SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 mai 2025
VIDEO
L'AJS EN CROISADE POUR LES DROITS DES FEMMES
Révision du Code de la famille, amélioration de la protection sociale, accès aux soins... Zeynab Kane, vice-présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises, lance un appel persistant pour des réformes ambitieuses en faveur de ses paires
Dans une société sénégalaise en pleine mutation, la voix de Zeynab Kane, enseignante-chercheuse et vice-présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS), s'élève avec force. Invitée lors de l'émission "Objection" sur les ondes de Sud FM, elle a lancé un appel persistant pour des réformes ambitieuses en faveur des droits des femmes.
Sous le nouveau régime, l'AJS attend des actes concrets. Zeynab Kane déplore la faible représentativité féminine au sein du gouvernement, contredisant les engagements constitutionnels et internationaux du Sénégal. "L'argument de l'incompétence des femmes est non fondé. Il existe d'innombrables femmes compétentes dans tous les domaines", martèle-t-elle, balayant d'un revers de main les justifications avancées.
Pour cette farouche militante, une gouvernance véritablement inclusive passe inévitablement par l'intégration des femmes à tous les niveaux décisionnels. "Gouverner sans les femmes relève de l'impossible. Nous exigeons à être parties participent dans l'élaboration des politiques publiques", clame-t-elle avec conviction.
Au cœur des réformes exigées par l'AJS figure la révision en profondeur du Code de la famille, un texte vieillissant encore teinté de dispositions discriminatoires. Zeynab Kane insiste également sur la nécessité d'améliorer la protection sociale, l'accès aux soins et à l'éducation pour les femmes et les jeunes filles.
L'un des autres défis majeurs réside dans l'autonomisation économique des Sénégalaises. Avec un taux de chômage élevé chez les jeunes diplômés, des mesures ciblées doivent favoriser leur employabilité et leur insertion professionnelle.
Pour atteindre ces objectifs, l'AJS prône une approche collaborative, associant étroitement les organisations féminines de la société civile. "Nos associations disposant d'une expertise terrain forgée durant des décennies. Ignorer cet atout serait un non-sens", plaide Zeynab Kane.
Le changement de paradigme tant promis ne pourra advenir sans les femmes, en première ligne pour défendre leurs droits légitimes. A l'heure de la refondation démocratique, l'AJS assiste du gouvernement à un engagement réel en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes.
VIDEO
JURY DU DIMANCHE DU 14 AVRIL 2024 AVEC MOUHAMADOU MADANA KANE DU MOUVEMENT DUNDU
Le leader du Mouvement Dundu, candidat recalé, était l'invité d'Aissata Ndiathie Fall sur ITV et Iradio.
L'IRAN FONDE SON ATTAQUE CONTRE ISRAËL SUR L'ARTICLE 51 DE LA CHARTE DE L'ONU
“L’action militaire de l’Iran était basée sur l’article 51 de la Charte des Nations Unies concernant la légitime défense en réponse à l’agression du régime sioniste contre nos installations diplomatiques à Damas”, selon l'IRNA.
Selon l’Agence de presse de la République islamique (IRNA), la mission iranienne auprès des Nations Unies a annoncé samedi soir 13 avril, heure locale que : “L’action militaire de l’Iran était basée sur l’article 51 de la Charte des Nations Unies concernant la légitime défense en réponse à l’agression du régime sioniste contre nos installations diplomatiques à Damas”.
L’affaire peut être considérée comme close. Toutefois, si le régime israélien commet une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran sera bien plus sévère. “Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime israélien voyou, dont l’Amérique devrait rester à l’écart”, a insisté la mission iranienne auprès de l’ONU.
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) a lancé des frappes de représailles « étendues » avec des missiles et des drones contre les territoires occupés en réponse à l’attaque terroriste du régime israélien du 1er avril contre les locaux diplomatiques de la République islamique à Damas, la capitale syrienne.
PAPE MALICK NDOUR ATTEND "AVEC IMPATIENCE" LES RAPPORTS DES CORPS DE CONTRÔLE
Avec l’arrivée du nouveau régime, beaucoup attendent une reddition des comptes. Certains membres du gouvernement sortant, qui ont passé le témoin aux nouveaux ministres, disent ne rien se reprocher.
Pape Malick Ndour, qui a passé le témoin hier, à son successeur, au ministère de la Jeunesse, s’est dit prêt pour la reddition des comptes. «Nous avons reçu toutes sortes de missions de contrôle. Et on n’a eu aucun souci», a-t-il déclaré hier, lors de la cérémonie de passation de services.
