Baadoolo - Aînées time !
Lii nak moy sokhor deugg. Ces célibataires supposés qui demandent à Diomaye de mettre fin au Aînées time ! Et puis ce n’est plus une affaire de jeunes dames. Même des vieilles filles, des aînées, s’y mettent. Disons Aînées time ! Moo gueune haine time dé. Après le traumatisme des imams et leur soukeuro koor, on veut priver les jeunes surtout, ceux qui l’ont élu, de leur bégué time ! Nioo lank. Arrêtez ces histoires de refus de parrainage de Lamb ak Football. Stress baakhoul waay !
Aïda Mbodj surprise par des transhumants «Certains sont devant moi, mais il faut que l’opposition s’oppose»
La coalition Diomaye Président s’est retrouvée, hier, pour faire le suivi des recommandations sorties de la rencontre de King Fahd. Il a été question de changer la dénomination de la coalition en enlevant le mot «Diomaye». Selon les indiscrétions, il s’agit de ne pas «personnaliser» la coalition, mais de lui attribuer une «dimension nationale». Il a été retenu, confie-t-on, que les leaders vont faire des propositions pour une nouvelle dénomination et les envoyer «le plus rapidement possible». Cette rencontre a été présidée par Aïda Mbodj, présidente de la Conférence des leaders, en présence de Mary Teuw Niane et Abass Fall, alors que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko étaient absents, tout comme Mimi Touré qui est «en voyage». Bés Bi a appris que Aïda Mbodj a tancé certains leaders présents dans la salle qu’elle a qualifiés de «transhumants venus après la victoire». Et elle a été on ne peut plus claire devant plus de 230 leaders de Diomaye Président : «Certains sont là en face de moi. Mais il faut une opposition qui s’oppose et un pouvoir qui gouverne.» Les transhumants sont avertis ! Une prochaine rencontre est prévue en mai prochain en présence de Diomaye Faye ou de Sonko.
A Dakar pour ses condoléances à la famille de Boun Dionne - Le Premier ministre guinéen, Bah Oury, reçu par Sonko
Le chef du gouvernement de la Guinée Conakry a été reçu hier par le Premier ministre Ousmane Sonko. Bah Oury était venu à Dakar pour présenter ses condoléances à la famille du défunt Mouhamed Boun Abdallah Dionne, qui était son ami de longue date. Au cours de ce bref séjour dans la capitale sénégalaise, le Premier ministre guinéen s’est rendu au cimetière catholique de Bel-Air où il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de l’ancien Président Léopard Sedar Senghor, selon une note parvenue à E-Media. Bah Oury tenait à profiter de ce séjour pour également rendre hommage au premier Président du Sénégal qui lui avait offert une bourse d’excellence. Car l’actuel Bah Oury faisait partie des meilleurs élèves du Sénégal.
Latmingué en deuil L’ancien député El Hadji Malick Guéye a tiré sa révérence
El Hadji Malick Gueye est décédé samedi à l’hôpital Fann. Originaire de Latmingué (Kaolack), l’ancien député du Pds, puis conseiller spécial de Macky Sall, est décédé des suites d’une maladie. Il était également le président du mouvement «Suxxali Sine-Saloum And ak Sénégal». La levée du corps a eu lieu ce dimanche 14 avril 2024 à 10 heures à l’Hôpital Fann de Dakar, suivi de l’enterrement à 17 heures à Médina Baye Kaolack. Le Groupe E-Media Invest présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.
Supposée baisse du prix du pain Amadou Gaye parle de «fake news»
Depuis ce week-end, une information selon laquelle «le prix du pain devrait passer de 175 à 125 francs Cfa à partir du 10 mai prochain» circule sur les réseaux sociaux. Une information qui a été formellement démentie par Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal. Selon lui, «c’est un fake news». Il rappelle ainsi que l’augmentation ou la diminution du prix de la baguette exige des préalables. «Pour fixer le prix du pain, il faut que tous les acteurs, les boulangers, les associations de consommateurs, l’Etat, se réunissent et fixent d’un commun accord ce prix», a-t-il expliqué. Amadou Gaye invite, cependant, les autorités à sortir un communiqué pour démentir cette information qui semble être «consommée par l’opinion» et souligne que la baisse du prix du pain dépend du prix de la farine et des autres intrants.
