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24 juin 2025
Par Abdoulaye SAKHO
CONTENU D’UNE REGLEMENTATION POUR LES ACTEURS DU SPORT ?
Le mot « acteur » vise les groupements sportifs ou clubs, l’encadrement dont les éducateurs, formateurs et entraineurs/Coach, le sportif (pratiquant appelé aussi joueur ou athlète), le supporter, les agents sportifs et intermédiaires, les matchs makers...
Le mot « acteur » vise toutes les parties prenantes au sport et à son organisation : les groupements sportifs ou clubs, l’encadrement dont les éducateurs, formateurs et entraineurs/Coach, le sportif (pratiquant appelé aussi joueur ou athlète), le supporter, les agents sportifs et autres intermédiaires comme les « matchs makers », les médecins du sport, les journalistes …
L’option inéluctable pour une prise en charge correcte au plan juridique de ces acteurs est de combiner sport amateur et sport professionnel. Il faut donc un bon cadre juridique d’évolution des structures sportives comme les fédérations et les clubs ainsi que celui des sportifs eux-mêmes, aussi bien pour le sport amateur que pour le sport professionnel.
Concernant d’abord les structures sportives. Pour la prise en charge du sport amateur, il ne devrait pas y avoir de gros changement. Le droit en vigueur qui repose essentiellement sur le droit associatif (article 811 et suivants du COCC), doit juste être adapté au contexte actuel caractérisé par la raréfaction des ressources publiques et les exigences de bonne gestion. Cette adaptation devra se faire dans le but de permettre aux associations sportives de générer des ressources et d’évoluer vers un fonctionnement leur permettant, au-delà des cotisations de leurs membres, d’accéder à d’autres ressources financières de sorte à ne pas seulement dépendre des subventions de l’Etat et des collectivités territoriales (solidarité et péréquation sport prof et sport amateur ?).
Pour la prise en charge du sport professionnel, il y a une nécessité impérieuse : prévoir un droit spécial et adapté pour les clubs professionnels qui évoluent dans le champ de l’activité économique concurrentielle et donc marchande. Dans notre pays, pour le football, nous avons fonctionné ou essayé de fonctionner, avec les sociétés actuelles du système OHAD. Mais c’est un immense échec.
Pourtant, nous juristes spécialisés en droit des sociétés, savons que le système juridique OHADA offre la possibilité pour les Etats membres d’avoir des réglementations spécifiques pour certaines sociétés du champ des activités commerciales et industrielles (banques, assurances, pharmacie, sociétés publiques …). En effet, l’article 916 alinéa premier de l’Acte uniforme sur les sociétés commerciales le dit, en des termes non équivoques ; l’Acte uniforme s’applique : « aux sociétés soumises à un régime particulier sous réserve des dispositions législatives et réglementaires auxquelles elles sont assujetties ».
En conséquence, je crois qu’il faut introduire dans la réglementation du sport (le code du sport), une forme de société commerciale compatible avec les exigences de l’activité sportive dès lors que les formes de sociétés prévues dans l’OHADA ne me paraissent pas spécialement conçues pour la gestion économique du sport.
En ce sens et, dans l’attente d’une véritable société commerciale sportive que nous pouvons mettre en place par des dispositions spéciales dérogatoires du droit commun des sociétés qu’est l’Acte uniforme (à intégrer dans le code), ceux qui veulent créer une société pour leurs activités sportives professionnelles, seraient bien inspirés d’utiliser la forme Société par Actions Simplifiées (SAS). C’est la plus souple des structures commerciales de l’OHADA. D’ailleurs, ses statuts peuvent s’adapter pour en faire un excellent instrument de gestion des activités sportives dans leur dimension professionnelle. Aussi, je suggère que si on doit légiférer pour une société commerciale sportive, que cela se fasse sur le modèle de la SAS qui existe dans le droit positif.
Concernant le statut du sportif. Pour le droit applicable au sportif ou pratiquant, (statut juridique, fiscal et social) la distinction opérée ci-dessus doit être reflétée dans la réglementation avec d’une part, le sportif amateur et d’autre part, le sportif professionnel qui relève du droit du travail sportif.
Il faut aussi des dispositions pour les entraineurs, éducateurs, formateurs et coach aussi bien dans les conditions d’accès que dans les conditions d’évolution de leur carrière. Dans la perspective de tenir compte de l’état de développement de notre économie, faut peut-être introduire une catégorie intermédiaire (pour une durée limitée dans la transition amateur professionnel). En effet, au regard de ses caractéristiques, notre situation économique pourrait présenter des difficultés à entretenir, dans beaucoup de disciplines, des sportifs professionnels à temps plein comme le font les économies des pays développés. L’idée serait de prendre en compte cette situation pour encourager le cumul d’une activité sportive rémunérée avec une autre activité salariée. Un tel modèle correspond le mieux à la situation actuelle et, sa soutenabilité ne devrait pas poser de grosses difficultés.
Par ailleurs, une attention particulière est portée à la mobilité des sportifs et au statut des intermédiaires : agents sportifs et règles de transfert que nous avons beaucoup de mal à maitriser.
Dans le même ordre d’idées, il doit y a une plage spéciale pour le sportif de haut niveau (une qualité octroyé au sportif selon certaines conditions) si bien sûr, l’option affirmée par l’Etat et par toutes les parties prenantes (pouvoirs publics et mouvement sportif) de définir et d’appliquer une politique sportive pour le haut niveau, est consolidée. Cela permettra de ranger aux oubliettes la gênante affaire des récompenses aux champions d’Afrique d’athlétisme et de régler définitivement le statut de nos sportifs qui concourent, par leur activité, au rayonnement de la Nation et à la promotion des valeurs du sport sans une reconnaissance (récompense ?) digne de ce nom de la part de cette même nation.
(Par Abdoulaye SAKHO)
PLUS DE 18 MILLIONS DONT 35,8% DE JEUNES
Les jeunes se taillent la part du lion sur les résultats du Recensement général de la population de l’habitat (Rgph-5,2023) publiés hier, mardi 9 juillet 2024 par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
Les jeunes se taillent la part du lion sur les résultats du Recensement général de la population de l’habitat (Rgph-5,2023) publiés hier, mardi 9 juillet 2024 par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie. L'activité économique, elle, révèle une prédominance du secteur informel, avec une majorité de travailleurs indépendants et une faible proportion de la formation professionnelle. En termes de densité, les régions de Dakar (100%), Diourbel (66,9%), Thiès (57,5%) et Ziguinchor (54,9) affichent les forts taux d’urbanisation au plan national.