Et d’ajouter, en s’adressant à Khady Diène Gueye, son successeur au poste : «Nous vous avons remis des rapports que nous avons. Et les rapports que les corps de contrôle vont publier, nous les attendons avec impatience leur publication. Parce que nous avons géré de façon irréprochable», dit-il.
UN BLOGUEUR GUINÉEN EN EXIL FACE AU RISQUE D'EXPULSION
Figure critique du régime guinéen exilée au Sénégal, le jeune activiste Djibril Agi Sylla croupit désormais en prison à Dakar. Ses défenseurs alertent sur les périls d'un refoulement vers Conakry
(SenePlus) - Placé en détention provisoire pour séjour irrégulier, le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla risque l'expulsion du Sénégal, affirme RFI. Figure critique du régime guinéen, cette décision judiciaire suscite l'inquiétude de son avocat et des ONG.
Selon la radio, le jeune activiste était convoqué par la justice sénégalaise suite à une plainte pour diffamation et injure publique émanant de l'homme d'affaires KPC. Mais lors de l'audience jeudi, le procureur s'aperçoit que M. Sylla, entré au Sénégal le 9 février 2021, n'a pas de titre de séjour.
Bien que le blogueur affirme avoir déposé une demande d'asile politique, il ne peut le prouver. Placé en détention provisoire, il risque une expulsion vers la Guinée. Son avocat, Maître Amadou Kane, s'inquiète auprès de RFI.
"Étant donné qu'il a fui son pays d'origine par crainte, le droit interdit de le refouler. (...) Nous souhaitons alerter les autorités sénégalaises pour exclure tout refoulement vers son pays d'origine", plaide-t-il, évoquant les risques sécuritaires encourus.
L'affaire doit être examinée mardi par le tribunal de grande instance de Dakar. L'issue judiciaire est suivie de près par les organisations de défense des droits humains, inquiètes du sort réservé à ce critique du régime guinéen au Sénégal.
DÉCÈS DE MBAYE SIDY MBAYE
Figure respectée du journalisme sénégalais, il s'est éteint dans la nuit de samedi à dimanche. L'ancien formateur au Cesti et porte-parole du CORED, laisse le souvenir d'un défenseur des valeurs éthiques de la profession
Le journaliste Mbaye Sidy Mbaye, ancien porte-parole du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED), est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, ont rapporté plusieurs médias.
Le défunt a travaillé à la radio nationale, la RTS, à la radio Walf Fm (privée) avant de devenir formateur au Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’institut de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Mbaye Sidy Mbaye a été un temps président de la section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF).
VIVES TENSIONS ENTRE TÉHÉRAN ET TEL-AVIV
L'Iran a lancé une attaque de drones contre Israël, franchissant un nouveau palier dans l'escalade des tensions avec son ennemi juré. Cette riposte aux frappes israéliennes en Syrie plonge la région dans l'incertitude quant aux risques d'un embrasement
(SenePlus) - Téhéran a lancé une attaque de drones contre Israël samedi soir depuis son territoire, a annoncé le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari dans une allocution télévisée, comme l'ont confirmé des médias d'Etat iraniens. Cette opération intervient après que l'Iran a promis de "punir" Israël pour une attaque meurtrière sur son consulat à Damas le 1er avril, rapporte l'AFP.
"Nous surveillons la menace dans l'espace aérien", a déclaré M. Hagari, précisant collaborer avec les Etats-Unis et des partenaires régionaux pour intercepter les drones. Israël a dans la foulée fermé son espace aérien par précaution. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a assuré le pays était "prêt à faire face à n'importe quel scénario".
Cet accès de tensions a incité plusieurs pays comme la Jordanie et l'Irak à fermer également leur espace aérien, rapporte Le Monde. La France a enjoint ses ressortissants à ne pas se rendre en Iran, Israël et au Liban.
D'après ce même article, la saisie samedi par l'Iran d'un porte-conteneurs israélien dans le Golfe avait déjà fait craindre une riposte imminente de Téhéran. Signe de l'état d'alerte, l'armée israélienne a fermé les écoles pour deux jours et limité les rassemblements.
Les Etats-Unis ont "fermement" condamné l'acte de "piraterie" iranien et réaffirmé leur "engagement inébranlable" envers Israël, a écrit sur Twitter le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan. Le président Biden a écourté son week-end pour des consultations d'urgence, révèle ce média. Une escalade semble se profiler entre l'Iran et Israël dans ce contexte de vives tensions.
