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24 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 10 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, L'As, Le Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Stades, L'Observateur, Libération
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Baadoolo - Yokk cere, dolli nieex
Dpg si mbedd mi mooy kheegne noonou. Les députés se sont disputés avant de discuter. Mais le Règlement intérieur n’a pas encore changé. Chacun fait le malin. Or, Oscar Sierra s’apprête à faire sa Dpg devant «son» Assemblée à lui. N’oubliez pas vos cadeaux d’anniversaire. Chaque jour daal, on en rajoute une couche. A quand la fin de ce jeu de dupes des députés ? Maanaam yokk cere, dolli nieekh. Niou waajal Tamkharite bi !
Le Pm reçu à Touba et Tivaouane Sonko expose son Projet
C’est peut-être sa première visite à Touba depuis leur arrivée au pouvoir. Le Premier ministre a été reçu ce mardi par le khalife général des mourides. Des sources confient que les échanges cordiaux ont porté aussi sur la vision du Projet pour la ville sainte de Touba. Ousmane Sonko a réitéré l’engagement de l’Etat à prendre en charge les préoccupations prioritaires de Touba. Après leur tête-à-tête, Serigne Mountakha Mbacké a formulé des prières pour son hôte qui était accompagné par Serigne Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur local de Pastef. Le Khalife a remis à son visiteur un exemplaire du Saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums en guise de cadeaux. Le Pm a fait ensuite cap sur Tivaouane où il a été reçu par le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Lors de cette entrevue aussi, les discussions auraient porté sur le programme de gouvernement, le «Projet» pour les cités religieuses comme Tivaouane et pour le Sénégal en général.
Affaire de la tuerie de Boffa Bayotte Le procès en appel prévu pour le 24 juillet
René Capain Bassène et Omar Ampoï Bodian, qui avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, seront jugés en appel le 24 juillet prochain. Les deux avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Tandis que le chef de guerre du Mfdc, César Atoute Badiate, a été condamné par contumace. Le tribunal avait également acquitté les autres accusés, tandis que deux d’entre eux ont écopé de peines avec sursis pour détention illégale d’armes. Au total, 22 personnes avaient été arrêtées, et 16 d’entre elles avaient été placées sous mandat de dépôt, faisant face à 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation. En janvier 2018, des personnes parties chercher du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor et près de la frontière avec la Guinée-Bissau, avaient été attaquées par des assaillants armés présumés appartenir au Mfdc.
Centre de santé d’Aéré-Lao - Les populations réclament un chirurgien-dentiste
Les populations de AéréLaro, dans le département de Podor, réclament un technicien dentaire et un chirurgien-dentiste. La construction de leur centre de santé a été financée par l’Ong française Paisd à hauteur de 475 millions dont 110 millions réunis par les ressortissants de Aéré Lao dans la diaspora, la population autochtone et les villages environnants. Et selon Ibrahima Oumar Sy, secrétaire exécutif du Comité de développent sanitaire (Cds) du centre de santé d’Aéré-Lao, à part le bâtiment de polyclinique, le bâtiment pour la maternité et les logements, ils ont fait des «efforts considérables» pour l’équipement d’une salle dentaire pour les interventions chirurgicales. Seulement, depuis que le centre a été ouvert en mars 2022, on ne leur a pas affecté un chirurgien-dentiste, ni un technicien dentaire. Et à l’en croire, les populations sont même prêtes, à travers le comité de développement sanitaire, à payer à leurs propres frais, un spécialiste.