Financé à 99% par l’État du Sénégal, et entièrement digital, le 5ème Recensement général de la population et de l’habitat 2023 (Rgph-5), partagé hier, mardi 9 juillet à Dakar dénombre celleci (la population) à plus de 18 millions. Après la publication des résultats préliminaires dudit recensement en fin 2023, l’Agence nationale de statistique et de la démographie (Ansd) a rendu public son rapport provisoire, hier, mardi 9 juillet, à Dakar. Et il en ressort dudit rapport que la population sénégalaise s’établit à « 18 126 390 habitants en 2023 ». Ledit rapport renseigne que la population du Sénégal est en hausse constante au regard des effectifs qui continuent d’augmenter d’un recensement à un autre. En effet, l’analyse des tendances en référence aux données des précédents recensements, montre que de «4 997 885 habitants en 1976, la population du Sénégal est passée à 6 881 919 habitants en 1988, puis à 9 858 482 en 2002 ». En 2013, précise le rapport « la population était évaluée à 13 508 715 habitants, avant de s’établir à 18 126 390 habitants en 2023 »
Autrement dit, de 1976 à 2023, soit près de 50 années, la population du Sénégal a presque quadruplé en passant de 4 997 885 à 18 126 390 d’habitants, soit un taux d’accroissement annuel de 2,7%. L’Ansd d’en déduire que la hausse des effectifs de cette population sur la période 2013-2023, correspond à un taux d’accroissement démographique intercensitaire de 2,9%. Le rythme d’accroissement démographique s’est maintenu sur cette période comparée à celle de 2002- 2013. Toutefois, une légère baisse du taux est observée entre les périodes 1976-1988 et 1988-2002, avec une valeur du taux d’accroissement démographique intercensitaire qui passe de 2,7% à 2,5%. Par ailleurs, ce léger repli est suivi d’une hausse sensible entre les périodes 1988-2002 et 2002-2013, avec un taux allant respectivement de 2,5% à 2,9%.
PREDOMINANCE DES HOMMES
Les résultats indiquent également que le taux d’accroissement intercensitaire de la population masculine est de « 3,1% contre 2,8% pour les femmes, soit un écart de 0,3 point entre les sexes en faveur des hommes pour l’année 2023 ».
En clair, le rapport de masculinité est de 102,6 hommes pour 100 femmes en 2023. Cette situation traduit une prédominance des hommes par rapport aux femmes. La valeur de cet indicateur qui se situe à ce niveau pour la première fois, dénote d’un changement dans la structure par sexe de la population.
En effet, depuis 1988 des changements sont observés au niveau de la structure par sexe de la population. Après la baisse notée entre 1976 (98 hommes pour 100 femmes) et 1988 (94,6 hommes pour 100 femmes), le rapport de masculinité s’est inscrit dans une dynamique à la hausse en passant de 94,6% (1988) à 102,6% (en 2023).
LES JEUNES EN NETTE SUPERIORITE
Les résultats du Rgph-5 mettent en évidence la jeunesse de la population du Sénégal au regard de la structure par âge. En effet, l’essentiel des plus grands effectifs de population se trouvent en deçà de 40 ans. Les enfants de moins de 15 ans représentent 39,1% et les jeunes de 15-34 ans, 35,8%, parmi la population totale. L’analyse du rapport de masculinité montre la supériorité numérique des hommes par rapport aux femmes chez les moins de 20 ans (rapport de masculinité supérieur à 100). Par contre, la situation s’inverse pour les tranches d’âge 20-39 ans, 50-64 ans et 70 ans et plus, où il y a plus de femmes que d’hommes.
LA FECONDITE EN CONSTANTE PROGRESSION
La pyramide des âges résume la structure par âge et par sexe de la population. Son allure imprimée par l’importance des phénomènes démographiques montre une population avec une fécondité toujours élevée, malgré une baisse sensible observée ces dernières années. Il s’y ajoute une diminution significative du niveau de mortalité. Son côté masculin affaissé indique une émigration qui concerne plus les hommes d’âge actif que les femmes. Pour s’en convaincre, le nombre d’enfants de moins de 5 ans dénombrés en 2023 s’élève à 2 243 737, soit 12,4% de l’ensemble de la population du pays. L’analyse en fonction du sexe montre que chez les moins de 5 ans, il y a légèrement plus de garçons (1 162 066) que de filles (1 081 671), soit respectivement 12,7% contre 12,1%.
LE MONDE RURAL PLUS FECOND…
Par ailleurs, l’effectif des enfants âgés de moins de 5 ans est plus important dans le milieu rural (1 149 029), avec 14,0% contre 11,0% pour le milieu urbain (1 094 708). A l’échelle régionale, les régions de Dakar (408 148), Thiès (291 421) et Diourbel (268 063) se distinguent par les effectifs d’enfants de moins de 5 ans les plus élevés. Toutefois, les plus fortes proportions d’enfants de moins de 5 ans sont observées dans les régions de Kédougou (14,6%), Tambacounda (14,3%) et Kolda (14,3%), tandis que les plus faibles sont enregistrées dans les régions de Dakar (10,2%), Ziguinchor (11,4%), Thiès (11,8%) et Saint-Louis (11,9%). Il ressort de l’analyse de la tranche d’âge 5-14 ans une situation similaire. En effet, pour ce groupe d’âge les effectifs sont plus élevés chez les garçons (2 563 249), dans le milieu rural (2 502 841) et au niveau des régions de Dakar (788 295), Thiès (633 954) et Diourbel (606 113). Néanmoins, les proportions les plus élevées sont notées dans les régions de Sédhiou (32,1%), Kaffrine (31,4%), Kolda (30,7%), Tambacounda (30,3%) et Matam (30,1%). En revanche, les proportions les moins élevées sont observées dans les régions de Dakar (19,7%), Ziguinchor (25,5%), Thiès (25,7%) et Saint-Louis (27,1%).
REPARTITION SPATIALE DE LA POPULATION
La population résidente au Sénégal est répartie de façon inégale sur l’ensemble du territoire national avec d’importantes disparités régionales. En effet, les régions les plus peuplées sont Dakar (22,1%) Thiès (13,6%) et Diourbel (11,5%). Par contre, les régions les moins habitées sont Kédougou (1,4%), Sédhiou (3,3%) et Ziguinchor (3,3%). Globalement quelle que soit la région, les hommes sont plus nombreux que les femmes sauf pour la région de Diourbel où il y a plus de femmes que d’hommes. En témoigne le rapport de masculinité qui s’établit à 98,0 hommes pour 100 femmes.
DENSITE DE LA POPULATION
En 2023, la densité de la population s’élève à 92 habitants au kilomètre carré. En effet, les populations sont concentrées dans les régions de l’Ouest et du Centre du pays. A l’opposé, les régions situées au Nord et à l’Est du territoire sont faiblement peuplées. Ainsi, la région de Dakar se distingue des autres avec une densité de 7 478 habitants au km² ; une population évaluée à 4 004 426 habitants, soit près du quart de la population totale (22,1%) sur une superficie représentant 0,3% seulement de celle du pays. En revanche, la région de Tambacounda, la plus vaste du pays (21,7% de la superficie du pays), ne compte que 5,4% de la population, soit une densité de 23 habitants au km². Par ailleurs, les régions de Diourbel (428 habitants /km2), Thiès (374 habitants /km2), Kaolack (252 habitants /km2) et Fatick (129 habitants /km2) ont chacune une densité de plus de 100 habitants au km2.
