JANGÀT Ak Abdoulaye CISSE (WOLOF) | Ousmane Sonko décrète la fin de l’état de grâce
MBACKÉ RÉCLAME DES COMPTES AU MINISTÈRE DES SPORTS SUR LE FINANCEMENT DES LIONS
Le député exige des réponses sur l'utilisation de l'argent public lors de la CAN 2023 et du Mondial 2022, deux compétitions où le Sénégal a déçu. Montants dépensés, primes des joueurs et staffs... Le parlementaire veut tout savoir
(SenePlus) - Dans une question écrite adressée le 8 juin à la ministre des Sports, le député Cheikh Thioro Mbacké exige des explications détaillées sur l'utilisation des fonds publics pour les campagnes de l'équipe nationale du Sénégal à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2023 et à la Coupe du monde 2022.
"Conformément au principe constitutionnel de transparence, les conditions d'utilisation de ces fonds par le ministère et la fédération soulèvent de nombreuses interrogations auxquelles le peuple doit obtenir des réponses", écrit le parlementaire de l'opposition dans sa correspondance.
Mbacké déplore en effet que l'Assemblée nationale n'ait encore accès à aucun "bilan exhaustif" de la Fédération sénégalaise de football, notamment sur la gestion des deniers publics lors de la CAN 2023, compétition où les Lions ont été éliminés dès les 8es de finale.
"Est-ce à dire que le dossier relatif à ces deux grandes compétitions n'a jamais été instruit par vos services ?" interroge-t-il la ministre, en référence aux "exigences de redevabilité dans la gestion des affaires publiques".
Le député réclame ainsi des réponses chiffrées à 5 questions précises :
1. Le montant total officiellement dépensé pour ces deux campagnes
2. Le montant des primes versées aux joueurs
3. Le montant des primes pour le staff et les officiels
4. L'existence éventuelle d'un bilan financier de la Fédération
5. La mise à disposition des documents attestant de la "bonne gestion et transparence" de ces campagnes
"Dans l'attente de recevoir ces documents, nous vous prions de fournir des explications claires et détaillées aux députés", conclut Cheikh Thioro Mbacké dans son courrier.
LES RESULTATS D’UNE REORGANISATION DU DISPOSITIF DE CONTROLE
Douane : 20 kg de cocaïne interceptés à l’aéroport de Diass, Trois Sénégalais et un algérien, parrain du réseau, arrêtés. Les saisies de cocaïne par les hommes du Dr Mbaye Ndiaye ainsi que les arrestations se sont succédé ces derniers jours.
La Douane sénégalaise vient encore de se distinguer dans sa lutte acharnée contre les drogues dures en interceptant 20 kg de cocaïne d’une valeur au détail estimée à 1,6 milliard cfa. Il s’agit de la plus grosse saisie de drogue par voie aérienne jamais réalisée au Sénégal. C’était le samedi dernier au niveau de la zone de fret de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) où la marchandise prohibée devait être déposée avant d’être expédiée en Europe. Faisant d’une pierre deux coups, les gabelous ont arrêté les trois Sénégalais convoyeurs de la « marchandise » ainsi que le cerveau, un Algérien. Cette belle prise est le résultat d’une réorganisation du dispositif de contrôle douanier sur les passagers, les bagages et les flux de capitaux.
Les saisies de cocaïne par les hommes du Dr Mbaye Ndiaye ainsi que les arrestations se sont succédé ces derniers jours. En moins de six mois, près de 2 tonnes de cocaïne d’une valeur de 150 milliards CFA ont été saisies. Jusqu’ici, l’opération de Kidira portant sur 1,137 kg de cocaïne était la plus grosse prise terrestre de drogue dure effectuée dans notre pays. Cette fois-ci, c’est-à-dire ce samedi, les agents des douanes se sont distingués en réalisant la plus grosse saisie de drogue devant être acheminée par voie aérienne à l’aéroport Blaise Diagne de Diass. La prise porte sur vingt (20) kilogrammes de cocaïne d’une valeur au détail de 1,600 milliard cfa. La cocaïne était dissimulée dans un lot de sacs de gingembre par trois narcotrafiquants sénégalais et déposée au niveau de la zone fret où elle devait être expédiée en Europe. Une opération supervisée par un ressortissant algérien considéré comme un richissime parrain de la drogue résident à Popenguine. Filé par les unités d’élite de la Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le cerveau, de nationalité franco-algérienne a fini par tomber dans les filets. Cette prise est le résultat d’une réorganisation du dispositif de contrôle douanier opérée par Dr Mbaye Ndiaye, directeur général des Douanes.
