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26 juin 2025
UNE DESTINATION AÉRIENNE HORS DE PRIX
Entre taxes et redevances excessives, commission des agences et marges des compagnies, le coût des billets d'avion au départ ou à destination du Sénégal apparaît comme l'un des plus élevés au monde. Cette situation pénalise fortement les voyageurs sénégal
Divers classements établis ces dernières années font apparaître Dakar comme étant la ville la plus chère d’Afrique par rapport au pouvoir d’achat des ménages. On pourrait dire de même que le Sénégal est la destination la plus salée au monde du fait de la cherté des billets d’avion provoquée par le cumul des frais et redevances aéroportuaires imposés par un Etat « Banabana ». Ce qui pousse en particulier nos compatriotes étudiants et émigrés vivant en Europe surtout à dénoncer l’inaccessibilité des billets d’avion. Ils supplient le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de faire tout pour que les prix de ces billets diminuent.
Jusqu’à une époque récente, le Sénégal était une destination touristique et académique pour de nombreux touristes européens et étudiants africains. Hélas, ces dernières années, sous le régime du président Macky Sall, le coût de la vie provoqué en particulier par la cherté du loyer ont fait fuir beaucoup d’étudiants camerounais, gabonais, centrafricains, burkinabés, nigériens, congolais etc. vers d’autres pays du continent où il est possible de se loger, de se nourrir et d’étudier à moindre coût. Non content d’avoir la capitale la plus chère d’Afrique, le Sénégal est aussi sans doute la destination la plus coûteuse au monde du fait de la cherté des prix des billets d’avion des compagnies qui le desservent. Des billets inaccessibles toutes destinations, saisons et compagnies confondues !
En tout cas, rares sont les voyageurs qui osent à présent prendre les compagnies Air France et Air Sénégal dont les billets coûtent les yeux de la tête. La plupart se rabattent sur Air Algérie et Royal Air Maroc (Ram) considérés comme étant les « moins » chères. Bien que cela dépende beaucoup de la « saison » et de la date à laquelle le voyageur réserve son billet par rapport à son départ. Jusqu’à avant-hier, mardi 14 mai 2024, pour se rendre de Dakar à Paris via Casablanca ou de Dakar à Paris via Alger, il fallait débourser entre 600.000 cfa ttc (950 euros) et 800.000 cfa ttc (1200 euros) ! Et pire, en classe économique avec un voyage qui peut durer plus de 12 heures si l’on compte les escales.
Quant à Air France et Air Sénégal n’en parlons puisqu’elles étranglent les passagers à travers des tarifs particulièrement exorbitants sur la ligne Dakar-Paris-Dakar considérée comme la plus prestigieuse. Et la plus empruntée. Là, les billets d’avion oscillent entre 850.000 CFA ttc (1300 euros) et 950.000 CFA ttc (1400 euros). Autant dire que, comme les avions, les tarifs décollent !
Notre compatriote Ib. Kébé vivant en France reconnait que les prix des billets d’avion sont généralement plus élevés pendant les périodes de haute saison c’est-à-dire les grandes vacances d’été et les fêtes de fin d’année. Seulement voilà, tempête-t-il, « sur la destination Sénégal, il n’y a ni haute saison, ni basse saison sur les vols d’Air Sénégal, d’Air France et même de Royal Air Maroc où les tarifs sont exagérés. Ce qui est déplorable, c’est le fait que ces compagnies prennent la fête de Tabaski ou le grand Magal de Touba comme une période de haute « saison » du fait de la très forte demande des Sénégalais pour augmenter leurs tarifs. Ce même si ces fêtes interviennent durant une période normalement considérée comme relevant de la baisse saison ! L’avènement du président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême donne l’opportunité aux innombrables Sénégalais de la Diaspora, et particulièrement ceux de France comme moi, de revenir au Sénégal. Et surtout pour venir passer la Tabaski au pays, en famille. Malheureusement, il y a bon nombre de Sénégalais de France qui hésitent à venir à cause de la cherté des billets d’avion » déplore notre interlocuteur. « A défaut de satisfaire une vieille doléance des modous-modous visant à porter à dix ans la limite d’âge des véhicules d’occasion importés, le président Bassirou Diomaye peut aider nos compatriotes, non seulement de la diaspora mais aussi de l’intérieur du pays, à voyager à moindre coût en diminuant voire supprimant les taxes et redevances aéroportuaires. Quitte à faire appliquer une discrimination pour tout passager détenteur de passeport sénégalais pour éviter que les autres passagers des pays voisins n’en abusent » conseille Ib. Kébé, Sénégalais établi en France.