Poste de directeur pays pour le Maghreb et Malte La Banque mondiale nomme Ahmadou Moustapha Ndiaye
La Banque mondiale vient d’annoncer la nomination du Sénégalais Ahmadou Moustapha Ndiaye au poste de directeur Pays pour le Maghreb et Malte. Basé à Rabat, M. Ndiaye sera en charge des engagements de la Banque mondiale avec les gouvernements de l’Algérie, de la Libye, de Malte, du Maroc et de la Tunisie. Il travaillera également avec des partenaires de développement et d’autres parties prenantes sur des initiatives alignées avec les priorités de ces pays et la vision de la Banque mondiale d’éradiquer la pauvreté tout en assurant une planète vivable. En prenant ses nouvelles fonctions, Ahmadou Moustapha Ndiaye supervisera un portefeuille de financements de 11,5 milliards de dollars. M. Ndiaye a occupé divers postes opérationnels et de direction à l’échelle mondiale et nationale, notamment en Afrique, en Amérique latine, en Europe de l’Est et en Asie centrale. Avant sa nomination actuelle, il était directeur de la stratégie et des opérations pour la finance équitable et la croissance inclusive à la Banque mondiale.
Education L’inspecteur Alioune Ndiaye n’est plus
Le monde éducatif sénégalais est en deuil. L’inspecteur et non moins historien, Alioune Ndiaye, est décédé ce mardi 9 juillet 2024 à son domicile, à Pikine-Technopole des suites d’une maladie. Un intellectuel généreux, toujours disponible pour la presse vient de tirer sa révérence. Le Groupe EMedia, après avoir présenté ses condoléances à la famille éplorée et à tout le Djolof qu’il aimait bien, lui rend un vibrant hommage et prie pour le repos de son âme.
Réaction de Kémi Seba après avoir perdu sa nationalité française «Tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence»
Le polémiste anciennement franco-béninois, Kémi Seba, a perdu sa nationalité française, selon un décret du Conseil d’État publié ce mardi 9 juillet au Journal officiel. Sur son compte X, l’activiste pense que c’est une décision qui vient en retard et se réjouit de la nouvelle car il a « quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa négrophobie systémique que je combats depuis l’Afrique frontalement; j’ai de plus brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà ». Pour Stellio Capo Chici, 42 ans, la décision du conseil d’Etat vient très en retard. « Tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence ».
KEEMTAAN Gi – GUIGNOLESQUE
Vous n’avez pas le sentiment qu’il y a trop d’agitations stériles ces temps-ci à Galsen ? Pour un pays qui a traversé des moments difficiles et ayant presque frôlé une guerre civile, le temps devrait plutôt être au travail, au dialogue, à la réconciliation. Et bien entendu, sans mettre sous le coude, comme l’autre, l’exigence d’une reddition des comptes. Surtout dans un pays qui a besoin de ressources financières et où tout est urgence avec une économie déchiquetée par des braconniers. Deux années de perdues dans des troubles politiques que l’on aurait pu éviter. Ce pays a quand même vécu deux élections qui se sont bien déroulées et dont la dernière a pu permettre aux partis ou coalitions politiques de se jauger. Raison de plus pour aspirer à un climat politique fort apaisé en attendant les prochaines consultations. Surtout que ceux qui sont au pouvoir ont été élus par une large majorité des électeurs pour cinq ans et au premier tour. Donc ayant la confiance de compatriotes pendant que des partis traditionnels se retrouvaient avec la portion congrue. Une élection qui a également permis de savoir qui est qui offrant une belle lecture de la représentativité des partis et mouvements. Les candidats laminés à la dernière élection présidentielle étant en phase d’observation, ceux qui s’agitent le plus sont justement des gens dont la seule arme est leur grande gueule. Ils nous pompent l’air avec leurs logorrhées verbales qui incommodent tout le monde. Et pour la première fois dans l’histoire politique de ce charmant pays, plutôt que d’une opposition programmatique, on a affaire à