Traque aux délinquants financiers
Il s’agit d’un impressionnant dispositif de contrôles douaniers intelligents pour faire face aux convoyeurs de drogue changeant régulièrement de méthodes de dissimulation de leurs marchandises de la mort. Il s’agit aussi, et surtout, pour les douaniers de contrôler les flux des transactions bancaires à travers le commerce pour mieux lutter contre la fuite des capitaux. Et les transactions commerciales font partie des mécanismes facilitant cette mafia du blanchiment au détriment de l’économie nationale.
A ce rythme, les trafiquants de drogue et convoyeurs de devises finiront par capituler. Ou alors déserter la destination Sénégal.
Dans leur mission fiscale consistant à renflouer les caisses de l’Etat à partir des liquidations des droits et taxes à l’importation, et de protection de l’économie nationale de façon générale, les douaniers n’ont plus rien à prouver. De nos jours, ils se signalent par leurs performances dans la lutte constante contre les drogues en renfort aux autres forces de défense et de sécurité dédiées.
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AMADOU BA DE PASTEF, INVITÉ D´INFOS MATIN SUR TFM (WOLOF)
UN AMOUR CIRCONSTANCIEL ET UNE MEFIANCE PERMANENTE
Dans un environnement économique morose, le paysage médiatique a connu une expansion des publications à partir d’une certaine complicité avec des milieux d’affaires ou des hommes politiques à la conscience troublée.
Entre la presse et l’Etat, c’est l’histoire d’un amour circonstanciel teinté d’une méfiance permanente. La cause nationale, présentée comme leur dénominateur commun, est aussi le diviseur qui atteste de l’impossibilité d’une vision partagée sur l’ensemble des questions qui rythment la vie de la République et de la Nation.
L’autorité de l’État souffre difficilement qu’il puisse exister un contre-pouvoir à la voix tonitruante et, de surcroît, une voix qui peut être déstabilisante.
Face à cette posture, perçue à tort ou à raison comme de la paranoïa, la presse cède à la tentation de s’ériger en dompteur d’un régime qui entend consolider ses premiers pas dans la gouvernance publique. Elle prend même le risque de porter des batailles par procuration, parce que les intérêts de ses alliés sont menacés au point que sa propre survie devient un enjeu brûlant. Dans un environnement économique morose, le paysage médiatique a connu une expansion des publications à partir d’une certaine complicité avec des milieux d’affaires ou des hommes politiques à la conscience troublée.
Le panorama ainsi établi est tout ce qu’il y a de plus pervers pour la presse. La démultiplication des établissements de formation, au cursus biaisé, a déversé sur le marché de l’emploi des aspirants « journalistes » abandonnés à leur sort. Faute de mieux, ils se bousculent aux portes des groupes de presse où certains dirigeants, plus affairistes que journalistes, les exploitent sans scrupule et les maintiennent dans une médiocrité ambiante. Peu importent les codes du travail et de la presse qui leur confèrent théoriquement des avantages pécuniaires, matériels ainsi que des droits sociaux. Ainsi fragilisés, ces journalistes cherchent à combler le gap des salaires modiques à travers des relations d’intérêts.
Pour corriger cette situation inique et très préjudiciable à la qualité de la presse et à l’objectivité de la relation avec l’État, l’autorité doit nécessairement concevoir et dérouler une meilleure politique de formation et d’emploi pour la presse. Une meilleure politique économique aussi pour faire des entreprises de presse des entités viables qui ne soient pas abonnées tout le temps à la main tendue et aux effacements de dettes fiscales.