REPARTITION PAR REGION DE LA POPULATION URBAINE
Au Sénégal, la population urbaine est majoritairement masculine (50,5% contre 49,5%). A l’instar du niveau national, cette situation est observée dans toutes les régions, à l'exception des régions de Fatick (49,5%), Kaffrine (49,3%) et Diourbel (49,0%) où les rapports de masculinité sont inférieurs à 100. La région de Louga est caractérisée par une répartition presque égale entre population urbaine masculine et féminine. En plus, les régions de Matam (53,9%) et Kédougou (53,8%) sont celles ayant les zones urbaines où les proportions d’hommes sont les plus élevées.
TAUX D’URBANISATION PAR REGION
En 2023, plus de la moitié de la population sénégalaise réside en milieu urbain (54,7%). Cette situation du niveau national est observée dans les régions de Dakar (100%), Diourbel (66,9%), Thiès (57,5%) et Ziguinchor (54,9), qui affichent les taux d’urbanisation situés au-dessus de la moyenne nationale. A l’opposé, la région de Kaffrine enregistre le taux d’urbanisation le plus faible (15,3%).
EVOLUTION DU TAUX D’URBANISATION DE 1976 A 2023
Au Sénégal, le taux d’urbanisation ne cesse de croître au fil des années. En effet, il est passé de 34,0% en 1976 à 39,0% en 1988, puis 40,7% en 2002 et 45,2% en 2013. Aujourd’hui, le taux s’élève à 54,7% et quelle que soit la région, la même tendance s’observe au cours des années. En ce qui concerne la région de Dakar, elle a toujours été fortement urbanisée (96,3% en 1976, 96,5% en 1988, 97,2% en 2002, 96,4% en 2013) et devient aujourd’hui la seule région totalement urbanisée (100,0%). La région de Diourbel, suit celle de Dakar et devient la deuxième région la plus urbanisée (66,9%). Elle passe de 21,0% en 1976 à 21,5% en 1988, puis de 15,9% en 2002 à 16,1% en 2013.
PRINCIPALES NATIONALITES
Parmi les 18 126 390 individus résidents au Sénégal, 207 791 sont de nationalité étrangère (soit 1,1 %). La population étrangère est composée de 115 734 hommes (soit 57,7%) contre 92 057 femmes (soit 44,3%). Plusieurs nationalités constituées pour l’essentiel de ressortissants d’Afrique et d’autres continents sont présentes au Sénégal. Il s’agit des Guinéens (40,3%), les Maliens (14,9%), les Bissau-guinéens (4,4%), les Gambiens (3,0%), les Burkinabé (2,7%) et les Mauritaniens (2,1%), entre autres. Par ailleurs, il faut noter la présence d’européens (4,0%, soit un effectif de 8 377 individus), de ressortissants américains représentant 1,0%, soit un effectif de 2 036 individus et les asiatiques 2,3%, pour un effectif de 4 850 individus.
DES ETRANGERS NON IDENTIFIES
Il convient de souligner aussi la présence de personnes n’ayant pas déclaré leur nationalité et vivant au Sénégal, qui s’évaluent à 5,1%.
POSSESSION D’UN ACTE DE NAISSANCE
Dans l’ensemble, 81,2% de la population disposent d’un bulletin de naissance ou d’un jugement supplétif. Par contre, 5,3 ne possèdent pas d’acte de naissance et 13,6% ne savent pas s’ils en possèdent ou pas. La possession d’un bulletin de naissance est plus fréquente chez les moins d’un an (76,8%). Les proportions les plus faibles sont observées chez les 80- 84 ans (49,6%), les 90-94 ans (48,0%) et 95 ans et plus (44,3%).
NIVEAU D’ALPHABETISATION DE LA POPULATION AGEE DE 10 ANS OU PLUS
Au niveau national, le taux d’alphabétisation des résidents âgés d’au moins dix ans est de 62,9%. Autrement dit, 37,1% des résidents âgés de 10 ans et plus ne savent ni lire ou écrire dans une langue quelconque.
POPULATION INACTIVE PAR RÉGION ET PAR SEXE
La répartition régionale des personnes inactives montre que les régions de Dakar (25,6%), Thiès (14,0%) et Diourbel (10,9%), en rapport avec leur poids démographique, enregistrent les effectifs les plus importants, soit 50,5% du total d’inactifs. En revanche, les régions de Sédhiou (2,9%) et Kédougou (1,3%), moins peuplées, affichent les plus faibles proportions d'inactifs. Cette répartition des inactifs par région est presque similaire, quel que soit le sexe. 47,8%
DES SENEGALAIS INACTIFS
Le taux d'inactivité est de 47,8%, avec une proportion plus élevée chez les femmes (57,5%) que chez les hommes (37,6%). Cette situation susmentionnée est observée en milieu urbain et rural. Les régions de Matam (57,3%), Ziguinchor (53,6%), Saint-Louis (52,8%) et Fatick (52,2%) ont les taux d’inactivité les plus élevés, avec plus de la moitié des personnes en âge de travailler qui sont inactives. Les niveaux d’inactivité les plus faibles sont enregistrés dans les régions de Dakar (44,4%), Kédougou (44,3%), Tambacounda (43,1%) et Kaffrine (41,3%), avec des taux inférieurs à la moyenne nationale (47,8%).
Par Mamadou DIOUF
MOMAR COUMBA DIOP, UN DÉFRICHEUR DE SOURCES ET DE RESSOURCES DOCUMENTAIRES
Il appartient à mon passé, mon présent et bien sûr mon futur. Je le croyais fermement. Diabel comme il signait parfois ses messages, c’est le bourdonnement quotidien à mes oreilles, de celui qui s’était assigné le rôle de l’aîné d’un cadet sans discipline
On m’a annoncé la mort de Momar Coumba, j’étais assis à l’aéroport John F. Kennedy, en train d’attendre mon vol pour Toronto et Ottawa. J’étais en route, ironie de l’histoire, pour le XXIIe Congrès International des Sociologues de Langue Française. Le thème retenu : « Sciences, Savoirs et Sociétés ». La violente collision entre cette invitation qui semble destinée à Momar et l’annonce de sa disparition m’a proprement bouleversé. Un retournement qui a ramassé les souvenirs, les éclats de rire et les querelles dans les vents tourbillonnants de la bourrasque. Je n’arrivais pas à m’y faire. Je ne pouvais conjuguer Momar au passé. En effet, il appartient à mon passé, à mon présent et bien sûr à mon futur. Je le croyais fermement. Diabel comme il signait parfois ses messages, c’est le bourdonnement quotidien à mes oreilles, de celui qui s’était assigné un rôle, celui de l’aîné d’un cadet sans discipline, espiègle et plutôt rebelle. Je lui ai très tôt concédé ce statut, tout en me moquant de sa rigueur rugueuse, toujours à propos, solidement documentée et puisée aux meilleures sources. Il était un lecteur vorace. Une passion que nous partagions. Livres et journaux, tracts et pamphlets étaient l’objet d’un traitement minutieux. Momar ne se contentait pas de les lire et de les exploiter pour ses travaux, il les archivait et les ouvrait à la consultation, notamment des jeunes chercheurs.
