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25 juin 2025
LE PASNEG FORME LES OFFICIERS DE POLICE JUDICIAIRE ET INSTALLE SON BUREAU
Le Projet d’appui à la stratégie nationale de pour l’équité et l’égalité de genre a initié des sessions de formation des officiers de police judiciaire pour une prise en charge adéquate
Partant du constat que beaucoup de femmes et d’enfants victimes de violence basée sur le genre se confient plus aux dames qu’aux hommes, le Projet d’appui à la stratégie nationale de pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEG) a initié des sessions de formation des officiers de police judiciaire pour une prise en charge adéquate. Outre ces aptitudes attendues, un bureau sera ouvert à la Police centrale de Sédhiou, chargé d’accueillir les victimes aux fins d’une bonne orientation.
Cette session de formation se propose de renforcer les capacités des officiers de police judiciaire sur les aptitudes qui favorisent la prévention des violences basées sur le genre et la prise en charge adéquate des victimes de toutes formes de violences basées sur le genre aussi bien en période de paix que dans les situations de conflit. C’est une initiative du PASNEG, le Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre, financé par le gouvernement italien, en ancrage au ministère de la Famille et de la Solidarité nationale. «La Police et la Gendarmerie constituent, en général, la première porte d’entrée pour les femmes et les filles victimes de violences basées sur le genre. Et ce premier accueil est important, surtout pour la prise en charge de la victime. Bien souvent, quand la prise en charge est défaillante, la victime peut même abandonner la procédure de poursuite. Cette formation leur facilitera les conditions d’accueil et même de dénonciation», déclare Mme Awa Nguer Fall, la Coordinatrice nationale du PASNEG.
Mme Bintou Guissé, Commissaire de la Police de Zac Mbao (Dakar) et point focal genre de la Police nationale, explique la pertinence d’une telle option. «C’est de faire en sorte que les conditions d’accueil soient optimales avec les Forces de défense et de sécurité, pour mettre les victimes en confiance, pour mieux les écouter et les prendre en charge. Nous envisageons mettre un bureau genre à la Police de Sédhiou car une victime de violence à plus tendance à se confier à une dame qu’à un homme», indique-t-elle.
Si l’on en croit Mme Fall Awa Nguer, la Coordinatrice du PASNEG, un suivi de la mise en œuvre est déjà acté. «Nous avons déjà obtenu l’autorisation de la mise en place d’un bureau dédié exclusivement aux victimes de violence au bureau de la Police de Sédhiou. Nous avons également évoqué, en vue d’un bon suivi de la situation des femmes et des enfants en milieu carcéral. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons jugé utile d’associer à cette formation les acteurs de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Sédhiou». A l’arrivée, il est attendu de ces officiers de police judiciaire une maîtrise du cadre juridique national et supranational ainsi que les mécanismes de prévention des violences basées sur le genre.
NOMINATION CONTROVERSÉE À LA DIVISION DE LUTTE CONTRE LE SIDA
Le Réseau National des Associations de Personnes vivant avec le VIH (RNP+), a exprimé sa vive inquiétude suite à la récente nomination d’un agent économiste à la tête de la Division de lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles.
Le Réseau National des Associations de Personnes vivant avec le VIH (RNP+), a exprimé sa vive inquiétude suite à la récente nomination d’un agent économiste à la tête de la Division de lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles. Cette décision surprenante du ministère de la Santé et de l’Action Sociale a suscité des réactions au sein de la communauté des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Sénégal.
Le RNP+, organisation dédiée à l’amélioration de la qualité de vie des PVVIH et des groupes vulnérables, a souligné que la prise en charge efficace du VIH/SIDA nécessite une maîtrise approfondie des soins et des avancées scientifiques. « La prise en charge et l’accompagnement des PVVIH nécessitent une compréhension parfaite de la cascade des soins VIH, » selon le communiqué signé par Mme Soukeyna Ndiaye présidente du conseil d’administration.
Sous la direction précédente d’un médecin infectiologue de renommée internationale, la Division de lutte contre le SIDA avait fait des avancées significatives. La décentralisation des soins et une prise en charge effective des personnes infectées ont été des réalisations majeures. Le Sénégal s’était engagé sur la voie de l’atteinte des objectifs des 3*95 d’ici 2030, une initiative clé dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Le RNP+ craint que cette nomination ne compromette les acquis précieux obtenus dans la lutte contre le VIH/SIDA au Sénégal. « Nous exhortons le Ministre de la Santé, Ibrahima Sy, à garantir le maintien des acquis dans la prise en charge du VIH/SIDA et à protéger les personnes touchées par cette maladie, » a ajouté le communiqué.