CHARLES-EMILE CISS OU LES RAISONS D’UN COMBAT DON QUICHOTTESQUE
Une chose est sûre : depuis son limogeage, la Direction de la Solde est gérée avec une très grande compétence par une dame, administrateur civil comme lui, qui fait le job avec beaucoup de professionnalisme et à la très grande satisfaction de ses chefs
Les lendemains de guerres victorieuses sont pleines de héros imaginaires aux exploits méconnus et pour cause car n’existant que dans les têtes de ces vantards qui, si ça se trouve, s’étaient cachés durant les combats ! L’Histoire, quant à elle, regorge de Tartarin de Tarascon qui prétendent avoir tué des lions alors qu’ils avaient pris la fuite. Dans le domaine politique, au lendemain de changements de régimes, on voit apparaître subitement sur le devant de la scène des « résistants » méconnus qui jurent leurs grands dieux avoir été victimes des régimes précédents du fait de leur opposition aux politiques qu’ils menaient, de leur patriotisme, de leur dénonciation des pratiques qui avaient cours etc. Ou du soutien qu’ils apportaient aux nouvelles autorités lorsque celles-ci, dans l’opposition, étaient persécutées ! Notre pays n’échappe pas à la règle où, depuis le 24 mars dernier, plein d’individus surgissent du néant pour dire qu’ils étaient persécutés par le régime du président Macky Sall. Un régime dont ils faisaient partie pourtant et où ils jouaient souvent des rôles qui n’étaient pas accessoires. De la même façon qu’à l’accession au pouvoir du président Abdoulaye Wade on avait vu déferler d’étranges « sopistes de la première heure » pourtant inconnus au bataillon de vrais combattants wadistes des années de braises, de prétendus « Mackyistes de lait » ont fleuri à partir de 2012. Ce alors que lorsque l’ancien président de l’Assemblée nationale traversait le désert nul ne les avait jamais vus nulle part sur le front. C’est la même chose depuis le 24 mars…
Un de ces héros sortis du bois, qui soutient avoir ferraillé vaillamment contre le défunt régime et été victime de sa lutte intrépide contre les pratiques maffieuses qui avaient cours durant les « Sall » années, c’état assurément Charles-Emile Ciss. Ce chevalier blanc, ce héros sans peur et sans reproche, sabre au clair, serait allé courageusement à l’assaut du crime financier organisé mettant hors d’état de nuire les satrapes et autres sangsues qui mettaient sous coupe réglée la Direction de la Solde. Cette structure stratégique et névralgique gère les salaires de nos centaines de milliers de fonctionnaires c’est-à-dire ce qu’ils ont de plus vital, de plus essentiel et de plus intime aussi. Les différents directeurs qui se sont succédé à sa tête ont toujours été des tombes. Nul ne les a jamais vus s’exprimer sur ce sujet particulièrement sensible y compris bien après leur départ à la retraite car ils savent ce que devoir de réserve veut dire. L’exception qui confirme la règle de la discrétion, c’est, donc, Charles-Emile Ciss. A coups d’audits, de contrôles, de vérifications confiés la plupart du temps à des cabinets privés, ce héros serait parvenu à nettoyer les écuries d’Augias des Finances, à chasser les prévaricateurs et à ramener de l’ordre dans la maison. C’est bien simple d’ailleurs, les nombreux cafards débusqués à la Direction de la Solde par les vérificateurs de la Cour des Comptes, c’est à sa sagacité que ces derniers le doivent. Car, sans lui et l’excellent travail qu’il avait mené, ces nigauds de vérificateurs n’auraient rien trouvé. Une action rédemptrice qui ne pouvait pas plaire à tout le monde. D’où les nombreux ennemis qu’il s’était créés à l’immeuble Peytavin siège du ministère des Finances. Mais alors pourquoi un tel héros qui a fait un travail aussi admirable a-t-il été viré comme un malpropre de la Direction de la Solde ?