Ses opinions étaient toujours informées. Il avait toujours un projet de recherche, un livre ou un article à produire, des relectures à faire et des commentaires sur les écrits de collègues, les mémoires de politiciens et de syndicalistes. N’a-t-il pas inauguré la publication des autobiographies et récits de vie des politiciens avec les ouvrages du politicien sénégalais de son terroir, Linguère, Magatte Lo, L’Heure du choix (1986) ; Sénégal : syndicalisme et participation responsable (1987) et Sénégal, le temps du souvenir (1991). A la suite de ce travail, sa méticulosité, son expertise de bibliothécaire et la qualité des soins apportée aux références, en termes de présentation et de précision ont fait de Momar l’éditeur technique formel et substantiel des œuvres de la bibliothèque politique sénégalaise.
Pourtant la chronique du décès de Momar était annoncée. J’ai refusé d’y accorder une quelconque crédibilité. Il avait été malade mais sa vaillance et sa discipline lui avait permis de triompher de cette terrible maladie. Cette incroyable victoire était portée par une énergie créatrice. En attestent les ouvrages qu’il a dirigés, les articles écrits ou co-écrits. En revanche, la maladie lui a volé son enseignement et l’encadrement d’étudiants qui avaient été accompagnés par l’ouverture de nouvelles pistes pour la recherche sociologique. L’interruption de nos messages quotidiens – Momar m’envoyait des informations, des journaux, sénégalais et français, ses jugements péremptoires, ses indignations, ses appréciations plaisantes et ses mises en garde, au quotidien - m’avait inquiété. J’ai contacté son neveu Mor. Il a eu la décence de me dire qu’il était malade et m’a suggéré de contacter sa fille, Isseu Majiguène. Elle m’a dit l’état dans lequel se trouvait son père. Je demeurais convaincu qu’il allait encore s’en sortir. Le sourire entendu au coin des lèvres. Sa pause préférée.
Je ne sais pas comment j’ai rencontré Momar, au début des années 1980. Une rencontre qui a eu lieu à l’Université de Dakar, probablement dans la « cafétéria » de Kane, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. C’est probablement Mohamed Mbodj Inge et feu Salif Diop qui avaient fréquenté avec lui, le lycée Blaise Diagne qui ont facilité le contact. Progressivement une amitié à toute épreuve s’est établie entre le Jolof-Jolof et l’enfant des comptoirs. Elle est devenue la ressource principale de notre collaboration intellectuelle. Celle-ci a été alimentée par les héritages multiples, sociaux, politiques, religieux et disciplinaires. Les legs de Momar s’ancrent dans les traditions familiales du Jolof, les engagements islamiques confrériques et politiques ainsi que les turpitudes du quartier des HLM et du lycée Blaise Diagne. Sa maladie avait accentué la posture sereine et la tranquille assurance qu’il affichait.
Momar était, avec ma mère, l’autre personne qui m’appelait Modou. Pourquoi m’appelait-il ainsi restera une énigme. Une énigme pour moi parce que le nom se logeait dans la géographie de son intimité et de ses relations qui lui étaient propres : des territoires bien délimités, les amis, la famille, les collègues. D’une loyauté à toute épreuve, il choisissait minutieusement ses amis. Il était intransigeant et sélectif. Son sacerdoce, c’était sa famille, ses frères et ses sœurs, ses neveux, ses oncles., ses enfants. Parfois, il en faisait une sociologie pleine d’humour et d’amour. Je voudrais spécialement mentionner son neveu Mor et son défunt cousin, El Hadj Lo. Ses enfants étaient sa fierté. Il ne s’est pas sacrifié pour eux. Il les a accompagnés et éprouvait un grand plaisir à leur réussite. Un père présent et irremplaçable pour Ada, Mamy et Gnilane qui l’émerveillaient.
Installé au carrefour de plusieurs héritages, Momar est devenu l’aiguilleur des humanités et des sciences humaines sénégalaises. Nul chercheur autre que lui n’est parvenu à créer des réseaux de chercheurs, assurer une coordination et une évaluation systématique des contributions qui dévoilent avec minutie, les trajectoires de la société et de l’État au Sénégal. Au moins deux générations de chercheurs venant de différents horizons disciplinaires et thématiques ont été mobilisées dans les entreprises épistémologiques de Momar. Il était un guide, un défricheur de sources et de ressources documentaires. Il savait polir les chapitres des autres et identifier les dispositifs autour desquels s’élaborent des pensées et se mobilisent des pratiques, à l’usage des jeunes chercheurs. L’extraordinaire hommage à la contribution incomparable de Momar Coumba Diop aux opérations de la sociologie sénégalaise et plus généralement aux humanités et sciences humaines a été brillamment mis en valeur par ses collègues qu’il a mobilisé dans toutes ses entreprises éditoriales, dans Comprendre le Sénégal et l’Afrique aujourd’hui. Mélanges offerts à Momar Coumba Diop (2023). Sa maitrise parfaite des leçons qu’il tirait de sa fréquentation assidue des travaux d‘Abdoulaye Bara Diop, de Boubacar Ly, de René Girard, de Jean Copans, de Donal Cruise O’Brien, de Boubacar Barry, Abdoulaye Bathily et d’Amady Aly Dieng avait poussé le sociologue Momar Coumba Diop sur les pistes de l’histoire, de l’anthropologie et de la psychologie. Son braconnage théorique sans frontière, ni terrains interdits est la raison pour laquelle, Amady Aly Dieng nous avait qualifié de « néo wébériens », à la sortie du Sénégal sous Abdou Diouf (1990). Un penseur libre et sans tabous politiques, il enjambait allègrement les frontières idéologiques et épistémologiques. Un rebelle dont la seule cause était la clarté de l’argument, la rigueur de l’argumentation et les preuves qui les alimentent.
Les Mélanges offerts à Momar dessinent une lumineuse cartographie de sa production intellectuelle. Je me contenterai de suivre une trajectoire avec des points d’incandescence qui illustrent, sans conteste son rôle pionnier. A la suite de Donal Cruise O’Brien, The Mourides of Senegal (1971), Saints and Politicians (1975), de Jean Copans, Philippe Couty, Jean Roch et Guy Rocheteau, Maintenance sociale et changement économique au Sénégal : 1- La doctrine du travail chez les Mourides (1972), de Philippe Couty, Les Mourides et l’arachide (1982), de Jean Copans, Les marabouts de l’arachide (1985), il inaugure avec sa thèse de troisième cycle, La confrérie mouride : organisation politique et mode d’implantation urbaine (1980), les fonctions et activités des dahiras urbains. Un travail suivi par son essai, La littérature mouride : essai d’interprétation thématique (1980). Il commence à suivre à la trace, l’émergence des mourides dans le secteur informel, les métamorphoses organisationnelles, politiques et vestimentaires et leurs effets sur la ville et le pays. Momar ouvre de nouveaux chantiers qui aujourd’hui dominent les études mourides.
