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1 mai 2025
IMPLICATION SOUHAITEE DES AUTORITES POUR LE BON FONCTIONNEMENT DES CENTRES HEMODIALISE
Le Mouvement national des insuffisants rénaux du Sénégal a, par la voix de son président, Cissé Sarr, invité, samedi, à Louga (nord) les nouvelles autorités à veiller au bon fonctionnement des centres d’hémodialyse du pays
Louga, 13 avr (APS) – Le Mouvement national des insuffisants rénaux du Sénégal a, par la voix de son président, Cissé Sarr, invité, samedi, à Louga (nord) les nouvelles autorités à veiller au bon fonctionnement des centres d’hémodialyse du pays afin d’éviter que leurs équipements tombent en panne.
‘’Nous invitons le nouveau gouvernement notamment le ministre de la Santé et de l’Action, Ibrahima Sy, à veiller davantage au bon fonctionnement des centres d’hémodialyse sur toute l’étendue du territoire national pour éviter que se reproduise le cas de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga dont la machine d’hémodialyse est tombée en panne’’a-t-il déclaré à l’issue d’une visite dans le centre hospitalier régional.
Il a insisté sur le fait que beaucoup parmi les vingt-cinq centres d’hémodialyse du pays ne proposent qu’une séance aux patients alors que les fournisseurs des machines avaient clairement assuré que chacune de ces machines pouvaient permettre de faire trois séances journalière, a expliqué Cissé Sarr.
Le président du Mouvement national des insuffisants rénaux fait savoir que le nombre de patients souffrant de cette maladie s’élève à 2500 en moyenne dont les 1500 seulement sont pris en charge dans les structures sanitaires, s’empressant d’ajouter que si chaque machine faisait trois séances par jour tous les patients pourraient être enrôlés dans le public.
Dans cette dynamique, il a insisté sur ‘’l’urgence de réparer la machine d’hémodialyse de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye afin d’éviter aux malades de devoir se déplacer jusqu’à Diourbel pour pouvoir être pris en charge’’.
‘’C’est une urgence parce que notre traitement ne peut pas attendre parce qu’on est obligé de venir trois fois par semaine à l’hôpital, alors si nous restons à la maison on risque de mourir’’, a-t-il alerté.
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LA BAISSE DU COUT DE LA VIE SERA TRES DIFFICILE A METTRE EN ŒUVRE
Mouhamadou Madana Kane qui était l’invité du Jury du dimanche, hier, sur iRadio et iTv, se prononce sur la situation du pays
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa Sarr & Pape Doudou DIALLO |
Publication 15/04/2024
Mouhamadou Madana Kane était l’invité du Jury du dimanche, hier, sur iRadio et iTv. Le candidat recalé à la Présidentielle du 24 mars, qui a mis fin à son alliance avec Idrissa Seck dont il était le directeur de campagne, entrevoit des périodes difficiles, même s’il dit observer pour le moment le nouveau régime.
C’est sa première sortie après la Présidentielle du 24 mars. Mouhamadou Madana Kane, qui était l’invité du Jury du dimanche, hier, sur iRadio et iTv, a abordé la situation financière du pays héritée par le régime du président Bassirou Diomaye Faye. Lors de la passation du service au ministère des finances, le ministre sortant, Mamadou Moustapha Ba, avait déclaré : «L’ampleur des résultats tangibles que je viens d’indiquer au profit des populations sénégalaises a naturellement éprouvé les finances publiques avec un surcroit d’endettement et de dépenses courantes.» Interpellé sur cette affirmation, le banquier et leader du Mouvement Dundu, dira que la réponse à cette question va engendrer un certain nombre de conséquences sur le projet qui a été présenté aux Sénégalais par le nouveau régime et qui devra être mis en œuvre. «Si on n’a pas de marge de manœuvre budgétaire, ça va être très difficile. Ce qui est intéressant de noter par rapport à cette question de la dette, c’est que, aussi bien le ministre entrant que le ministre sortant sont d’accord que la situation est compliquée. On a entendu le nouveau ministre des finances à sa sortie de la mosquée au jour de la Korité annoncer qu’on va vers des lendemains difficiles», a-t-il relevé.
«Peut-on subventionner si on est sous programme Fmi ?»
