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25 juin 2025
ARRÊTÉ POUR ABUS DE CONFIANCE, FAMARA IBRAHIMA CISSÉ ADMIS AUX URGENCES
Après son arrestation éclair devant les locaux de la BHS, le président de l'ACSIF fait l’objet d’une plainte pour escroquerie portant sur la somme de 2 millions.
On en sait un peu plus, sur la présumée disparition du Président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Si sa famille avait indiqué qu’il était porté disparu depuis lundi alors qu’il était en partance à Walf TV pour une émission, il nous ai en effet, revenu qu’après son arrestation éclair du lundi devant les locaux de la BHS, Famara Ibrahima Cissé a, en réalité, été arrêté à nouveau. Seulement, pour cette fois, il s’agit d’une autre affaire qui n’a rien à avoir avec son combat sur les prélèvements frauduleux effectués par la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS).
Faisant l’objet d’une plainte pour abus de confiance et escroquerie, portant sur la somme de 2 millions F Cfa, il a en effet, été placé en garde à vue au commissariat de Hann Bel Air. Seulement, lors de sa garde à vue, il a fait un malaise. Evacué d’urgence à l’hôpital général Idrissa Pouye, il a été admis, selon la Rfm qui donne l’information, au service des urgences. Mais pour sa famille, il s’agit d’un « acharnement » contre la personne de Famara Ibrahima Cissé.
Pour rappel, cette présente affaire qui lui a valu cette nouvelle arrestation, c’est suite à une plainte du sieur P. Mboup, dont il est le conseiller financier. Entendu, ce transporteur/logisticien, et directeur de la société dénommée Mboubène Transport logistiques, dit avoir connu le nommé M. Cissé à travers une émission télévisée. C’est ainsi qu’il a tenté d’entrer en contact téléphonique avec lui étant donné qu’il développait sur les contentieux entre clients et banquiers.
Le 12 avril dernier, il a versé un acompte de 2 millions F Cfa au mis en cause qui devait lui faire obtenir un prêt de 50 millions F Cfa au niveau du Crédit mutuel du Sénégal.
Mais, étant resté des semaines sans recevoir de ses nouvelles, il a décidé d’ester en justice pour entrer dans ses fonds.
Convoqué et auditionné, il a été tout simplement retenu dans les locaux du commissariat de Hann Bel Air pour les besoins de l’enquête qui suit son cours.
DES PEINES FERMES REQUISES CONTRE DEUX RESSORTISSANTS CHINOIS POUR COUPS ET BLESSURES
En juin, deux Chinois et leur interprète sénégalais, présumés coupables de coups et blessures sur un chauffeur sénégalais en service dans une entreprise de carrière à béton, dans la commune de Darou Khoudoss, avaient été placés sous mandat de dépôt.
Tivaouane, 4 juil (APS) – L’avocat général près le tribunal d’instance de Tivaouane a requis six mois ferme et un an contre deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais qui comparaissaient mercredi pour coups et blessures volontaires sur un chauffeur d’une société de carrière à béton, a-t-on appris de source judiciaire.
Le ministère public a notamment requis une peine ferme de six mois à l’encontre de l’un des ressortissants chinois, et un an ferme pour les deux autres prévenus.
L’affaire qui était jugée mercredi, a été mise en délibéré jusqu’au 17 juillet.
Deux Chinois et leur interprète sénégalais, présumés coupables de coups et blessures sur un chauffeur sénégalais en service dans une entreprise de carrière à béton, dans la commune de Darou Khoudoss (Tivaouane), avaient été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt, dans la première quinzaine du mois du mois de juin.
Une vidéo virale, montrait trois hommes, deux Chinois et un Sénégalais, plaquant au sol une quatrième personne qui criait de toutes ses forces.
Dans l’image apparaissait l’un des assaillants présumés posant son genou sur le cou de la victime.
Les mis en cause identifiés sur la vidéo, étaient poursuivis pour les faits de coups et blessures, vol et complicité de vol.
ELIMINATOIRES CAN 2025, LE SÉNÉGAL CONNAÎT SES ADVERSAIRES
Le tirage au sort de ces éliminatoires a été effectué jeudi après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud. La 35e édition de la Coupe du d’Afrique se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Dakar, 4 juil (APS) – Le Sénégal est logé dans le groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 qu’il partage avec le Burkina Faso, le Malawi et le Burundi.
Le tirage au sort de ces éliminatoires a été effectué jeudi après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud.
La 35e édition de la Coupe du d’Afrique se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Quarante-huit équipes prendront part aux éliminatoires pour tenter de décrocher les 24 places qualificatives pour la phase finale de la CAN.