Le long périple des « Gp »…
Dans l’univers des « Gp » (Gratuité partielle), la plupart des transporteurs de colis ont pratiquement tourné le dos à la compagnie nationale Air Sénégal pour se rabattre sur Air Algérie via Alger où les tarifs semblent être moins chers. Opérant sur l’axe Dakar-Paris, Kh. Guèye, « Gp » de son état, préfère désormais emprunter les vols d’Air Algérie de Dakar à Metz (France) via Alger aux tarifs abordables puisque se situant entre 350.000 CFA ttc (550 euros) et 400.000 CFA ttc (650 euros). « Une fois arrivé à Metz qui se trouve être ma ville d’éclatement, je prends le train pour rallier Nancy, ensuite Paris où de nombreux clients attendent la réception de leurs colis » explique notre « Gp » tout en déplorant le départ de la compagnie française Corsair qui ne dessert plus la destination Sénégal. « Parce que du temps des vols économiques de Corsair, les sénégalais en partance pour Paris, ou qui quittaient cette ville à destination de Dakar achetaient des billets à bas prix. Presque toutes saisons confondues, les tarifs de Corsair ne dépassaient jamais les 600 euros ttc soit 390.000 CFA. En tout cas, tous les voyageurs sénégalais regrettent le départ de cette compagnie pour des raisons que nous ne comprenons pas » regrette notre « GP ».
Pourquoi les billets d’avion sont si chers au Sénégal
Lorsqu’on achète un billet d’avion à Dakar, on est parfois surpris par la différence entre le tarif affiché hors taxe et le prix Ttc (toutes taxes comprises). En poussant sa curiosité, « Le Témoin » a constaté que si le prix de base hors taxe du billet varie entre 200.000 CFA (euros) et 300.000 CFA (460 euros), le cumul des taxes de sûreté, d’environnement, redevances d’investissement et frais de gestion aéroportuaire imposés et perçus par l’État du Sénégal, ce cumul donc peut faire grimper le prix du billet jusqu’à 600.000 CFA (950 euros) voire 800.000 CFA ttc (1300 euros). Sans oublier les frais de service exorbitants (commission) rajoutés sur les prix de vente par les nombreuses agences de voyages et revendeurs intermédiaires n’ayant pas la capacité d’émettre directement des billets d’avion. Autrement dit des agences-revendeurs non agréés ou non accréditées par « IATA » qui rajoutent leurs marges au passage. Parfois, les commissions taxées sur les billets au niveau de l’agence peuvent aller jusqu’à 50.000 CFA ou 100.000 CFA. Une marge bénéficiaire exagérée qui alourdit davantage encore le coût du billet d’avion au détriment du client. Il est vrai qu’en dehors des marges bénéficiaires des agences de voyage sénégalaises, les taxes sur la valeur ajoutée (18%), les frais d’émission passager, les frais de gestion aéroportuaire, les taxes de sureté et d’espace aérien, les redevances d’investissement constituent une ressource pour l’Etat. Car elles permettent de financer des aérodromes ou aéroports comme celui de Blaise Diagne (Aibd).
Tout cela fait que les billets d’avion sur la destination Sénégal ou de ce pays vers le reste du monde sont parmi les plus élevés de la planète !
L’incursion des voyagistes étrangers dénoncée
Selon Mme Lo née Yacine, chef d’agence à Royal-Tours & Services, les agences de voyage sénégalaises traversent une période de crise très difficile à cause de la cherté des billets d’avion. « D’ailleurs pour maintenir nos clients, notamment ceux d’entre eux qui sont dans les affaires, nous sommes obligés de vendre à crédit. Nous profitons de cette occasion pour demander aux nouvelles autorités du pays et particulièrement au président de la République Bassirou Diomaye Faye de supprimer les redevances d’investissement et autres taxes pour alléger le prix du billet d’avion au Sénégal. Par exemple, en cette période sur l’axe Dakar-Paris-Dakar, même le billet de la classe éco sur les vols des principales compagnies aériennes a presque atteint la somme de 900.000 CFA » se désole Mme Lo. Elle interpelle aussi le Syndicat national des agences de voyages afin qu’il cherche les voies et moyens pour sauver la situation des voyagistes. Et surtout de trouver une solution pour que le transport aérien soit beaucoup plus accessible aux voyageurs sénégalais. Pendant ce temps, Mme Kh. Ba, propriétaire d’une célébré agence dakaroise de voyages, déplore l’incursion des voyagistes et hommes d’affaires indiens et guinéens dans le secteur sénégalais du transport aérien. « Sous l’ancien régime, les voyagistes indiens et guinéens raflaient tous les marchés relatifs aux voyages groupés des membres de délégations sportives ou diplomatiques de certains ministères. Des marchés nébuleux de billets d’avion qui sont toujours passés sous le nez et à la barbe des voyagistes sénégalais » dénonce Mme Ba. Une chose est sûre : le niveau élevé des taxes et redevances appliquées aux billets d’avion ne rencontre pas l’adhésion des voyagistes et voyageurs sénégalais puisque cela rend excessivement chère la destination Sénégal.
