Baadoolo - Kharou tioggal mooy kharou yar
Deukk bi mettina moom, c’est le tube depuis des semaines. Baadoolo ne sèche pas ses larmes. 2 mois dafa teel encore ! Pour la Tabaski, boum sakh dafa seer. Mais ce n’est pas qu’il n’y a pas de mouton. Pooss yii nioo matoul. Baadoolo a essayé le kharou tioggal mais le prix avoisine celui du kharou yar. Cette année daal, pas de grande différence. Parce que tout le monde est teefanké. Il n’y a plus de khar foutanké. Bon, comme deux Tabaski leu encore, 16 et 17, Baadoolo fera semblant d’avoir fêté discrètement avec les premiers.
Saisie record par voie aérienne La Douane intercepte 20 kg de cocaïne à l’Aibd
La Brigade spéciale des douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) qui a réalisé, ce samedi 8 juin 2024 vers 19 heures, une saisie portant sur 20 kilogrammes de cocaïne, a-t-on appris de la Division de la communication et relations publiques de la Direction générale des douanes. Le communiqué parvenu à EMedia indique que c’est une «saisie record de cocaïne destinée à l’exportation par voie aérienne, fait constater la Douane». Les agents de la Brigade spéciale, après une filature, ont appréhendé, à l’aérogare passager de l’Aibd, «le présumé cerveau du trafic qui s’empressait manifestement à quitter le pays» et qui est de nationalité maghrébine. «L’escouade chargée de la livraison surveillée a découvert des éléments de preuve du conditionnement de la drogue saisie dans une villa située à Popenguine non loin de la mer qui servait de lieu de refuge aux trafiquants. 26 sacs de sulfate de potassium ainsi que divers autres matériels ont été également trouvés sur les lieux et saisis.» La contrevaleur totale de la saisie est estimée à 1 milliard 600 millions de francs CFA et quatre prévenus ont été arrêtés au cours des opérations.
Nouveau drame à Cap Skirring Un homme tué dans une altercation nocturne
Dix jours seulement après le tragique assassinat d’un ressortissant français, la tranquillité de la commune de Diembéring est de nouveau ébranlée par un acte de violence mortelle. Aux premières heures de la matinée de ce samedi, un drame s’est joué dans l’un des lieux de divertissement nocturne les plus fréquentés de Cap Skirring. Selon le correspondant de E-media à Ziguinchor, un homme y a été tragiquement assassiné à coups de couteau lors d’une altercation qui a dégénéré. Selon des témoins, la fête battait son plein jusqu’à ce que l’alcool prenne le dessus, entraînant une dispute fatale entre ivrognes. Dans le feu de l’action, un individu a porté plusieurs coups de couteau à son adversaire, lui ôtant la vie sur le coup. Malgré les efforts désespérés des témoins pour sauver l’homme, celui-ci a succombé à ses blessures. Le corps sans vie gisant dans une mare de sang a été pris en charge par les sapeurs-pompiers qui l’ont transporté à la morgue du district sanitaire d’Oussouye. Le présumé meurtrier a été arrêté par la gendarmerie de Cap Skirring qui a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce crime.
PODOR Pour la fête de Tabaski - Racine Sy offre aux agents du Fera une somme de 5 millions
A deux semaines de la Tabaski, les agents du Fonds d’entretien routier autonome (Fera) de la ville de Podor attendent encore leur salaire. Ils commençaient s’impatienter pour le remboursement des nombreux mois de retard. Et leur salut est venu du maire de Podor. La semaine dernière, le maire de Podor, Mamadou Racine Sy a offert une somme de 5 millions aux 100 agents en service dans sa ville. Réunis à la salle des délibérations de l’hôtel de ville, ils ont reçu chacun le soutien du maire des mains du secrétaire municipal, Ibrahima Ndiaye Bélé. Un geste qui vient soulager ces soutiens.