C’est au lendemain des alternances politiques, on vous l’a dit, qu’apparaissent les héros méconnus, les résistants imaginaires, les Tartarin de Tarascon. Charles-Emile Ciss, donc, surgit brusquement en pleine lumière et s’épanche dans les médias pour expliquer à quel point sa guerre farouche contre les pratiques qui avaient cours à la Direction de la Solde lui avait valu d’être éjecté de son fauteuil. Et c’est au fond en raison de sa probité candide, sa croisade contre le Mal, sa défense farouche des deniers de la Nation que des chefs que tout ceci dérangeait ont eu sa tête. Après son limogeage, ce responsable de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) a claqué la porte pour essayer d’abord de se présenter à la présidentielle. N’ayant pas pu obtenir le nombre de parrains requis, il s’est accroché au wagon de la coalition « Diomaye Président ». Et à présent que celle-ci a gagné, il faut bien que ses nouveaux dirigeants soient au courant des excellents états de service présumés de l’ancien Directeur de la Solde ! Et le récompensent à la hauteur du combat qu’il dit avoir mené contre le régime tombé le 24 mars dernier.
Un appel de phares en direction de Sonko-Diomaye !
En quelque sorte, un appel de phares en direction du président Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko. Toute la question est de savoir si ces sorties intempestives dans la presse sont la meilleure manière de se signaler à l’attention des nouvelles autorités de ce pays. Surtout venant d’un fonctionnaire à la langue bien pendue.
Quitte, encore une fois, à inventer des exploits imaginaires pour mieux se mettre en valeur. Car, expliquent ses anciens collègues et chefs, contrairement à ce qu’il avance, la Direction de la Solde n’a jamais été ce Tonneau des Danaïdes que décrit Charles-Emile Ciss. Elle a toujours été régulièrement auditée, au moins une fois par mois, et les dysfonctionnements éventuels corrigés sans tambour ni trompettes. Il n’est pas rare, explique-t-on, que l’ordinateur vire par erreur un salaire deux fois, ce qui est détecté immédiatement et un ordre de recettes d’un montant correspondant émis. Cela ferait même partie de la routine de ce service. Mais là où le combat de notre chevalier Bayard devient haineux, c’est lorsqu’il invente des choses et prétend par exemple que l’ancien ministre des Finances, Moustapha Ba, l’un des rares de l’ancien régime dont la gestion est unanimement saluée, aurait mis dans le fichier des fonds communs des prostituées et des laveurs de voitures ! A ce niveau, ce n’est plus de la dénonciation, c’est de la calomnie venant encore une fois d’un fonctionnaire que le sens des responsabilités qu’il exerçait devrait pousser à la boucler ! Car il se trouve que, sur ce point précis des fonds communs, et sur d’autres aussi sans doute, notre brave Charles-Emile Ciss, raconte des histoires.
D’après nos investigations, le fichier du fonds commun est établi par les chefs de services qui notent leurs collaborateurs dont ils établissent par ailleurs le temps de présence par trimestre. La part de chaque agent est déterminée suivant son coefficient hiérarchique (grade),son temps de présence et sa note. Les fichiers établis sont approuvés par le secrétaire général ou le directeur de cabinet du ministre ainsi que par le directeur général ou le Coordonnateur du Trésor. Après quoi, le montant revenant à chaque agent est viré sur son compte bancaire. Il est bien précisé que l’intégration d’un agent sur le fichier doit être justifiée par sa note d’affectation et sa prise de service ! Allez savoir dans ces conditions comment est-il possible d’y intégrer des prostituées ou des laveurs de voitures… Par contre, insiste-t-on, c’est par charité que le chevalier blanc Ciss n’a pas été remis à la disposition de son administration d’origine, vu qu’il est un administrateur civil, pour lui permettre de continuer à bénéficier des…fonds communs. Vous avez dit non ayants droit ?