«Il faut rationaliser les dépenses, augmenter les recettes et rétablir la question de la dette. Ça va être extrêmement difficile. Parce que le nouveau régime a été élu sur la base de promesses, notamment de création d'emplois, mais également de réduction du coût de la vie», indique-t-il. Parmi les solutions immédiates, le banquier souligne : «Il y a des solutions classiques et des solutions innovantes à imaginer. Alors, ce qu’il faut noter, c’est important, c’est que lorsqu’on regarde le programme du candidat, il est annoncé que dans la première année du mandat, la question de la cherté de la vie et de la baisse des denrées de première nécessité va être abordée. Classiquement, historiquement, les gouvernements qui se sont succédé ont fait des concertations, ont annoncé des mesures, ont même pris des décrets, des lois parfois, pour justement réduire, fixer les prix. Je pense que c’est une bonne approche, parce que ce n’est pas une approche par le marché, mais plutôt par l’interventionnisme d’État, qui n’a pas produit ses fruits», dit-il. Avant de poursuivre : «Puisqu’aujourd'hui, les gens continuent de dire que les loyers sont élevés, que les prix des denrées augmentent, parce qu’on n’a pas une maîtrise des facteurs de production et des facteurs de distribution. Ce qui fait que, naturellement, on est dépendant du marché et on peut prendre toutes les mesures qu’on veut. Si le marché ne réagit pas, finalement, ça n’aura pas d’effet. Donc, ce qui fait que la seule marge de manœuvre, de maîtrise que l’État a, c’est de subventionner. Or, peut-on subventionner si aujourd’- hui vous êtes sous programme Fmi ? Ce que les gens oublient».
«Quand on subventionne, on réduit des marges de manœuvre budgétaire»
Selon toujours Mouhamadou Madana Kane, naturellement, on n’a pas le temps de construire de la croissance qui va générer justement des augmentations de salaires et autres et d’avoir un effet sur le pouvoir d’achat des populations dans un délai aussi court. «Ce qui risque d’arriver alors, c’est qu’on va aller vers les subventions. Comment on va faire avec la réduction des marges de manœuvre budgétaire ? J’ai vu dans le programme (de Diomaye Président) que ce qui est prévu pour réduire les coûts de la vie, c’est de réorganiser le système de subventions et des fonds qui existent. Et par ailleurs, de prendre en compte, de réorganiser aussi l’utilisation des ressources issues du pétrole et du gaz qu’on n’a pas encore. Donc, ce qui fait que, à mon avis, on va vers des périodes très difficiles. C’est une mesure qui va être très difficile à mettre en œuvre», conclut-il.
«Le contrat qui me liait à Idrissa Seck a pris fin»
Le candidat recalé s’est prononcé sur son compagnonnage avec Idrissa Seck. Sur une question de savoir si c’est la fin après l’élection présidentielle dont il a été le directeur de campagne, il a répondu sans ambages : «Oui, c’est-à-dire, je n’aime pas apprécier cette question sous cet angle, parce que les gens me disent ‘’est-ce que vous avez rompu avec Idrissa Seck ?’’ Mais on n’a pas rompu, c’est la fin d’un contrat. C’est-àdire, quand un contrat est fini, il est fini. C’était une alliance pour l’élection présidentielle. Elle est passée, le résultat est connu. Naturellement, le contrat qui me liait avec lui prend fin. Donc, ce n’est pas une rupture, c’est la fin naturelle d’un processus.» Par ailleurs Madana Kane se positionne aujourd’hui dans une position plus ou moins neutre.
LES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES DES ANCIENS MINISTRES SUSPENDUS
Dans un post, la députée Adji Mergane Kanouté dénoncé le fait que les passeports diplomatiques des anciens ministres ont été suspendus.
Les nouvelles autorités du Sénégal ont pris de nouvelles mesures qui ne risquent pas de plaire aux désormais ex-ministres du régime de Macky Sall. Dans un post, la députée Adji Mergane Kanouté dénoncé le fait que les passeports diplomatiques des anciens ministres ont été suspendus. Et l’un d’eux en a vécu l’amère expérience hier alors que la députée a vu son sésame lui être restitué.