Le Cnftagr et la souveraineté alimentaire Des techniciens en agriculture et génie rural interpellent l’Etat
Les diplômés du Centre national de formation des techniciens en agriculture et génie rural (Cnftagr) de Ziguinchor lancent un appel poignant aux nouvelles autorités. Face à un taux de réinsertion professionnelle alarmant, ces jeunes se retrouvent trop souvent sans emploi après leur cursus. Chaque année, ce centre de formation délivre des diplômes à plus de 40 étudiants, mais depuis 2018, seulement une fraction trouve sa place dans la fonction publique ou les structures agricoles nationales, indique Sekou Dabo, porte-parole des diplômés. Ces jeunes, issus d’un concours national très sélectif, suivent une formation rigoureuse de trois ans, mêlant théorie et pratique, et complétée par deux stages. Ils interpellent les nouvelles autorités, qui prônent la souveraineté alimentaire. «Nous dénonçons cette situation jusqu’à la dernière énergie et rappelons que nous sommes les acteurs essentiels pour atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire», insiste M. Dabo.
MACRON DISSOUT L'ASSEMBLÉE APRÈS LA VICTOIRE DU RN AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES
Cette décision est grave, lourde, mais c’est avant tout un acte de confiance.
Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé sa décision surprise dimanche soir, peu après la proclamation des premiers résultats des élections européennes, replongeant la classe politique en campagne et le pays dans l'inconnu.
En déclarant, dimanche soir, la dissolution de l'Assemblée nationale, immédiatement après les premiers résultats des élections européennes, Emmanuel Macron a soudainement bouleversé le paysage politique et plongé la nation dans l'incertitude. À peine terminée la campagne électorale, conclue par une victoire écrasante du Rassemblement national avec 31,47 % des voix, selon les résultats provisoires fournis par le ministère de l’Intérieur, le président a activé la "bombe nucléaire" constitutionnelle, permettant ainsi de renvoyer tous les députés devant les électeurs. Le premier tour des législatives se tiendra le 30 juin, suivi du second tour le 7 juillet.
Le pari d'Emmanuel Macron est extrêmement risqué. Vainqueur indiscutable du scrutin de dimanche, le Rassemblement national apparaît comme le grand favori des législatives à venir. « Avec une dissolution, Le Pen sortirait en tête dans de nombreuses circonscriptions », redoutait un ministre quelques jours avant les européennes. « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance lors de ces futures élections législatives », a réagi Marine Le Pen dans la soirée. Le calendrier s'annonce très serré, le second tour intervenant moins de trois semaines avant les Jeux olympiques de Paris. « Nous partons pour gagner », a martelé l'entourage élyséen dimanche soir. « Notre volonté est d'obtenir une majorité pour agir avec force au service des Français. »
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L'ELECTION DU DUO DIOMAYE-SONKO SYMBOLISE LE RENOUVEAU DU SENEGAL
L’historienne Penda Mbow met en lumière les dynamiques socio-politiques qui ont façonné le Sénégal contemporain...
La professeure Penda Mbow a analysé, lors de son passage à l'émission "Opinion" sur Walf Tv, les événements marquants qui ont secoué le pays entre 2021 et le 24 mars 2024. Selon elle, ces changements transcendent la logique humaine et illustrent un tournant décisif dans l'histoire du Sénégal. Elle a également abordé la question de la place des femmes au sein des partis politiques.
Invitée par Pierre Edouard Faye, la présidente du "Mouvement citoyen" a souligné que le Sénégal avait urgemment besoin de changement, matérialisé par l'élection du duo Diomaye et Sonko. "Je ne peux pas les dissocier", a-t-elle déclaré, mettant en avant l'unité et la complémentarité de ces deux figures politiques.
Selon elle, le Sénégal devait évoluer au-delà du système instauré par le président Senghor. "Le modèle légué par Senghor, bien qu'efficace et ayant façonné la Nation sénégalaise, a atteint ses limites", a-t-elle expliqué. Cette nécessité de transformation en profondeur découle notamment des changements démographiques et des évolutions des aspirations de la population, avec un rôle crucial joué par la diaspora sénégalaise dans ces récents événements.
L'analyse de la professeure Penda Mbow met en lumière les dynamiques socio-politiques complexes ayant façonné le Sénégal contemporain. Elle souligne que ces événements marquent un tournant décisif dans l'histoire du pays, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives et à des défis inédits. "Si PASTEF a pu émerger, c'est parce que les jeunes se sentaient abandonnés et cherchaient un nouveau leadership", a affirmé l’ancienne ministre.