Exploitation minière à Ngoudiane - La colère des travailleurs de Gecamines
Les travailleurs de la société d’exploitation de carrière Gecamines du site de Diack, dans la commune de Ngoudiane, dénoncent une «indifférence totale» de leur nouveau directeur face à leurs conditions de travail. Ils ont tenu une marche de protestation pour décrier leur situation. «On a négocié pendant plus d’un an, mais on se retrouve avec zéro», a déploré Pape Gora Ciss, secrétaire général des travailleurs de Gecamines du site de Diack. Il ajoute que «les salaires sont misérables et les conditions de travail inhumaines». Selon eux, des acquis sont aussi supprimés par le nouveau directeur à travers la caisse de solidarité «qui fonctionnait pendant plus de 18 ans» ainsi que l’Ipres. M. Ciss et ses camarades interpellent les autorités nouvelles autorités et menacent d’empêcher prochainement toute activité de cette unité d’exploitation minière. A noter que depuis l’exploitation du basalte à Ngoudiane, les populations dénoncent «un véritable calvaire» avec une «pollution atmosphérique, un secteur de maraîchage anéanti, des sociétés qui se soucient peu des droits des travailleurs».
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APPEL RÉTENTANT POUR SAUVER L'HÉRITAGE DE SENGHOR
La vente aux enchères en France de la bibliothèque du premier président sénégalais fait rugir d'indignation. Romuald Fonkoua s'élève contre la dispersion aux quatre vents d'ouvrages rares, de classiques anciens et d'écrits inestimables
La vente aux enchères en France de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal indépendant, soulève une vive polémique. Dans un entretien musclé sur TV5 Monde, Romuald Fonkoua, éminent écrivain et professeur de littératures francophones à la Sorbonne, a lancé un vibrant appel aux autorités sénégalaises.
Fonkoua, également rédacteur en chef de la prestigieuse Revue Présence Africaine, n'a pas mâché ses mots. "C'est un trésor national qui pourrait servir de levier pour une politique d'acquisition par un grand État comme le Sénégal", at-il martelé, évoquant les quelque 600 ouvrages rares de Senghor bientôt dispersés.
Parmi les lots, on trouve des classiques de Kant, Dante ainsi que d'anciens écrits latins d'Église, "une base importante pour la recherche de qualité mondiale" selon Fonkoua. Une perte "sèche" pour le Sénégal et "les enfants d'Afrique" d'après un ancien ministre.
"C'est une question de souveraineté culturelle", a insisté le professeur, rappelant le combat d'Alioune Diop, fondateur de Présence Africaine, pour qui "derrière un homme politique, il y a un homme de culture à défendre".
Fonkoua exhorte le nouveau pouvoir à Dakar à se "saisir du dossier" comme son précédent l'avait fait pour d'autres objets de Senghor. "Pensez à la culture ! Nos discours économiques n'auront pas de portée sans elle".
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
LE SYNDROME DES TRANSITIONS POLITIQUES
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous avons besoin de rétablir le Pencúúm Sénégal à travers la constituante indépendante, souveraine et inclusive. Il s’agit d’une piste majeure pour la reconfiguration de notre modèle démocratique tropical ressourcé
Entre les aspirations profondes des populations à voir soit s’instaurer un puissant changement de gouvernance ou s’opérer une révolution vraiment démocratique, et une gestion innovante de la transition politique, il y a tout un fossé à franchir ou à combler, mais dont tout dérapage serait fatal aux espérances de « faire du Sénégal une nation juste, prospère et souveraine, ancrée dans des valeurs fortes ».
La typologie des transitions distingue les transitions par le haut notamment sous l’impulsion des élites comme c’était le cas en 2012 avec Macky Sall sorti des flancs du PDS, et des transitions par le bas à travers un mouvement social populaire enclenché en 2021 et concrétisé favorablement lors du vote de 2024. La transition par le bas est très exigeante et se décline en deux modalités, notamment à travers la réforme des institutions ou à travers la révolution où les masses seront impliquées dans la définition des politiques publiques.
La gestion de la transition reste un grand chantier à la mesure des aspirations des populations et du niveau de délabrement politique, économique et sociétal. Il nous faut comprendre que le carnage économique, politique et social depuis les indépendances, subi par les populations est la base de l’exigence de rupture exprimée lors des élections.
Le nouveau président a été plébiscité pour la réparation des injustices subies par le candidat porteur d’un projet qui a fait fort écho auprès de la jeunesse. Sa présidence semble inaugurer un programme en droite ligne directrice avec le projet initial du Pastef dont bien des points de gouvernance sont totalement la marque de fabrique de ce parti. Le livre « Solutions pour un Sénégal nouveau » édité en 2018 (format show télévisé devant un public) est ainsi l’expression structurée de l’offre politique. Le projet affiché est une promesse marketing qui a nourri l’adhésion subliminale de la jeunesse. Il a singulièrement pris une forme associée au sacré, fédérant également tous les segments des couches les plus vulnérables de la société aspirant à un meilleur possible.