Les anciens ministres sous le régime de Macky Sall ne peuvent plus voyager désormais avec leurs passeports diplomatiques. Une information qui a été donnée par la députée Adji Mergane Kanouté qui affirme que ces anciens dignitaires du régime de Macky Sall n’ont plus droit à ce titre de voyage. «Un ministre qui vient de procéder à la passation de service avec celui entrant ne peut pas voyager avec son passeport diplomatique. Telles sont les nouvelles consignes reçues des nouvelles autorités de notre cher Sénégal. La raison invoquée est simplement que le passeport diplomatique est lié à la fonction», écrit la parlementaire dans un post qu’elle qualifie de «coup de gueule».
«Quel manque d’élégance ! Je viens d’en être victime mais heureusement que je suis une parlementaire en fonction, élue au suffrage universel direct comme son Excellence le Président Diomaye Faye. Après vérification, mon passeport diplomatique m’a été remis», ajoute Adji Mergane Kanouté. La vice-présidente du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar d’ajouter : «Les nouvelles autorités doivent savoir raison garder, rester sereines et classe, avoir de la retenue et de l’élégance dans les actes. Les anciens ministres sont des citoyens sénégalais et n’ont pas commencé à voyager avec le régime du Président Macky Sall. Le passeport diplomatique est juste un privilège pour faciliter les déplacements et non un luxe. Sa confiscation ou sa suspension ne saurait empêcher à un ancien ministre ou député de pouvoir voyager tranquillement avec un passeport ordinaire.»
LES POPULATIONS DENONCENT UNE EXPROPRIATION DE LEURS TERRES
Les populations de Ndiémane, dans la commune de Nguéniène, département de Mbour, sont en conflit avec un promoteur qui, selon elles, y exploitent indûment leurs terres. Devant l’intransigeance de l’exploitant qui dit détenir tous les documents administratifs, les habitants sollicitent l’arbitrage de l’Etat.
A Ndiémane, dans la commune de Nguéniène, la famille maraboutique de Feu Mansour Barro a pu entrer en possession d’une superficie de 35 ha à usage d’exploitation champêtre. Le patriarche Feu Mansour Barro avait sollicité cette superficie, une demande à laquelle les autorités avaient favorablement répondu. Mais voilà que trente ans après, un litige foncier survient. Les populations n’approuvent pas que ces 35 ha soient alloués à un promoteur à leurs dépens. «Il y a trente ans de cela, le marabout Feu Mansour Barro est venu à Ndiémane solliciter des terres pour ses disciples. On les lui avait octroyées à des fins d’exploitation. Mais ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’un promoteur est venu nous dire que c’est la famille maraboutique qui lui a donné l’autorisation d’exploiter ces terres à notre détriment», conteste Jean Noël Faye, le président du Comité de veille et de vigilance mis sur pied pour défendre ces terres. «Le président de la République s’était fait l’avocat des populations de Ndengueler. Nous l’invitons à en faire de même car nous le savons sensible à la question foncière et engagé à défendre les paysans. Ces terres ancestrales, nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux d’autant plus qu’elles ne sont l’objet d’aucune délibération», ajoute M. Faye.
Seulement, le promoteur qui dit avoir tous les documents administratifs a commencé les travaux et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin après des investissements d’un demi-milliard. «C’est la famille Barro qui m’a donné l’autorisation d’exploiter ces terres. J’ai la délibération de la mairie et tous les documents. J’ai fait des investissements de 500 millions francs. Cette année j’ai commencé avec les 20 avec l’oignon en attendant les autres 15 ha, l’année prochaine», confie Balla Dramé.
Ce promoteur qui vient de Guédiawaye dit cependant ouvert au dialogue. «J’appelle les jeunes au dialogue. C’est la seule solution car rien ne peut m’arrêter ni m’ébranler. Je ne peux pas investir un demi-milliard dans ce projet et céder aux pressions sociales. Actuellement, je fais travailler 800 femmes du village dans ce projet», conclut M. Dramé.