Interrogée sur la place des femmes dans le nouvel attelage gouvernemental, l’historienne a exprimé des réserves quant à leur implication effective dans les processus décisionnels. Elle estime que les coalitions politiques, souvent dominées par les hommes, ne favorisent pas toujours l'émergence des femmes à des postes de responsabilité. De plus, elle souligne le manque de démocratie interne au sein des partis politiques, ce qui entrave l'avancement des femmes.
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OUSMANE SONKO EXPOSE SA VISION ET APPELLE À LA MOBILISATION CITOYENNE
Sonko a annoncé la présentation du document « Vision Sénégal 2050 » prévue pour septembre 2024. Ce plan stratégique vise à transformer le Sénégal en une nation développée grâce à des politiques sectorielles robustes.
Lors de la conférence politique organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal ce dimanche 9 juin sur l’esplanade du Grand Théâtre, Ousmane Sonko, leader du Pastef, a articulé sa vision pour un Sénégal prospère à l’horizon 2050. Le discours, qui a capté l’attention d’un large public, a mis en lumière les grands axes de son programme de gouvernance et a lancé plusieurs appels à la jeunesse sénégalaise.
Sonko a annoncé la présentation du document « Vision Sénégal 2050 » prévue pour septembre 2024. Ce plan stratégique vise à transformer le Sénégal en une nation développée grâce à des politiques sectorielles robustes couvrant l’agriculture, l’élevage, l’industrie et la pétrochimie. Son objectif est de créer une chaîne de valeur complète permettant d’exporter les produits sénégalais, renforçant ainsi l’économie nationale.
Le leader du Pastef a détaillé son plan d’action gouvernemental, qui inclut des audits approfondis dans plus de 60 structures administratives pour assurer la transparence et l’efficacité des institutions. Il a promis que toutes les personnes impliquées dans le détournement de fonds publics seraient traduites en justice, citant le rapport PRODAC comme exemple d’une enquête en cours.
Sonko a exhorté la jeunesse patriotique à se mobiliser pour le développement du Sénégal. Il a souligné l’importance de répondre aux critiques avec des arguments solides, en référence aux attaques verbales contre des critiques comme Alioune Tine. Il a promis une réduction du coût de la vie dans les plus brefs délais et a insisté sur l’importance du paiement des impôts par les citoyens pour financer les services publics.
Il a également évoqué la nécessité de renégocier les contrats miniers et gaziers pour garantir que les richesses naturelles du Sénégal profitent pleinement à ses citoyens. Cette mesure vise à assurer une exploitation équitable et durable des ressources du pays.
Dans son discours, Sonko a critiqué la gestion des impôts dans le secteur des médias, appelant à plus de transparence et de responsabilité. Il a également exhorté l’opposition à se montrer plus pertinente dans ses critiques et propositions, afin de contribuer de manière constructive au débat public.
Le discours a débuté par un appel à une minute de prière pour le peuple palestinien, dénonçant ce qu’il a qualifié de « génocide » perpétré contre eux. Il a appelé le président Bassirou Diomaye Faye à engager le Sénégal aux côtés des pays poursuivant les dirigeants israéliens pour crimes contre l’humanité.
Ousmane Sonko a présenté une vision claire et ambitieuse pour le Sénégal, centrée sur des réformes structurelles, la justice sociale et l’engagement citoyen. Il a exhorté les jeunes à s’impliquer activement dans le développement du pays, tout en appelant à une plus grande responsabilité des médias et de l’opposition. Cette conférence marque un tournant dans le discours politique au Sénégal, avec un accent sur l’action concrète et la mobilisation nationale.