Le Réseau National des PVVIH a appelé le ministre de la Santé à faire preuve de responsabilité et à ne poser aucun acte qui pourrait nuire à la protection et à la prise en charge des PVVIH. « Nous rappelons au ministre son devoir de protéger cette couche vulnérable que nous représentons, » a insisté le communiqué du RNP+.
DES DEPUTES A L’UNIVERSITE NUMERIQUE CHEIKH HAMIDOU KANE
Des députés ont visité lundi, les espaces numériques ouverts (ENO) de l’Université Cheikh Hamidou Kane érigés à Sébikotane et Guédiawaye pour, ont-ils expliqué, constater l’état des infrastructures en vue d’un plaidoyer futur.
Des députés ont visité lundi, les espaces numériques ouverts (ENO) de l’Université Cheikh Hamidou Kane érigés à Sébikotane et Guédiawaye pour, ont-ils expliqué, constater l’état des infrastructures en vue d’un plaidoyer futur.
Ces députés sont des membres de la Commission de l’éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs de l’Assemblée nationale.
La délégation était conduite par Oumar Sy, le président de cette Commission.
‘’A Sébikotane, nous avons vu que les conditions pédagogiques, en ce qui concerne les équipements, les installations ne sont pas aux normes’’, a déclaré M. Sy en faisait le point à l’étape de Sébikotane, dans le département de Rufisque.
Le parlementaire assuré qu’un plaidoyer sera fait en vue d’ appuyer l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.
‘’Nous sommes des représentants du peuple. Et naturellement, nous sommes appelés à descendre sur le terrain, voir les actions que l’Etat du Sénégal dans son programme lié à l’enseignement supérieur, est entrain de mettre en œuvre’’ a souligné Oumar Sy.
Selon lui, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane est devenue la deuxième université publique du Sénégal en termes d’effectifs.
Cet état de fait engendre forcément des problèmes auxquels, l’Etat devrait veiller.
‘’Nous avons visité le siège (à Diamniadio). Nous avons visité l’ENO de Sébikotane qui est dans un état très déplorable. L’objectif du gouvernement c’est d’avoir dans chaque département du pays, un ENO, mais depuis 2015, cela tarde à se concrétiser’’ a-t-il déploré.
Le groupe de députés, accompagnés du Professeur Moussa Lô, recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane et de ses collaborateurs ont visité le siège de cette Université publique, puis ces Espaces numériques ouverts à Sébikhotane et Guédiawaye.
Par Penda MBOW
MOMAR COUMBA DIOP, L’ARISTOCRATE DE LA PENSÉE
La dimension intellectuelle de l’individu primait chez ce grand penseur. Sociologue de renommée internationale, mentor passionné, il a consacré sa vie aux savoirs et à la production de connaissances sur le Sénégal et l'Afrique
Momar Coumba Diop, devant la profondeur de la pensée d’Achille Mbembe, le surnommait l’aristocrate de la pensée. Mais faisant face au côté prolixe des travaux de Momar, sa perspicacité, sa domination des sciences sociales, ses multiples initiatives, il nous revient de déceler en lui, le véritable aristocrate de la pensée. Un homme de savoir, féru de culture mais d’une humilité et générosité extrêmes.
En vrai esthète, il aimait l’art, le beau, les habits raffinés et pouvait chanter la beauté de la femme sénégalaise. Rien n’échappait à l’oeil de l’érudit qu’il était ! Nous venons de perdre un véritable frère. Au moment, où nous aurions commenté les résultats des élections législatives françaises, tel un couperet, la nouvelle tomba : Momar Coumba Diop, le grand sociologue est décédé ! Dès que l’appel de son frère Yabsa s’afficha sur l’écran de mon portable- il était 18H 45- nous comprîmes tout de suite que le pire était arrivé car vers 13h, nous avions parlé à sa fille Mamy qui veillait à son chevet à Paris. Cela fait plus d’une semaine que nous le savions aux soins palliatifs mais nous refusions obstinément la réalité : Momar ne pouvait pas mourir comme ça; nous en avions perdu notre énergie. Il est parti un peu trop tôt car il avait encore des chantiers à achever . Par exemple celui de la réédition de cet ouvrage collectif si important : « le Sénégal et ses voisins ou encore l’histoire de l’Université de Dakar».