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JANGAT DAOUDA MINE : LES CHANTIERS DU NOUVEAU MINISTRE DE LA JUSTICE
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HABIB BEYE REVE DE L’OM ET DU SENEGAL
Leader incontesté du National, le Red Star se prépare à retrouver une Ligue 2 qu’il avait quittée en 2019. Il le doit en partie à l’exceptionnel travail de son entraîneur, Habib Beye. Mais ce dernier sera en fin de contrat en fin de saison et a de l’ambit
Leader incontesté du National, le Red Star se prépare à retrouver une Ligue 2 qu’il avait quittée en 2019. Il le doit en partie à l’exceptionnel travail de son entraîneur, Habib Beye. Mais ce dernier sera en fin de contrat en fin de saison et a de l’ambition…
Comment devenir entraîneur professionnel en Ligue 1 ? En étant l’adjoint d’Habib Beye en National ! On caricature bien sûr, mais force est de constater que ses deux derniers adjoints officient désormais au plus haut niveau : Pierre Sage est depuis décembre l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais et Sébastien Bichard est depuis mars le coach (en tandem avec Pascal Gastien) du Clermont Foot Auvergne.
BICHARD QUITTE LE RED STAR POUR CLERMONT
Le départ de ce dernier à l’aube du dernier tiers de la saison aurait pu être refusé d’un revers de main par Habib Beye, mais l’ancien international sénégalais a ouvert la porte à son adjoint :« On est assez armé et structuré dans le staff pour pallier à son départ, a-t-il expliqué en conférence de presse. Le voir en L1 aujourd’hui comme Pierre Sage à Lyon est une fierté qui montre la grande force du club et du staff. Quand Sébastien est venu me voir, j’aurais pu ne voir que mon intérêt personnel. Mais je n’aurais pas pu me regarder dans un miroir si je l’avais empêché de vivre cette expérience en L1 qui va changer sa vie. J’ai dit à mon président de le laisser vivre cette opportunité qui ne peut pas se refuser. » Un tel projet se présentera-t-il prochainement pour Habib Beye ?
Pour le monde du football, cela paraît inéluctable : l’ex Marseillais a la dimension pour devenir coach de Ligue 1. A la tête du Red Star depuis septembre 2021, l’ancien capitaine de l’OM impressionne le milieu. L’entraîneur du GOAL FC (National) Fabien Pujo, l’un des rares à l’avoir battu cette saison, n’a que des mots élogieux à son égard : « Le Red Star va être champion de National et c’est amplement mérite. De notre côté, on peut se dire que c’est prestigieux de les avoir battus en début de saison (3- 1). Il y a chez eux un projet de jeu, propre, très visible. »
LA LIGUE 1 LUI TEND LES BRAS
L’entraîneur des gardiens du GOAL FC, Nicolas Puydebois (notamment ancienne doublure à l’OL dans les années 2000), poursuit avec un enthousiasme similaire : « Il a beaucoup de notoriété caril est dans la lumière en tant que consultant Canal +. Après, comme coach, on voit bien par les résultats qu’il a une vraie philosophie de jeu et que les joueurs adhèrent à son discours. Aujourd’hui, oui, il a des prédispositions pour aller plus haut. Il mérite potentiellement d’aller en Ligue 2 voire au-dessus. » Fabien Pujo n’en doute absolument pas : « Habib, c’est le meilleur consultant Ligue des Champions. Le mec, on ne va pas lui apprendre le football ! Il maîtrise le foot à la perfection. Si je dois être visionnaire, je me dis qu’on aura Habib Beye dans quelques années à la tête d’une grosse équipe de Ligue 1, d’autant qu’il est aussi très méthodique dans son parcours. J’ai un profond respect pour le technicien et également pour l’homme car on peut avoir une vraie relation avec lui.»
BEYE RESTE HUMBLE
Comme beaucoup de techniciens de sa génération, Habib Beye s’inspire de Pep Guardiola. Comme l’Espagnol à Manchester City, il a mis en place au Red Star un jeu tourné vers l’offensive. « Si on s’intéresse à son projet de jeu, j’adore ce qu’il dégage : c’est un football protagoniste, explique Pierre Thimonier. L’entraîneur adjoint du GOAL FC décrypte : « Il aime prendre l’initiative du jeu. Il met l’accent sur le fait de marquer un but de plus que l’adversaire plutôt que sur la volonté de réaliser un clean-sheet. Quand on étudie le projet de jeu du Red Star, on sent une grande réflexion sur la position des joueurs, la façon de figer la défense adverse par du jeu de position avant d’utiliser les espaces. C’est délicat de défendre contre eux, on a beaucoup de respect pour le coach qu’il est et surtout le football que son équipe propose. » Seulement sous contrat avec le Red Star jusqu’à la fin de cette saison, Habib Beye serat-il toujours sur le banc du club de la Seine Saint-Denis la saison prochaine ? Sollicité par le Stade Brestois il y a un an et demi, par Sochaux et Amiens l’été dernier, le Sénégalais devrait sûrement recevoir d’autres propositions. Et cela n’aurait rien d’étonnant de le voir débarquer très vite au même étage que ses anciens adjoints. Ses rêves ultimes ? L’Olympique de Marseille et la sélection du Sénégal.