On peut reconstituer assez facilement le travail archéologique auquel se dévoue Momar Coumba Diop à l’entame de sa carrière, avec sa thèse et son essai sur la littérature mouride. Non seulement il nous offrait une lecture très serrée des travaux de ces prédécesseurs, il précisait les figures multiples, variées et instables de l’économie politique et imaginaire des paysanneries, de leurs relations avec les appareils confrériques et avec l’État. Un détour qui circonscrivait le territoire de sa contribution la plus décisive aux études sénégalaises, les manifestations urbaines du mouridisme et les imaginations qui leur sont adjointes. Il participait ainsi aux débats qui ont secoué les études africaines autour du (néo) patrimonialisme, du « soutien mercenaire » et les tours et détours des stratégies des entrepreneurs politiques et sociaux.
La sociologie de l’État et des élites prolonge son travail sur les paysanneries. Un registre qui est inauguré par le premier volume dont il assure la direction, Sénégal, Trajectoires d’un État (1990). Un ouvrage qui établit l’agenda des études sénégalaises Tet met à l’affiche une nouvelle génération de chercheurs, solidement établis dans leurs disciplines et comme lui, plutôt iconoclastes. Je pense à François Boye et à Paul Ndiaye. Suivent, Le Sénégal et ses voisins (1994) à la révision de laquelle il s’était attelé ces dernières années ; Les successions légales en Afrique. Les mécanismes de transfert du pouvoir en Afrique (1990) ; Les figures du politique en Afrique. Des victoires héritées aux pouvoirs élus (1999), un essai et un livre qui mettent à l’épreuve les usages politiques et théories relatives au Sénégal en situations africaines. Il ne quitte pas, pour autant, durant cette première période le terrain sénégalais, publiant, Le Sénégal sous Abdou Diouf. État et Société (1990), avec D. Cruise O’Brien et M. Diouf, La construction de l’État au Sénégal (2002) qui revient sur les débats et controverses ouverts par les thèses de Cruise O’Brien relatives au « contrat social sénégalais », à la « success story » et aux leaders confrériques considérés comme la société civile sénégalaise. Un écho des plus importants des études urbaines mourides initiées par Momar sont les travaux de Cheikh Anta Babou, de Mansour Tall sur les migrations, le travail et les opérations économiques des membres de la confrérie.
La symphonie majeure, plutôt le xassaid majeur – Momar adorait les xassaid des Hizbut Tarqiyyah dont il m’envoyait régulièrement des copies – sont, Le Sénégal contemporain (2002), Le Sénégal à l’heure de l’information - technologies et société (2003), La société sénégalaise entre le local et le global (2003), Gouverner le Sénégal - entre ajustement structurel et développement durable (2004) et Le Sénégal sous Abdoulaye Wade - le sopi à l’épreuve du pouvoir(2013). Elle assure une présence de Momar qui continuera de nous sommer de continuer à creuser le sillon. Il nous contraint à relever le défi qui a animé son projet intellectuel, l’établissement ferme des humanités et des sciences sociales sénégalaises.
Repose en paix jeune homme !
Que nos prières t’accompagnent.
RENE CAPAIN BASSENE, AMPOI BODIAN ET ATOUTE BADIATE A LA BARRE LE 24 JUILLET
Reconnus coupables et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, en première instance, le journaliste René Capain Bassène et compagnie ne lâchent pas prise dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte pour laquelle ils ont été sanctionnés
Reconnus coupables et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, en première instance, le journaliste René Capain Bassène et compagnie ne lâchent pas prise dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte pour laquelle ils ont été très lourdement sanctionnés. Leur procès en appel, dans cette affaire, est prévu le 24 juillet prochain à Ziguinchor où ils sont incarcérés depuis à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC).
Le journaliste René Capain Bassène, le chargé de mission du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), Omar Ampoi Bodian, le chef rebelle César Atoute Badiate, Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou ont été convoqués à la barre, le 24 juillet 2024, à Ziguinchor. C’est pour le procès en appel de l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte pour laquelle ils ont été reconnus coupables et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, en première instance. Si René Capain et Omar Ampoi avait fait appel, au lendemain de leur lourde condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou avaient bénéficié d’une liberté provisoire avant d’être condamnés à six mois avec sursis pour détention illégale d’arme à feu ; ils seront présents au Tribunal. Leurs témoignage est attendu au cours de ce procès en appel qui devrait refermer ce feuilleton qui a défrayé la chronique ces dernières années, à Ziguinchor, où ces détenus continuent de clamer leur innocence et leurs familles.
Rappeler que dans son délibéré du 13 juin 2022, la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor avait eu la main très lourde contre René Capain Bassène, César Atoute Badiate, tous condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité ; deux (2) sursis et onze (11) acquittements ont été également prononcés. Signaler aussi que cette affaire découle du «carnage» perpétrés par un commando armé dans la forêt de Boffa-Bayotte dans la région de Ziguinchor, en janvier 2018.
Ce jour-là quatorze (14) coupeurs de bois ont été froidement abattus, suscitant l’émoi et la consternation dans le pays. Les présumés auteurs finalement reconnus coupables d’association de malfaiteurs, d’assassinat, de complicité d’assassinat, de participation à un mouvement insurrectionnel sont depuis incarcérés à la MAC de Ziguinchor. Le 24 juillet prochain, ils seront de nouveau à la barre pour ce procès d’appel.
MADINA WANDIFA HONORE, L’ACADEMIE FELICITE ET ENCOURAGE LES DISCIPLINES SCIENTIFIQUES
Les performances remarquables de Yaya Sy, du lycée de Madina Wandifa, titulaire du Baccalauréat à l’âge de 17 ans, à l’issue de la session de juillet 2024, avec la mention «Très Bien», en série S2, porte un honneur sublime à toute l’académie de Sédhiou
La session 2024 du Baccalauréat général a enregistré une performance remarquable, avec la mention «Très Bien» obtenue par le jeune Yaya Sy, âgé seulement de 17 ans, en série S2. Outre la satisfaction de ses parents et proches, c’est toute l’académie de Sédhiou qui éprouve l’honneur d’une consécration dans les disciplines scientifiques, dans lesquelles elle n’a jamais cessé d’encourager les élèves. Des appels se multiplient en faveur du suivi de ses études supérieures. Yaya Sy déclare qu’il s’attendait à une mention «Excellent», en raison de ses performances tout au long de son cursus scolaire.
Les performances remarquables de l’élève Yaya Sy, du lycée de Madina Wandifa, titulaire du Baccalauréat à l’âge de 17 ans, à l’issue de la session de juillet 2024, avec la mention «Très Bien», en série S2, porte un honneur sublime à toute l’académie de Sédhiou. Le Proviseur du lycée de Madina Wandifa, Marcel Rémi Natrang, explique que le jeune Yaya Sy est issu d’une famille modeste d’enseignant. «Yaya Sy est né le 13 janvier 2007 à Madina Bocar Sy. Son père s’appelle El Hadji Bocar Sy, enseignant à l’école élémentaire Darou Baïda, dans la commune de Bogal. Sa mère s’appelle Khadidiatou Sy. Elle est femme au foyer».
