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30 juin 2025
LE SÉNÉGALAIS HAMIDOU DIOP RÉÉLU POUR 3 ANS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU BIT
M. Diop a été réélu au Conseil d’administration du BIT par ‘’les 150 organisations patronales les plus représentatives du monde et membres de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) lui ont ainsi renouvelé leur confiance’’.
Dakar, 10 juin (APS) – Le Secrétaire général du Conseil national du patronat (CNP), Hamidou Diop, a été réélu, membre titulaire du Conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT), pour un mandat de trois ans, a t-on appris auprès de l’organisation patronale sénégalaise.
‘’Hamidou Diop a été réélu dès le 1er tour, avec 75% des voix et au scrutin secret, pour un mandat de 3 ans comme membre-titulaire du Conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT)’’, indique notamment le CNP dans un communiqué parvenu à l’APS.
Il a été réélu au Conseil d’administration du BIT pour un troisième mandat de trois ans par ‘’les 150 organisations patronales les plus représentatives du monde et membres de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) lui ont ainsi renouvelé leur confiance’’, ajoute la même source.
Elle ajoute que ”sa candidature a été présentée et très fortement soutenue par le président du CNP, Baïdy Agne (…)”.
L’élection des membres du Conseil d’administration du BIT se tient à l’occasion de la 112ème session de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) prévue jusqu’au 14 juin, à Genève, en Suisse.
Le communiqué rappelle qu’en 2000, Youssoupha Wade, ancien président du CNP, avait également siégé au Conseil d’administration du BIT.
KHADIM DIAW PRÉSENTE SES EXCUSES SUITE À UN TACLE VIOLENT SUR HABIB DIARRA
Dans son message, le joueur sénégalais naturalisé mauritanien s’est adressé directement à Habib Diarra et aux supporters, expliquant la nature non intentionnelle de son geste et exprimant son regret pour la douleur infligée.
Le derby entre le Sénégal et la Mauritanie, disputé, dimanche, dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires pour la Coupe du Monde, a été marqué par un incident qui a suscité de vives réactions parmi les supporters et les observateurs du football africain. Khadim Diaw, joueur sénégalais naturalisé mauritanien, a effectué un tacle violent sur le joueur sénégalais Habib Diarra, provoquant une entorse à la cheville et obligeant ce dernier à quitter le terrain prématurément, muni d’une béquille.
Ce geste a immédiatement engendré des réactions d’indignation, notamment sur les réseaux sociaux. Diaw, conscient de la gravité de son acte, n’a pas tardé à publier un message d’excuses sur sa page Facebook, dans lequel il a exprimé son profond regret et a reconnu la violence involontaire de son tacle.
Dans son message, Khadim Diaw s’est adressé directement à Habib Diarra et aux supporters, expliquant la nature non intentionnelle de son geste et exprimant son regret pour la douleur infligée :
« Cher Habib, Le football est joli de ses gestes techniques, ses dribbles, ses buts et ses tacles. Mais celui que tu as subi hier de ma part n’en fais pas partie, je le reconnais. Après avoir vu et revu l’action, je me suis rendu compte de sa gravité et pour cela je te présente mes plus sincères excuses. À chaud je n’en mesurais pas l’impact certes mais je puis t’assurer, mon frère, que cela n’a été NULLEMENT INTENTIONNEL. Pour ce qui lie les deux pays dont on défend les couleurs, pour mon parcours de footballeur, pour le nom que je porte et qui en dit beaucoup au Sénégal en termes de patience et de générosité, et pour respect à ta carrière et ton talent, jamais je n’aurai agi ainsi dans l’intention de blesser. »
Diaw a également reconnu l’émotion et les réactions négatives suscitées par son acte, non seulement auprès des supporters sénégalais mais aussi de la communauté du football en général.
