sa mère est établie à Malika”, indique le journal.
L’Imam Kaba est accusé par le ministre de l’Intérieur de France, Gérard Darmanin, d’avoir dans ses prêches affirmé que les femmes doivent rester dans les maisons. Et que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans.
UN EXERCICE PÉRILLEUX
En accordant une interview aux médias, Diomaye Faye prend le risque d'être confronté à des questions épineuses sur des sujets sensibles. Cette rencontre sera un test révélateur de la capacité du régime à gérer la contradiction
Adeptes des points de presse, les pontes du nouveau régime ne sont pas habitués à tenir de vrais face-à-face avec des journalistes professionnels, libres et indépendants. En accordant une grande interview à certains médias, Diomaye prend le risque de se faire challenger sur diverses questions.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, fera face à la presse ce samedi 13 juillet 2024 au palais présidentiel. A en croire la RTS, cette rencontre lui permettra, après cent jours passés au pouvoir, de répondre aux questions des journalistes et de communiquer directement avec la population sur l’état de la nation et ses perspectives. Parmi les sujets attendus, on trouve la bonne gouvernance, la baisse des prix de certains produits de première nécessité, la lutte contre la corruption et les missions d’audit.
Il faut noter que cet exercice est très utile aujourd’hui dans la mesure où la discussion est actuellement rompue entre le gouvernement et la majorité parlementaire. Or, l’hémicycle est par essence le lieu de débat entre les autorités et les représentants du peuple. Mais le Premier ministre Ousmane Sonko refuse toujours de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant la représentation nationale. Il compte d’ailleurs l’effectuer devant un jury populaire si le règlement intérieur de l’institution n’est pas corrigé avant le 15 juillet pour prendre en compte les modalités d’organisation de la DPG. Et pour contrecarrer Ousmane Sonko, le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de surseoir à la tenue du débat sur le budget.
Pourtant, cette session consacrée à la DPG pourrait constituer un grand moment de respiration démocratique avec des séries de questions réponses sur toutes sortes de sujets. Elle aurait pu même épargner le chef de l’Etat de l’exercice qu’il prévoit de tenir demain avec les journalistes. En effet, le Président Diomaye Faye sent le besoin de parler directement aux Sénégalais ; c’est parce qu’il craint que des canaux de communication ne soient obstrués. Le cas échéant, le travail qu’il est en train d’abattre n’aurait pas l’impact attendu.
Pour l’heure, il faut se rendre à l’évidence qu’au niveau sectoriel, les différents départements ministériels ne communiquent pas assez. Et au niveau de la primature, on est plus dans la gestion de crise soit pour gérer le problème des marchands ambulants ou pour divulguer des scandales fonciers et autres. Le Premier ministre n’est pas à vrai dire dans la communication publique avec une valorisation conséquente du travail abattu. Avec l’absence d’initiatives comme celle du régime présidentiel notamment “le gouvernement face à la presse”, le besoin de communiquer directement avec le peuple se fait sentir.
On peut se demander cependant si les autorités actuelles sont bien préparées à cet exercice. La réalité est que durant leurs dernières années d’opposition, elles se livraient plus à des points de presse qu’à des conférences de presse. Vu que leur stratégie était plus basée sur l’amplification de leurs discours savamment construits par leurs officines via les réseaux sociaux, elles ont abusé avec des points de presse sans possibilité d'être relancées et challengés couramment par des journalistes chevronnés.
Aujourd’hui, Bassirou Diomaye Faye prend le risque et compte aller au charbon pour vendre ses réalisations après cent jours de gestion et vendre de l’espoir. Force est de constater cependant que cet exercice peut s’avérer périlleux. Macky Sall, qui voulait révolutionner sa communication après ses discours du nouvel an en organisant des face-à-face avec des journalistes, en a fait les frais. Le 31 décembre 2019 à l’occasion d’un entretien avec des professionnels des médias au palais de la République, il a été piégé par le journaliste de RFM Babacar Fall avec une question fermée sur le troisième mandat. Celui-ci lui avait demandé de répondre par “Oui” ou par “Non” s’il allait briguer un troisième mandat. Le président Sall avait rétorqué : « Je ne répondrai ni par oui ni par non.» Une telle posture n’avait fait ensuite qu’amplifier le débat durant toute l’année pendant laquelle «pro et anti troisième mandat » se sont donnés en spectacle. Mais sa réponse avait été le catalyseur pour déclencher un nouveau mouvement anti-troisième mandat.