LA DANGEREUSE HUBRIS DES MILITAIRES MALIENS
Depuis presque 4 ans, le Mali est privé de dirigeants élus, tandis que les maux ayant motivé le premier coup d'Etat "n'ont cessé d'empirer". Il y a toujours un risque à vouloir abréger les mandats réguliers, pour se faire la courte-échelle vers le pouvoir
(SenePlus) - La junte au pouvoir au Mali a franchi un cap cette semaine en suspendant les activités des partis politiques et de certaines associations, et en interdisant aux médias de les relayer. Une réaction, selon certains, à l'appel lancé début avril par plus de 80 partis et organisations de la société civile pour la tenue d'une élection présidentielle et la fin de la transition militaire.
"À bien des égards, ces mesures trahissent une certaine fébrilité, au moment où l'on attend de la junte qu'elle fédère, dans le dialogue, les Maliens autour de valeurs", analyse Jean-Baptiste Placca dans un éditorial pour RFI. Depuis presque 4 ans, le Mali est privé de dirigeants élus, tandis que les maux ayant motivé le premier coup d'Etat "n'ont cessé d'empirer".
Une situation qui interroge de nombreux Maliens sur "le sens même de cette transition". L'argument d'un membre du Conseil national de transition selon lequel "la raison d'État prime sur les libertés" sonne comme un aveu accablant. "La plupart réalisent à quel point, au nom des miettes qu'ils recueillent de la mangeoire d'État, certains peuvent renoncer à toute éthique, à tout principe."
Une transition née d'ambitions personnelles ?
Comment en est-on arrivé là ? L'éditorialiste rappelle que la junte d'Assimi Goïta "n'était qu'un troisième larron, venu cueillir un pouvoir déstabilisé" par les manifestations contre IBK. Des acteurs qui les avaient alors soutenus "étaient persuadés que cela leur profiterait personnellement".
"Nombre des acteurs politiques qui avaient alimenté la fronde contre Ibrahim Boubacar Keïta étaient persuadés que cela leur profiterait personnellement. Tous avaient applaudi Assimi Goïta, avant d'en devenir les détracteurs."
Une mise en garde : "Il y a toujours un risque à vouloir abréger les mandats réguliers, pour se faire la courte-échelle vers le pouvoir." Tandis que d'autres, "conscients de ne jamais pouvoir sortir vainqueurs d'élections régulières, préfèrent miser sur des révolutions opportunes".
Répression ou chaos : quel avenir ?
Face à l'intransigeance des militaires, quelle issue ? "À moins d'avoir le courage des Sénégalais, quelques-uns seront arrêtés, et les autres se tiendront plus ou moins cois", prédit J-B Placca. Mais "les troubles peuvent aussi bien reprendre, avec le risque que cela inspire d'autres troisièmes larrons".
La perspective d'élections semble s'éloigner chaque jour davantage. "Il faut du courage, pour, comme le Premier ministre du Mali, annoncer à ses concitoyens qu'il n'y aura d'élection qu'une fois le pays stabilisé. Car, lui-même ne sait pas quand."
Bref, au Mali, "la transition est à durée indéterminée. Les privations diverses le sont déjà, les journées sans électricité aussi, comme certaines libertés. L'heure est donc vraiment propice aux illusions à durée indéterminée !"
DES CLASSES INCLUSIVES POUR LES ÉLÈVES SOURDS ET MALENTENDANTS AU SÉNÉGAL
Dans quelques établissements scolaires du Sénégal, on teste avec succès de nouvelles classes mixtes accueillant élèves sourds et entendants. Une innovation porteuse d'espoir pour la scolarisation de tous
(SenePlus)- Dans certaines classes du Sénégal, les élèves sourds et malentendants étudient désormais aux côtés des autres. C'est le cas à l'école Apix Guinaw Rails Sud, dans la banlieue de Dakar, où Mouhamed Sall suit sa scolarité avec le soutien d'une assistance. Lors d'un cours observé par l'agence Associated Press, ce dernier s'est avancé au tableau noir et a posé rapidement une question en langage des signes à l'assistante. Il a ensuite résolu l'exercice, sous les applaudissements silencieux de ses camarades qui agitaient leurs mains en signe d'appréciation.
Certains élèves de la classe se sont familiarisés avec la langue des signes ces derniers mois pour communiquer avec Mouhamed Sall, qu'ils connaissaient déjà de l'école primaire. "On a appris le langage des signes car on est amis depuis longtemps, ça a été facile", témoigne l'un d'eux, Salane Senghor. Les nouveaux camarades sont curieux et regardent souvent vers l'assistante pour comprendre ce que dit Mouhamed Sall.
Pourtant, l'inclusion scolaire des enfants handicapés reste un défi au Sénégal. Selon l'UNICEF, 60% d'entre eux ne vont pas à l'école, faute notamment de données statistiques fiables. Le pays manque en effet d'une stratégie nationale en la matière, malgré quelques initiatives pionnières comme celle de l'école Apix, soutenue depuis l'an dernier par l'ONG Humanité & Inclusion. Celle-ci finance le recrutement d'assistances maîtrisant la langue des signes dans quatre établissements scolaires pilotes.