La vie de Momar se résumait à la production scientifique sur le Sénégal contemporain, l’édition chez Khartala et la relecture sans complaisance des textes de ses collègues, des jeunes chercheurs. Nous concernant, il fut un formateur en permanence, tel un mentor de la jeune assistante au département d’Histoire à partir de 1986. Dans les années 90, Momar, avec insistance nous orienta vers le CODESRIA . « Tu iras aux études sur le genre et Aminata Diaw vers la gouvernance ».
D’ailleurs nous finîmes par y diriger deux gender Institute. Il veillait aussi sur nos lectures d’honnête citoyenne. ‘As- tu lu, Penda les travaux d’Abdoulaye Ly par exemple, le premier docteur d’Etat en Histoire? interrogea t-il. Sachant que notre période d’études et d’enseignement est le Moyen âge et ayant une vocation « politique », il nous suggéra d’étudier continuellement selon sa perspective, celle de la période contemporaine. Parfois, il s’agit d’auteur qui sort complètement de notre champ intellectuel comme le philosophe italien Domenico Losurdo. Ce dernier est aussi historien.
En tant que communiste, il a produit une contre histoire du libéralisme remarquable! Momar appelait affectueusement ses collègues ; Mamadou Diouf devenait Modou, Djibril Samb Djiby, Mamadou Mbodji , Mamaadou, Mahtar Diouf, Abdoulaye Bathily, Boubacar Barry, Charles Becker, Mouhammed Mbodj , Ebrima Sall ou encore Ibou Diallo…
La dimension intellectuelle de l’individu primait chez ce grand penseur. Pour lui, par exemple Aminata Diaw , philosophe fut forte, même Abdoulaye Ly l’avait écrit soulignait-il. Il aimait Gaye Daffé avec lequel, il a entretenu une relation de complicité et qui le qualifiait d’intellectuel passionné et discret. Il aimait travailler avec Francois Boye, Alfred Inis Ndiaye, etc. Ibrahima Thioub fit une remarque fort appropriée après son départ à la retraite en 2015. « L’évaluation des nombreuses contributions reçues a confirmé l’existence d’une véritable famille intellectuelle qui s’est créée durant les trois décennies au cours desquelles Momar Coumba Diop , en puissant inspirateur de recherches, a impulsé sans relâche la production des savoirs sur le Sénégal et l’Afrique».
Momar fut le premier à avoir attiré notre attention sur les travaux de l’anthropologue et activiste sud africain Archie Mafeje de l’Ougandais Mahmoud Mamdani, penseur de la liberté académique ou encore de notre regretté Sam Moyo du Zimbabwe, qui nous fit saisir l’enjeu de la terre , Afrique australe.
Momar vouait une grande admiration pour Tandika Mkandawere, un des plus grands secrétaires exécutif du CODESRIA Nous échangions beaucoup sur la vie politique au Sénégal et l’ouvrage qu’il a co-publié avec Mamadou Diouf, le Sénégal sous Abdou Diouf, en 1992 est un incontournable pour comprendre les mutations rapides de la société sénégalaise on encore, l’ouvrage collectif qu’il a dirigé le Sénégal, trajectoire d’un Etat. Il a beaucoup aidé le Ministère de l’Economie avec plusieurs études prospectives, des analyses, etc. Momar Coumba, un esthète qui aimait le beau, l’art, le raffinement. Il a inculqué à ses enfants , Mamy , Gnilane, Ada, une excellente éducation. Il aimait beaucoup sa famille, ses frères et sœurs. Il vouait à feu son père , El hadj Nieul Diop et sa mère Madjiguène Diop, un respect quasi religieux. Une grande complicité le liait à son oncle feu Maguatte Lo, grand homme politique et ministre sous LS Senghor. Il a étroitement travaillé avec ce dernier au moment où il rédigeait ses mémoires. Momar va nous manquer et j’espère que l’Etat du Sénégal lui décerner à titre posthume, l’ordre national du Lion. Décoration méritée et qu’il a tant attendue.