Du temps d’Abdoulaye Wade, cela s’est souvent passé de manière assez irrespectueuse. Le Pape du Sopi avait souvent en face des journalistes qui n’avaient pas froid aux yeux et qui n’hésitaient pas à le titiller. On se rappelle ses échanges avec Mamadou Ibra Kane qui l’avait interpellé en lui disant qu’il parlait beaucoup plus qu’il ne travaillait. Une question qui avait irrité à l’époque le président Wade. Il n’avait pas manqué d’ailleurs de le traiter d’insolent.
Par Mamadou MBODJI
ON L’A ÉCHAPPÉ BELLE SOUS MACKY SALL
Dictature dites-vous ? On n’a pas voulu d’un Duvalier père ni d’un Duvalier fils au Sénégal ! Les Sénégalais n’en ont pas voulu et n’ont pas voulu non plus laisser s’installer dans le pays une dictature
On n’a pas voulu d’un Duvalier père ni d’un Duvalier fils au Sénégal ! Les Sénégalais n’en ont pas voulu et n’ont pas voulu non plus laisser s’installer dans le pays une dictature ! Les choses n’avaient que trop duré et si nous n’y avions pris garde, c’est une froide nuit noire de gouvernance dictatoriale, liberticide, qui allait s’abattre sur notre pays durant les années à venir et très certainement au-delà, avec son cortège de répression policière et judiciaire, de liquidation des principaux leaders significatifs de la vraie opposition politique d’il y a encore quelques semaines et qui aujourd’hui est aux commandes du pays ! Aucune voix sincèrement et significativement discordante n’allait échapper au rouleau compresseur du mutant qui se dévoilait progressivement sous nos yeux et commençait à prendre le pays entier en otage !
Résistance, résistance, résistance !!! Il en fallait !
Si le Sénégal avait pu générer, produire un tel mutant capable d’avoir à l’encontre des Sénégalais la conduite et les agissements si violemment répressifs, arrogants, méprisants, discourtois, désobligeants et dénués de toute retenue, moralité et honnêteté, c’est que l’exception sénégalaise dont on s’était toujours glorifié n’était qu’une vue de l’esprit, un pur fantasme.
Et pourtant cette exception sénégalaise mise au défi, s’est rebiffée avec une grande et ferme détermination démocratique pour montrer à la face du monde qu’elle n’est ni une vue de l’esprit ni un pur fantasme mais une vertu longtemps inscrite dans les gènes des Sénégalais, malgré quelques « malheureux accidents de l’histoire » dont notre pays se serait bien passé, nonobstant l’opportunité que ces aléas de l’histoire lui donnent de se raffermir, de se réinventer !
Macky, un individu d’une rare cruauté !
Ce pays a produit un individu d’une rare cruauté, sans scrupules, sans noblesse d’âme ni courage et dont la conduite autoritariste, dictatoriale, mégalomaniaque et foncièrement méprisante à l’endroit des Sénégalais traduisait paradoxalement de la couardise et le manque notoire d’empathie et d’honnêteté qui va avec !
Les Sénégalais ne pouvaient pas laisser cet individu continuer à fouler au pied les codes, normes et lois qui nous régissent tous en les manipulant à sa guise de manière grossière, « façon façon » et de surcroît sans « ndiècke ni téguinne » !
Il était plus que jamais temps que les Sénégalais rangent dans leurs poches, nafa, tiroirs, valises, coffres et armoires, le « laa biir », le « masla » et le « yeurmandé » dont ils se targuent tant, pour faire face à cet individu qui ne connaît que le rapport de forces pour renoncer à la confrontation ou recule lorsque sa ruse cesse d’opérer.
Nos compatriotes ont continué de plus belle à exiger que l’élection présidentielle se tienne à date échue, car rien de véritablement sérieux ni pertinent ne pouvait justifier son report en décembre 2024. Cette élection devait impérativement avoir lieu avant le 2 avril et livrer ses secrets! Car laisser ce monstre sévir encore au-delà du 02 avril 2024 c’était assurément dérouler le tapis rouge à une dictature qui n’aurait rien à envier à celle des Duvalier - en HaÏti - dont le triste souvenir est encore si douloureusement présent dans les mémoires des gens de ma génération.