LES NOUVEAUX DÉFIS DU MOUVEMENT CITOYEN
L'organisation dirigée par Penda Mbow se concentre notamment sur la formation morale des jeunesses et l'évolution des mentalités féminines. Transparence, contre-pouvoirs et citoyenneté seront également au cœur de sa nouvelle feuille de route
La reprise du Mouvement Citoyen, présidé par le professeur d’histoire à l’Université, Penda Mbow, sera marquée par des aspects nouveaux, notamment le réarmement moral des jeunes, le changement de mentalités des femmes, le renforcement de la citoyenneté entre autres.
Le Mouvement Citoyen initié par le Professeur Penda Mbow va reprendre ses activités. Ces dernières seront orientées vers le réarmement moral des jeunes, le changement de mentalités des femmes, le renforcement de la citoyenneté, l’érection de contre-pouvoirs en démocratie.
‘’Le Mouvement citoyen a été créé en 2002 avec comme objectif le renforcement du leadership politique et intellectuel des jeunes. Le Mouvement citoyen va travailler désormais sur le réarmement moral des jeunes, le changement de mentalité des femmes entre autres’’, a expliqué sa présidente, Mme Penda Mbow, professeur d’histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle a décliné les nouvelles orientations de son mouvement lors d’une conférence de presse organisée au WARC (West African Research Center). Selon l’universitaire, depuis l’an 2000, le Sénégal connaît d’intenses bouleversements au plan politique ainsi qu’en termes de réflexions, de propositions et de revendications récurrentes. ‘’Il est impératif de continuer l’approfondissement du système démocratique et d’œuvrer à la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il existe au Sénégal une grande confusion entre bien public et bien privé.
Pour le citoyen, il y a urgence à définir les règles dans la gestion de l’espace public’’, a indiqué l’historienne. Se prononçant sur l’actualité, Penda Mbow préconise l’audit du patrimoine historique, du patrimoine bâti de l’Etat, tout en soulignant que la reddition des comptes est devenue un impératif catégorique. Elle estime que la transparence tant désirée exige des ruptures essentielles et une équité dans la redistribution des ressources. Elle appelle à s’interroger sur l’existence des caisses noires, des fonds communs, la neutralité de l’administration et des fonctionnaires des régies financières, la fin du clientélisme qui, selon elle, est la source première de la corruption. ‘’La rationalisation du jeu institutionnel relève d’un besoin de rééquilibrage du rapport de force entre exécutif et législatif. C’est le contexte qui l’impose après tant de violences, d’abus mais aussi un environnement pas très favorable à la réinvention de la démocratie’’, a-t-elle dit.
Concernant les femmes, Penda Mbow soutient que leurs droits se sont construits sur plusieurs décennies de lutte, cependant, elles ont besoin d’un changement de mentalités pour atteindre leurs objectifs.
LE GRADEC TIRE UN BILAN POSITIF DE LA PRÉSIDENTIELLE
L'organisation se félicite du déroulement globalement pacifique de l'élection, fruit selon elle de sa campagne de sensibilisation contre la violence. Elle formule également des recommandations pour renforcer la démocratie et le système électoral
Le Groupe de Recherche et d’Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (GRADEC) se réjouit de la manière dont s’est tenue la présidentielle du 24 mars dernier dans notre pays. Une élection, se sont-ils réjouis, qui s’est déroulée dans un climat de paix et de sérénité. Babacar Fall et son équipe ont présenté, hier, le bilan de campagne de sensibilisation sur les violences électorales qu’ils ont eu à mener. Le Gradec a formulé des recommandations visant à pacifier l’espace politique et à réformer le système électoral.