(SOURCES QUOTIENFOOT)
TEUNGEUTH FC FONCE VERS LE TITRE, GFC DOUBLE LE JARAAF
Le Teungeuth FC poursuit La marche victorieuse après sa performance sur la plus petite des marges ce samedi 13 avril face à l’US Gorée dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1.
Le Teungeuth FC poursuit La marche victorieuse après sa performance sur la plus petite des marges ce samedi 13 avril face à l’US Gorée dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1. Les Rufisquois (1er, 40 pts) comptent provisoirement 5 points d’avance sur son dauphin de Guédiawaye FC (2e, 35 pts). Après le match nul concédé dans le classico, face au Casa Sports, le Jaraaf a perdu la deuxième place. C’est au profit de Guédiawaye FC qui a réussi la bonne opération en allant battre l’Us Ouakam. Au bas du tableau, le statu quo reste de mise au classement. Le Stade de Mbour et Diambars qui se sont opposés dans le duel des «mal-classés», soldé par un large succès des Stadistes (3-0), restent toujours en position de relégables.
Teungueth FC reste toujours perché en haut du peloton de la Ligue 1 qui a abordé ce week-end sa 20e journée. En déplacement ce samedi sur la pelouse de l’US Gorée (6e ; 27 points), les Rufisquois ont réussi encore à accentuer leur avance au classement en s’imposant sur la plus petite des marques (0-1) . Un précieux succès qui leur permet de faire un pas ferme dans la course vers le titre de champion au terme de la 20e journée. Le leader garde désormais une avance de cinq points sur son nouveau dauphin. Il s’agit de Guédiawaye Fc (2e ; 35 points) qui a réussi l’une des meilleures opérations de la journée en allant battre (2- 4) au stade de Ngor, l’Us Ouakam ( 9e ; 22 points). Un large succès qui permet aux «Banlieusards» de déloger le Jaraaf de sa position de dauphin en le reléguant à la troisième place (32 points). Ralentis suite à une première défaite de la saison essuyée lors de la précédente journée devant Génération Foot, les «Vert et Blanc» ont été contraints au partage des points (0-0) dans le «classico» qui les a opposé hier, dimanche au stade de Ngor, aux Ziguinchorois du Casa sports (11e ; 21 points). Le Jaraaf peut valablement nourrir des regrets en laissant échapper trois précieux points au vu de ce pénalty raté en plein match par son joueur vedette Fallou Fall. Les lignes du classement se sont aussi resserrées à l’issue de la journée. Revenue avec le point de nul (0-0) lors de son déplacement sur la pelouse de la Sonacos de Diourbel, l’As Pikine, s’est maintenue à la 4e place (30 points). Les Pikinois sont à deux longueurs de leurs adversaires du jour (5e ; 28 points). Pour les autres rencontres, la Linguère de Saint-Louis ( 8e ; 28 points) a été contrainte à domicile au partage des points ( 0-0) par Dakar Sacré-cœur ( 7e ; 27 points).
Au même moment, le promu Jamono Fatick faisait la meilleure sensation de la 20e journée en s’imposant largement (1-3) devant Dakar Sacré cœur ( 7e, 27 points).
Un succès qui fait grandement du bien puisqu’il permet au promu de relever un peu la tête dans sa lutte qu’il va désormais mener pour le maintien.