une animosité personnelle. Une opposition crypto-personnelle. Ce n’est plus au Président élu que l’on se confronte mais à son Premier ministre. C’est lui qui est la bête à abattre. Plutôt que de confrontation d’idées, on assiste à une dispute de bornes fontaines à travers des jugements de valeurs, plongeant ainsi le pays dans une campagne électorale permanente. Quand un ancien Premier ministre au bilan désastreux en matière d’émigration irrégulière se met à donner des leçons, on est tenté de se demander s’il ne fait pas dans la provocation. Il existe des moments où se taire est plus indiqué que de plonger le pays dans des discussions stériles ou de vouloir forcer les portes des médias pour s’imposer en chef de l’Opposition sans en avoir ni l’étoffe ni la carrure. Car c’est improductif de vouloir être le guignol d’une scène politique au ciel bien dégagé. KACCOOR BI - LE TEMOIN
REBELLION AU CAMP PENAL 28 PRISONNIERS A NOUVEAU SOUS MANDAT DEPOT
Déférés par le commissariat de police de Grand-Yoff pour détention de téléphones portables, diffusion d’images filmées, détention de drogues et rébellion en milieu carcéral, les 28 détenus du Camp pénal arrêtés à la suite d’une mutinerie ont été déférés, hier, devant le doyen des juges d’instruction. Ce, après un retour de parquet. « Le Témoin » quotidien a appris que les mis en cause ont été tous placés sous mandat dépôt à la prison de Rebeuss. Evidemment la plupart d’entre eux connaissent très bien la prison de Rebeuss pour avoir y séjourné des années durant avant d’être jugés et condamné pour divers crimes : braquages à main armée, viols, assassinats, association de malfaiteurs, trafics de drogue etc. Après avoir été lourdement condamnés, ils avaient été transférés au Camp pénal de Liberté VI où ils doivent purger leurs peines. Hélas, loin de s’amender, ils continuaient à, se livrer à toutes sortes de trafics. D’où les affrontements du 19 juin 2024 au cours desquels ces détenus se sont rebellés contre les gardes pénitentiaires qui voulaient perquisitionner leurs chambres.
ZIGUINCHOR LES CONDAMNES DANS L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTES JUGES EN APPELLE 24 JUILLET
Les condamnés dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayottes seront jugés en appel devant la cour d’appel de Ziguinchor. Il s’agit de Oumar Ampoi Bodian, du journaliste René Capain Bassène et César Atoute Badiate chef de guerre du Mfdc condamnés à la perpétuité en première instance. Adama Sané et Ibrahima Diédhiou, qui avaient été condamnés à des peines de 6 mois ferme pour détention d’armes et qui avaient déjà purgé leur peine, vont comparaître aussi sans que l’on sache pourquoi. Oumar Ampoi Bodian est impliqué dans le dossier en tant que chargé de mission au Mfdc. Pour Ibrahima Diedhiou, les enquêteurs avaient trouvé chez lui une arme blanche, tandis que chez Adama Sané deux fusils de chasse ont été retrouvés. L’un d’eux n’avait pas de permis. Des dizaines de témoins sont attendus à la barre. À préciser que César avait été jugé par contumace et donc n’avait pas fait d’appel du moins cela n’a jamais été annoncé. Le 8 janvier 2018, 14 jeunes coupeurs de bois avaient massacrés dans la forêt de Boffa Bayotte par des individus armés.
LA DEPOUILLE DU PR MOMAR COUMBA DIOP ATTENDUE LE VENDREDI12 JUILLET
La dépouille du Pr Momar Coumba Diop est attendue ce vendredi 12 juillet à 15h à l’aéroport Blaise Diagne où elle arrivera par le vol d’Air Sénégal. Décédé en France le week-end dernier, Pr Momar Coumba Diop a marqué de son aura l’université de Dakar par ses nombreux ouvrages et ses réflexions sur la sociologie contemporaine. Le monde universitaire continue par des témoignages à saluer la mémoire de l’homme. La levée du corps est prévue le samedi 13 juillet à 10h à la mosquée des HLM3, près de la boulangerie Baye Gaïndé, suivie de l’enterrement à Yoff. En France, une cérémonie de levée du corps est prévue le jeudi 11 juillet à 14h à Paris à l’hôpital de la Fontaine à Saint Denis 2 Rue du Dr Delafontaine, 93200 Saint-Denis.