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LE SÉNÉGAL S'IMPOSE EN MAURITANIE APRÈS UNE SÉRIE D'INCIDENTS
L'équipe du Sénégal est allée prendre trois points lors de son déplacement à Nouakchott (1-0). Le but sénégalais est inscrit par Habib Diallo à la 27e minute de jeu sur une tête après une passe de Pape Matar Sarr.
iGFM (Nouakchott) L'équipe du Sénégal est allée prendre trois points lors de son déplacement à Nouakchott, ce dimanche contre la Mauritanie, dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le but sénégalais est inscrit par Habib Diallo à la 27e minute de jeu sur une tête après une passe de Pape Matar Sarr. Avec ce succès (0-1) difficile marqué notamment par une série d'incidents pendant toute la rencontre, les Lions récupèrent provisoirement leur première place dans le groupe B en attendant le choc Soudan-Soudan du Sud, mardi.
AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE : SAISIE INÉDITE DE COCAÏNE
La marchandise prohibée était dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l’exportation vers un pays de l’Union européenne.
(Seneplus)- La Division de la Communication et Relations publiques de la Direction générale des douanes (DGD) a annoncé ce samedi 09 juin 2024 une saisie record de cocaïne d'une valeur estimée à un milliard six cent (1 600 000 000) millions de francs CFA à l'Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD).
La marchandise prohibée, dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l'exportation vers un pays de l'Union européenne, a été interceptée au niveau de la zone fret de l'AIBD. Les agents de la Brigade spéciale de la douane se sont ensuite déportés à Popenguine pour une double opération de filature et de livraison surveillée.
La filature a permis d'appréhender à l'aérogare passager de l'AIBD le présumé cerveau du trafic, un homme d'une quarantaine d'années de nationalité maghrébine, qui tentait manifestement de quitter le pays.
L'escouade chargée de la livraison surveillée a découvert des éléments de preuve du conditionnement de la drogue saisie dans une villa située à Popenguine non loin de la mer qui servait de lieu de refuge aux trafiquants. Vingt-six (26) sacs de sulfate de potassium ainsi que divers autres matériels ont été également trouvés sur les lieux et saisis.
Au total, quatre prévenus ont été arrêtés au cours de cette opération d'envergure.
Cette saisie record de cocaïne destinée à l'exportation par voie aérienne fait suite à l'exploitation d'un renseignement mené avec professionnalisme par la Douane sénégalaise et ses partenaires nationaux et internationaux.
L'Administration des Douanes réaffirme son attachement à l'établissement de passerelles de collaboration et de partenariat avec tous les acteurs compétents en la matière pour une lutte plus efficace contre la Criminalité transnationale organisée (CTO).
Par ailleurs, l'autorité douanière invite les populations à soutenir la Douane et les autres Forces de Défense et de Sécurité dans leur combat contre le trafic international de drogue qui constitue un fléau mondial.
L'INCROYABLE PARCOURS DE BIG BOO
Élevé dans une famille modeste de 6 enfants, le jeune Sénégalais, alors surnommé "le squelette" par ses frères, s'est d'abord tourné vers la lutte traditionnelle avant de percer à la télévision française
(SenePlus) - "Ce que je gagne en coachant une élève en Suisse, je le gagnais en un mois au Sénégal", se félicite Amadou Papis Konez, dit Big Boo, dans un portrait publié par RFI.
Né dans une famille modeste de Dakar en 1972, celui que ses frères surnommaient "le squelette" n'imaginait pas un jour devenir une star du petit écran français. Pourtant, c'est bien sous le nom de Big Boo que le Sénégalais de 1,90m pour 140 kg terrifie désormais les candidats de l'émission culte Fort Boyard.
Les prémices d'un destin hors norme se dessinent dès l'enfance du jeune Amadou. Bercé par les exploits de Rambo et Rocky Balboa, dont il adoptera le pseudonyme pour la lutte, il délaisse vite le football pour troquer le ballon contre le tapis.
"Au Sénégal, la lutte est ce que le football est au Brésil", explique celui qui, faute de moyens pour se consacrer au sport roi, commence à s'entraîner dur. Très vite, le "squelette" se muscle et rejoint l'Olympique Club de Dakar en tant que coach sportif.
Mais les salaires restant trop maigres, Amadou s'envole pour la Suisse dans l'espoir de mieux gagner sa vie et d'aider sa famille. "Ce que je gagne en coachant une élève en Suisse, je le gagnais en un mois au Sénégal", se réjouit-il.
