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26 juin 2025
KARIM MOULAYE MARA MENACE DE COULER L’ETABLISSEMENT BAYE NIASSE
Abus de pouvoir du directeur de la surveillance des pêches, Menacé d’extinction à cause de multiples arraisonnements ciblés, l’établissement Baye Niasse menace de mettre la clé sous le paillasson
Menacé d’extinction à cause de multiples arraisonnements ciblés, l’établissement Baye Niasse menace de mettre la clé sous le paillasson. Avec ses cinq cents agents en tant que plus grand acteur du secteur de la pêche, l’établissement vient de subir un énième arraisonnement de quatre de ses navires. Ce qui est inédit, c’est que les balises montrent le contraire des allégations du directeur de la surveillance des pêches, qui menace, pour des raisons inavouées, de faire fermer l’établissement. Suffisant pour que son PDG monte au créneau pour mettre le projecteur sur le mal de la pêche.
L’établissement Baye Niasse est un établissement détenu à 100% par des Sénégalais. De dignes fils du pays qui travaillent pour le Sénégal, qui font tout leur possible pour lutter contre le chômage et la pauvreté dans le pays. Ils participent à l’économie et au développement du Sénégal. Mais malheureusement, selon nos sources, ils subissent une injustice totale à cause du directeur de la surveillance des pêches. Beaucoup de témoignages semblent confirmer que c’est l’établissement Baye Niasse qui l’empêche de dormir. Pourtant, tel ne devait pas être le cas puisque l’établissement Baye Niasse a plus de 500 employés et collaborateurs.
Au lieu de soutenir ledit établissement, Karim Moulaye Mara est accusé de vouloir éliminer et anéantir cette société qui participe à la bonne marche du pays sur le plan économique. Pour les tenants de l’établissement, le directeur a d’autres objectifs que de travailler pour son peuple. Selon plusieurs sources, depuis 2006, il y a un arrêté ministériel qui a gelé les licences de pêche démersale côtière. Cette licence est la meilleure des licences et ceux qui la détiennent sont pour la plupart des étrangers avec une couverture sénégalaise. Seulement depuis 2006, aucune évaluation n’a été faite. Ce qui fait que jusqu’à présent, l’établissement Baye Niasse n’a aucune licence démersale profonde l’obligeant à pêcher à plus de 20 mille miles. Mais les gardes côtières passent tout leur temps à arraisonner leurs bateaux souvent à tort. Et cela est un acharnement de la part du directeur de la surveillance des pêches parce que, après vérification, les bateaux n’ont pas été dans une zone interdite. Et les balises l’ont confirmé.
Pour les travailleurs de l’établissement Baye Niasse, le directeur cherche visiblement à couler leur boite, parce qu’il leur a envoyé une facture salée de 30 millions pour chaque navire. Ce qui équivaut à 120 millions de francs. Pire, il leur réclame daredare un chèque de caution sinon, il va mettre à l’arrêt tous les bateaux. Le PDG de la boite, Alioune Thiam, menace ainsi d’envoyer tous les employés au chômage technique à cause du comportement du directeur. Il appelle ainsi le gouvernement à prendre ses responsabilités pour mettre fin à ce qu’il appelle un acharnement, rappelant qu’il a payé la somme de 200 millions pour ses licences.
L’ETAT NE PRELEVE AUCUNE TAXE SUR LES BILLETS D’AVION
Prenant le contrepied de ce que soutiennent les responsables d’agences de voyage — ou ce qu’ont tendance à croire les voyageurs —, un responsable du ministère des Transports aériens, qui s’est exprimé sous anonymat, se veut formel
Prenant le contrepied de ce que soutiennent les responsables d’agences de voyage — ou ce qu’ont tendance à croire les voyageurs —, un responsable du ministère des Transports aériens, qui s’est exprimé sous anonymat, se veut formel : l’Etat ne perçoit aucune taxe sur les prix des billets d’avion. Tout au moins, précise-t-il, il n’y a pas le moindre franc qui est prélevé pour aller au Trésor public. Ce qui alourdit le prix de ces billets, explique notre interlocuteur, ce sont les redevances qui sont règlementées et surveillées par l’OACI (Organisation internationale de l’Aviation civile). Or, ces redevances ne sont pas pour l’Etat mais, par exemple, pour des sociétés comme celles qui gèrent les aéroports ou des organisations comme l’Asecna. Et dans la détermination de ces redevances et de leurs montants, jure notre cadre du ministère des Transports aériens, l’Etat n’intervient pas. Tout de même, les voyageurs achetant leurs billets au Sénégal payent une RDIA (Redevance pour le développement des transports aériens) qui sert à rembourser le prêt contracté par l’Etat pour construire l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass.