Et c’est à l’âge de cinq (5) ans qu’il a commencé à fréquenter l’école, non sans émerveiller ses ainés et camarades de classe. «D’après son père, Yaya est entré à l’école à l’âge de quatre à cinq ans, en suivant son grand-frère dans les classes. Au début, le Directeur de l’école ne voulait pas l’inscrire, en raison de son âge jugé trop bas ; mais, finalement, avec l’intervention de ses collègues, il l’a laissé s’inscrire. Et c’est lui qui répondait à l’essentiel des questions, surtout en cours de langage», dit-il.
Travailleur et discipliné, les témoignages sur le nouveau futur étudiant, Yaya Sy, sont unanimes, nous dit son Proviseur de lycée, Marcel Rémi Natrang. «Il est très calme, sérieux et discipliné. Mes professeurs du lycée sont unanimes sur son comportement. Ils le décrivent comme un élève calme et travailleur, qui n’hésite pas à poser des questions pour comprendre ou s’il n’est pas d’accord». Le bienheureux bachelier Yaya Sy déclare qu’il s’attendait plutôt à une mention «Excellent», en lieu et place de «Très Bien». «Franchement je m’attendais à une mention «Excellent» car durant tout mon cursus, j’avais d’excellentes notes. Même durant mon cycle secondaire, j’avais des notes supérieures à 18 sur 20. Et, de ce point de vue, je pensais avoir la mention ‘’Excellent’’», rassure-t-il avec un large sourire, le teint clair et le visage manifestement très jeune.
A en croire le Proviseur, le souhait de ses parents est de disposer d’une «bourse étrangère», pour se hisser au rang des génies de la planète. «Effectivement, ses parents sollicitent l’accompagnement de l’Etat pour la poursuite des études à l’étranger. C’est pour se mettre dans le peloton des grands scientifiques de la planète et au besoin revenir servir son pays comme cadre», confie son chef d’établissement, M. Natrang.
Le lycée de Madina Wandifa réalise bien souvent des performances de ce genre. Et suffisant pour le Proviseur de solliciter l’amélioration de son cadre. «J’éprouve une très grande fierté d’avoir enregistré une mention «Très Bien» dans mon établissement, dans un lycée en construction. Je sollicite le soutien des pouvoirs publics pour améliorer les conditions de travail et de faire de ce temple du savoir un hub de l’excellence», plaide-t-il.
L’Inspecteur d’académie (IA) de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye, lui adresse ses vifs remerciements et encourage les élèves à embrasser les disciplines scientifiques et surtout dans la perspective de la mise en service, à Sédhiou, du LYNEQ, le Lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 10 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, L'As, Le Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Stades, L'Observateur, Libération
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Baadoolo - Yokk cere, dolli nieex
Dpg si mbedd mi mooy kheegne noonou. Les députés se sont disputés avant de discuter. Mais le Règlement intérieur n’a pas encore changé. Chacun fait le malin. Or, Oscar Sierra s’apprête à faire sa Dpg devant «son» Assemblée à lui. N’oubliez pas vos cadeaux d’anniversaire. Chaque jour daal, on en rajoute une couche. A quand la fin de ce jeu de dupes des députés ? Maanaam yokk cere, dolli nieekh. Niou waajal Tamkharite bi !
Le Pm reçu à Touba et Tivaouane Sonko expose son Projet
C’est peut-être sa première visite à Touba depuis leur arrivée au pouvoir. Le Premier ministre a été reçu ce mardi par le khalife général des mourides. Des sources confient que les échanges cordiaux ont porté aussi sur la vision du Projet pour la ville sainte de Touba. Ousmane Sonko a réitéré l’engagement de l’Etat à prendre en charge les préoccupations prioritaires de Touba. Après leur tête-à-tête, Serigne Mountakha Mbacké a formulé des prières pour son hôte qui était accompagné par Serigne Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur local de Pastef. Le Khalife a remis à son visiteur un exemplaire du Saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums en guise de cadeaux. Le Pm a fait ensuite cap sur Tivaouane où il a été reçu par le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Lors de cette entrevue aussi, les discussions auraient porté sur le programme de gouvernement, le «Projet» pour les cités religieuses comme Tivaouane et pour le Sénégal en général.
Affaire de la tuerie de Boffa Bayotte Le procès en appel prévu pour le 24 juillet
René Capain Bassène et Omar Ampoï Bodian, qui avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, seront jugés en appel le 24 juillet prochain. Les deux avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Tandis que le chef de guerre du Mfdc, César Atoute Badiate, a été condamné par contumace. Le tribunal avait également acquitté les autres accusés, tandis que deux d’entre eux ont écopé de peines avec sursis pour détention illégale d’armes. Au total, 22 personnes avaient été arrêtées, et 16 d’entre elles avaient été placées sous mandat de dépôt, faisant face à 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation. En janvier 2018, des personnes parties chercher du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor et près de la frontière avec la Guinée-Bissau, avaient été attaquées par des assaillants armés présumés appartenir au Mfdc.
Centre de santé d’Aéré-Lao - Les populations réclament un chirurgien-dentiste
Les populations de AéréLaro, dans le département de Podor, réclament un technicien dentaire et un chirurgien-dentiste. La construction de leur centre de santé a été financée par l’Ong française Paisd à hauteur de 475 millions dont 110 millions réunis par les ressortissants de Aéré Lao dans la diaspora, la population autochtone et les villages environnants. Et selon Ibrahima Oumar Sy, secrétaire exécutif du Comité de développent sanitaire (Cds) du centre de santé d’Aéré-Lao, à part le bâtiment de polyclinique, le bâtiment pour la maternité et les logements, ils ont fait des «efforts considérables» pour l’équipement d’une salle dentaire pour les interventions chirurgicales. Seulement, depuis que le centre a été ouvert en mars 2022, on ne leur a pas affecté un chirurgien-dentiste, ni un technicien dentaire. Et à l’en croire, les populations sont même prêtes, à travers le comité de développement sanitaire, à payer à leurs propres frais, un spécialiste.
Poste de directeur pays pour le Maghreb et Malte La Banque mondiale nomme Ahmadou Moustapha Ndiaye
La Banque mondiale vient d’annoncer la nomination du Sénégalais Ahmadou Moustapha Ndiaye au poste de directeur Pays pour le Maghreb et Malte. Basé à Rabat, M. Ndiaye sera en charge des engagements de la Banque mondiale avec les gouvernements de l’Algérie, de la Libye, de Malte, du Maroc et de la Tunisie. Il travaillera également avec des partenaires de développement et d’autres parties prenantes sur des initiatives alignées avec les priorités de ces pays et la vision de la Banque mondiale d’éradiquer la pauvreté tout en assurant une planète vivable. En prenant ses nouvelles fonctions, Ahmadou Moustapha Ndiaye supervisera un portefeuille de financements de 11,5 milliards de dollars. M. Ndiaye a occupé divers postes opérationnels et de direction à l’échelle mondiale et nationale, notamment en Afrique, en Amérique latine, en Europe de l’Est et en Asie centrale. Avant sa nomination actuelle, il était directeur de la stratégie et des opérations pour la finance équitable et la croissance inclusive à la Banque mondiale.