LES CENT PREMIERS JOURS DU PRESIDENT FAYE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi décortiquent les cent premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye
Dakar, 9 juil (APS) – Les cent premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye font le menu de plusieurs journaux de la livraison de mardi de la presse quotidienne.
Les journaux revenus sur ce sujet relaient principalement les critiques de certains acteurs politiques qui jugent assez sévèrement l’action du nouveau pouvoir incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.
Les critiques les plus vives sont venues du leader du mouvement Gueum Sa Bopp, l’homme d’affaires Bougane Guèye Dany. Ce dernier “a dressé un bilan sombre” de l’action du nouveau régime, dont il n’a pas manqué de faire le procès, rapporte le quotidien Kritik’.
L’info note que Bougane Guère Dany “constate un +projet illusoire+ face à une +misère accrue+”, termes repris par plusieurs autres journaux qui se sont fait l’écho de la sortie du leader de Gueum Sa Bopp.
Walfquotidien fait observer que c’est par un quatrain rythmé que Bougane Guèye Dany a évalué les cent jours des nouveaux tenants du pouvoir. Il évoque à ce sujet “100 jours de songes”.
Les vers de M. Guèye sont repris par Tribune à sa une : “100 jours de songes, 100 jeunes meurent à 100 pas de Saint-Louis, 100 gênes pour Sonko. Au sang des jeunes s’ajouteront les larmes des femmes et des enfants vivant dans les eaux pluviales”.
Le quotidien Les Echos, à son tour, pointe les critiques de l’homme d’affaires et ancien journaliste contre “le couple Diomaye-Sonko”. “C’est une bande d’impôtiers plus enclins à racketter le secteur privé qu’à penser les maux du peuple escroqué”, écrit-t-il, citant Bougane Guèye Dany.
“Les cent premiers jours du duo Diomaye-Sonko à la tête du pays sont loin d’être un succès. Du moins c’est l’avis du président du mouvement Gueum Sa Bopp +Les Jambaars+”, avance le journal Le Quotidien.
Il rapporte que “Bougane Guèye Dany demande au président Diomaye Faye et au PM Ousmane Sonko de mettre un terme au drame de l’émigration irrégulière suite à la mort de près d’une centaine de nos jeunes compatriotes”.
En plus de Bougane Guèye Dany, Amadou Bâ, dernier Premier ministre sous Macky Sall, mais aussi Babacar Diop, président du mouvement “Dolel Khalifa”, s’expriment sur l’action du nouveau pouvoir.
Babacar Diop juge certes qu’il n’est pas possible de faire le bilan du nouveau pouvoir cent jours après son installation. Mais il invite le Premier ministre “à diminuer sa communication pour se concentrer sur l’essentiel”, rapporte Source A.
L’ex-secrétaire général du gouvernement sortant, Abdou Latif Coulibaly, considère pour sa part que “faire l’évaluation des 100 jours du président Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement, ce n’est pas facile”.
Sauf que “les actions posées sont à l’opposé des promesses faites”, estime Latif Coulibaly dans des déclarations rapportées par Vox Populi. Sur cette base, au lieu de dire “100 jours, 100 problèmes, moi je dirais 100 jours, 200 faits qui sont contraires aux promesses faites”, ajoute M. Coulibaly, un ancien journaliste présenté comme “un proche” de l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
Ce dernier, candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier, attaque de manière subtile sous l’angle du “drame” de l’émigration irrégulière, relève Bès Bi Le Jour. “Le désespoir pousse tant de nos concitoyens à risquer leur vie en mer”, déclare-t-il dans des propos repris par ce journal.
“Amadou Ba titille le régime de Diomaye [Faye]”, signale le quotidien L’As. “Dans un post, écrit ce journal, l’opposant a rappelé le devoir de l’Etat de créer des opportunités économiques et des structures de soutien qui dissuadent les jeunes de se lancer à la recherche de l’Eldorado”.
FORTUNES DIVERSES AU BAC
Le baccalauréat général qui a démarré le mardi 2 juillet dernier, a commencé à livrer ses résultats pour les quelques 159 487 candidats inscrits. Hier, lundi 8 juillet, à Dakar comme dans plusieurs localités du pays, les moments étaient pleins d’émotions
Le baccalauréat général qui a démarré le mardi 2 juillet dernier, a commencé à livrer ses résultats pour les quelques 159 487 candidats inscrits. Hier, lundi 8 juillet, à Dakar comme dans plusieurs localités du pays, les moments étaient pleins d’émotions dans les centres d’examen. Des larmes de joie pour certains, de déception pour d’autres.