Sur la base du dernier classement de la FIFA du 20 juin dernier, les nations les mieux classées ont occupé
le pot 1, et la même procédure a été suivie pour les pots 2, 3 et 4 afin de constituer les 48 nations.
Elles sont réparties dans 12 groupes de quatre équipes , a l’issue de ce tirage au sort.
Les deux premières de chaque groupe sont qualifiées.
Le Maroc, pays hôte est déjà qualifié.
La Côte d’Ivoire hôte de la dernière édition est la tenante du titre.
Les matchs de ces éliminatoires sont prévus en début septembre.
Voici la composition des autres groupes :
Groupe A : Tunisie, Madagascar, Comores, Gambie,
Groupe B : Maroc, Gabon, Centrafrique, Lesotho,
Groupe C : Egypte, Cap-Vert, Mauritanie, Botswana,
Groupe D : Nigeria, Bénin, Libye, Rwanda,
Groupe E : Algérie, Guinée équatoriale, Togo, Liberia,
Groupe F : Ghana, Angola, Soudan, Niger,
Groupe G : Côte d’Ivoire, Zambie, Sierra Leone, Tchad,
Groupe H : RD Congo, Guinée, Tanzanie, Ethiopie,
Groupe I : Mali, Mozambique, Guinée-Bissau, Eswatini,
Groupe J : Cameroun, Namibie, Kenya, Zimbabwe,
Groupe K : Afrique du Sud, Ouganda, Congo, Soudan du Sud,
Groupe L : Sénégal, Burkina Faso, Malawi, Burundi.
SALY SARR QUALIFIÉE AUX JO DE PARIS
L’athlète sénégalaise sera de la partie grâce à son classement mondial. Elle s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala.
Dakar, 4 juil (APS) – L’athlète sénégalaise Saly Sarr, spécialiste du triple saut, s’est qualifiée pour les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 (26 juillet-11 août), grâce à son classement mondial, a confirmé le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Sara Oualy.
Selon M. Oualy, Saly Sarr s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun (21-26 juin).
L’athlète de 21 ans, avait été, grâce à un saut de 14,06 mètres, sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m)
Elle va ainsi participer aux JO de Paris en compagnie à ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf, spécialiste du 400 mètres et Louis François Mendy, spécialiste du 110 mètres haies.
Saly Sarr avait remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur.
Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi.
L’athlète sénégalaise avait décroché la médaille d’argent du triple saut aux Championnat d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Ile Maurice.
Elle s’était emparée de l’or aux neuvièmes Jeux de la francophonie tenus en 2023 à Kinshasa.
Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024 (18 au 22 mars).
REACTUALISATION DU REGLEMENT INTERIEUR, LES DEPUTES DU PDS DEPOSENT UNE PROPOSITION DE LOI
La députée Nafissatou Diallo du Pds a introduit une proposition de loi visant à réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour permettre au Pm Ousmane Sonko de faire sa Déclaration politique générale (Dpg).
La députée Nafissatou Diallo du Pds a introduit une proposition de loi visant à réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour permettre au Pm Ousmane Sonko de faire sa Déclaration politique générale (Dpg). C’est ainsi que la parlementaire entend participer à l’effort pour désamorcer cette crise institutionnelle tant redoutée, ces derniers temps, avec comme point d’orgue la polémique née de la Déclaration de politique générale.
Une proposition de loi organique a été récemment adressée à l’Assemblée nationale par la députée Nafissatou Diallo du Pds. Soutenue par les honorables Ibrahima Diop et Serigne Abo Mbacké Thiam, cette loi organique vise à aligner le Règlement intérieur sur les modifications constitutionnelles récentes, notamment la restauration du poste de Premier ministre.
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Le poste de Premier ministre avait été supprimé au Sénégal, mais la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 a réintroduit cette fonction par une révision de la Constitution. Toutefois, le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été mis à jour pour refléter ce changement. Cette omission crée un vide juridique, comme l’a souligné le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a mentionné qu’il ne pouvait faire sa Déclaration de politique générale en raison de l’absence de dispositions spécifiques dans le Règlement actuel.
A travers une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, l’honorable députée Nafissatou Diallo explique que la proposition de loi organique «vise à mettre à jour le Règlement intérieur pour permettre au Premier ministre de présenter sa Déclaration de politique générale, conformément à la nouvelle structure gouvernementale».
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Soulignant que cette mise à jour «est essentielle pour assurer le bon fonctionnement des institutions», celle-ci permet aussi, selon elle, de «respecter les modifications constitutionnelles adoptées».