Charles-Emile Ciss, un manager modèle ? Ses collègues rigolent et font état d’une mauvaise gestion des ressources humaines marquée par le départ d’une vingtaine de collaborateurs, y compris des cadres, lorsqu’il dirigeait la Direction de la Solde. Il y… Soldait des comptes ? Ils parlent aussi de recrutements tous azimuts, d’envolée des contrats de services et prestations intellectuelles, de dérives dans la gestion des statistiques sur la masse salariale etc.
Une chose est sûre : depuis son limogeage, la Direction de la Solde est gérée avec une très grande compétence par une dame, administrateur civil comme lui, qui fait le job avec beaucoup de professionnalisme et à la très grande satisfaction de ses chefs. Mais aussi, et surtout, dans une très grande discrétion. Car le silence est d’or pour un fonctionnaire surtout s’il s’occupe de choses aussi sensibles que les salaires de tout le monde !
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
MAIS QUI DONC SE SENT MORVEUX ?
Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges
Ça twiste à Dakar. Depuis dimanche, c’est l’hallali. Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges sur l’actualité.
Sur la vingtaine de sujets qu’il a abordés face à ses bouillants jeunes patriotes, des sujets très importants car relatifs à la situation actuelle de notre pays, les gens ne se sont intéressés qu’à un passage de son discours où il ne caressait pas certains patrons de presse dans le sens du poil.
Les gens ont sauté sur ce passage pour instruire le procès du leader de Pastef. Les gens et, singulièrement, nous autres journalistes qui prétendons sortir de la cuisse de Jupiter, ce qui nous confère le droit de dire et d’écrire n’importe quoi sur n’importe qui, au nom d’un droit acquis qui nous met au-dessus des lois.
Pour en savoir plus sur la liberté de presse que nous envieraient des aînés, il faut s’attarder sur les réseaux sociaux et y lire les statuts déchaînés de ces journalistes qui se croient tout permis tout en ignorant là où s’arrête leur liberté. C’est un tas d’immondices qu’ils ont versé sur Oscar Sierra avec souvent de perfides allusions. Tout cela au nom de la liberté de presse. Laquelle a décidément bon dos. Ils s’arrogent ce droit que leur conférerait leur statut de journalistes. Quand la mémoire va chercher du bois…
Les annonces sur les mesures à venir pour lutter contre la cherté de la vie. Le retour à la terre pour une souveraineté alimentaire avec les vacances agricoles citoyennes, le conseil donné à ses jeunes de respecter les avis contraires.
La renégociation des contrats miniers et gaziers, la reddition des comptes, l’indépendance de la justice sans que les membres de son parti ne se croient au-dessus des lois, le plan d’action gouvernemental, le document vision Sénégal 2050.
De tous ces brûlants sujets qui ont été évoqués par le leader de Pastef, on n’a retenu que l’injonction faite à des personnes, qui ont toujours profité des pouvoirs, à payer leurs impôts comme tous les citoyens. Ou encore, l’invite faite aux médias à être plus professionnels et responsables dans le traitement de l’information en évitant de trainer dans la boue d’honorables pères de famille. Il y a aussi la volonté exprimée de s’opposer à la liberté d'insulter et de diffuser de fausses nouvelles. Il a donc fallu ce rappel à l’ordre pour que la meute se déchaîne.
Faut-il porter des œillères, feindre d’ignorer que la presse est chargée de scories qu’il faudra épurer. Plutôt que de menaces, la sortie d’Oscar Sierra constitue une invitation à plus de responsabilité et de professionnalisme. Ceux qui l’ont compris ainsi ne se sont pas attardés outre mesure sur ce passage du discours d’Oscar Sierra.
Gardons-nous des combats par procuration ou de ceux de gens qui ont d’autres objectifs que le développement de la presse dont ils se foutent royalement.
LE SÉNÉGAL DANS L'ÈRE PÉTROLIÈRE
Le pays a extrait ce mardi 11 juin 2024, son tout premier baril de pétrole offshore du champ Sangomar. Chiffrée entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars, cette première phase comprend au total 23 puits dont 21 déjà forés et complétés
(SenePlus) - C'est un jour historique pour le Sénégal. Woodside Energy, opérateur de la coentreprise Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond (RSSD), a annoncé mardi la production du premier baril de pétrole du champ Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises. Un jalon crucial qui marque les débuts de l'industrie pétrolière offshore du pays.