DERAPAGES DE SERIES TELEVISEES ET DEBATS :LA COLERE DU CNRA
Le langage grossier noté dans les séries télévisées, les débats et bandes annonces a fini de révulser les Sénégalais. Les dérapages constatés ont fini par indisposer nos compatriotes tellement les injures et insanités sont banalisées dans notre société. Ce qui a fini de faire sortir de ses gonds le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui s’est rappelé qu’il n’avait pas seulement pour mission de faire le gendarme des médias. Les services de Babacar Diagne sont sortis de leur mutisme pour adresser des mises en demeure aux médias et aux producteurs concernés face à une recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et des débats. Le CNRA a donc sorti un communiqué pour mettre en demeure les médias audiovisuels, quel que soit leur mode de diffusion, et les producteurs, de veiller à ce que les propos, comportements et images indécents, obscènes, outrageants ou injurieux ainsi que les scènes et propos susceptibles de nuire à la préservation des valeurs, sensibilités et identités culturelles sénégalaises ne soient plus diffusés. Se voulant menaçant, Babacar Diagne, le patron du CNRA, indique que « le non-respect de la présente mise en demeure expose les médias et les producteurs concernés aux sanctions prévues par la réglementation pouvant aller de l’interdiction de diffusion des séries, productions et émissions en cause au prononcé d’autres sanctions contre les chaînes qui diffusent lesdits programmes ».
SEULS 0,6% DES SENEGALAIS PARLENT LE FRANÇAIS
Au pays de Léopold Sédar Senghor, l’un des pères de la Francophonie, seuls 0,6% des Sénégalais parlent le français. Pourtant la langue de Molière est la langue officielle du pays. Eh bien, malgré ce statut, elle est reléguée loin derrière par les langues nationales ! Selon le dernier recensement général de la population effectué 2023, les langues nationales constituent les principaux vecteurs de communication. Elles sont parlées par 97,6% de la population âgée de 3 ans et plus. Au niveau national, 53,5% de la population utilise le wolof comme première langue, 26,2% le pulaar, 9,6% le sereer, 2,9%* le joola, 2,8% Màndienka et 1,2% Sóninke. Les langues étrangères et les autres langues africaines sont utilisées par 1,4% de la population comme principales langues de communication. Les langues non africaines sont couramment parlées par 0,1% des personnes âgées de 3 ans et plus.
207.791 ETRANGERS VIVENT AU SENEGAL
207.791 étrangers vivraient au Sénégal en 2023, selon le dernier recensement de l’ANSD. Le chiffre est assez surprenant puisque, pour beaucoup de Sénégalais, les étrangers qui vivent dans notre pays avoisineraient plus d’un million de personnes. Bon contentons-nous des chiffres publiés par l’ANSD. Ce chiffre représente 1,1% de la population résidente. Les étrangers vivant au Sénégal sont pour l’essentiel des ressortissants d’un pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre, du Nord et d’Afrique australe. Cependant les citoyens des pays d’Afrique de l’Ouest, notamment les ressortissants des pays voisins du Sénégal comme les Guinéens (40,3%), les Maliens (14,9%), les Bissau-Guinéens (4,4%), les Gambiens (3,0%), et les Mauritaniens (2,1%) sont plus nombreux. Par ailleurs, les ressortissants de pays d’Europe (4,0%), d’Asie (2,3%), d’Amérique (1,0%) et d’Océanie (0,1%) représentent (7,4%). Les personnes n’ayant pas déclaré leur nationalité font 5,1%.