Le Premier ministre vient de fixer le cap autour de cinq orientations stratégiques suivantes : jeunesse, éducation, formation, entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes - lutte contre la vie chère et l’amélioration des pouvoirs d’achat des populations - La justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la reddition des comptes et l’amélioration du système démocratique et électoral - La souveraineté économique, l’exploitation optimale des ressources économiques, la prospérité et le développement endogène et la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion sociale et territoriale ainsi que le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.
Un ticket symbolique Diomaye-Sonko va diriger déjà pour cinq ans le Sénégal, pays vivant sur le régime de l’aide et de la dette abyssale (passage de 52% à 73% en 2021 et 76% du PIB en 2023).
Il est primordial de saisir la phase de transition comme une opportunité pour poser un acte fort pour la transformation sociale à travers un front populaire citoyen. Quels sont peut-être les modèles de progrès, de solidarité et d’unité à explorer ? À rapidement appliquer ?
Modèle de gouvernance
Une remise à plat de toute l’architecture constitutionnelle et administrative s’impose au regard de l’évolution de l’état moderne et de la société sénégalaise. Revisiter les relations entre l’État, ses institutions et les populations sous le prisme de la concertation et non de la manipulation politicienne. Il s’agit à la fois réparer les souffrances et définir un nouveau contrat de confiance basé sur les résultats et la reddition des comptes. La première ressource reste le pacte de gouvernance des Assises à actualiser bien sûr.
Modèle économique
Pays regorgeant de nouvelles ressources du sous-sol, le Sénégal doit repenser son modèle économique dominé par le secteur informel et la mise sous coupe des stratégies des multinationales au détriment d’une souveraineté économique. Transformer le capital humain non productif avec la pression démographique en citoyens engagés pour la transformation et le bien-être des populations par un nouveau contrat de développement des terroirs à partir d’une cartographie des besoins et des capacités locales.
Modèle politique
La démocratie représentative formelle est en crise partout dans le monde avec des institutions légales illégitimes pour la société. La faillite des partis politiques traditionnels au profit de Groupements d’Intérêt Politique Unipersonnels, le dévoiement de l’Assemblée nationale l’instrumentalisation de la justice par les pouvoirs sont autant de facteurs avilissant notre modèle démocratique. Nous avons besoin de rétablir le Pencúúm Sénégal à travers la constituante indépendante, souveraine et inclusive. Il s’agit d’une piste majeure pour la reconfiguration de notre modèle démocratique tropical ressourcé. Il nous faut recourir à des referendums citoyens sur toutes les questions d’intérêt national et africain au lieu de se limiter à une cosmétique du calendrier républicain.
Modèle sociétal
Le modèle sociétal sénégalais est un modèle islamo wolof pour parler comme le Professeur Mamadou Diouf dans Histoire du Sénégal dont le trait dominant reste la rapine, la prédation et le vampirisme social. Tout réside dans l’évitement, la ruse, la gabegie, la violence symbolique et la spoliation sociale. Nous devons repenser notre relation avec le pouvoir, avec le sacré et le religieux, avec le travail et l’argent, avec l’alimentation dans la perspective de la souveraineté alimentaire, la place de la femme et de l’enfant, la place des seniors, notre relation avec l’Afrique et le monde et notre relation avec notre propre histoire.
Heureusement qu’il y’a une petite embellie liée à la cohésion sociale, au dialogue islamo - chrétien et la sécurité sociale comme des soupapes de sécurité.
Le modèle pays de la Teranga doit être repensé à partir d’une vision de développement endogène dans un contexte social dominé par des acteurs internationaux et leur implication dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.
OUSMANE SONKO A CHOISI SON DIRECTEUR DE CABINET
Il n’a pas choisi dans les rangs de sa coalition, ni dans son parti, puisqu’il a nommé Ibrahima Gueye, un administrateur civil de classe exceptionnelle, à ce poste.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a choisi son directeur de Cabinet. Un administrateur civil, loin des cercles politiques.
Le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a désigné celui qui sera son directeur de cabinet. Il n’a pas choisi dans les rangs de sa coalition, ni dans son parti, puisqu’il a nommé Ibrahima Gueye, un administrateur civil de classe exceptionnelle, à ce poste. L’homme fut secrétaire général du Ministère des Mines, Directeur de l'Emploi et général du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, entre autres.