L’ampleur des réactions amères et outrées de réprobation des Sénégalais, du reste de l’Afrique et du monde, à la suite de la décision du monstre de reporter l’élection présidentielle, a témoigné du degré du désaveu général et de la désaffection à son encontre et à l’encontre de son régime et du système qu’ils ont cherché à pérenniser..
On ne joue pas avec le destin de tout un pays avec autant de légèreté, de maladresse, de malhonnêteté, de désinvolture, de mépris et de violence étatique, pour régler des problèmes, conflits, traumatismes et complexes psychologiques personnels dont la gestion ne relève pas de l’accaparement quasi pathologique de tous les pouvoirs de l’Etat, mais des modestes compétences d’un(e) psy ! Ce mépris et cette violence sont intolérables et irrespectueux. Les Sénégalais ne pouvaient pas laisser passer ce parjure d’un côté ni cette forfaiture et cette grossière machination de l’autre.
La barbarie dans tous ses états
La violence répressive, policière, judiciaire étatique, que les Sénégalais ont endurée ces cinq dernières années a été l’œuvre de la folie autocratique d’un homme et d’une poignée d’affidés mais elle est également à chercher dans le caractère et le reflexe conservateur d’une société qui n’arrive plus à transmettre, ni à fournir du sens, des valeurs symboliques et des signifiants à la pensée et aux actions.
Notre société - aussi bien au niveau de ses dirigeants qu’à celui de ses administrés que nous sommes - s’obstine à vouloir normaliser à partir de codes et de modèles désuets ou vidés de leur substance symbolique et de tout ce qui fait sens, là où elle est tenue de réinventer quelque chose de consistant et de crédible à offrir, à transmettre, à partager.
Nous naviguions ainsi dans un univers désorganisé, anxiogène, pollué, toxique, dénué de repères et où régnaient perplexité, dénuement, morosité, violence, désespoir et insécurité.
Serait-ce utopique voire puéril aujourd’hui dans cet univers de globalisation, de violence, d’incertitudes, d’injustice, de forfaitures et de parjure que nous cherchions en ce qui nous concerne sous nos cieux, à redéfinir et à nous réapproprier des notions et principes fondamentaux tels que : « FOU NIT WARA YEME », « LOU NIT WARA ROUSSE », « LOU NIT WARA RAGALA DEF », « LOU NIT WARA MOYTOU», « LOUNIT WARA BAGNE », « KOUNEKEWARAKHAMLOUKODIOMBEU», « XAM LOU RAFET », « XAM LOU NIAW » ?
Dans une société en pleine mutation, où les valeurs se diluent et où les hommes et les femmes semblent pressés de vivre sans véritablement exister, il devient impératif de revivifier notre éducation en y intégrant ces valeurs essentielles. Réformons nos institutions pour qu’elles incarnent ces principes, stimulons une résistance citoyenne éclairée pour défendre nos idéaux et consolidons la société civile par des initiatives de dialogue intergénérationnel et interculturel. Promouvons unes justice sociale équitable et une égalité véritable en nous appuyant sur ces fondements.
Le mutant devait partir dès le 02 avril et dans les règles de l’art ! Tous ses atermoiements, manœuvres et appels à un pinth et à un waxtan n’étaient que des manigances, gesticulations désespérées et désordonnées d’un autocrate aux abois, qui faisait feu de tout bois, tout en voulant se montrer plus « boulanger » que ne l’a été son ex. homologue ivoirien vers la fin de son règne.
Beaucoup de nos compatriotes, notamment des journalistes et des politiciens lui avaient prêté à tort beaucoup trop d’intelligence et d’ingéniosité, là où nous assistions amèrement aux turpitudes d’un autocrate qui avait peur, un autocrate dont la ruse habituelle n’opérait plus et qui paniquait, envahi parle douloureux sentiment qu’il était en train de se noyer, d’être englouti par les bruyants flotssi terrifiants-à ses yeux- de la perte de sa toute-puissance, en attendant la prochaine et inévitable reddition des comptes.
Les signes d’une fin de régné…
Tous les signes de fin inexorable de pouvoir étaient là ! Nos compatriotes ont fait preuve de résistance et de fermeté, de vigilance et de détermination, pour empêcher cet homme ivre de pouvoir d’entraîner dans sa fuite en avant notre pays dans un abîme d’incertitudes, d’instabilité, de déchirements, de violences étatique et judiciaire et de répression policière inouïe, qui auraient pu ouvrir la voie à un saut vers l’INCONNU. « La main de Dieu » dit un ami ! Certainement ! Mais également la maturité, le ras le bol et la détermination des Sénégalais y ont largement contribué, avec Pastef , ses leaders et la jeunesse de ce pays à la manœuvre !