MINISTERE DE LA SANTE LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH EN COLERE
Ce ne sont pas seulement les professionnels de la santé qui ont déploré vivement la nomination par le ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, d’un économiste à la tête de la division de lutte contre le Sida. Les personnes vivant avec le VIH à travers leur réseau national (RNP+) ont dénoncé la gestion du ministre Dr Ibrahima Sy. « Le Réseau National des Associations de Personnes vivant avec le VIH (RNP+), a exprimé sa vive inquiétude suite à la récente nomination d’un agent économiste à la tête de la Division de lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles. Cette décision surprenante du ministère de la Santé et de l’Action Sociale a suscité des réactions au sein de la communauté des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Sénégal » lit-on dans leur communiqué. « La prise en charge et l’accompagnement des PVVIH nécessitent une compréhension parfaite de la cascade des soins VIH, » selon le communiqué signé par Mme Soukeyna Ndiaye, présidente du conseil d’administration. Sous la direction précédente d’un médecin infectiologue de renommée internationale, la Division de lutte contre le SIDA avait fait des avancées significatives. Le RNP+ craint que cette nomination ne compromette les acquis précieux obtenus dans la lutte contre le VIH/SIDA au Sénégal. « Nous exhortons le Ministre de la Santé, Ibrahima Sy, à garantir le maintien des acquis dans la prise en charge du VIH/SIDA et à protéger les personnes touchées par cette maladie, » a ajouté le communiqué. Le Réseau National des PVVIH a appelé le ministre de la Santé à faire preuve de responsabilité et à ne poser aucun acte qui pourrait nuire à la protection et à la prise en charge des PVVIH. « Nous rappelons au ministre son devoir de protéger cette couche vulnérable que nous représentons, » a insisté le communiqué du RNP+.
UN POLICIER SE TUE A KAFFRINE
Le policier Paul Alphonse Tine s’est tué hier à Kaffrine. L’homme a retourné son arme contre lui et a tiré. Paul Alphonse Tine est de la 36ème promotion de l’Ecole nationale de Police. Il était en service au commissariat de Kaffrine. Pour le moment, personne n’est en mesure d’expliquer les raisons qui ont conduit le policier à se suicider.
LE RECENSEMENT SONNE L'ALERTE SUR LE NIVEAU D'INSTRUCTION
Si l'accès à l'école primaire reste élevé, la proportion de la population sénégalaise scolarisée chute nettement au fur et à mesure que le niveau d'étude s'élève
La population sénégalaise est relativement peu scolarisée avec une faible proportion ayant effectué une formation professionnelle, selon les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) rendus publics, mardi.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5), lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.
Une note de presse transmise à l’APS indique que ”le taux brut de scolarisation (TBS) qui évalue l’accès des individus scolarisables par cycle s’établit à 18,2% pour le préscolaire, 81,0% pour le primaire, 50,6% pour le moyen et 30,3% pour le secondaire’’, .
”Le taux brut de scolarisation est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural, quel que soit le cycle d’études’’, ajoute le document, soulignant que quel que soit le cycle d’enseignement considéré, la région de Ziguinchor dispose du TBS le plus élevé.
Selon le texte, ”au cycle primaire, le TBS est de 99,2% dans la région de Ziguinchor, 98,3% à Dakar et 94,5% à Thiès”.
LA GUERRE DES AMBITIONS
De puissantes coalitions semblent émerger dans l'optique de supplanter la galaxie Yewwi Askan Wi. Si certains partis misent sur le dialogue, d'autres préfèrent l'affrontement alors que se profile une lutte acharnée pour le leadership de l'opposition
La reconfiguration de l’opposition qui a suivi la victoire de Bassirou Diomaye Faye a été marquée par une certaine léthargie des anciens candidats à la Présidentielle qui ont brillé par leur mutisme. Dans cette perspective, les prochaines élections législatives anticipées risquent de devenir un marqueur des nouveaux rapports de force qui se dessinent chez les opposants.
Depuis l’avènement du nouveau régime, les anciens candidats à la Présidentielle se distinguent par leur mutisme. Beaucoup d'états-majors issus de la galaxie Yewwi Askan Wi (Yaw) ou d’autres candidats comme Anta Babacar Ngom, Pape Djibril Fall, entre autres, semblent avoir choisi la voie de la retenue face au nouveau pouvoir. ‘’Il s’agit de permettre aux nouvelles autorités de mettre en œuvre leur programme. Ainsi, l’heure n’est pas à la critique ou à la réaction politicienne’’, nous rapportent nos interlocuteurs.
De ce fait, le mot d’ordre du côté des partis issus de Yewwi Askan Wi (Yaw) est à la prudence, face à leurs anciens camarades de Yaw dans l’optique des prochaines élections législatives anticipées.