Pour l’heure, les Fatickois restent confinés à la 12e place et premiers non-relégables (19 points). De son côté, le Stade de Mbour a réalisé un carton dans le derby de la Petite côte, Diambars (3-0)
Respectivement lanternes rouges 14e et 15e avant le coup d’envoi, les deux équipes mbouroises restent confinés au bas du tableau. Surpris lors de la précédente journée par Dakar Sacré cœur (0-1), les Stadistes se sont offerts une bonne bouffée d’oxygène (18 points).
A six journées de la fin, il faudra encore batailler ferme pour se maintenir dans l’élite. Tout comme les Académiciens de Saly qui foncent après journée vers la relégation.
LE SENEGAL DOIT ASSUMER ET CONSOLIDER SON STATUT DE PAYS MINIER AVANT D'ASPIRER A ETRE UN PAYS PETROLIER
A en croire Lamine Diack Diouf, le pétrole est une ressource phare mais qui se trouve être instable. En revanche, a-t-il ajouté, l'or a toujours été, depuis la nuit des temps, une valeur refuge stable.
Le président du Mouvement Citoyen Universel (MCU) a partagé, le week-end, sa perception des questions relatives aux ressources naturelles et extractives du Sénégal. A en croire Lamine Diack Diouf, le pétrole est une ressource phare mais qui se trouve être instable. En revanche, a-t-il ajouté, l'or a toujours été, depuis la nuit des temps, une valeur refuge stable.
«Le Sénégal est d'abord un pays minier avant d'être un pays pétrolier. C'est en valorisant les ressources minières qu'on pourra développer l'industrie pétrolière», a fait savoir l’expert Lamine Diack Diouf, président du Mouvement Citoyen Universel (MCU). Avant de rappeler que toutes les économies du monde consolident leurs réserves en or pour s'affranchir du diktat du billet vert et se protéger contre la volatilité des monnaies. D’où la nécessité pour l’Afrique, d’après lui, de mettre en place des politiques intelligentes en vue de la conservation des ressources minières sur le continent.
Le leader du MCU est allé même plus loin en expliquant le fait que tout développement a besoin de cerveaux pour penser, peaufiner et théoriser les meilleures stratégies. Car, a-t-il dit, le financement du développement de l’Afrique se fera par le stockage de ses réserves en or qui permettrait de mobiliser massivement des capitaux. «Si l'or était gardé sur le continent africain, sa capitalisation aurait été multipliée par 10», a-t-il précisé, avant de poursuivre : «ces réserves permettront de mettre en place une monnaie forte et stable soutenue par une économie solide et bien structurée».
C’est ainsi qu’il a préconisé que la parole soit donnée aux spécialistes plutôt qu’aux politiques, vu que le temps de ces derniers est révolu. «Il sera plus à notre portée de développer une économie de l'or, qu'une économie du pétrole et du gaz. Ainsi, avec les réserves en or dont disposent certains nationaux, le Sénégal deviendra une économie forte et crédible». Ce qui permettrait au Sénégal de lever des fonds importants avec des garanties solides. «Les ressources doivent rester sur le continent africain. Ce n'est que de cette façon que l'Afrique pourra construire rapidement un leadership économique qui doit être le sien, compte tenu des immenses ressources dont elle dispose», a analysé Lamine Diack Diouf.
Selon toujours le leader du MCU, c'est le Pouvoir économique constitué par les citoyens qui doit dicter les orientations au Pouvoir politique. Le premier acte de souveraineté est l'appropriation de nos ressources naturelles et leur conservation dans nos pays et sur le continent, en vue de leur transformation sur place. Ainsi l'Afrique pourra s'industrialiser et se développer à une vitesse fulgurante. En effet, a-t-il expliqué, les pays du Golfe et (Arabie Saoudite, Katar, Dubaï), ainsi que du Maghreb (Algérie, Lybie, etc.) maîtrisent leurs ressources pétrolières car ils avaient fait des nationalisations. Ce qui n'est pas le cas du Sénégal. Et il faudra du temps pour maîtriser la filière du pétrole et du gaz.
Or, l'or est déjà maîtrisé, car le secteur privé national va bénéficier de réserves en or. Cependant, il a estimé que cet or ne devra pas être vendu, mais plutôt être thésaurisé sous forme de réserves en or. Ce qui permettra de construire une économie forte et une monnaie (Eco) solide, à la place du FCFA. «Le pétrole n'est plus un enjeu énergétique stratégique pour l'Occident car leurs opinions publiques sont contre les énergies fossiles à cause du réchauffement climatique. Par conséquent, il n'existe plus de malédiction du pétrole. En revanche, ce qu'il faut éviter, c'est le syndrome hollandais», a-t-il conclu.