Dans les arènes helvétiques, le Sénégalais de 40 ans, qui aurait pu être à la retraite, met à profit sa technique de lutte traditionnelle. "En Suisse, c'est comme au Sénégal, on attrape par les culottes et on soulève", rigole le colosse.
Sa rivalité explosive avec le champion Bombardier, qu'il accuse d'avoir été favorisé au Sénégal, se poursuit même en MMA où ce dernier l'écrase en 70 secondes. "Je ne tiens pas à me focaliser sur la lutte. Mon rêve, c'est de coacher", lâche alors Big Boo, qui tourne la page.
C'est finalement en 2020 que la carrière d'Amadou prend un tournant inattendu. Après avoir tenté un casting sur les conseils d'un ami "sans grande conviction", ce dernier décroche un rôle de geôlier muet dans Fort Boyard, où il interprète "Big Boo".
"J'étais à la plage avec mon fils de 6 ans, qui adore l'émission. Il était fou de joie en apprenant la nouvelle", se remémore l'ancien lutteur, qui passe désormais ses étés à en découdre avec les candidats dans l'arène du fort.
Si certaines stars du rugby comme Yoann Huget ont réussi à le faire plier, le Sénégalais, qui espère encore percer au cinéma "comme Stallone", savoure cette "opportunité incroyable". Le rêve du petit Amadou, qui rêvait de quitter son foyer modeste et de rendre hommage à son père, semble en passe de se réaliser.
Seul un objectif reste à accomplir selon ses dires : "Mettre assez d'argent de côté pour aller à La Mecque avec ma maman." Un but qui symbolise à merveille l'incroyable ascension de ce lutteur devenu geôlier à la télévision française.
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ZONE FRANC, LA SOUVERAINETÉ CONFISQUÉE
Contrairement aux pays du Maghreb qui ont opté pour leur propre monnaie dès l'indépendance, devenant des partenaires économiques de poids pour la France, les utilisateurs du franc CFA n'ont jamais eu voix au chapitre dans le choix de leur outil monétaire
Martial Ze Belinga, économiste camerounais et chercheur indépendant en sciences humaines et sociales, s'est exprimé sans détour devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française sur la question épineuse du franc CFA. Son intervention jette un éclairage cru sur les relents coloniaux qui entourent encore cette monnaie imposée aux populations africaines.
Le constat est saisissant : contrairement aux pays du Maghreb qui ont opté pour leur propre monnaie dès l'indépendance, devenant des partenaires économiques de poids pour la France, les utilisateurs du franc CFA n'ont jamais eu voix au chapitre dans le choix de leur outil monétaire. À la grande indignation de Ze Belinga, même le changement de nom vers l'Eco projeté s'est décidé au Parlement français, sous l'œil vigilant de l'Union européenne, sans consultation des parlements africains concernés.
Les racines coloniales de cette monnaie sont terriblement vivaces selon l'économiste. Ses principes fondateurs - centralisation des réserves, arrimage fixe au taux de change, libre circulation des capitaux - sont hérités de la logique impériale française visant à donner un visage uniforme à son empire colonial d'alors. Une "génétique" qui se perpétue aujourd'hui sous une forme que Ze Belinga qualifie d'"hyper coloniale".
La dépendance monétaire s'est en effet complexifiée avec l'arrivée de l'euro. L'Union européenne s'est arrogé un droit de regard sur les accords monétaires africains, bridant encore un peu plus leur marge de manœuvre déjà ténue. Une situation ubuesque où les pays concernés doivent obtenir l'aval de plusieurs instances européennes avant d'envisager tout changement notable.
Au final, Ze Belinga remet violemment en cause la notion même de souveraineté monétaire des pays africains de la zone franc. Ces derniers se voient encore largement dicter les règles du jeu par leurs anciennes puissances coloniales, sans avoir jamais réellement eu leur mot à dire. Un lourd héritage colonial qui, loin de s'estomper, semble se renforcer avec le temps selon l'économiste.