L a tension est à son comble aux abords du lycée Sergent Malamine Camara de Dakar dans l’après-midi d’hier, lundi 8 juillet. Au fur et à mesure que le temps passe, la foule d’élèves grossit dans l’attente des résultats du baccalauréat général. Certains, arrivés seuls, s’empressent de rejoindre leur groupe d’amis pour rendre l’attente un peu plus supportable. D’autres accompagnés de leurs parents, patientent en silence, le regard fermé, la mine stressée. Dans l’attente du jury, certains candidats explosent de joie. Ils viennent de recevoir leurs résultats par SMS. Et soudain, le moment fatidique arrive pour d’autres. Les membres du jury 1371 série L’ et Série S2 s’approchent et commencent à annoncer les résultats. Admis au premier tour, recalés ou admissibles…des cris, des acclamations, de joie ou de surprise fusent de partout. Du soulagement pour certains, de la déception pour d’autres. « J’ai dormi très mal ces dernières nuits à cause de la pression accumulée depuis des jours. Là ça va mieux. Même si je n’ai pas eu de mention, je suis satisfaite de moi-même. J’ai réussi le bac et c’est l’essentiel », renseigne Aicha Diouf admise, du jury 1371 série où il y a eu 4 mentions Assez bien.
Au lycée Blaise Diagne, les premiers résultats sont aussi tombés. Au jury 1386 dudit centre, on note 55 admis d’office dont 15 mentions Assez bien. Là, également, c’est la même ambiance. Stressés, angoissés ou excités, les futurs bacheliers trépignent devant l’établissement pour la plupart accompagnés de leurs parents ou amis. Au lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye, les Jury 1136 série L2 et 1139, ainsi que le jury 1140 Série S2 ont dévoilé leurs résultats. Si certains candidats sont déjà en vacances après leur admission au baccalauréat, pour d’autres, le suspense demeure pour les admissibles qui devront subir les épreuves du second tour qui vont se dérouler avant la fin de la semaine.
Le top de départ des épreuves du 1er tour du baccalauréat général avait été donné le mardi 02 juillet dernier avec un total de 159 487 candidats inscrits. Comme chaque année, les résultats du bac sont très attendus parles élèves comme par les parents.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE TOUJOURS MUETTE
Alors qu'il ne reste plus que quelques jours avant la date butoir du 15 juillet fixée par Sonko pour mettre à jour le règlement intérieur de l'hémicycle, aucun signe de vie ne semble encore émerger de la majorité parlementaire
Une semaine après le dépôt de deux propositions de loi visant à corriger la carence du Règlement intérieur et permettre au Premier ministre qui avait menacé de faire sa déclaration de politique générale hors de l’hémicycle si le règlement intérieur n’est pas mis à jour d’ici le 15 juillet 2024, l’Assemblée nationale n’a toujours pas réagi par rapport à ces deux textes. Interpellés hier, lundi 8 juillet, Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli, vice-président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement de la coalition Wallu du Pds et auteur de l’une des propositions souligne que si les choses trainent, c’est au niveau de leurs collègues de la majorité Benno bokk yakaar.
Le groupe parlementaire de la majorité Benno bokk yakaar a-t-il opté pour un bras de fer jusqu’au bout avec l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait créé la polémique en menaçant de faire sa déclaration de politique générale hors de l’Assemblée nationale si le règlement intérieur n’est pas mis à jour d’ici le 15 juillet 2024 ? Cette question mérite bien d’être posée au regard du statu quo qui règne actuellement au niveau de l’Assemblée nationale. En effet, à une semaine de la fin de cet ultimatum, rien ne bouge du côté de la Place Soweto. Et pourtant, deux propositions de loi déposées par des députés membres du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement de la coalition Wallu du Parti démocratique sénégalais (Pds) depuis la semaine dernière pour prévenir une solution institutionnelle qui pourrait découler de ce bras de fer dorment dans les tiroirs du président de l’Assemblée nationale.