« Aux supporters sénégalais et aux férus de football en général, je sais que ce geste vous a indisposés. J’oublie les insultes reçues sur mes différents supports, je comprends votre amertume et accepte humblement les critiques et conseils précieux. Ceux qui me connaissent bien savent que la cruauté du geste ne définit en aucune façon ma personnalité et mon mental. »
Khadim Diaw a terminé son message en adressant ses vœux de prompt rétablissement à Habib Diarra, tout en reconnaissant que cette blessure est une épreuve pour son collègue :
« Mais tu es un Lion, cette blessure ne t’empêchera pas de rugir, j’en suis convaincu. Il faut voir l’émotion et les réactions que ce geste a suscitées pour savoir que ta nation compte sur toi pour son avenir. Remets-toi vite pour le bien de tous. »
JOAL-LATMINGUE, DEUX DEALERS ARRÊTÉS PAR L’OCRTIS AVEC 326 KG DE DROGUE
Ce coup de filet résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Les unités de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Thiès et de Kaolack ont réalisé une saisie impressionnante de 326 kg de chanvre indien. Ce coup de filet résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Ce week-end, les éléments de l’OCRTIS ont effectué deux opérations majeures. À Ngousse, près de Palmarin Joal, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a arrêté un dealer en possession de 41 kg de drogue. Parallèlement, à Latmingué, les agents de l’OCRTIS de Kaolack ont appréhendé un trafiquant avec 285 kg de chanvre indien dans la forêt du village de Hanene.
Ces arrestations marquent un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité et la vigilance des forces de l’ordre.
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ASSISES DE LA JUSTICE, LE DÉCRYPTAGE COMPLET DE DAOUDA MINE
Diomaye Faye avait réuni les forces vives de la nation pour des Assises sur la justice. Objectif : échanger pour engager des réformes dans ce secteur. M. Mine, qui était au cœur de l’événement, nous explique en détail les conclusions.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait réuni les forces vives de la nation pour des Assises sur la justice. Objectif : échanger pour engager des réformes afin de redorer le blason de la Justice. Daouda Mine, qui était au cœur de l’événement, nous explique en détail les conclusions de ces assises.
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BIRAHIM SECK RAPPELLE AU PREMIER MINISTRE SONKO SON RÔLE
Le jeu de ping-pong se poursuit de plus belle entre le Premier ministre Ousmane Sonko et la presse sénégalaise. Ce jeu ne laisse point indifférent le Coordonnateur du Forum civil.
Le jeu de ping-pong se poursuit de plus belle entre le Premier ministre Ousmane Sonko et la presse sénégalaise.
Ce jeu ne laisse point indifférent le Coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck. « M. le PM Ousmane Sonko, votre rôle est d’apporter des solutions durables pour fortifier la presse et la consolider. Elle ne doit pas être, ni se sentir menacée », rappelle M. Seck au PM. Avant d’ajouter : « Vous n’êtes plus dans l’opposition, mais dans la position d´apporter des réponses rassurantes et démocratiques ».
par Yoro Dia
NOUS AVONS BESOIN D'UN CHEF DE GOUVERNEMENT, PAS D'UN CHEF DE GUERRE
L’Etat c’est le prestige et il n’y a pas de prestige sans distance. Apparemment il est impossible à Monsieur Sonko de se hisser à la hauteur qu’exige la fonction de Premier ministre. Un gouvernement agit. La parenthèse de l’élection est fermée
« Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Encore une fois Sonko a été excessif dans ses attaques contre les magistrats et la presse. Ce sont les excès de l’opposant Monsieur Ousmane Sonko qui rendent insignifiants la quête de respectabilité et de prestige du Premier ministre Ousmane Sonko. L’Etat c’est le prestige et il n’y a pas de prestige sans distance et apparemment il est impossible à monsieur Sonko de se hisser à la hauteur qu’exige la fonction de Premier ministre. Il a failli devenir président par accident et il est devenu Premier Ministre par inadvertance.
Comment le Premier ministre peut accuser les magistrats de corruption parce qu’ils ont pris des décisions qui ne lui sont pas favorables quand il était opposant. Donc les bons magistrats sont ceux qui ont pris les décisions qui lui ont été favorables. Ce n’est pas une attitude de chef de gouvernement mais de chef de clan. On comprend maintenant l’idée initiale d’organiser des « assises de justice pour redorer le blason terni de la justice » dans le discours du président le 3 avril. Heureusement que le président a mis beaucoup d’eau dans le bissap.
Nous n’avons pas un chef de gouvernement mais un chef de clan, un chef de guerre qui va plus se préoccuper de vendetta politique, judiciaire et médiatique, de règlement de comptes que de régler les préoccupations de Sénégalais. C’est quand même inquiétant avec l’ampleur des urgences du pays que notre Premier ministre ait le temps de s’occuper du détail de la fiscalité de la presse qui au mieux doit relever d’un inspecteur des impôts. On ne demande pas à notre Premier ministre de faire des conférences publiques mais de prendre des décisions, bref de gouverner au lieu de faire un « one man show ».