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AYIB DAFÉ DÉMÊLE LE VRAI DU FAUX
Le député membre du Pastef a répondu aux nombreuses critiques avec fermeté. Finances publiques, indépendance de la justice, gouvernance exécutive, mais aussi la feuille de route souverainiste, aucun sujet n'a été esquivé
Dans un exercice de transparence, le député Ayib Dafé, figure de proue du parti présidentiel Pastef, a livré une prestation sans concession lors de l'émission "Grand Jury" de RFM ce dimanche 9 juin 2024. Évoquant les dossiers brûlants, il a balayé d'un revers de main les polémiques et rumeurs pour réaffirmer avec force les orientations du nouveau pouvoir.
Interrogé sur les emprunts obligatoires récents de 450 milliards FCFA, le député a déclaré "une situation catastrophique" avec des recettes en baisse et des dépenses non productives exponentielles héritées du régime précédent. Une opération, selon lui, indispensable pour "relancer économiquement le Sénégal" et régler les délais intérieurs de la dette.
Sur l'épineuse question de l'indépendance de la justice, Ayib Dafé a salué les "résultats fructueux" des Assises, notamment la réforme du Conseil supérieur de la magistrature pour une plus grande transparence dans la gestion des carrières. Mais le rôle du président et de la Garde des Sceaux dans les nominations reste un sujet de vives discussions.
Balayant les rumeurs de tensions avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le député martèle que les pouvoirs collaborent à "l'intérêt supérieur de la Nation". Un message d'union également envoyé à l'Assemblée nationale après son refus de siéger dans la commission sur le domaine maritime.
Dans un plaidoyer ferme, Ayib Dafé a réaffirmé la vision souverainiste de Pastef pour un "Sénégal juste et prospère" à travers un référentiel politique en finalisation pour septembre 2024. Rejetant les "discours racistes" sur la collaboration avec des personnalités étrangères, il prône " l'émancipation des peuples".
OIGNON ET POMME DE TERRE : LE MARCHÉ BIEN APPROVISIONNÉ, RASSURE L’ARM
Il signale que la société a donné l’assurance de pouvoir fournir près de 30 camions de 30 à 40 tonnes par jour.
Le directeur de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Ansoumana Sané, a assuré samedi qu’il y a suffisamment d’oignons et de pomme de terre pour approvisionner correctement le marché national en perspective de la fête de la Tabaski, prévue mi-juin.
M. Sané effectuait une visite à la société ‘Swami Agri”, à Mbane, dans le département de Dagana (nord). Il a effectué cette visite en compagnie de représentants de l’Association des consommateurs du Sénégal. Il assure que la production en oignon et pomme de terre permet de couvrir les besoins du marché national.
Selon lui, ” cette visite au niveau de Swami Agri qui est actuellement seule dans le marché nous rassure sur le niveau des stocks en place mais aussi sur les dispositif logistiques qui sont en place pour approvisionner le marché en rapport avec les dispositions contractuelles qui sont en application avec les commerçants”.
Il a rappelé que la logistique représente un élément important, voire indispensable pour un bon approvisionnement du marché en oignon et pomme de terre. Il signale que la société a donné l’assurance de pouvoir fournir près de 30 camions de 30 à 40 tonnes par jour.
”Cela peut se traduire par des statistiques qui tournent à peu près autour de 900 tonnes par jour pour la pomme de terre, alors que la moyenne est de 500 tonnes par jour, ce qui augure de bonnes perspectives pour les Sénégalais”, a-t-il dit.
Il soutient que si la logistique et le rythme sont maintenus avec les relais sur les différentes chambres froides, notamment celle de Diamniadio d’une capacité de 10 mille tonnes pour assurer l’éclatement au niveau de l’étendue du territoire, le pays va disposer entièrement de pommes de terre.
Il déclare aussi qu’il n y a pas ”d’inquiétude” concernant l’oignon dont les besoins se chiffrent à 30 000 tonnes. Il indique que la disponibilité s’élève entre 70.000 et 75.000 tonnes au regard des stock, signalant qu”’une bonne partie des récoltes” se trouve dans des chambres froides.
”Contrairement à la pomme de terre, dit-il, on parle de mévente et pas d’indisponibilité”, soutient-il, se disant soucieux d’assurer une bonne commercialisation et d’éviter les pertes post-récoltes.
Il suggère de favoriser la contractualisation entre les commerçants et les producteurs pour satisfaire toutes les parties.