D’après ce spécialiste des transport aériens, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette cherté des prix des billets d’avion qu’il reconnaît lui-même.
Le premier, à l’en croire, c’est que les passagers ne peuvent pas recourir aux compagnies low-coast comme en Europe ou en Amérique. Ces compagnies, en contrepartie d’un minimum de prestations et en rognant sur les frais — pilotes payés presque au Smig, stewards et hôtesses réduits au strict minimum, boissons et sandwichs vendus aux passagers, décollage et atterrissage dans des aéroports secondaires, poids limité des bagages permis aux passagers — parviennent à offrir des taris très bas.
Les seules compagnies low coast qui embarquent des passagers à partir de Dakar, c’est NEOS, VUELING et TRANSAVIA qui desservent l’Europe du Sud où elles malmènent Air Sénégal qui n’arrive pas à leur y tenir la dragée haute.
Pour que la compagnie nationale parvienne à être compétitive sur ces destinations, il lui faudrait un taux de remplissage de…135% ! Ce qui est bien sûr impossible sauf à surcharger ses aéronefs comme des «Ndiaga-Ndiaye », des cars rapides ou des « carous Serigne bi »
La deuxième raison de la cherté des billets d’avion, c’est le quasi monopole exercé par Air France et Air Sénégal sur la ligne directe Dakar-Paris ou Paris-Dakar. Selon que les passagers sont nombreux (ce qui est toujours le cas sur cette ligne), la période et le moment où le voyageur achète par rapport à sa date de départ, les prix montent. La demande étant très forte, les prix sont constamment hauts. Comme nous l’expliquions dans notre édition d’hier, les lignes avec correspondances comme sur la RAM, Air Algérie, Tunis Air etc.sont beaucoup plus abordables même si le vol dure plus longtemps.
Enfin, notre cadre du ministère des Transports aériens explique que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans la détermination du prix du billet d’avion : il y a d’abord le moment où celui-ci est acheté par rapport à la date du voyage : ainsi, si on l’acquiert trois ou quatre mois avant son voyage, on peut l’obtenir à bon prix tandis que si on attend à une semaine voire quelques jours de son départ, alors là il sera hors de prix. Ensuite, il n’y a pas en réalité une classe économique mais plusieurs ou, plus exactement, des sous-classes économie qui obéissent à plein de critères. On retiendra que plus la date approche, moins il y a de places sur le vol prévu et plus les billets sont chers comme si les places étaient vendues aux enchères. Il existe des logiciels avec des algorithmes complexes qui font monter automatiquement les prix. Ce sans compter bien sûr les redevances et les commissions des agences de voyage ! Tout cela cumulé fait que les habitants d’un pays comme le Sénégal, qui fait partie des plus pauvres du monde, sont obligés d’acheter les billets d’avion les plus chers du monde ! Mais on n’en est pas à un paradoxe près, dans ce cher Galsen…
LA DOUANE MET LA MAIN SUR 7 MILLIARDS DE FAUX BILLETS
Les opérations permettant ces saisies ont été menées à Thiès, Kolda et Ziguinchor. Ce, dans le but lutter contre les trafics criminels qui menacent l’économie nationale.
La division de la Communication et des Relations publiques des Douanes a annoncé dans un communiqué la saisie de billets noirs d’une valeur de plus de 7 milliards de francs CFA. Les opérations permettant ces saisies ont été menées à Thiès, Kolda et Ziguinchor. Ce, dans le but lutter contre les trafics criminels qui menacent l’économie nationale.
Selon le document, le samedi 11 mai 2024, aux alentours de 11 heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) de Thiès a arrêté deux individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs, équivalant à plus de six milliards de francs CFA. Les douaniers ont intercepté les criminels sur l’autoroute à péage, près du quartier Thiès-Sud, où les suspects semblaient avoir un rendez-vous d’affaire. Suite à leur arrestation, ils ont été déférés au Parquet, et l’enquête est en cours.
Toujours d’après le document, le mercredi 15 mai 2024, vers 23 heures, la Brigade mobile des Douanes de Kolda a intercepté deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel de Kolda. Les suspects détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros, pour une valeur totale de 1,3 milliard de francs CFA. Ces faussaires ont également été déférés au Parquet de Kolda.
Le communiqué indique également que durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h30, les agents de la Brigade mobile de Ziguinchor ont saisi un lot de billets noirs grâce à un renseignement sur un réseau de trafic. La saisie comprenait des coupures en francs CFA et en euros, pour une valeur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et remis à la justice.
Des opérations illustrent les efforts constants des douanes pour éradiquer le phénomène du faux monnayage, qui constitue une menace sérieuse pour l’économie nationale.