UNE OPPOSITION EN QUÊTE DE SENS
Contrairement aux alternances de 2000 et 2012, la nouvelle opposition risque d'éprouver des difficultés à se constituer face au régime Diomaye, entre vents de ralliement, crise au sein de Benno et nécessaire recomposition de la classe politique
Contrairement au contexte des deux premières alternances politiques survenues en 2000 et en 2012, où le nouveau président élu, aussitôt après son installation, avait en face de lui une opposition reconstituée pour l’essentiel autour de l’ancien parti au pouvoir, l’actuel régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pourrait ne pas connaitre de sitôt la pression d’une opposition politique reconstituée. Les crises de leadership interne au sein de coalition Benno Bokk Yakaar et l’éventualité de la réunification de la grande coalition Yewwi askan wi, avec à la clé la relance de l’inter-coalition Yewwi-Wallu, sont autant de défis qui pourraient refroidir pour un temps les activités de la nouvelle opposition.
Quelle opposition face au nouveau régime incarné par le parti Pastef et ses alliés de la coalition Diomaye président ? La question mérite bien d’être posée au regard des défis qui se dressent sur le chemin de l’ancienne coalition au pouvoir. En effet, contrairement au contexte des deux premières alternances politiques, survenues en 2000 et en 2012, et où le nouveau président élu, aussitôt après son installation, avait en face de lui une opposition reconstituée pour l’essentiel autour de l’ancien parti au pouvoir, l’actuel régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pourrait ne pas connaitre de sitôt une telle pression à cause justement de ces défis qui attendent la nouvelle opposition. Parmi ces défis , nous pouvons citer entre autres, l’éventualité d’un ralliement des anciens candidats malheureux à cette élection présidentielle issus du bloc Yewwi askan wi à la coalition « Diomaye président », conformément à leur engagement commun dans la charte de cette principale coalition d’opposition à l’ancien président Macky Sall pour une candidature plurielle au premier tour de la présidentielle et un regroupement de ses leaders autour du candidat admis au second tour de cette présidentielle.
Ce vent de ralliement pourrait également toucher le Parti démocratique sénégalais (Pds), locomotive de la coalition Wallu, qui est lié à Yewwi dans le cadre de l’inter-coalition. Il faut dire que la réalisation d’un regroupement de ces coalitions autour de l’actuel chef d’état pourrait négativement impacter les activités de l’opposition. Cela est d’autant plus évident que l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, fait déjà face à une crise de leadership. Désigné candidat par le président sortant, Macky Sall, l’ancien Premier ministre qui est classé deuxième à l’issue de cette élection présidentielle avec 35,79 % des voix, qui devrait incontestablement incarner le statut de chef de l’opposition et celui de nouveau leader de Benno, fait plutôt face à une farouche résistance de la part de certains de ses camarades de parti qui ne semblent pas être dans les dispositions de lui faciliter les choses. Ce vent de rébellion contre l’ancien chef du gouvernement traduit la gestion opaque de l’ancien parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) et de la coalition Benno Bokk Yakaar par le président Macky Sall au cours de ses douze ans d’exercice de pouvoir. Laquelle gestion se traduit par l’absence d’une politique de promotion de leadership interne mais aussi de liquidation de tout élan d’émancipation.
Conséquence : l’Apr semble prendre le chemin de sortie du pouvoir différent de celui qu’avaient emprunté ses prédécesseurs, notamment le Parti socialiste et le Parti démocratique sénégalais qui n’avaient pas perdu du temps à remobiliser leurs troupes après la perte du pouvoir du fait des problèmes internes qui risquent même de créer son implosion.