«Le projet a été globalement conçu dans la perspective de la tenue de l’élection présidentielle 2024. Comme vous le savez, beaucoup de menaces ont pesé sur le processus électoral. C’est la raison pour laquelle nous avions pensé qu’il fallait mettre en place un projet dénommé Wadial élections pour lutter contre les violences électorales. C’est ça en fait qui motive particulièrement le projet », a expliqué le secrétaire général du Gradec, Babacar Fall. Avec les émeutes survenues dans le pays en mars 2021 et celles de juin 2023 et qui ont engendré des tensions politiques et impacté la préparation de l’élection présidentielle, ainsi que les irrégularités sur le processus électoral, l’opinion craignait des lendemains incertains. Finalement, tout s’est bien passé. La démocratie sénégalaise est restée debout en dépit de ces tensions préélectorales. « Les périodes de compétitions politiques sont précédées parfois de tensions vives qui peuvent déboucher sur des violences. Par rapport à ce contexte-là, il nous fallait essayer de réfléchir sur un projet susceptible de garantir l’organisation d’une élection transparente, inclusive mais aussi calme et pacifique. L’approche que nous avons mise en œuvre pour la réussite du projet, c’est d’abord de sensibiliser les jeunes. Parce qu’en matière de violences politiques électorales, ce sont plus souvent les jeunes et les femmes qui sont victimes. Donc, nous avons développé un important programme de sensibilisation à travers les réseaux sociaux. Nous avons travaillé avec les influenceurs des réseaux sociaux », ajoute le chef de projet Wadial élection 2024, par ailleurs secrétaire général du Gradec, Babacar Fall.
Babacar Fall Sg du Gradec : « La grande violence tant crainte n’a pas eu lieu»
C’est donc un bilan satisfaisant de la campagne de lutte contre les violences électorales que tire le Gradec. Son secrétaire général se félicite du fait que la violence que tout le monde craignait n’a pas été au rendez-vous. « Il y a eu beaucoup de craintes. Les gens étaient très pessimistes par rapport à tous ce qu’on a traversé dans la dernière période avec la fixation de la date de l’élection. Ensuite, son report et tout ce que cela a soulevé comme tollé, comme manifestations à travers le pays. Donc, vraiment, nous avons été satisfaits à l’arrivée à part quelques incidents mineurs qui ont été notés dans un certain nombre de départements. La grande violence qu’on craignait n’a pas été au rendez-vous. Et si on est arrivé à cette situation, nous le devons aux différents programmes mis en œuvre par le Gradec mais également par d’autres organisations de la société civile qui ont fait beaucoup de dialogue communautaire, de monitoring, de la sensibilisation pour amener les acteurs à préserver le climat social. C’est ce qui nous a permis d’avoir une élection calme saluée à travers le monde « s’est réjoui le Sg du Groupe de Recherche et d’Appui-Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec).
Les recommandations du Gradec !
Babacar Fall indique qu’au vu des résultats enregistrés dans la mise en œuvre de leur projet, il est envisagé de travailler à le pérenniser et l’élargir compte tenu des élections législatives anticipées plus que probables qui pourraient se tenir d’ici la fin de l’année.
Dans cette perspective, le Gradec fait des recommandations pour encore pacifier l’espace politique mais aussi réformer le système électoral. « Les recommandations sont nombreuses. Nous pensons que le travail ne s’arrête pas à la fin de l’élection. Il faut continuer. Nous avons un vaste programme d’éducation civique et électorale pour amener les citoyens à comprendre les enjeux d’une élection. A comprendre ou, en tout cas, à mieux appréhender leurs devoirs en tant que citoyens, mais également leurs droits. Nous avons également fait un certain nombre de recommandations concernant la collaboration qui doit exister entre les populations et les forces de l’ordre. Entre les partis politiques, les candidats et les forces de l’ordre par rapport justement à la gestion de la paix, du vivre ensemble, de la cohésion sociale. Il y a également d’autres recommandations concernant la nécessité de réformer le système électoral. D’ailleurs, même le président de la République l’a indiqué. Nous sommes revenus sur toutes ces questions dans le document. Il est possible, à travers la réflexion, la mise en œuvre de ces recommandations, d’arriver à un système électoral plus conforme à notre exigence en tant que nation démocratique. Nous sommes en train de travailler dans cette dynamique », a conclu le secrétaire général du Groupe de Recherche et d’Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec), Babacar Fall. Le Gradec va soumettre ses conclusions aux autorités.
LANCEMENT D’UNE COMPÉTITION ORATOIRE À L’UGB POUR UNE MEILLEURE GOUVERNANCE DES RESSOURCES NATURELLES
Sensibiliser et impliquer la communauté universitaire et la jeunesse sénégalaise dans la gouvernance des ressources naturelles, tel est l'objectif de ces joutes oratoires.