MANQUE D'OXYGÈNE DANS PLUSIEURS HÔPITAUX
La plupart des hôpitaux publics ne sont pas dotés de suffisamment d’oxygène. C'est la directrice générale des Etablissements publics de santé qui donne l'information.
iGFM - (Dakar) La plupart des hôpitaux publics ne sont pas dotés de suffisamment d’oxygène. C'est la directrice générale des Etablissements publics de santé qui donne l'information.
En effet, en marge d'un point de presse conjoint, ce jeudi 16 mai, avec le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sénégal, Dr Fatou Mbaye Sylla a reconnu que « le gap à combler sur l’oxygénation au niveau des structures de santé, est énorme. »
Toutefois, elle précise que la situation de l’oxygénation au Sénégal est assez satisfaisante. «Nous sommes dans le processus de combler ce fossé. Tout le monde sait que l’oxygène est devenu un médicament essentiel. La pandémie de la Covid- 19 l’a largement prouvé. En outre, l’oxygène est utilisé dans des services essentiels que sont les blocs opératoires, la réanimation, la pédiatrie, les urgences, la néonatalogie et la maternité qui sont des services extrêmement sensibles », s'est-elle justifiée.
Il faut noter qu'il n'y a qu’une vingtaine de structures de santé de référence qui sont dotées d’oxygène. «Nous sommes en train d’évaluer les gaps. Chaque année, dans le budget de la santé référence, au moins 3 milliards de F CFA sont mis à disposition pour la maintenance des équipements en oxygène médical », dit-elle.
Dans le même sillage, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a invité les pays comme le Sénégal à trouver des stratégies pour faire parvenir l’oxygène dans toutes les structures de santé.
Selon elle, la solution est d'instaurer un modèle de déploiement national pour l’oxygénothérapie, une composante vitale de notre arsenal thérapeutique contre les conditions critiques telles que l’hypoxémie et l’insuffisance respiratoire.
LA HAUSSE INVISIBLE DES BILLETS
Alors que la reprise du trafic aérien semblait annoncer un retour à la normale post-Covid, les compagnies ont profité de la situation pour réviser leurs grilles tarifaires à la hausse, sous prétexte de taxes aéroportuaires excessives
Décidément ! Les compagnies aériennes prennent les passagers sénégalais pour des pigeons…voyageurs ! Presque deux ans après la fin de l’état d’urgence sanitaire déclarée dans le monde, Dame « Covid19 » est toujours accusée d’avoir fait flamber les prix des billets d’avion. Pendant ce temps, les agences de voyage sénégalaises se justifient en accusant l’Association internationale du transport aérien (Iata) d’avoir durci et complexifié les transactions financières et émissions de billets par des garanties et des amendes coûteuses…
Presque tous nos compatriotes s’inquiètent de la cherté des billets d’avion. Des billets plus chers au Sénégal que partout ailleurs dans le monde. Pour preuve, il est moins cher d’aller en Chine ou en Australie à partir de l’Europe et des USA que de quitter notre pays pour se rendre à Nouakchott, Bamako ou Abidjan, des villes capitales situés à moins de trois, voire deux, heures de vol de Dakar ! Cette cherté des billets impacte considérablement la mobilité des citoyens qu’ils soient étudiants, « Modou-Modou » ou hommes d’affaires. Les agences de voyages, tant formelles qu’informelles, naviguent dans un environnement de plus en plus complexe où la hausse des coûts opérationnels et des taxes aéroportuaires pèse lourdement sur les prix des billets. Face à ces prix prohibitifs, beaucoup de touristes et voyageurs d’affaires sont souvent obligés de renoncer à leurs déplacements. Ou alors de chercher d’autres alternatives moins onéreuses.
En tout cas, il est généralement admis que la crise du secteur aérien post-pandémie a constitué le prétexte pour les compagnies aériennes de réviser leurs politiques tarifaires en s’adjugeant des marges financières supplémentaires sur le dos des consommateurs. D’où les nombreuses réunions d’échanges entre les acteurs du transport aérien visant à trouver les voies et moyens de diminuer les taxes et redevances aéroportuaires jugées excessives. Malheureusement, ces nombreuses « réunions » de l’air n’ont jamais donné grand-chose !
Toujours est-il que les experts ont toujours recommandé une révision des accords internationaux et une meilleure coopération entre les parties prenantes afin de réduire les coûts induits par la régulation internationale. Et surtout de trouver des mesures pour accompagner les agences de voyage informelles (entreprises revendeuses) accusées de contribuer elles aussi à la cherté des billets d’avion. Un cadre d’une compagnie aérienne se défausse sur elles en ces termes : « Ces agences revendeuses ou intermédiaires prélèvent des frais de service dits « commission » variant entre 20 000 cfa et 100 000 cfa sur chaque billet vendu. Une commission qui vient s’ajouter à celle de l’agence agrée. Comme quoi, chacun maillon fort et faible de la chaine commerciale prend sa commission sur un billet vendu et validé. Sans compter les frais, taxes et redevances imposés et perçus par l’Etat » se désole-t-il.