"Nous voulons des progrès du gouvernement pour garantir à chaque enfant, quelles que soient ses capacités, l'accès à l'éducation", souligne Sara Poehlman de l'UNICEF. Car dans une région où les frais scolaires pèsent lourd, le programme permet à Mouhamed Sall de suivre sa scolarité gratuitement, après que sa mère a longtemps payé des activités spécialisées coûteuses.
Des initiatives volontaristes émergent pourtant, comme les récentes formations électorales en langue des signes ou le succès de l'équipe nationale sourde de football. Mais la route est encore longue pour une véritable inclusion. Les difficultés persistent pour les familles éloignées des établissements pilotes. Et le niveau élevé en langue des signes des élèves sourds pose problème aux enseignants peu formés.
Pour Jandira Monteiro d'Humanité & Inclusion, une collaboration renforcée entre les ministères de la Santé et de l'Éducation est nécessaire. Afin que chaque enfant puisse, comme Mouhamed Sall, développer pleinement ses talents à l'école, au sein d'une société solidaire.
par Bassirou Dieng
CHAPEAU À BIRAME SOULEYE
Certains parrainages sont une opportunité de capter des ressources. On parraine Massamba ou Mademba et on attend qu’il finance toute votre activité ou vous appuie de manière conséquente pour assurer les charges de votre festivité
Les propos du nouveau ministre des Energies du pétrole et des mines sont sur toutes les lèvres depuis sa déclaration d’après prière de Korité à Thiès. Voilà entre autres ce qu’il a dit : « Nous allons travailler pour le Sénégal, c’est notre priorité. Je le dis ici, dans ce gouvernement, on n’y verra pas quelqu’un parrainer des combats de lutte, baptême ou football. Moi, quiconque me fait parrainer pour un combat de lutte ou un baptême, gâche sa fête ». Quel mal y a-t-il dans ces propos ? Absolument rien ! C’est mon avis !
Monsieur le ministre Birame Souleye Diop n’a fait que dire la vérité. Une vérité crue qui pourrait déranger. Mais une vérité tout de même.
Le grand mal du Sénégal, c’est aussi ça. Se voiler les yeux pour ne pas oser regarder en face la vérité. Quand vous osez mettre les points sur les i et dire publiquement ce qui se dit tout bas, certains viennent vous faire la morale et vous taper dessus.
Birame Souleye Diop a bien raison. Ce Sénégal nouveau que nous voulons tous bâtir doit s’accompagner d’un changement de paradigmes à tous les niveaux notamment au niveau comportemental, de la gestion des deniers publics, du comportement de nos dirigeants envers les populations, du comportement des populations vis-à-vis des autorités, etc. Et les points parmi tant d’autres soulevés par le ministre Birame Souleye Diop font partie des maux qui gangrènent notre société depuis des années. Qu’on le dise ou pas, certains parrainages sont une opportunité de capter des ressources. On parraine Massamba ou Mademba et on attend qu’il finance toute votre activité ou vous appuie de manière conséquente pour assurer les charges de votre festivité. Ça, vous le savez et je le sais.
C’est pourquoi je félicite personnellement le ministre Birame Souleye Diop d’avoir bien osé mettre les points sur les i. Et également d’avoir fait savoir à qui veut l’entendre que nous préférons parrainer le Sénégal que de parrainer un combat de lutte, un match de football ou un baptême. Ceux qui réclament un changement de paradigme à tous les niveaux vont sans doute le féliciter. Car, ceux-là savent bien que faire parrainer un ministre, un DG ou autre, qui n’a que son maigre salaire, et attendre qu’il vous donne des centaines ou milliers de billets de banque, c’est entre autres le pousser à aller puiser dans les caisses de l’Etat. Cette pratique doit cesser. On doit mettre fin à ce business qui enrichit une personne.
Birame Souleye a également bien raison de dire que nous allons parrainer le Sénégal en lieu et place des combats de lutte, baptême ou match de football. Car, en le disant, le nouveau ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a inclus la finalité de notre projet de gouvernement qui est de changer le Sénégal à tous les niveaux et de manière systémique. Il faut que ce business, qui a enrichi beaucoup des personnes qui s’accommodent de tous les pouvoirs, prenne fin. Parrainons l'Éducation et la Santé au profit de tous plutôt que d’enrichir des gens qui ont fait leur business de ce réseau pour capter de façon indue des ressources du pays. Et ce sont toujours les mêmes aux basques des DG, ministres, députés de tous les pouvoirs qu’ils tournent le dos dès qu’un changement s’opère.