Un gouvernement agit. Monsieur le Premier ministre, la parenthèse de l’élection est fermée. Vous n’êtes plus dans l’opposition. Agissez. Votre croisade contre la presse est perdue d’avance. Malgré les excès et les dérives qu’il faut corriger, le Sénégal doit beaucoup à sa presse. La presse nous a permis d’atteindre des « seuils de démocratisation » en contribuant à l’élargissement de la base de la démocratie avec l’ouverture médiatique des années 90 et à la transparence électorale qui a permis à notre pays de rompre avec le cycle des violences post électorales.
Le régime de Macky Sall assume l’aide qu’il a toujours apportée à la presse parce qu’il n’y a pas de démocratie sans presse. Thomas Jefferson le 3e président des Etats Unis disait « La base de nos gouvernements étant l’opinion du peuple, le premier objectif devrait être de préserver ce droit ; et s’il m’appartenait de décider si nous devrions avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un seul instant à choisir la dernière hypothèse. » « L’amnistie » fiscale que nous assumons est une façon d’aider la presse pour qu’elle se hisse au niveau de notre grande démocratie par contre votre politique d’asphyxie fiscale est une façon de tuer la presse pour avoir un gouvernement sans presse comme chez les nazis et les fascistes dans les années 30. Monsieur le Premier ministre, les Sénégalais ont ouvert les yeux et ce sont vos excès et l’hubris du pouvoir qui seront les freins de votre « résistible ascension » vers la fonction suprême. Heureusement pour notre République qui n’aura pas à sa tête quelqu’un qui a menacé les généraux, insulté les juges et demandé aux jeunes de transformer notre président en Samuel Doe.
Autant d’excès que rappellent les VAR au quotidien et qui rendent insignifiante votre quête de prestige d’homme d’Etat. Un homme d’Etat prend de la hauteur, ne s’époumone pas dans les détails et ne réduit pas l’Etat à sa personne ou à des règlements de comptes crypto-personnels, ce qui est le propre d’un chef de clan ou de guerre. Les urgences sont ailleurs. Cette conférence publique est une diversion, une autre arme de distraction massive.
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DISPARITION DE DIDIER BADJI ET FULBERT SAMBOU : OUSMANE SONKO PROMET DE FAIRE LA LUMIÈRE
Peut-on pardonner à ceux qui ont pillé nos deniers publics ? Je pense que non. Ce que nous avons découvert après avoir hérité le pays est tout simplement absurde.
Lors du meeting organisé hier au Grand Théâtre par la jeunesse patriotique, Ousmane Sonko, président de Pastef-Les Patriotes, a rassuré les Sénégalais sur les enjeux actuels.
Il a abordé des sujets brûlants tels que l'affaire Fulbert Sambou-Didier Badji, le recrutement de "nervis" et les détournements. Sonko a affirmé que le nouveau régime sait où il va malgré les critiques et qu'il ne pardonnera pas ceux qui ont pillé les deniers publics et commis des crimes. Il a souligné l'importance de situer les responsabilités et de remettre le pays sur les rails.
LES ECRIVAINS AFRICAINS DOIVENT EVITER LE DISCOURS TROP AFROCENTRE
Les écrivains africains doivent aider à valoriser leur continent d’origine en évitant d’avoir un discours ‘’trop afrocentré’’, pour s’ouvrir au monde, comme l’exige leur époque, soutient l’écrivain et enseignant franco-congolais Alain Mabanckou.
Saint-Louis, 10 juin (APS) – Les écrivains africains doivent aider à valoriser leur continent d’origine en évitant d’avoir un discours ‘’trop afrocentré’’, pour s’ouvrir au monde, comme l’exige leur époque, soutient l’écrivain et enseignant franco-congolais Alain Mabanckou.
‘’Je pense que la position d’un écrivain noir ne peut plus être comme celle des années avant, pendant ou après les indépendances’’, a-t-il argué dans un entretien avec l’APS.
‘’Aujourd’hui, a analysé M. Mabanckou, nous sommes partagés entre la nécessité de […] construire nos nations et celle de nous ouvrir au monde. Donc, on ne peut pas avoir un discours trop afrocentré en disant l’Afrique, l’Afrique, l’Afrique, et en considérant que le reste du monde n’existe pas.’’
Premier écrivain d’expression française à siéger au jury du Booker Prize, l’un des plus importants prix littéraires au monde, il était ce samedi l’invité de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), où il a animé une conférence sur le thème ‘’écrire le monde depuis l’Afrique : de nouveaux récits possibles’’.