"Le premier baril du champ Sangomar est une étape clé qui témoigne de la concrétisation de notre stratégie", a déclaré Meg O'Neill, PDG de Woodside, dans un communiqué. "Le projet Sangomar devrait générer de la valeur pour les actionnaires conformément aux termes du Contrat de Recherche et de Partage de Production."
La Phase 1 de développement comprend une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) d'une capacité nominale de 100 000 barils par jour, reliée à des infrastructures sous-marines permettant des phases ultérieures d'expansion. Baptisé Léopold Sedar Senghor, en hommage au premier président sénégalais, le FPSO est amarré à 100 km des côtes avec un stockage de 1,3 million de barils.
"La livraison en toute sécurité du premier projet pétrolier offshore du Sénégal, malgré une période marquée par des défis mondiaux sans précédent, démontre la capacité de Woodside à exécuter des projets de classe mondiale", a souligné Mme O'Neill. "Nous sommes fiers des relations que nous avons nouées avec PETROSEN, l'État du Sénégal et nos principaux sous-traitants."
Thierno Ly, Directeur Général de PETROSEN, la société nationale des hydrocarbures détenant 18% du projet, s'est également réjoui : "Le début de la production marque une nouvelle ère pour l'industrie, l'économie et nos populations. C'est le résultat de l'engagement des équipes qui ont travaillé sans relâche pour atteindre nos objectifs stratégiques dans un environnement complexe et exigeant."
La Phase 1 comprend au total 23 puits (11 de production, 10 d'injection d'eau et 2 d'injection de gaz), dont 21 déjà forés et complétés dont 9 puits producteurs. Un 24ème puits de production a également été approuvé. Le brut de Sangomar, d'une qualité d'environ 31°API, devrait trouver preneur sur les marchés européens et asiatiques.
Chiffrée entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars, l'estimation des coûts pour cette première phase reste dans les clés annoncées précédemment par Woodside. Le groupe prévoit de poursuivre les activités de mise en service et d'augmenter progressivement la production en 2024.
L'acquisition en 2022 par Woodside des parts de Capricorn Energy et FAR dans la coentreprise RSSD comprenait des paiements conditionnels, qui devraient être réglés au vu du calendrier de démarrage et des cours actuels du brut.
40 HECTARES DE FOURRAGES DE WEST AFRICA FARM POUR NOURRIR LE BETAIL
La Société West Africa Farm, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d'entreprise (RSE), a démarré récemment ses phases de récoltes sur les 40 hectares de cultures fourragères cultivées et entièrement destinées à nourrir le bétail.
La Société West Africa Farm, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d'entreprise (RSE), a démarré récemment ses phases de récoltes sur les 40 hectares de cultures fourragères cultivées et entièrement destinées à nourrir le bétail. L'objectif, c'est de réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs souvent notés dans cette zone sylvopastorale du département de Dagana. Le coût de cette production est estimé à environ 20 millions FCFA.
L es éleveurs de la zone de Ngnith, dans le département de Dagana, peuvent encore une fois pousser un ouf de soulagement par rapport à leur bétail. En effet, les responsables de la Société West Africa Farm, spécialisée dans l’agrobusiness, leur a fait la part belle en mettant à leur disposition 40 hectares de cultures fourragères destinées à nourrir le bétail. Une manière de lutter contre les conflits souvent notés entre éleveurs et agriculteurs. Ceci en cette période où trouver l’aliment de bétail est très difficile dans cette partie du pays où le désert avance à grand pas.