Des taxes impitoyables même sur l’axe Dakar/Saint-Louis
Il ressort de nos investigations que l’Iata EasyPay, géré par carte bancaire, et l’Iata standard garantissant les versements contribuent certes à sécuriser le paiement des billets mais, en même temps, étranglent le client-voyageur. Parce que les amendes du système peuvent générer des sommes importantes à payer dans les 15 jours par l’agence de voyage, ce qui peut contribuer à l’augmentation des frais d’émission de billets. Même pour les vols domestiques, l’Etat est sans pitié sur les taxes et redevances aéroportuaires. Par exemple, pour un billet aller-retour Dakar-Saint Louis coûtant 60 000 cfa, les taxes s’élèvent entre 28 000 cfa et 33 000 cfa représentant presque la moitié du prix du billet. Cette situation est dénoncée par les compagnies aériennes comme étant la principale cause de la cherté des billets.
D’ailleurs, les compagnies aériennes frustrées ont pris prétexte de ces taxes et redevances pour refuser de verser des commissions, qui s’élevaient à 6% ou 9% du prix du billet, aux agences de voyage. Ainsi Brussels Airlines, Air France, Turkish Airlines et Ethiopian Airlines ne versent plus de commissions, contrairement à des compagnies comme Air Sénégal et Asky.
En conséquence, les agences de voyage ne bénéficient plus que de frais de services. Selon des experts en audit commercial, la concurrence ne se joue plus au niveau des tarifs des billets mais plutôt, désormais, sur le marketing. Dès lors que les compagnies aériennes mettent en avant le confort, la sûreté, la sécurité et le service clientèle pour attirer les clients. « Ces stratégies marketing mettant en avant la commodité, la sécurité et la ponctualité visent à divertir voire détourner les clients pour qu’ils ne se plaignent pas de la cherté des billets. Si un client se sent à l’aise, voyage dans un avion de dernière génération avec un personnel de bord professionnel et convivial, et est assuré que ses bagages arriveront à bon port, la question du prix des billets devient secondaire » nous explique le responsable marketing d’une grande compagnie aérienne. Toutefois, cela n’est valable que pour les passagers ayant des moyens car, pour la grande masse, un franc est un franc et ils rechercheront toujours la compagnie la moins chère.
Le confort et la sécurité pour compenser la cherté des billets
Par contre, un directeur commercial d’une compagnie européenne nous a déclaré qu’un billet d’avion ne peut pas être à la portée de tous, car la nature même du voyage exclut cela. Puis, il a rappelé la définition du transport aérien : « Le transport aérien est l’activité qui assure le déplacement de personnes de différentes catégories (passagers ordinaires, passagers spéciaux, personnalités ou Vip) ainsi que des marchandises (fret, poste, envoi express, matières dangereuses), par voie aérienne, d’un point A (provenance) vers un point B (destination) en respectant les principes de sécurité, de confort et de rapidité ».
Mais cela n’empêche pas certains transporteurs aériens de chercher à optimiser leurs opérations pour réduire les coûts des billets ailleurs et limiter l’impact sur les prix aux consommateurs. Une prise de conscience qui laisse croire que les passagers deviennent plus sensibles aux prix des billets et recherchent davantage de comparaisons et d’offres spéciales.
Toujours est-il que « Le Témoin » a appris que des discussions sur la régulation des taxes aéroportuaires et leur impact économique sont en cours dans plusieurs pays, visant à trouver un équilibre entre financement des infrastructures et accessibilité des voyages aériens. Comme quoi, la plupart des Etats africains comme le Sénégal reconnaissent que la hausse des taxes ou redevances aéroportuaires, bien qu’essentielle pour l’amélioration des infrastructures et de la sécurité, a des répercussions importantes sur les prix des billets d’avion. Donc compagnies aériennes et passagers doivent effectuer une navigation gagnant-gagnant tout en assurant surtout la viabilité et l’accessibilité des voyages aériens.
PRIX KOFFI ANNAN, LE MÉDECIN-COLONEL ABDOU RAJACK NDIAYE DISTINGUÉ
La Fondation Koffi Annan pour le leadership en santé a distingué le médecin-colonel sénégalais pour ses travaux consacrés à la protection des populations civiles dans les zones de conflits
La Fondation Koffi Annan pour le leadership en santé a distingué le médecin-colonel sénégalais Abdou Rajack Ndiaye pour ses travaux consacrés à la protection des populations civiles dans les zones de conflits, a informé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Le médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye, professeur agrégé du Val-de-Grâce (France), a été distingué à la suite d’un processus rigoureux et sélectif de sélection, a commenté la Fondation de l’Université Cheikh Anta Diop dans un message publié sur son site.