Néanmoins, la présence de la coalition DiomayePrésident risque, selon des spécialistes, d’agréger de nouvelles forces qui, à terme, pourraient supplanter la coalition Yaw. Déjà, quelques responsables de Yaw comme Moustapha Guirassy, Cheikh Bamba Dièye, Habib Sy et Aïda Mbodj présents dans l’attelage gouvernemental, pourraient partir sous la bannière de DiomayePrésident au détriment de Yaw.
Une situation qui risque de marginaliser des formations comme le Parti républicain pour le progrès (PRP) de Déthié Fall, le Grand parti de Malick Gakou ou encore d’autres formations politiques fortement attachées à l’esprit Yaw. La dynamique de la nouvelle coalition qui semble se dessiner en vue de la constitution d’un grand pôle souverainiste risque de laisser peu de marge de manœuvre aux formations issues de Yewwi Askan Wi.
Pour sa part, l’économiste Boubacar Camara, candidat à la Présidentielle avec son parti PCS/Jengu Tabax, semble aussi ménager le régime Sonko-Diomaye en indiquant que la date des 100 jours n’est qu’illusoire et que la vraie durée du mandat est de cinq ans, a déclaré l’ancien directeur des douanes sur le plateau de la 7TV. L’économiste est resté aphone après la levée des emprunts obligataires sur le marché financier régional de l’UEMOA, d’un montant total de plus de 265 milliards F CFA et le lancement des eurobonds sur le marché obligataire international. Le Sénégal a aussi réalisé avec succès une émission d’eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars les 3 et 4 juin. Des pratiques de l’ancien régime qui ont été souvent dénoncées par l’opposition qui évoquait une politique économique irresponsable basée sur une dette qui constitue plus 80 % du PIB.
La seule femme candidate à la Présidentielle, Anta Babacar Ngom, s’est distinguée par un post dans lequel elle n’a pas manqué d’invectiver le nouveau chef du gouvernement Ousmane Sonko, à la suite de sa conférence politique au cours de laquelle ce dernier s’était attaqué aux patrons de presse, le 10 juin 2024. ‘’Si l'opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c'est qu'elles vous observent, mais surtout qu'elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. L'heure n'est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets’’, avait-elle déclaré sur sa page X.
De son côté, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall est aussi dans la dynamique des retrouvailles avec la grande famille socialiste avec le Parti socialiste (PS) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye. Cette volonté de constituer un grand pôle socialiste doit ainsi permettre aux camarades de Khalifa Sall exclus de Yaw de se créer une nouvelle dynamique en essayant d’agréger l’électorat socialiste. Un Parti socialiste qui, pendant plus d’une décennie, a été bridé par l’hégémonie de l’APR au sein de Benno.
Pour sa part, le Rewmi d’Idrissa Seck est aussi plongé dans une certaine léthargie et ne semble pas tenté de se joindre aux différentes entités politiques. Surtout que les anciens du PDS, dont Babacar Gaye, responsable politique de Kaffrine, se dit engagé à bâtir un grand pôle libéral à l’exclusion du PDS. Une alliance qui doit regrouper des partis comme le Rewmi, le PLD (Parti libéral démocrate/Suxali Sénégal) et l’Union des centristes du Sénégal (UCS) d’Abdoulaye Baldé.
Cette reconfiguration du champ politique dans la perspective des Législatives anticipées risque de produire d'importantes déflagrations au sein de la classe politique. La nature du scrutin législatif (scrutin uninominal majoritaire à un tour) laisse peu de champ aux petites formations politiques comme celles d’Anta Babacar Ngom, de Boubacar Camara et de Daouda Ndiaye. De ce fait, seule l’appartenance aux grandes coalitions peut permettre à ces candidats de survivre à ce type d'élection. Même si, lors des dernières Législatives, Pape Djibril Fall et Les serviteurs avait réussi à intégrer l’Assemblée nationale avec près de 56 303 voix.