L’écrivain africain d’aujourd’hui ‘’doit assumer sa présence à la fois en Afrique mais également s’ouvrir au monde’’, a soutenu le lauréat du prix Renaudot en 2006 pour ‘’Mémoires de porc-épic’’ (Seuil).
‘’Si nous allons dans ce sens (le discours trop afrocentré), on va être un jour surpris d’être les médecins des maladies que les autres nous ramènent. Donc, il faut à la fois être présent en Afrique et s’ouvrir au monde’’, a-t-il insisté.
Les écrivains africains sont surtout dans ‘’la liaison sociale’’
Alain Mabanckou considère que l’écrivain africain d’aujourd’hui doit faire en sorte que ‘’le continent africain soit valorisé mais en même temps comprendre dans quelle mesure on peut exporter notre africanité’’.
Il doit ‘’aussi prendre ce qui est là-bas pour un peu amender ce qui ne va pas chez-nous’’, a recommandé M. Mabanckou à ses pairs.
‘’Ce qui différencie un écrivain noir d’un écrivain européen, blanc, c’est qu’on donne toujours au premier une mission, en général. On a l’impression que l’écrivain noir est quelqu’un qui doit sauver le continent’’, l’Afrique, a analysé le professeur de littérature francophone à l’université de Californie (États-Unis).
Le romancier a aussi occupé la chaire de création artistique du Collège de France. Il est l’auteur d’une quarantaine de livres.
‘’On ne demande jamais à l’écrivain blanc de sauver l’Europe. L’écrivain blanc écrit dans sa liberté et son indépendance. Il parle à son nom’’, a renchéri Alain Mabanckou. Cela veut dire, selon lui, que l’écrivain africain se retrouve ‘’dans une situation, peut-être, de liaison sociale, alors que l’écrivain européen cherche à se détacher de la société pour mieux écrire’’.
Cela dit, M. Mabanckou juge que ‘’la littérature africaine est en bonne santé’’ et est ‘’en train de se mondialiser’’.
‘’Je pense que la littérature africaine est en bonne santé. Elle est en train de combattre et d’entrer dans la compétition. Elle est en train de se mondialiser et d’envahir les places internationales. Elle se fait lentement’’, s’est-il réjoui.
Contredire le discours plein de préjugés sur l’Afrique
Il y a ‘’ceux qui viennent d’Afrique’’, les écrivains ‘’nés dans la diaspora, ou les enfants issus du métissage. Tout ça donne désormais un nouveau paysage à la littérature africaine’’, a relevé le romancier.
La littérature africaine ‘’n’est plus regroupée. Elle est disséminée. Elle voyage comme les Africains aujourd’hui’’, a signalé Alain Mabanckou.
‘’Je pense que ce qui est important aujourd’hui pour nous, c’est de trouver un nouveau discours tenu par les intellectuels africains. Et ce discours consiste désormais à se dire que ce qu’on a raconté jusque-là sur l’Afrique l’a été par un œil extérieur, par des gens qui n’entraient pas vraiment dans l’âme de ces Africains’’, a-t-il souligné.
‘’L’histoire de l’Afrique commence à [s’exprimer] lorsqu’elle est écrite par les Africains eux-mêmes. Dans ce sens, c’est même la responsabilité des Africains que nous convoquons, pour qu’ils puissent désormais lire l’histoire de leur continent, écrire cette histoire et la transmettre aux générations futures’’, a dit M. Mabanckou.
Les Africains, sous ce rapport, ne doivent plus se contenter de ce qui est écrit sur eux “par les autres, mais chercher à faire en sorte que ce que nous écrivions puisse inverser la donne et contredire le discours plein de préjugés concernant le continent africain”.
PLUS D’UNE TONNE DE DECHETS COLLECTEE DES FONDS MARINS DE LA BAIE DE HANN
Une opération de nettoyage de la plage et des fonds marins de la baie de Hann-Bel Air, organisée samedi par le Projet d’investissement régional de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest, a permis de collecter 1400 kg de déchets.
Une opération de nettoyage de la plage et des fonds marins de la baie de Hann-Bel Air, organisée samedi par le Projet d’investissement régional de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca en anglais), a permis de collecter 1400 kilogrammes de déchets.