Si elle est acceptée et adoptée, la proposition de Nafissatou Diallo permettra de combler le vide juridique actuel et de faciliter le processus législatif concernant la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Avant la députée Nafissatou Diallo, son collègue le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolli avait été le premier à introduire une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour amener l’institution à «mettre à jour son Règlement intérieur». Jouant ainsi sa partition pour éviter une crise institutionnelle au Sénégal sur fond de Déclaration de politique générale du Pm.
RDC : 25 MILITAIRES CONDAMNES A MORT POUR FUITE DEVANT L’ENNEMI
Vingt-cinq militaires congolais accusés de « fuite devant l’ennemi » lors des récents combats contre les rebelles du M23 ont été condamnés à mort mercredi dans l’est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’un procès d’une journée
Vingt-cinq militaires congolais accusés de « fuite devant l’ennemi » lors des récents combats contre les rebelles du M23 ont été condamnés à mort mercredi dans l’est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’un procès d’une journée, a-t-on appris auprès d’un de leurs avocats.
Au total, 31 prévenus (27 militaires et 4 femmes civiles, épouses de militaires) ont comparu dans ce procès en « flagrance » (comparution immédiate) devant le tribunal militaire de garnison de Butembo (Nord-Kivu) siégeant en audience foraine près de la ligne de front, dans le village d’Alimbongo.
Ils étaient poursuivis pour « fuite devant l’ennemi », « dissipation de munitions de guerre », « violation des consignes » et « vol », a indiqué à l’AFP Me Jules Muvweko, un des avocats de la défense.
À l’issue de l’audience, « 25 militaires, dont deux capitaines, ont été condamnés à la peine de mort », a déclaré Me Muvweko, en annonçant l’intention de la défense de faire appel de ces condamnations.
Les autres accusés, dont les quatre femmes, ont été acquittés faute de preuves, a-t-il précisé.
Depuis la fin de la semaine dernière, les rebelles du M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de plusieurs localités sur le front nord du conflit, notamment Kanyabayonga.
Située à une centaine de kilomètres de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Kanyabayonga est considérée comme un verrou contrôlant, vers le nord, les accès aux villes de Butembo et Beni, fiefs de l’importante tribu Nande et grands centres commerciaux du pays.
Depuis fin 2021, le M23, rébellion congolaise majoritairement tutsi, a conquis avec l’appui d’unités de l’armée rwandaise de larges pans de territoire du Nord-Kivu, jusqu’à encercler presque entièrement Goma.
La déroute de l’armée congolaise et de ses milices supplétives face à cette progression rebelle a attisé chez les autorités des soupçons d’infiltration des forces de sécurité.
De nombreux militaires, y compris des officiers supérieurs, des députés, sénateurs et personnalités du monde économique dans l’Est de la RDC ont été arrêtés et accusés de « complicité avec l’ennemi ».
En mars, Kinshasa a en outre annoncé sa décision de lever un moratoire sur l’exécution de la peine de mort qui était en vigueur depuis plus de 20 ans en RDC. Selon le gouvernement, cette mesure, très critiquée par les organisations de défense des droits de l’Homme, cible notamment les militaires accusés de trahison.
Début mai, huit militaires congolais, dont cinq officiers, avaient été condamnés à mort, à Goma, pour « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi ».
DECES DE BABA DIAO, UNE PAGE DU PETROLE SENEGALAIS S’EN VA
Baba Diao est décédé ce mercredi 3 juillet, à Dakar. Un homme d’affaires discret, liquide comme le pétrole est parti. Le patron de Itoc aura au moins été témoin du premier baril du Sénégal. Retour sur un pan de la vie d’un capitaine d’industrie.
Baba Diao est décédé ce mercredi 3 juillet, à Dakar. Un homme d’affaires discret, liquide comme le pétrole est parti. Le patron de Itoc aura au moins été témoin du premier baril du Sénégal. Retour sur un pan de la vie d’un capitaine d’industrie.
C’est une page de l’histoire du pétrole sénégalais qui se ferme. A 86 ans, reconnaissable avec ses cheveux en afro, le brillant ingénieur, diplômé de Centrale et titulaire de plusieurs diplômes, y compris d’un diplôme de l’Institut français du pétrole. Son ami Jean Michel Seck, dans une contribution parue dans le journal Le Quotidien, le décrivait comme un «bâtisseur». «Il écrit les textes régissant Petrosen, pratiquement les mêmes jusqu’à présent qui, du reste, orientent l’exploitation pétrolière au Sénégal. Notre pays lui doit une bonne partie des textes qui régissent et encadrent la recherche et l’exploration pétrolières, il a beaucoup participé à la rédaction de ces textes et a donné son avis d’ingénieur. Il est pratiquement l’un des tout premiers ingénieurs dans le domaine du pétrole», avait-il ajouté.