La coalition DiomayePrésident supplante Yaw pour la poursuite du Projet
Dans cette reconfiguration, la constitution d’un grand pôle de gauche est aussi devenue une nécessité pour plusieurs partis politiques. Ainsi, des retrouvailles entre le Parti socialiste et Taxawu de Khalifa Sall ont été signalées. Le 9 mai dernier, dans leur résolution finale, les sages ont salué ‘’l’heureuse rencontre à l’initiative de M. Khalifa Ababacar Sall, accompagné de MM. Barthélemy Dias et Jean-Baptiste Diouf avec Mme Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste’’.
La bataille des pôles politiques doit aussi prendre en compte la question du principal opposant du duo Diomaye-Sonko. Les différentes formations politiques comptent s’arroger ainsi un second souffle politique en vue des Législatives anticipées. Les principales formations politiques s’emploient à s’unir autour de grandes coalitions pour faire face à la déferlante Pastef où s’agrègent les forces souverainistes.
Dans cette optique, l’ex-candidat de BBY, Amadou Ba, a aussi affiché sa volonté de créer son propre mouvement. Surtout que les partis alliés, les technocrates membres de l’APR pourraient être tentés de rallier l’ancien Premier ministre qui veut s’imposer comme le chef de l’opposition.
Le PDS semble aussi dans la retenue. Le parti, qui s’est rallié à Diomaye avant le scrutin présidentiel, a proposé une réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale afin de permettre à Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale (DPG). Les libéraux, qui se présentent en force de collaboration du nouveau régime, entendent ainsi jouer un rôle capital dans la perspective des Législatives afin de tirer leur épingle du jeu et résister à la possible déferlante de Pastef.
Le mouvement d’Amadou Ba, encore en gestation, risque d’accentuer cette saignée dans les rangs de Benno et plus particulièrement de l’APR. Pour réussir cette opération, Amadou Ba souligne l’importance de créer une nouvelle dynamique politique orientée vers le développement et le bien-être de tous les citoyens. L’ancien Premier ministre veut aussi se constituer un pôle centriste qui compte réunir plusieurs personnalités comme Aliou Sall et des cadres comme Demba Diop ‘’Diopsy’’, Cheikh Oumar Hann, Samba Sy, entre autres, pour renforcer son camp.
L’ancien ministre des Finances compte ainsi s’imposer comme le nouveau chef de l’opposition et se positionner comme l’un des opposants les plus importants en vue de la présidentielle de 2029.
KAFFRINE, UN AGENT DE POLICE SE DONNE LA MORT
Issu de la 36eme promotion de l’Ecole nationale de Police, il était un agent ”très professionnel, modeste”, selon les témoignages de ses proches.
Un agent de police s’est donné la mort, mardi, en se tirant une balle, a appris l’APS, du commissaire central de la police de Kaffrine, Balla Fall.
Brigadier-chef en service au commissariat central de Kaffrine, il a été retrouvé dans sa salle de bain.
Issu de la 36eme promotion de l’Ecole nationale de Police, il était un agent ”très professionnel, modeste”, selon les témoignages de ses proches.
Les causes de son suicide restent pour le moment inconnues.
SONKO ACCUSÉ D'INACTION FACE AUX DRAMES DE L'IMMIGRATION CLANDESTINE
Dans une question écrite au vitriol, le député de BBY fustige les orientations floues du gouvernement et demande des mesures concrètes pour enrayer ce fléau des pirogues de la mort. "Le pays attend de vraies solutions", a-t-il indiqué
Abdou Mbow met le Premier ministre face à ses responsabilités. Dans la question écrite ci-dessous, le député et patron du groupe BBY interpelle directement Ousmane Sonko sur la récente tragédie en mer qui a coûté la vie à près d'une centaine de jeunes Sénégalais. Il pointe du doigt les promesses non tenues faites à la jeunesse durant la campagne électorale.
"Monsieur le Premier ministre,
Il nous est difficile encore une fois de faire face à une tragédie nationale, qui a vu près d'une centaine de nos compatriotes périr en mer au large des côtes mauritaniennes.
Avant toutes choses, je prie pour le repos de leurs âmes.
Nous ne sommes plus au temps de la campagne présidentielle durant laquelle, adossé à votre manque d'expérience, vous promettiez à chaque jeune de ce pays une allocation mensuelle de 150.000 francs, pour leur éviter de prendre la mer et de fuir ce pays, dont les dirigeants. selon vous n'avaient aucune solution alternative pour la jeunesse.