Les travaux du directeur du service de santé des armées sénégalaises depuis le 1er mai 2023, ont porté sur les politiques de protection de la santé des populations civiles en zones de conflits armés en Afrique.
Le lauréat de l’édition 2024 de cette distinction remise lors d’une cérémonie organisée en Ethiopie, est auteur de plus de 100 communications scientifiques, rappelle la Fondation de l’UCAD.
AL-NASSR – AL-HILAL, MANÉ REVANCHARD CONTRE KOULIBALY
Le dernier duel a laissé un goût amer aux coéquipiers de Sadio Mané, buteur pour l’honneur en toute fin de match (90e+9) à 10 contre 11, suite à l’exclusion du capitaine Cristiano Ronaldo.
iGFM (Dakar) Al-Nassr affrontera Al-Hilal vendredi (18h GMT) pour le compte de la 32e journée de championnat d’Arabie saoudite. Chaine et heure du match, analyse… voici l’essentiel à savoir de ce derby au sommet de la Saudi Pro League.
Malgré le titre de champion d’Al-Hilal samedi dernier, et si Al-Nassr, looser magnifique, est assuré de la qualification en Ligue des champions asiatique la saison prochaine, ce choc n’en perd pas sa saveur pour autant. Et pour cause, les Jaune et Bleu sont revanchards, alors qu’ils ont enregistré 100 % de défaites lors de leurs trois confrontations cette saison avec la bande à Bounou et Koulibaly. La victoire (1-2) en Coupe arabe à l’aube de la présente campagne en août dernier étant au compte d’un tournoi non officiel.
Battre enfin Bounou ?
Le dernier duel a laissé un goût amer aux coéquipiers de Sadio Mané, buteur pour l’honneur en toute fin de match (90e+9) à 10 contre 11, suite à l’exclusion du capitaine Cristiano Ronaldo coupable d’un pétage de plomb. Le Portugais, justement, sera à surveiller de près. Auteur de 33 pions en 28 matches, CR7 n’est plus qu’à une longueur du record de buts inscrits par un joueur sur un exercice (34, par le Marocain Abderrazak Hamdallah en 2018-2019). Pour cela, il faudra tout de même battre Bounou contre qui le Lusitanien n’a jamais marqué depuis la venue de l’ex-Sévillan dans le Golfe.
L'ENP DANS UNE SITUATION INÉDITE
L'école ne peut toujours pas démarrer la formation de la dernière promotion, recrutée dans la précipitation par le régime précédent. En cause, l'âge trop avancé de certains élèves, au-delà des limites réglementaires
La hiérarchie policière ne sait plus quoi faire des élèves recrutés en plein « gatsa-gatsa » mais trop âgés au regard de la loi pour subir une formation à l’Ecole Nationale de Police, à fortiori intégrer la fonction publique
Connue jusque-là pour sa rigueur dans le recrutement et la formation, l’Ecole nationale de Police (ENP) vit une situation inédite faisant que les cours ne peuvent pas encore y démarrer pour les nouveaux entrants !
En cause : un imbroglio règlementaire qui fait que la direction de l’école ne sait plus sur quel pied danser. Ou sur quel pas défiler : Pas de l’oie ? pas bloqué ? Sur quel cadence marquer le pas ? A l’origine de cette situation : la volonté de l’ancien président de la République, Macky Sall, de recruter 3000 policiers et gendarmes pour relever le défi du « gatsa-gatsa » et faire face aux velléités insurrectionnelles des jeunes « patriotes ». Aussitôt dit, aussitôt fait : un concours est lancé pour recruter lesdits élèves flics dont la plupart par la voie du concours direct, c’est-à-dire essentiellement des diplômés de l’enseignement supérieur ou du secondaire sélectionnés à l’issue d’épreuves théoriques et physiques.
A côté de ceux-là, il y a les autres qui devaient entrer par les flancs, une sorte de concours indirect destiné à recruter des « policiers auxiliaires volontaires » (PAV). Il s’agit d’anciens militaires qui, après concours (théoriquement du moins) devaient aussi intégrer l’Ecole nationale de Police pour y être formés.
La loi qui régit la Fonction publique est claire : l’âge limite est de 35 ans. Problème : certains, pour ne pas dire la plupart de ces « PAV » — que les mauvaises langues surnomment « EPAVES » ! — ont été recrutés alors qu’ils avaient 36, 37, 38, 39 et même 40 ans ! Mais puisqu’il fallait taper sur du « pastéfien » et vu que la plupart de ces gaillards étaient en réalité fourgués directement à l’Ecole nationale de Police par des pontes de l’APR — dont un connu pour son immense richesse et sa proximité avec l’ancien président —, les responsables de la Police avaient fermé les yeux. Ayant déjà fait l’Armée, ils étaient dispensés de formation militaire contrairement aux futurs poulets recrutés par le biais du concours direct qui, eux, y étaient astreints. De fait, ces derniers viennent de terminer cette très dure formation et doivent à présent commencer les cours en même temps que les « PAV ».