Il s’agit de la proposition de loi modifiant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale déposée lundi 1er juillet dernier par Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli, vice-président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement de la coalition Wallu du Pds. Et aussi de la proposition de loi visant à réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour permettre au Pm Ousmane Sonko de faire sa Déclaration politique générale (Dpg) déposée le mardi 2 juillet dernier parNafissatou Diallo et ses collègues du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, Ibrahima Diop et Serigne Abo Mbacké Thiam.
En effet, interpellé hier, lundi 8 juillet sur leur proposition, l’honorable député Nafy Diallo dit n’avoir jusqu’ici aucun retour. « On a déposé régulièrement notre proposition de Loi au niveau du bureau courrier de l’Assemblée nationale mardi dernier. On laisse le processus se faire. Mais pour ce qui est de la suite qui a été donnée à cette proposition, je n’ai absolument aucune information puisque je ne suis pas membre du bureau de l’Assemblée nationale. Et s’il y avait quelque chose, vous (journalistes) aurez été informés, je suppose », a renseigné la secrétaire nationale à la communication du Pds. Interpelé également sur cette question, son collègue de groupe parlementaire Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli, renseignant que les responsables des trois groupes parlementaires que compte cette quatorzième législature se sont déjà réunis et ont donné leur accord pour la mise à jour du règlement intérieur, a pointé du doigt ses camarades de la majorité parlementaire. Soulignant que l’Assemblée nationale avait clôturé sa session unique ordinaire au moment où il déposait sa proposition de loi le lundi 1erjuillet dernier, le vice-président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement affirme que c’est aux députés de la majorité parlementaire que revient la charge dans le contexte actuel de vacances du parlement de convoquer une session extraordinaire. « A la suite de la clôture de notre session ordinaire unique le 29 juin dernier, les députés sont en vacances jusqu’à l’ouverture de la prochaine session ordinaire unique au mois d’octobre. Cependant, la loi prévoit des sessions extraordinaires qui sont convoquées soit, sur décision du bureau de l’Assemblée nationale, sur demande écrite de la moitié des députés au président de l’Assemblée nationale ou sur décision du président de la République », a-t-il expliqué avant d’ajouter dans la foulée. « Au regard des dispositions de loi, il n’y a que nos collègues de la majorité Benno bokk yakaar qui contrôlent également le bureau de l’Assemblée nationale qui peuvent décider. Si les choses trainent, c’est à leur niveau».
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 9 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'EnQuête, Le Soleil, Stades, Libération, L'Obervateur
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'EnQuête, Le Soleil, Stades, Libération, L'Obervateur
Baadoolo - Le «gaaruwaalé» de Am à Sonko
Ils ne se voient pas. Mais ils se parlent. Sonko a indiqué à l’Ugb que la mer n’est pas la solution. Amadou Ba estime que le «désespoir» en est la cause. C’est d’ailleurs ce désespoir qui a provoqué le naufrage du bateau Apr le 24 mars. L’ancien Pm, par une attaque elliptique, un «gaaruwaale», répond ainsi à l’actuel Pm. Genre : «Vous êtes au pouvoir, mais les jeunes continuent de partir et de mourir». Tiey, c’est le même discours nak. Tout dépend si boor bi nga feetée rek. Am dou ba Sonko ak Diomaye ?
Amadou Ba sur la mort de 89 morts migrants «Le désespoir pousse tant de nos concitoyens à risquer leur vie en mer»
89 migrants ont péri dans le chavirement d’une pirogue sur les côtes mauritaniennes. Amadou Ba s’en émeut par «une immense tristesse et une profonde consternation». Dans un communiqué, l’ancien Premier ministre souligne que les 170 passagers qui étaient à bord étaient «tous animés par le désir d’une vie meilleure, fuyant la misère et les difficultés de leur quotidien». Mais pour lui, «leur périple tragique, loin d’être un cas isolé, reflète une réalité poignante : le désespoir qui pousse tant de nos concitoyens à risquer leur vie en mer». Par conséquent, le candidat arrivé 2e à la Présidentielle de mars 2024 estime qu’«il est de notre devoir de créer des conditions de vie dignes, des opportunités économiques et des structures de soutien qui dissuadent nos jeunes de se lancer dans de telles aventures périlleuses». Exprimant son «soutien» aux familles des victimes, il dit : «Puisse ce drame éveiller nos consciences et renforcer notre détermination à bâtir un Sénégal où chacun peut espérer et prospérer. Restons unis dans la peine et l’action. Ensemble, nous pouvons et devons changer cette sombre réalité.»