Maintenant que vous êtes à la tête du gouvernement du Sénégal, quelles solutions proposez-vous à cette jeunesse désemparée, pour mettre fin à ce phénomène ?
Peut-être que si vous aviez sacrifié à la possibilité de venir devant la représentation nationale pour faire, conformément à la Constitution, votre Déclaration de Politique Générale et ainsi y décliner vos orientations, votre cap et vos objectifs, cette jeunesse aurait pu les considérer comme une boussole plus certaine que celle des passeurs et faiseurs de morts aux mains desquels la déception face à un régime qui entame son mandat par le mensonge et la fourberie, les aura abandonnés.
Il devient urgent, Monsieur le Premier ministre, de me dire comment comptez-vous prendre comme, mesures et politiques à engager, sans délai, pour cette brave jeunesse dont la bonne foi a été abusée par vos utopiques promesses. Le pays et tous ceux qui n'avaient pas lu votre livre « Solutions » attendent les vraies solutions, celles qui. entre autres, empêcheront ces drames récurrents.
J'attends avec impatience votre réponse que je souhaite claire et précise sur cette situation de la jeunesse, traversée par un sentiment de déception et d'abandon."
MARINE LE PEN DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE FRANCAISE
Les investigations ont été lancées à la suite d'un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de la chaîne de télévision BFMTV.
Les investigations ont été lancées à la suite d'un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de la chaîne de télévision BFMTV. Après une enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte le 2 juillet pour « prêt d'une personne morale à un candidat en campagne électorale, acceptation par un candidat en campagne de prêt d'une personne morale, détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d'une personne publique, faux et usage de faux », a détaillé le parquet.
Les investigations, confiées à la brigade financière de la police judiciaire parisienne, « se poursuivent donc désormais sous la direction d'un magistrat instructeur », a-t-il ajouté.
La commission chargée de contrôler la régularité des dépenses des candidats - qui sont plafonnées et dont une partie est remboursée par l'État français - avait adressé ce signalement en 2023. Aucun détail n'a été donné sur la nature des soupçons.
« Ma cliente n'a jamais été entendue à quelque titre que ce soit sur aucun fait en lien avec ce reproche général, a réagi dans un communiqué l'avocat de Marine Le Pen, maître Rodolphe Bosselut. Elle fait face aujourd'hui à une campagne médiatique à laquelle elle ne peut même pas répondre, ni se défendre, à défaut de griefs précis portés à sa connaissance qui pourraient faire l'objet d'une réponse circonstanciée », a-t-il ajouté. Il a précisé avoir demandé « en vain » des précisions au parquet.
AFFAIRE DITE BOFFA BAYOTTE, LE PROCÈS EN APPEL CONFIRMÉ POUR LE 24 JUILLET 2024
Du nouveau dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte : le procès en appel est programmé pour le 24 juillet à la cour d’appel de Ziguinchor, selon Emedia.
Du nouveau dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte : le procès en appel est programmé pour le 24 juillet à la cour d’appel de Ziguinchor, selon Emedia. René Capain Bassène et Omar Ampoï Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, avaient interjeté appel.
Lors du procès en première instance, plusieurs chefs d’inculpation avaient été retenus contre les accusés, allant de l’association de malfaiteurs à la détention d’armes à feu sans autorisation. Sur les 22 personnes arrêtées, 16 avaient été placées sous mandat de dépôt. Les juges avaient acquitté certains des accusés et condamné deux autres à des peines avec sursis pour détention illégale d’armes.
En janvier 2018, des individus partis chercher du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor et proche de la frontière avec la Guinée-Bissau, ont été attaqués par des assaillants armés, présumés membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). L’incident a fait quatorze morts, sept blessés, et trois survivants. Le chef de guerre du MFDC, César Atoute Badiate, a été condamné par contumace. René Capain Bassène et Oumar Ampoi Bodian, également membres présumés du MFDC, avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.