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LE GOUVERNEMENT DÉCRÈTE LA FIN DU SÉNÉGAL ENDETTEMENT
Pour le ministre Moustapha Sarr, le controversé Plan Sénégal Émergent aura laissé un lourd tribut au nouveau pouvoir. Le porte-parole du gouvernement promet une reconquête par la formation professionnelle et un rééquilibrage au profit des régions
C'est un réquisitoire cinglant contre les années d'endettement effréné que Moustapha Sarr, ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, a dressé ce dimanche dans l'émission "Point de vue" de la RTS. Le poids de la dette publique, flirtant avec les 70% du PIB, est insoutenable selon le membre du cabinet présidé par Bassirou Diomaye Faye.
Pour Sarr, le controversé Plan Sénégal Émergent aura laissé un lourd tribut au nouveau pouvoir, au point d'être surnommé à demi-mot le "Plan Sénégal Endettement". Une rupture radicale est donc engagée avec le lancement d'un "Projet de transformation systémique" devant réendogénéiser l'économie nationale.
"Nous ne privilégions pas l'endettement à tout bout de champ", a martelé le ministre, rappelant que le recours aux emprunts ne doit intervenir qu'en dernier ressort. La priorité sera de remettre les Sénégalais aux commandes, en faisant notamment la part belle aux secteurs stratégiques comme l'agriculture et l'industrialisation.
Moustapha Sarr a également déploré les investissements massifs concentrés à 80% sur Dakar ces dernières années, créant encore les inégalités territoriales. Un rééquilibrage en faveur des autres régions est à l'ordre du jour, tout comme la relance du pouvoir d'achat des ménages.
Mais ces ambitions ne pourront se concrétiser sans l'implication de l'ensemble des Sénégalais, a insisté le porte-parole gouvernementale, lançant un appel solennel à "l'unité nationale" et à une "nouvelle citoyenneté" de rigueur et d'abnégation. . "Le gouvernement à lui seul ne peut pas tout faire", at-il prévenu.
Sur la Formation professionnelle, fer de lance du projet de développement, Sarr promet de "mailler le territoire national", au-delà du seul périmètre de Dakar. L'objectif : former en masse les jeunes aux métiers porteurs de l'agriculture, de l'élevage et de l'industrie.
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L'AJS EN CROISADE POUR LES DROITS DES FEMMES
Révision du Code de la famille, amélioration de la protection sociale, accès aux soins... Zeynab Kane, vice-présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises, lance un appel persistant pour des réformes ambitieuses en faveur de ses paires
Dans une société sénégalaise en pleine mutation, la voix de Zeynab Kane, enseignante-chercheuse et vice-présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS), s'élève avec force. Invitée lors de l'émission "Objection" sur les ondes de Sud FM, elle a lancé un appel persistant pour des réformes ambitieuses en faveur des droits des femmes.
Sous le nouveau régime, l'AJS attend des actes concrets. Zeynab Kane déplore la faible représentativité féminine au sein du gouvernement, contredisant les engagements constitutionnels et internationaux du Sénégal. "L'argument de l'incompétence des femmes est non fondé. Il existe d'innombrables femmes compétentes dans tous les domaines", martèle-t-elle, balayant d'un revers de main les justifications avancées.
Pour cette farouche militante, une gouvernance véritablement inclusive passe inévitablement par l'intégration des femmes à tous les niveaux décisionnels. "Gouverner sans les femmes relève de l'impossible. Nous exigeons à être parties participent dans l'élaboration des politiques publiques", clame-t-elle avec conviction.
Au cœur des réformes exigées par l'AJS figure la révision en profondeur du Code de la famille, un texte vieillissant encore teinté de dispositions discriminatoires. Zeynab Kane insiste également sur la nécessité d'améliorer la protection sociale, l'accès aux soins et à l'éducation pour les femmes et les jeunes filles.
L'un des autres défis majeurs réside dans l'autonomisation économique des Sénégalaises. Avec un taux de chômage élevé chez les jeunes diplômés, des mesures ciblées doivent favoriser leur employabilité et leur insertion professionnelle.
Pour atteindre ces objectifs, l'AJS prône une approche collaborative, associant étroitement les organisations féminines de la société civile. "Nos associations disposant d'une expertise terrain forgée durant des décennies. Ignorer cet atout serait un non-sens", plaide Zeynab Kane.
Le changement de paradigme tant promis ne pourra advenir sans les femmes, en première ligne pour défendre leurs droits légitimes. A l'heure de la refondation démocratique, l'AJS assiste du gouvernement à un engagement réel en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes.
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JURY DU DIMANCHE DU 14 AVRIL 2024 AVEC MOUHAMADOU MADANA KANE DU MOUVEMENT DUNDU
Le leader du Mouvement Dundu, candidat recalé, était l'invité d'Aissata Ndiathie Fall sur ITV et Iradio.