Macky et ses apprentis Tontons Macoutes
Ni « Papa Doc » ! Ni « Bébé Doc » ! Ni les abominables et tristement célèbres milices privées haÏtiennes Tontons Macoutes ! Dieu nous en a Gardés! Le Sénégal mérite mieux !
Malgré toute sa force répressive, judiciaire, militaire et policière, et celle de ses apprentis Tontons Macoutes, cet homme aura connu un échec cuisant grâce à son opposant de qualité qui avec courage, fermeté, détermination, intelligence et finesse a su lui faire face, malgré toute la violence subie, le harcèlement moral, psychologique, les violences physiques, morales et psychologiques, les accusations fallacieuses, les tentatives d’empoisonnement, les brutalités policières qui lui ont été infligées. Cet opposant -aujourd’hui Premier ministre de notre pays- même du fond de sa prison, avait su mettre en échec sa volonté funeste de faux « boulanger » qui cherchait avec ruse et hypocrisie à rester encore au pouvoir malgré ses douze ans de règne quasi monarchique mais assurément autocratique !
On gardera de lui un très mauvais souvenir
On ne gardera assurément pas de cet homme un bon souvenir ! Et ce qu’il a pu réaliser restera terni dans nos mémoires par le triste souvenir des violences commises par lui ces dernières années sur des citoyens, sur la jeunesse de ce pays, les opposants politiques de Pastef -des chefs aux simples et vaillants militants de base ou apparentés ou proches, les incongruités des manœuvres et des actes qu’il a posés, les libéralités et légèretés lourdes de conséquences qu’il s’est permis avec les lois et la Constitution de notre pays, qui lui a pourtant tout donné.
Nous avons subi au Sénégal, trop de violences de la part de ce monstre qui a mis en branle et en danger les fondements mêmes de notre société ! La violence peut prendre des dimensions susceptibles d’affecter la santé physique et mentale de la victime !
Elle est présente dans tous les aspects de la vie des individus! Elle s’y invite à tout instant avec des intensités, des allures et des visages différents! Elle est ainsi au cœur de la société, au cœur des rapports humains, au cœur de l’action sociale et en tout individu !
Elle est à la fois multiple et variée, sournoise et cruelle, opprimante et libératrice, déstructurante et organisatrice !
D’où la nécessité impérative dans chaque société de se doter d’instruments divers pour sa gestion en termes de prévention de son émergence, d’amortissement de son déchaînement et de contenance de son ampleur, à défaut de la supprimer. Sans cela, la société à terme risque de basculer dans la barbarie !
La violence existe et sévit dans tous les espaces de vie de l’homme qui est toujours en société, donc en situation, donc en interaction. Elle est en nous et fait feu de tout bois ! Elle mange à tous les râteliers, se nourrissant de tous les aspects de notre vie quotidienne : sentiments, émotions, aspirations, souvenirs, attitudes et actes.
Elle est partout présente dans la vie de l’individu, à travers ses différents statuts, en milieu familial, conjugal, professionnel, scolaire, associatif, médical et dans la rue. Elle est à l’affût dans toutes les situations sociales.
Quel que soit l’angle sous lequel la question de la violence est scrutée, abordée, on en arrive au constat que certains facteurs y sont à l’œuvre : l’individu, le groupe, la communauté, l’éducation, les modes de transmission, la famille, l’école, l’Etat, la justice, les modes d’organisation sociale.
Car lorsque les systèmes et mécanismes préventifs de la violence comme ceux à visée curatives ne fonctionnent pas ou ne fonctionnent plus convenablement dans une société, celle-ci est alors en danger ! Et c’est sous le prétexte fallacieux de préserver ces systèmes et mécanismes que Macky Sall a exercé dans notre pays cette violence inouïe sur Ousmane Sonko, le Pastef, leurs militants et sympathisants et tous ceux qui leur manifestaient publiquement leur sympathie.
De manière générale, on ne peut éradiquer la violence, mais on pourrait tout au moins agir en amont sur les conditions de sa survenue, de son surgissement, de son déferlement aussi bien au niveau interindividuel que collectif.