Education L’inspecteur Alioune Ndiaye n’est plus
Le monde éducatif sénégalais est en deuil. L’inspecteur et non moins historien, Alioune Ndiaye, est décédé ce mardi 9 juillet 2024 à son domicile, à Pikine-Technopole des suites d’une maladie. Un intellectuel généreux, toujours disponible pour la presse vient de tirer sa révérence. Le Groupe EMedia, après avoir présenté ses condoléances à la famille éplorée et à tout le Djolof qu’il aimait bien, lui rend un vibrant hommage et prie pour le repos de son âme.
Réaction de Kémi Seba après avoir perdu sa nationalité française «Tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence»
Le polémiste anciennement franco-béninois, Kémi Seba, a perdu sa nationalité française, selon un décret du Conseil d’État publié ce mardi 9 juillet au Journal officiel. Sur son compte X, l’activiste pense que c’est une décision qui vient en retard et se réjouit de la nouvelle car il a « quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa négrophobie systémique que je combats depuis l’Afrique frontalement; j’ai de plus brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà ». Pour Stellio Capo Chici, 42 ans, la décision du conseil d’Etat vient très en retard. « Tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence ».
KEEMTAAN Gi – GUIGNOLESQUE
Vous n’avez pas le sentiment qu’il y a trop d’agitations stériles ces temps-ci à Galsen ? Pour un pays qui a traversé des moments difficiles et ayant presque frôlé une guerre civile, le temps devrait plutôt être au travail, au dialogue, à la réconciliation. Et bien entendu, sans mettre sous le coude, comme l’autre, l’exigence d’une reddition des comptes. Surtout dans un pays qui a besoin de ressources financières et où tout est urgence avec une économie déchiquetée par des braconniers. Deux années de perdues dans des troubles politiques que l’on aurait pu éviter. Ce pays a quand même vécu deux élections qui se sont bien déroulées et dont la dernière a pu permettre aux partis ou coalitions politiques de se jauger. Raison de plus pour aspirer à un climat politique fort apaisé en attendant les prochaines consultations. Surtout que ceux qui sont au pouvoir ont été élus par une large majorité des électeurs pour cinq ans et au premier tour. Donc ayant la confiance de compatriotes pendant que des partis traditionnels se retrouvaient avec la portion congrue. Une élection qui a également permis de savoir qui est qui offrant une belle lecture de la représentativité des partis et mouvements. Les candidats laminés à la dernière élection présidentielle étant en phase d’observation, ceux qui s’agitent le plus sont justement des gens dont la seule arme est leur grande gueule. Ils nous pompent l’air avec leurs logorrhées verbales qui incommodent tout le monde. Et pour la première fois dans l’histoire politique de ce charmant pays, plutôt que d’une opposition programmatique, on a affaire à une animosité personnelle. Une opposition crypto-personnelle. Ce n’est plus au Président élu que l’on se confronte mais à son Premier ministre. C’est lui qui est la bête à abattre. Plutôt que de confrontation d’idées, on assiste à une dispute de bornes fontaines à travers des jugements de valeurs, plongeant ainsi le pays dans une campagne électorale permanente. Quand un ancien Premier ministre au bilan désastreux en matière d’émigration irrégulière se met à donner des leçons, on est tenté de se demander s’il ne fait pas dans la provocation. Il existe des moments où se taire est plus indiqué que de plonger le pays dans des discussions stériles ou de vouloir forcer les portes des médias pour s’imposer en chef de l’Opposition sans en avoir ni l’étoffe ni la carrure. Car c’est improductif de vouloir être le guignol d’une scène politique au ciel bien dégagé. KACCOOR BI - LE TEMOIN
REBELLION AU CAMP PENAL 28 PRISONNIERS A NOUVEAU SOUS MANDAT DEPOT
Déférés par le commissariat de police de Grand-Yoff pour détention de téléphones portables, diffusion d’images filmées, détention de drogues et rébellion en milieu carcéral, les 28 détenus du Camp pénal arrêtés à la suite d’une mutinerie ont été déférés, hier, devant le doyen des juges d’instruction. Ce, après un retour de parquet. « Le Témoin » quotidien a appris que les mis en cause ont été tous placés sous mandat dépôt à la prison de Rebeuss. Evidemment la plupart d’entre eux connaissent très bien la prison de Rebeuss pour avoir y séjourné des années durant avant d’être jugés et condamné pour divers crimes : braquages à main armée, viols, assassinats, association de malfaiteurs, trafics de drogue etc. Après avoir été lourdement condamnés, ils avaient été transférés au Camp pénal de Liberté VI où ils doivent purger leurs peines. Hélas, loin de s’amender, ils continuaient à, se livrer à toutes sortes de trafics. D’où les affrontements du 19 juin 2024 au cours desquels ces détenus se sont rebellés contre les gardes pénitentiaires qui voulaient perquisitionner leurs chambres.
ZIGUINCHOR LES CONDAMNES DANS L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTES JUGES EN APPELLE 24 JUILLET
Les condamnés dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayottes seront jugés en appel devant la cour d’appel de Ziguinchor. Il s’agit de Oumar Ampoi Bodian, du journaliste René Capain Bassène et César Atoute Badiate chef de guerre du Mfdc condamnés à la perpétuité en première instance. Adama Sané et Ibrahima Diédhiou, qui avaient été condamnés à des peines de 6 mois ferme pour détention d’armes et qui avaient déjà purgé leur peine, vont comparaître aussi sans que l’on sache pourquoi. Oumar Ampoi Bodian est impliqué dans le dossier en tant que chargé de mission au Mfdc. Pour Ibrahima Diedhiou, les enquêteurs avaient trouvé chez lui une arme blanche, tandis que chez Adama Sané deux fusils de chasse ont été retrouvés. L’un d’eux n’avait pas de permis. Des dizaines de témoins sont attendus à la barre. À préciser que César avait été jugé par contumace et donc n’avait pas fait d’appel du moins cela n’a jamais été annoncé. Le 8 janvier 2018, 14 jeunes coupeurs de bois avaient massacrés dans la forêt de Boffa Bayotte par des individus armés.
LA DEPOUILLE DU PR MOMAR COUMBA DIOP ATTENDUE LE VENDREDI12 JUILLET
La dépouille du Pr Momar Coumba Diop est attendue ce vendredi 12 juillet à 15h à l’aéroport Blaise Diagne où elle arrivera par le vol d’Air Sénégal. Décédé en France le week-end dernier, Pr Momar Coumba Diop a marqué de son aura l’université de Dakar par ses nombreux ouvrages et ses réflexions sur la sociologie contemporaine. Le monde universitaire continue par des témoignages à saluer la mémoire de l’homme. La levée du corps est prévue le samedi 13 juillet à 10h à la mosquée des HLM3, près de la boulangerie Baye Gaïndé, suivie de l’enterrement à Yoff. En France, une cérémonie de levée du corps est prévue le jeudi 11 juillet à 14h à Paris à l’hôpital de la Fontaine à Saint Denis 2 Rue du Dr Delafontaine, 93200 Saint-Denis.