En plus de cette division au sein de l’Alliance pour la République (Apr), l’autre défi qui se dresse sur la route de cette nouvelle opposition avec cette élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye est la recomposition de la classe politique et/ou l’alternance générationnelle. En effet, qu’on le dise ou pas, plusieurs responsables politiques qui s’accrochaient à leur poste au niveau de leur formation politique seront contraints à la retraite forcée. Du Parti socialiste à l’Alliance des forces de progrès (Afp) en passant par les deux tendances de Aj/Pads, le Rewmi, la Ligue démocratique (Ld) ou encore le Parti de l’indépendance pour le travail (Pit), des leaders de toutes ces formations dite traditionnelles devront se conformer au vent d’alternance générationnelle qui a secoué l’appareil étatique avec cette élection du président Diomaye âgé seulement de 44 ans.
DES EXPERTS DU SECTEUR DE L’EAU SONNENT L’ALERTE
Des experts du secteur de l’eau alertent sur le contrat de dessalement de l’eau de mer signé «in extremis» à la veille de l’élection présidentielle.
Des experts du secteur de l’eau alertent sur le contrat de dessalement de l’eau de mer signé «in extremis» à la veille de l’élection présidentielle. «Alors que l'attention nationale était captivée par l’issue de l’élection historique marquant la troisième transition démocratique au Sénégal, une décision controversée du Président sortant Macky Sall, suscite de vives inquiétudes. À l'ombre des projecteurs politiques, un contrat de 450 milliards de FCFA a été signé par entente directe avec une entreprise privée étrangère, pour l’achat d’eau sur 35 ans, à partir d’une usine de dessalement d’eau de mer de 400.000 m3/j à construire sur la Grande-Côte des Niayes», lit-on dans une tribune qui nous est parvenu. La même source d’ajouter: « Si ce contrat, dont l'ampleur et les implications socio-économiques suscitent moult interrogations était confirmé, la réalisation du projet Canal du Cayor serait de facto compromise, car les deux opérations ne peuvent manifestement pas être exécutés sur le même horizon temporel, pour des raisons économiques évidentes».
Allant plus loin, les experts du secteur de l’eau s’interrogent sur la pertinence de la signature du contrat. «Sous l'angle de l’éthique et de la procédure, la signature de ce gros contrat par un Président en fin de mandat, sans appel d’offres ni consultation, jette le doute sur l'intégrité du processus décisionnel. Les réserves des experts du secteur de l’eau, concernant la pertinence et le coût exorbitant du projet et son impact sur l’équilibre financier du secteur de l’eau, semblent avoir été purement ignorées. Aussi, l'empressement avec lequel le contrat a été ratifié, en présence du Chef de l’Etat lui-même ainsi que le Ministre de l’Eau et le Ministre des Finances qui ont contresigné le contrat séance tenante, nécessite des explications aux citoyens sénégalais qui revendiquent une gouvernance transparente et responsable », rapporte la même tribune.
A les en croire, « sur le fond, l'argument du Président Sall, selon lequel le projet n'alourdira pas la dette nationale, n’est pas soutenable ». « L'absence de précisions de sa part sur le coût élevé de production de l'eau dessalée qui sera trois fois supérieur à celui du système actuel augure, soit une augmentation significative du tarif de l'eau au consommateur, ou une subvention étatique colossale estimée à plus de 40 milliards FCFA par an, pour le maintien de l’équilibre financier de la SONES qui pendant 30 ans, a pu mobiliser des financements importants et supporté toute seule la dette du secteur. Ces coûts induits, qui pèseront inéluctablement sur les épaules du contribuable sénégalais, sont d'autant plus préoccupants que le projet est en désaccord flagrant avec la stratégie nationale de gestion des ressources en eau et les recommandations de l’étude sur la sécurité de l’eau dans le triangle Dakar Mbour Thiès (DMT) à l’horizon 2050 », indiquent les experts du secteur de l’eau.
C’est pourquoi, ils interpellent le nouveau gouvernement. « Il est donc crucial pour le nouveau Gouvernement de réexaminer au plus vite ce contrat de dessalement signé illégitimement dans l'urgence et sans concertation publique, en le replaçant dans le contexte originel de la stratégie nationale de mobilisation des ressources en eau, afin d’éviter la répétition des erreurs qui avaient, il y a trois décennies, entravé la réalisation du Canal du Cayor ! Il y va de la responsabilité des nouvelles autorités du pays envers le peuple sénégalais et de l'avenir du développement durable du secteur de l’eau au Sénégal dont les performances sont reconnues à travers le monde entier grâce à une politique judicieuse d’investissement », soutiennent-ils.