Problème : Entretemps, le régime du président Macky Sall s’est effondré et les responsables de l’Ecole nationale de Police n’osent plus former des poulets de presque 40 ans destinés à intégrer la Fonction publique !
Ne sachant pas quelle conduite tenir et ne voulant pas débuter une formation pour des élèves « flics » au profil de miliciens qui pourraient être virés très vite par les nouvelles autorités — ce qui contraindrait à organiser un nouveau concours —, les responsables de l’Ecole nationale de Police et leur hiérarchie jouent la montre. Tandis que les élèves-flics ayant terminé leur formation militaire, eux, s’impatientent. D’ici à ce qu’ils battent le pavé ! Une situation embarrassante que gagnerait à décanter au plus vite le nouveau ministre de l’Intérieur, le général de gendarmerie Jean-Baptiste Tine !
A préciser que la Gendarmerie, elle, avait refusé de prendre des GAV (gendarmes auxiliaires volontaires) acceptant seulement d’enrôler des auxiliaires (sous les drapeaux et mis à sa disposition) comme la loi le lui permet…
LE TEMPS DES COMBINES
A un plus de dix mois de l’Assemblée générale élective du président de la Fédération sénégalaise de football, les ambitions se télescopent, aiguisant davantage les appétits des rentiers du football
Alliance contre nature par-ci, combines et combinaisons par-là ; sans occulter des philanthropies circonspectes. A un plus de dix mois de l’Assemblée générale élective du Président de la Fédération sénégalaise de football, les ambitions se télescopent; aiguisant davantage les appétits des rentiers du football. L’affaire de la licence de Ababacar Sarr pourrait être juste la partie émergée de l’iceberg.
Le 26 avril 2021, dans un éditorial, nous avions appelé à un consensus fort pour sauver le football sénégalais des démons de la division. Dieu merci, nous avions été entendus par l’écrasante majorité des acteurs dont un d’entre eux, Louis Lamotte, qui a pu sortir de son esprit fertile l’extraordinaire slogan «Manko Wutti Ndamli» (ensemble pour la victoire finale). Au soir du 6 février 2022, dans un stade Olembe rempli comme un œuf, Sadio Mané, d’une frappe venue d’ailleurs, permettra au Sénégal de mettre fin à 57 ans d’attente, de disette, de symphonies inachevées. Les villes, les villages, les hameaux du Sénégal étaient tous, sens dessus dessous. On s’est embrassés, on a dansé, on a fêté nos héros. La joie était indescriptible. Le peuple était en transe. On courrait à tue-tête sans destination, sinon celle de suivre la meute en extase. Tout le monde était ivre de joie. Notre pays venait d'entrer dans la cour des grands. Nous étions devenus la 15ème nation africaine à inscrire son nom sur le marbre du palmarès des vainqueurs de la plus prestigieuse coupe d’Afrique des nations à côté de l’Égypte, du Cameroun, du Ghana, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, de la Rd Congo, de l’Algérie, du Congo, du Soudan, de l’Ethiopie, du Maroc, de la Tunisie, de l’Afrique du Sud et de la Zambie sur les 54 états que compte notre continent. Nous pouvons alors bomber le torse et répondre avec fierté à tous les détracteurs des Lions qui les considéraient comme étant les Poulidor du football africain. Mieux, nous avons réalisé en 365 jours le grand chelem inedit en remportant le CHAN, la CAN-20 et la CAN-2017, après avoir vampirisé la coupe d’Afrique des nations Beach Soccer qui est devenue notre chasse-gardée. Notre pays était sur toutes les lèvres. Cette réussite a été rendue possible grâce à une union sacrée et surtout un État qui n’a pas lésiné sur les moyens (ou du moins en ce qui concerne l’Equipe nationale A).
Auparavant, la tension née de l’Assemblée générale ordinaire s’est vite dissipée. Mady Touré, le candidat malheureux, est allé remercier le président Augustin Senghor qui lui a demandé de joindre le Mankoo Wutti Ndamli. Le Boss de Génération Football avait préféré poursuivre son chemin et le développement de son centre qui est devenu une référence sur le continent aux côtés de Diambars de Saly, deux véritables pourvoyeurs de joueurs chez les petites catégories voire en sélection A. Nous avions lors de ces joutes, félicité particulièrement Me Seydou Diagne et son équipe pour avoir fait preuve d’intelligence en sauvant l’élection.