Un homme «Centrale» dans le pétrole sénégalais
Abdoulaye Diao à l’état civil, c’est ce jeune dont le Président Léopold Sédar Senghor avait reconnu le «génie» et avait demandé, à l’issue d’une cérémonie de remise des prix, qu’une bourse d’études supérieures lui soit octroyée. Une bourse d’excellence parce que l’élève Diao était au-dessus du lot. Il a suivi à Paris, les cours des Classes préparatoires d’entrée aux Grandes écoles dans le célèbre lycée Louis-le-Grand, et il a intégré l’Ecole centrale de Paris. N’y accède pas qui veut ! Il en sort outillé comme jamais. Homme d’affaires parmi les plus prospères et les plus effacés du pays, il est Pdg d’International trading oil and commodities (Itoc). Itoc était devenu son nom. Baba Diao Itoc. En 2016, il est classé parmi les grosses fortunes en Afrique francophone par le Magazine Forbes Africa. Il est dans le trio de tête chez les Sénégalais avec Yérim Sow de Teliyum et Serigne Mboup de Ccbm. Il pesait 150 milliards de FCFA. Issu d’une famille démunie, Baba Diao deviendra liquide comme le pétrole. Il y a quelques années Itoc pesait plus de 200 milliards FCFA en moyenne de chiffre d’affaires par an.En 2012, comme Diagna Ndiaye, il accepte d’être ministre conseiller du Président Macky Sall.Mais pas que ! C’est un homme qui sent l’or noir. Qui est aux côtés d’un ingénieur, ancien Dg de Petrosen.
La seule fois où il est sorti de ses gonds
Abdoulaye Diao, selon Jeune Afrique, en 2016, n’a jamais fait de sortie médiatique en «quelque trente ans de négoce de pétrole et de produits finis». Mais l’homme n’avait pas supporté la sortie d’Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre de Macky Sall, qui, dans une lettre, s’en prenait à Aliou Sall. Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) avait interpellé le Président Sall sur des «peu orthodoxes» qui existeraient entre son jeune frère et certains majors intervenant dans l’amont pétrolier au Sénégal. Mais le premier conseiller technique dans le cabinet de Cheikh Hamidou Kane de L’Aventure ambiguë, alors ministre chargé de l’Énergie et des hydrocarbures n’est pas de ceux qui adorent le bruit. C’est qu’il avait estimé que Abdoul Mbaye le visait personnellement, lui le conseiller en Energie du chef de l’Etat.
Moussa Diao pour la relève
Cette grande personnalité du monde des affaires qui comptait beaucoup de relations chez les hommes politiques, religieux, journalistes, banquiers était très respecté. L’homme doué dans le négoce pétrolier est aussi un fin négociateur dans les relations politiques. Même si avec Moustapha Niasse, c’était une relation d’affaires, en tant qu’anciens associés. Il a tout de même réconcilié Idrissa Seck et Talla Sylla, deux anciens maires de Thiès, qui étaient venus lui présenter leurs condoléances lors du rappel à Dieu de sa maman. Mais c’est parce qu’aussi l’homme est né à Thiès. «Baba», comme on le surnommait, était témoin de la découverte du pétrole en 2014 dans le sous-sol maritime. Il aura peut-être souri avant de partir en entendant le premier baril de pétrole sénégalais. Son fils, Moussa Diao, avait déjà pris la relève.
SEPT INDIVIDUS INTERPELLES A LOUGA POUR PUBLICATION DE VIDÉOS INDECENTES DES MINEURES
Le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Louga a interpellé, jeudi, sept individus impliqués dans la publication des images et l’organisation du spectacle, informe un communiqué du Procureur de Louga.
Le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Louga a interpellé, jeudi, sept individus impliqués dans la publication des images et l’organisation du spectacle, informe un communiqué du Procureur de Louga.
Il s’agit de la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo, devenue virale, mettant en scène des mineures, parmi lesquelles des petites filles d’environ six à dix ans, habillées en tenues particulièrement indécentes et participant à un spectacle animé par des batteurs de tam-tam.
« Le 1er juillet 2024, le Commissaire central de Louga a été informé de la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo, devenue virale, mettant en scène des mineures, parmi lesquelles des petites filles d’environ six à dix ans, habillées en tenues particulièrement indécentes et participant à un spectacle animé par des batteurs de tam-tam », renseigne le communiqué du Procureur de Louga.