«Les parents pauvres de la réforme foncière ce sont les éleveurs. C’est pourquoi nous avons mis à leur disposition ces fourrages sur 40 hectares que nous allons donner au bétail. Parce qu’aujourd’hui, vous comprenez mieux que moi ce qui se passe entre agriculteurs et éleveurs qui se regardent en ces périodes de difficultés conjoncturelles compte tenu de deux éléments majeurs à savoir la réduction du tapis herbacé et le problème crucial de la difficulté d’accès à l’aliment de bétail à cause de sa cherté», pour ainsi reprendre les propos de Mounirou Samb, Directeur des Ressources humaines et de la gouvernance sociale et environnementale de la Société West Africa Farm. Il estime qu’il faut aujourd’hui aplanir les rivalités qu’il y a entre agriculteurs et éleveurs. «Il faut montrer qu’il y a une possibilité de rendre compatible l’agriculture que nous faisons et l’élevage. Donc aujourd’hui, avec la culture fourragère qui va desservir le cheptel parce que les populations sont confrontées à beaucoup de difficultés. C’est pourquoi nous les avons convoqués dans notre partie RSE», a-t-il fait savoir, tout en rappelant le coût global de cet investissement qui tourne autour de 20 millions FCFA.
De leur côté, les éleveurs, très contents de cet appui, n'ont pas manqué de souligner les avantages de la culture fourragère comme la sédentarisation du cheptel, la disponibilité de la nourriture. Pour eux, ces fourrages contribueront sans doute à améliorer leurs relations avec les agriculteurs de la zone.
LE PNDIES-P1 LANCE POUR ACCROITRE LA PRODUCTIVITE ET LA PRODUCTION ANIMALE
La première phase du Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIESP1) pour développer les chaînes de valeur lait, viande et miel a été lancé le 28 mai 2024.
La première phase du Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIES-P1), un projet d’élevage financé par la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement, a été lancée. Ce programme contribuera à accroître durablement la compétitivité dans le secteur de l’élevage et les opportunités d’emplois des jeunes et des femmes dans les chaînes de valeur animales.
La première phase du Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIESP1) pour développer les chaînes de valeur lait, viande et miel a été lancé le 28 mai 2024. D’un coût total de 78,60 millions d’euros, ce projet est financé pour 39,30 millions d’euros par la Banque africaine de développement, pour 39 millions d‘euros par la BID, et pour 300 000 euros par le Centre mondial pour l’adaptation climatique (GCA).
L’objectif visé est d’accroître durablement la productivité et les productions animales, d’améliorer la transformation et la mise en marché des produits animaux et d’améliorer la professionnalisation des acteurs.
Le projet d’une durée de cinq ans sera mis en œuvre dans les régions de Dakar, Diourbel, Fatick, Louga, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Sédhiou, Thiès et Ziguinchor. « Au moins 32 000 personnes, impliquées dans les chaînes de valeur de l’élevage profiteront directement du projet parmi lesquelles 16 000 femmes et jeunes.
En outre, 950 000 personnes (dont 51 % de femmes) bénéficieront indirectement de la mise en œuvre du projet », renseigne un communiqué de la Bad qui nous est parvenu. Il permettra plus généralement, poursuit la source, d’améliorer la sécurité alimentaire, nutritionnelle et la santé publique des populations rurales et urbaines du Sénégal grâce à la mise en place d’un système de contrôle des produits alimentaires d’origine animale, assurant ainsi la sûreté des produits. « Le redéploiement du service vétérinaire sur l’étendue du territoire, avec la construction ou la réhabilitation de laboratoires régionaux, permettra de supprimer les abattages clandestins et d’améliorer ainsi l’hygiène et la sécurité sanitaire des denrées animales », lit-on dans le document.
La mise en œuvre du projet se fait autour de trois composantes à savoir la productivité et productions animales, transformation ; la mise en marché des produits animaux et professionnalisation des acteurs et enfin, la coordination et gestion du projet. Le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Sénégal, au 25 avril 2024, comprenait 39 opérations, pour des financements d’environ 2,5 milliards d’euros. Un taux de 21 % des opérations est destiné au secteur agricole qui arrive en deuxième position derrière les transports (30 %) et devant les autres secteurs : finance (15 %), gouvernance (10 %), énergie (8 %), eau et assainissement (7 %), industrie (4 %), social (3 %) et communication (2 %).