Initiée dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale des océans, en partenariat avec l’Aire marine protégée (Amp) de Gorée, les Comités locaux de pêche artisanale (Clpa) et les associations de défense de l’environnement, elle s’est déroulée sur le circuit baie de Hann-Thiaroye- Rufisque, soit sur une distance de 5, 5 kilomètres. «Nous accompagnons les communautés dans leurs efforts de préservation du littoral et de toute la zone côtière. C’est très important pour nous de les accompagner, parce qu’elles sont les principales impactées de toute dégradation du littoral ou du milieu marin», a dit Yahya Aïcha Diagne Niane, spécialiste en sauvegarde environnementale au Waca.
Elle s’entretenait avec des journalistes lors des opérations de nettoyage, qui ont enregistré une grande mobilisation des populations locales, du personnel de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) et des responsables de l’Aire marine protégée (Amp) de Gorée.
«Les communautés sont les premières à bénéficier des impacts positifs d’une bonne gestion de ce milieu et des écosystèmes marins en général», a ajouté Mme Niane.
Le président du Comité de gestion de l’Amp de Gorée, Abdoul Wakhab Sow, a appelé à un «arrêt de l’évacuation d’eaux usées dans la baie de Hann-Bel air». «Cette évacuation a des conséquences néfastes sur les fonds marins de cette zone, un des plus importants sites de reproduction de poissons au Sénégal, à cause de la stabilité des eaux», a-t-il expliqué, déplorant le niveau de pollution de la baie.
Il estime «qu’il n’est plus possible de se baigner dans cette baie où les zones de reproduction des poissons sont très impactées par la pollution», appelant à préserver le littoral et les fonds marins de la baie de Hann-Bel Air. Selon lui, «quand le littoral est salubre, les fonds marins ne seront pas en danger, et les populations continueront à tirer des revenus de la mer».
Au nom des populations riveraines du littoral, Mamadou Niang, chef du quartier Badara Lô, de la commune de Dalifort-Foirail, a salué «la mobilisation de la population pour la réussite de cette journée». «Tout le quartier s’est mobilisé pour la réussite de l’événement. La propreté doit être une action de tous les jours. Aujourd’hui, la plage a vraiment changé de visage. Nous souhaitons la pérennité de telles initiatives», s’est-il félicité.
Mamadou Niang a exhorté les pêcheurs à arrêter l’usage de «filets nocifs» dans les fonds marins pour assurer la reproductivité des poissons. Il suggère à la Sonaged de mettre des bacs à ordures sur la plage, pour inciter les populations à arrêter de déverser des déchets domestiques dans la baie.
L’Aire marine protégée (Amp) de Gorée, créée en 2020, s’étend du Cap Manuel à Rufisque, sur 13 collectivités territoriales, soit 52 517 hectares.
Depuis 2008, la Journée mondiale des océans est célébrée tous les 8 juin.
JORDAN BARDELLA SUR LES RANGS POUR MATIGNON
Le leader d'extrême droite français, Jordan Bardella, sera le candidat de son parti, le Rassemblement national (RN), pour le poste de Premier ministre en France, a annoncé lundi le vice-président du parti Sébastien Chenu.
Le leader d'extrême droite français, Jordan Bardella, sera le candidat de son parti, le Rassemblement national (RN), pour le poste de Premier ministre en France, a annoncé lundi le vice-président du parti Sébastien Chenu.
« Jordan Bardella a été élu député européen, donc il a déjà l'onction populaire » et « c'est notre candidat pour aller Matignon », la résidence officielle du Premier ministre, a déclaré M. Chenu à la radio RTL, au lendemain de l'annonce de la convocation de législatives anticipées après le succès de l'extrême droite française aux élections européennes.
Sur la carte des résultats, la Bretagne, comme toutes les régions de l'hexagone est aux couleurs du rassemblement national. Un séisme politique dans une région classée au centre ou à gauche. La liste de Jordan Bardella obtient une moyenne de 25,61% (mais plus de 28% dans les Côtes d'Armor et le Morbihan) contre 17,32% aux européennes de 2019. Le RN réalise même le grand chelem, arrivant en tête dans les quatre départements de la région (Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan et Côtes-d'Armor).
Même percée en Auvergne-Rhône Alpes, à l'est. Et plusieurs départements du Sud-Ouest sont aussi passés aux mains du RN. Même percée en Ille de France qui avait placé la majorité présidentielle en tête il y a cinq ans. La liste de Jordans Bardella est cependant talonnée par celle de Manon Aubry (LFI).
Et puis au-delà des régions qui basculent RN, on observe une consolidation de ses fiefs. Dans les Hauts-de-France par exemple, au Nord, où Marine Le Pen est députée, le RN enregistre pas moins de 30 points d'avance sur la liste Renaissance.