Youssou Ndour Docteur Honoris Causa en Espagne «Une autre récompense de mon influence musicale»
«Je suis honoré d’avoir reçu le titre de Docteur Honoris Causa de la part de l’université Berklee Valencia en Espagne, ce lundi 8 juillet 2024. Cette énième distinction, qui s’ajoute au Praemium Imperiale et tant d’autres prix durant toute ma carrière qui récompensent mon influence musicale, est pour moi une dose de rappel afin que je persévère encore et encore. Mon ambition est de continuer à plaider pour la préservation de l’identité culturelle africaine et la compréhension mondiale à travers ma musique et mes actions de tous les jours», a-t-il dit sur les réseaux sociaux.
Le Ps immortalise son défunt Sg à l’occasion du 5e anniversaire de son décès - La Salle des congrès sera baptisée «Ousmane Tanor Dieng»
Le Parti socialiste immortalise Ousmane Tanor Dieng. Et ce sera à l’occasion de la commémoration du 5ème anniversaire de la disparition de son secrétaire général, le 15 juillet. Un communiqué informe qu’en plus de l’organisation d’une journée traditionnelle de prières et de récitals du coran, à travers divers foyers religieux et lieux de culte à Nguégniène, à Dakar et à Tivaouane, le Ps va baptiser la salle des congrès de la Maison Léopold Sédar Senghor, Salle Ousmane Tanor Dieng. Une cérémonie qui sera présidée par Aminata Mbengue Ndiaye. Mais le samedi 13 juillet déjà, Vision socialiste organisera une conférence sur le thème «Histoire et perspectives du Parti socialiste, dans un Sénégal en mutation».
Construction d’infrastructures sportives et culturelles Khady Diène Gaye et le Dg de l’Apix signent une convention
Le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture et l’Apix unissent leurs forces. Les deux entités ont signé, ce lundi, une convention pour la construction et la réhabilitation d’infrastructures sportives et culturelles, rapporte l’Aps. La ministre Khady Diène Gaye a indiqué que son département ambitionne de construire, durant les cinq prochaines années, des salles destinées à la pratique des arts martiaux, des parcours sportifs, des piscines et d’autres infrastructures sportives, dans les 557 communes du pays. Mais aussi, sur le plan culturel, des centres de lecture et d’animation culturelle, des musées... Des infrastructures qui, selon elle, contribueront à «l’éclosion des talents artistiques et culturels des jeunes». Dans ce sens, l’Apix compte accompagner ces ambitions par son expertise en explorant «des modèles de financement alternatif» pour ne pas «surcharger les finances publiques», a assuré son directeur général, Bakary Séga Bathily. Ainsi, il assure que l’Apix va «simplifier les procédures administratives et offrir un soutien technique aux investisseurs».
Médina Baye Un ouvrier meurt dans l’effondrement d’une dalle
Un drame a eu lieu ce lundi matin à médina Baye, dans la commune de Kaolack. La dalle d’un bâtiment en démolition s’est en effet effondrée sur un manœuvre qui est décédé sur le coup, rapporte le correspondant de E-Media. La victime qui serait de nationalité étrangère faisait partie des ouvriers qui démolissaient la dalle. Le corps sans vie a été extrait des décombres par les éléments des sapeurs-pompiers.
Thiès Plus de 2000 femmes ont bénéficié de la Boutique de droit
Le ministère de la Famille et des solidarités a fait une évaluation de l’accompagnement des femmes victimes de violences sur le plan juridique. En partenariat avec une mission italienne et l’Association des juristes du Sénégal, la délégation était ce dimanche, à Thiès, au Centre départemental d’assistance et de formation pour la femme (Cedaf). Les résultats sont «satisfaisants», selon Awa Nguer Fall, coordonnatrice du projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité-genre. Plus de 2000 femmes ont bénéficié des services de la Boutique de droit implantée à Thiès depuis 2017 et une centaine d’entre elles ont été formées et soutenues financièrement à travers plusieurs corps de métier. Pour Mme Fall, à travers les Boutiques de droit, la lutte contre les violences faites aux femmes connait des avancées. «En plus de les soutenir sur le plan juridique, elles sont économiquement accompagnées pour qu’elles soient autonomes», a-t-elle précisé.