DERAPAGES DE SERIES TELEVISEES ET DEBATS :LA COLERE DU CNRA
Le langage grossier noté dans les séries télévisées, les débats et bandes annonces a fini de révulser les Sénégalais. Les dérapages constatés ont fini par indisposer nos compatriotes tellement les injures et insanités sont banalisées dans notre société. Ce qui a fini de faire sortir de ses gonds le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui s’est rappelé qu’il n’avait pas seulement pour mission de faire le gendarme des médias. Les services de Babacar Diagne sont sortis de leur mutisme pour adresser des mises en demeure aux médias et aux producteurs concernés face à une recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et des débats. Le CNRA a donc sorti un communiqué pour mettre en demeure les médias audiovisuels, quel que soit leur mode de diffusion, et les producteurs, de veiller à ce que les propos, comportements et images indécents, obscènes, outrageants ou injurieux ainsi que les scènes et propos susceptibles de nuire à la préservation des valeurs, sensibilités et identités culturelles sénégalaises ne soient plus diffusés. Se voulant menaçant, Babacar Diagne, le patron du CNRA, indique que « le non-respect de la présente mise en demeure expose les médias et les producteurs concernés aux sanctions prévues par la réglementation pouvant aller de l’interdiction de diffusion des séries, productions et émissions en cause au prononcé d’autres sanctions contre les chaînes qui diffusent lesdits programmes ».
SEULS 0,6% DES SENEGALAIS PARLENT LE FRANÇAIS
Au pays de Léopold Sédar Senghor, l’un des pères de la Francophonie, seuls 0,6% des Sénégalais parlent le français. Pourtant la langue de Molière est la langue officielle du pays. Eh bien, malgré ce statut, elle est reléguée loin derrière par les langues nationales ! Selon le dernier recensement général de la population effectué 2023, les langues nationales constituent les principaux vecteurs de communication. Elles sont parlées par 97,6% de la population âgée de 3 ans et plus. Au niveau national, 53,5% de la population utilise le wolof comme première langue, 26,2% le pulaar, 9,6% le sereer, 2,9%* le joola, 2,8% Màndienka et 1,2% Sóninke. Les langues étrangères et les autres langues africaines sont utilisées par 1,4% de la population comme principales langues de communication. Les langues non africaines sont couramment parlées par 0,1% des personnes âgées de 3 ans et plus.
207.791 ETRANGERS VIVENT AU SENEGAL
207.791 étrangers vivraient au Sénégal en 2023, selon le dernier recensement de l’ANSD. Le chiffre est assez surprenant puisque, pour beaucoup de Sénégalais, les étrangers qui vivent dans notre pays avoisineraient plus d’un million de personnes. Bon contentons-nous des chiffres publiés par l’ANSD. Ce chiffre représente 1,1% de la population résidente. Les étrangers vivant au Sénégal sont pour l’essentiel des ressortissants d’un pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre, du Nord et d’Afrique australe. Cependant les citoyens des pays d’Afrique de l’Ouest, notamment les ressortissants des pays voisins du Sénégal comme les Guinéens (40,3%), les Maliens (14,9%), les Bissau-Guinéens (4,4%), les Gambiens (3,0%), et les Mauritaniens (2,1%) sont plus nombreux. Par ailleurs, les ressortissants de pays d’Europe (4,0%), d’Asie (2,3%), d’Amérique (1,0%) et d’Océanie (0,1%) représentent (7,4%). Les personnes n’ayant pas déclaré leur nationalité font 5,1%.
MINISTERE DE LA SANTE LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN COLERE
Ce ne sont pas seulement les professionnels de la santé qui ont déploré vivement la nomination par le ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, d’un économiste à la tête de la division de lutte contre le Sida. Les personnes vivant avec le VIH à travers leur réseau national (RNP+) ont dénoncé la gestion du ministre Dr Ibrahima Sy. « Le Réseau National des Associations de Personnes vivant avec le VIH (RNP+), a exprimé sa vive inquiétude suite à la récente nomination d’un agent économiste à la tête de la Division de lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles. Cette décision surprenante du ministère de la Santé et de l’Action Sociale a suscité des réactions au sein de la communauté des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Sénégal » lit-on dans leur communiqué. « La prise en charge et l’accompagnement des PVVIH nécessitent une compréhension parfaite de la cascade des soins VIH, » selon le communiqué signé par Mme Soukeyna Ndiaye, présidente du conseil d’administration. Sous la direction précédente d’un médecin infectiologue de renommée internationale, la Division de lutte contre le SIDA avait fait des avancées significatives. Le RNP+ craint que cette nomination ne compromette les acquis précieux obtenus dans la lutte contre le VIH/SIDA au Sénégal. « Nous exhortons le Ministre de la Santé, Ibrahima Sy, à garantir le maintien des acquis dans la prise en charge du VIH/SIDA et à protéger les personnes touchées par cette maladie, » a ajouté le communiqué. Le Réseau National des PVVIH a appelé le ministre de la Santé à faire preuve de responsabilité et à ne poser aucun acte qui pourrait nuire à la protection et à la prise en charge des PVVIH. « Nous rappelons au ministre son devoir de protéger cette couche vulnérable que nous représentons, » a insisté le communiqué du RNP+.
UN POLICIER SE TUE A KAFFRINE
Le policier Paul Alphonse Tine s’est tué hier à Kaffrine. L’homme a retourné son arme contre lui et a tiré. Paul Alphonse Tine est de la 36ème promotion de l’Ecole nationale de Police. Il était en service au commissariat de Kaffrine. Pour le moment, personne n’est en mesure d’expliquer les raisons qui ont conduit le policier à se suicider.
LE RECENSEMENT SONNE L'ALERTE SUR LE NIVEAU D'INSTRUCTION
Si l'accès à l'école primaire reste élevé, la proportion de la population sénégalaise scolarisée chute nettement au fur et à mesure que le niveau d'étude s'élève
La population sénégalaise est relativement peu scolarisée avec une faible proportion ayant effectué une formation professionnelle, selon les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) rendus publics, mardi.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5), lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.
Une note de presse transmise à l’APS indique que ”le taux brut de scolarisation (TBS) qui évalue l’accès des individus scolarisables par cycle s’établit à 18,2% pour le préscolaire, 81,0% pour le primaire, 50,6% pour le moyen et 30,3% pour le secondaire’’, .
”Le taux brut de scolarisation est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural, quel que soit le cycle d’études’’, ajoute le document, soulignant que quel que soit le cycle d’enseignement considéré, la région de Ziguinchor dispose du TBS le plus élevé.
Selon le texte, ”au cycle primaire, le TBS est de 99,2% dans la région de Ziguinchor, 98,3% à Dakar et 94,5% à Thiès”.