Face à l’esprit et à la lettre, suite à une absence de signature sur le casier judiciaire du candidat Mady Touré, il avait prôné l’esprit au lieu de le recaler tout simplement comme son prédécesseur avait fait sur près d’une dizaine de candidats lors de l’Assemblée générale de 2017 pour le même manquement. La souplesse dont Me Diagne avait fait preuve, avait évité au football sénégalais une crise sans précédent.
LES RENTIERS DU FOOTBALL REPRENNENT SERVICE
Toutefois, à un plus de 16 mois de l’Assemblée générale prévue en août 2025, les rentiers du football ont encore repris du service. Des tractations font bon train depuis quelques semaines. A notre avis, cette affaire de licence de Ababacar Sarr n’est qu’un prétexte. C’est la guerre de positionnements qui a démarré. D’un côté, il y a le silence de Me Augustin Senghor qui perturbe les jeux. Sera-t-il candidat à sa propre succession ? Aucun texte ne s’y oppose. Et il n’est fut-il de rappeler que la souveraineté appartient à la population du football. Ou bien va-t-il soutenir quelqu’un de son camp pour lui succéder ? Mystère et boule de gomme ! Le cas échéant, ce sera qui ?
Le nom de Abdoulaye Saydou Sow, fidèle parmi les fidèles non moins proche collaborateur de Me Senghor est cité çà et là. Même si certains soutiennent qu’il lorgnerait plutôt le fauteuil de premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et que la botte secrète serait plutôt Abdoulaye Fall ancien président de la Commission des finances de la FSF. Sans occulter Cheikh Tidiane Seck dont les partisans brandissent une «légitimité historique».
L’autre inconnu et pas des moindres, c’est l’attitude que le nouveau régime va adopter ? Le football, étant l’opium du peuple, un gage même de stabilité, le Président Bassirou Diomaye Faye ne manquerait pas de s’y intéresser.
Pour rappel, à tort ou à raison, Souleymane Ndéné Ndiaye, un amoureux du football, a confié récemment que le régime de Me Abdoulaye Wade avait torpillé la candidature de Malick Gakou lors de la première élection du président de la FSF aux suffrages universels directs en 2009. «Il était hors de question qu’on laisse la Fédération de football entre les mains de Malick Gakou qui était alors numéro 2 de l’Alliance des forces de progrès. Nous avions tout fait pour que Me Senghor passe», a confié l’ancien Premier ministre. Une thèse balayée d’un revers de la main par les proches de Me Senghor qui soutiennent que leur candidat n’a jamais été contacté.
REDISTRIBUTION DES CARTES
Mais, au-delà de la succession du président Senghor, certains Fédéraux prôneraient pour la redistribution des cartes. Autrement dit, ils veulent changer les règles du jeu en pleine compétition. Dans plusieurs forums, le cas des Navétanes est évoqué ; particulièrement le poste de 4ème vice-président qui revient de droit à son président, Amadou Kane. Délit de faciès ? Peut-être ! Sauf, qu’il faut rappeler que ce mouvement populaire ne s’est pas invité dans l’instance suprême du football sénégalais par la force. Tout est parti de la crise de 2006-2007 avec le CCPC. Jérôme Champagne, mandaté par la Fifa, alors présidée par Joseph Sepp Blatter et Amadou Diakité par la CAF, sous la direction de Issa Hayatou, avait demandé son introduction. Les réformes des textes ont abouti à la répartition des postes dévolus directement aux présidents de Ligue pro (1er vice-président), de la Ligue amateur (2ème vice-président), du collège des Ligues (3ème vice-président), des Navetanes (4ème vice-président), du représentant des Ligues (5ème vice-président), du président de l’Association des internationaux (6ème vice-président) etc.
Par conséquent, il n’y a qu’une Assemblée générale extraordinaire qui serait habilitée à changer cette donne de plus en plus critiquée. Les textes de l’instance fédérale seraient obsolètes, soutiennent certains. D’autres plaident pour un scrutin par liste; à l’instar de la Fédération française de football. Ce qui est sûr et certain, c’est aucun modèle démocratique n’est parfait. Le plus important, c’est de veiller à ce que toute la famille du football se retrouve autour de l’essentiel. Parce qu’aucun d’entre eux, pour des intérêts personnels ou celui d’un groupe n’a le droit de nous ramener en arrière.
347 MILLIARDS FCFA DEPENSES DANS LES IMPORTATIONS DU RIZ EN 2022
De passage dans la région de Saint-Louis où il a effectué une visite de travail, Dr Robert Gouantoueu Gueï, Directeur Afrique de l’Ouest de la FAO et représentant de ladite organisation au Sénégal a jugé énormes les importations du riz dans le pays.