« Immédiatement avisé, le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Louga a ordonné une enquête en vue d’élucider toutes les circonstances de la commission de tels faits et de procéder à l’arrestation de tous les présumés auteurs », a-t-il ajouté.
Selon le Procureur, les investigations en cours, menées par le Commissaire central de Louga, ont permis l’identification des enfants concernés et l’interpellation de sept individus impliqués dans la publication des images et l’organisation du spectacle.
Dans son communiqué, le Procureur mentionne que les faits incriminés, susceptibles de revêtir les qualifications d’atteinte aux bonnes mœurs par les moyens d’une communication électronique, d’outrage public à la pudeur et de collecte illicite de données personnelles, entre autres délits, sont d’une particulière gravité, eu égard notamment à la vulnérabilité de la couche de la société ciblée, et appellent une application rigoureuse de la loi afin d’éviter une réitération des faits délictuels et de prévenir la commission d’actes similaires.
VERS LA TENUE D’UN COMITE STRATEGIQUE SUR LE CHEMIN DE FER
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé mercredi au Premier ministre, Ousmane Sonko, de réfléchir à la tenue prochaine d’un comité stratégique consacrée à la politique ferroviaire du Sénégal.
Dakar, 3 juil (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé mercredi au Premier ministre, Ousmane Sonko, de réfléchir à la tenue prochaine d’un comité stratégique consacrée à la politique ferroviaire du Sénégal.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, cette rencontre, dont la date n’a pas été précisée, va servir de “cadre institutionnel innovant de supervision, de coordination et de suivi de la mise en œuvre de la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal”.
Le chef de l’État a en outre souligné “l’urgence d’évaluer les activités, les projets et les financements des Chemins de fer du Sénégal (CFS), de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train Express régional (SENTER) et des Grands Trains du Sénégal (GTS-SA)”.
Le président Faye a également invité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à préparer, sous la supervision du Premier ministre, “un schéma national de développement ferroviaire”, incluant la planification des investissements relatifs à l’entretien et à la modernisation du réseau par la réalisation de nouvelles voies, infrastructures et gares ferroviaires.
Ce schéma devrait être adossé à “un mode de financement pertinent du secteur” ferroviaire, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Bassirou Diomaye Faye a en outre insisté sur la nécessité de procéder à un “pilotage cohérent et renforcé du Train Express régional (TER)” dont la gouvernance intégrée appelle une “coordination systématique au niveau interministériel”.
Il a ainsi demandé au chef du gouvernement de veiller à la consolidation des activités de l’APIX, de la SENTER et de la SETER, “compte tenu, d’une part, des enjeux techniques et financiers du TER et, d’autre part, du développement continu de la plateforme de l’Aéroport international Blaise Diagne”.
VERS UN TROISIEME COMPACT DU MMC
Le Sénégal va bénéficier d’un “troisième compact” du Millenium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain, destiné à l’économie basée sur les ressources aquatiques
Dakar, 3 juil (APS) – Le Sénégal va bénéficier d’un “troisième compact” du Millenium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain, destiné à l’économie basée sur les ressources aquatiques, après deux autres ayant permis aux autorités sénégalaises de doter le pays d’importantes infrastructures, a assuré le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, mercredi, à Dakar.
En ce qui concerne le MCC, “un troisième compact est attendu dans le domaine de l’économie bleue (l’économie basée sur les ressources en eau). Ceci témoigne que les États-Unis sont à nos côtés”, a dit M. Sarr.
Il s’exprimait au nom du gouvernement sénégalais, lors d’une cérémonie dédiée au 248e anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, à l’ambassade américaine au Sénégal.
Les compacts du MCC, qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA, ont permis au Sénégal de construire d’importantes infrastructures au cours de la dernière décennie.
“Mon propos ne saurait être exhaustif si j’omettais d’évoquer la situation de la forte communauté sénégalaise établie aux États-Unis depuis plusieurs décennies”, a ajouté Abdourahmane Sarr.
Il estime que la “diaspora sénégalaise présente dans toutes les grandes villes du pays, du nord au sud, d’est en ouest [du territoire américain], a parfaitement su s’intégrer et tirer parti de l’american dream (le rêve américain)”.
“Les États-Unis sont une terre d’opportunités, où la liberté économique, bien encadrée, permet à tout un chacun de s’y réaliser. C’est ce que nous ambitionnons de réaliser au Sénégal’’, a ajouté M. Sarr.
Il a assuré les représentants des États-Unis d’Amérique au Sénégal de “la volonté des nouvelles autorités sénégalaises de contribuer pleinement et efficacement […] à la consolidation de nos relations bilatérales”.