De passage dans la région de Saint-Louis où il a effectué une visite de travail, le Directeur Afrique de l’Ouest de la FAO et représentant de ladite organisation au Sénégal a jugé énormes les importations du riz dans le pays. À en croire Dr Robert Gouantoueu Gueï, « le Sénégal a dépensé 347 milliards FCFA dans les importations du riz en 2022 et que c’est beaucoup d’argent ». Car il estime que si cet argent est investi dans la production du riz, le soutien aux producteurs et le développement des infrastructures, le pays peut réduire ou même annuler complètement l’importation du riz
«Cela se fera avec les acteurs et des technologies et innovations afin d’augmenter la production locale », a-t-il recommandé.
Dr Gueï a visité des champs du Centre du Riz pour l’Afrique (Africa Rice) à Saint-Louis où plusieurs variétés de riz homologuées sont développées. « Nous sommes venus ici pour voir avec les institutions partenaires comme l’ISRA et Africa Rice qui est une institution de recherche internationale, ce qu’elles offrent au Sénégal et offrent également à tous les autres pays de la sous-région en matière de résultats de science, de technologie et d’innovation pourle développement de la riziculture.
Dans notre sous-région en général et au Sénégal en particulier, le riz occupe une place très importante dans l’alimentation de la population. Il faut dans la nouvelle politique du gouvernement assurer la souveraineté alimentaire, augmenter la production locale et tout ce qui est consommé ici au Sénégal. Dans cette politique, nous avons besoin en tant que FAO d’aider le gouvernement à atteindre cet objectif. Donc dans la collaboration entre la FAO et la recherche », a-t-il rappelé tout en précisant que la recherche trouve des technologies mais la FAO et d’autres partenaires sont chargés d’aider à diffuser et à aider les paysans à produire.
« C’est pourquoi nous sommes venus rencontrer Africa Rice et les autres partenaires pour voir ce qui existe. Nous avons été satisfaits de ce qu’Africa Rice propose aujourd’hui. Il y a 21 gammes de variétés qui ont été homologuées, c’est-à-dire qui ont été acceptées par le gouvernement sénégalais pour la diffusion sur le territoire du Sénégal mais nous avons été agréablement surpris de voir que plusieurs nouvelles variétés y compris les variétés hybrides sont en création et donc ça veut dire que cette institution va mettre sur le marché et de façon continue de nouvelles variétés, et de meilleures technologies pour la riziculture », a rassuré M. Gueï avant d’annoncer qu’il ira rencontrer le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage pour lui faire le compte rendu de ce qu’ils ont décidé.
« Nous allons essayer d’appuyer le gouvernement d’abord pour faire des études au niveau du développement de la chaine de valeur rizicole du Sénégal. Il y a déjà beaucoup d’informations qui sont disponibles, donc il faut essayer de synthétiser cela avec les directions appropriées au niveau du Ministère pour voir exactement où nous sommes aujourd’hui, qu’est ce qu’ily a lieu de faire, quelles sont les insuffisances et quelles sont les initiatives qui sont en cours, et comment est-ce que nous allons nous attaquer à ces insuffisances très rapidement avec le Ministère pour voir comment est-ce que le gouvernement du Sénégal peut très rapidement augmenter la production du riz et ça c’est une des solutions à la cherté de la vie et c’est d’actualité », a-t-il déclaré.
Mais à la question à savoir quel regard porte-t-il sur la politique agricole du Sénégal ? Il a tout simplement répondu en disant que le Sénégal est l’un des rares pays africains où il y a une stratégie de politique agricole qui est développée.
« Aujourd’hui, quand nous parlons d’agriculture, ce n’est pas seulement la production végétale mais nous parlons également de la production animale, la santé animale, nous parlons également de la pêche, de l’aquaculture, des problèmes liés à l’environnement, aux changements climatiques et donc c’est tout ça qui est l’agriculture », a-t-il expliqué tout en rappelant que « le Sénégal s’est vraiment doté de plusieurs stratégies notamment celle de la souveraineté alimentaire qui est une très bonne stratégie. »
Selon toujours le représentant de la FAO, le Sénégal peut augmenter la production nationale au besoin du blé. Mais, a-t-il ajouté, « ce qui est plus important pour nous ce n’est pas le blé en tant que blé, il faut que le Sénégal puisse aussi faire la promotion des autres céréales. Nous avons le maïs, le mil, le sorgho etc et ces céréales peuvent être mélangés au blé et au riz pour nourrir les Sénégalais. La souveraineté alimentaire, c’est ça, il faut que l’Etat et les acteurs essaient de voir comment avec la production nationale de blé, introduire les autres céréales pour diminuer l’argent qu’on dépense à l’importation, a-t-il conclu.