Saint-Louis, Sénégal - Une initiative majeure pour la transparence dans le secteur extractif. Dans l’effervescence de l’amphithéâtre CRAC de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, le club OHADA a lancé officiellement, samedi 11 mai, une compétition de joutes oratoires en partenariat avec l’USAID. Cette compétition, qui s’étendra jusqu’en juillet, a pour thème provocateur : ‘´Exploitation des hydrocarbures et développement socio-économique du Sénégal : un fardeau déguisé ?’´.
L’objectif est clair : sensibiliser et impliquer la communauté universitaire et la jeunesse sénégalaise dans la gouvernance des ressources naturelles. “L’accès à l’information et aux données pertinentes est crucial pour permettre un suivi efficace des activités extractives et encourager une participation active à la gouvernance de nos ressources minérales”, a souligné Mamadou Yéro Baldé, chef du projet USAID/TRACES.
Le vice-recteur de l’UGB, le professeur Saliou Diouf, a salué cette initiative, rappelant le soutien de longue date de l’USAID à l’institution. La cérémonie a également été l’occasion de formaliser un partenariat entre l’UGB et le projet USAID/TRACES.
Des personnalités telles que Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, et Papa Fara Diallo, président de la section sénégalaise de la coalition ‘´Publiez ce que vous payez’’, ont assisté à l’événement, soulignant son importance pour la promotion de la transparence et de la redevabilité dans les industries extractives du pays.
La compétition est une composante clé du programme TRACES, qui vise à renforcer la transparence et la redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier du Sénégal. Elle est le fruit d’un travail collaboratif entre le club OHADA, les autorités universitaires et l’USAID/TRACES, et s’inscrit dans le cadre du plan de travail annuel 2 du programme.
Les résultats attendus sont ambitieux : renforcer les compétences analytiques des participants, promouvoir leur rôle en tant que futurs leaders de la société civile, et établir un réseau d’informations fiables pour un débat public éclairé. La compétition, qui a débuté par un match entre les équipes de l’UFR LSH et de l’UFR CRAC, promet d’être un catalyseur pour l’engagement des jeunes dans la gouvernance du secteur extractif au Sénégal.
Par Kaccoor bi - Le Temoin
ENFANTS DU NET
On peut ignorer ce que font nos enfants, ne pas savoir qui ils fréquentent encore moins les pratiques auxquelles ils s’adonnent. On peut être un bon père de famille mais il arrive que nos mômes échappent à notre vigilance.
On peut ignorer ce que font nos enfants, ne pas savoir qui ils fréquentent encore moins les pratiques auxquelles ils s’adonnent. On peut être un bon père de famille mais il arrive que nos mômes échappent à notre vigilance. Personne d’ailleurs ne peut être en mesure de les surveiller. On a beau se défausser sur les parents, les accusant d’avoir démissionné de l’éducation de leurs enfants, la vérité est autre et peut être cruelle. Surtout dans un monde où les frontières sont devenues artificielles. Et où les réseaux sociaux ont remplacé les parents dans l’éducation des garnements. Au-delà des actes répréhensibles que posent certains de nos mômes, c’est la société sénégalaise, elle-même, qui est pourrie de la tête aux pieds. Le « Ndeup national » auquel appelait, il y a plus de trente ans, le clinicien et psychologue Serigne Mor Mbaye, devient plus qu’urgent. Il est d’une brûlante actualité. Ce charmant pays est un grand corps malade, et sa jeunesse particulièrement est atteinte.
Faut-il se nourrir d’illusions quand ce sont des adultes, eux-mêmes, qui viennent enfreindre l’ordre établi, offrant à la jeunesse le visage répugnant de leurs pratiques ? On est à la quête effrénée de jouissances, on court derrière le profit. Plus les rétributions sont importantes, plus on en veut encore, devenant ainsi, à notre corps défendant, les esclaves d’une société de consommation et de plaisirs.
Au rang des priorités, l’argent et le sexe. Le couple infernal et démoniaque qui a fini de détruire toutes les strates d’une société gangrenée par la corruption, la cupidité et le mensonge. Des pratiques érigées en modèles d’ascension sociale. Tout le monde veut s’enrichir sans effort, et vite ! Quitte à emprunter des raccourcis peu recommandables. Les derniers rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac montrent que les adultes ne sont guère des références dans la gestion des affaires publiques. Ils offrent ainsi à une jeunesse désorientée et sans repères axiologiques des exemples dangereux et corrosifs. L’argent mal acquis, le sexe, l’alcool et la drogue. Choix de vie d’une certaine jeunesse. On est souvent effaré de recevoir des vidéos dans lesquelles ils s’accouplent à visage découvert avec une audace qui frise la folie. Loin du cocon familial, ils vivent leur vie, jusqu’à ce que tout explose devant des parents incrédules qui étaient loin d’imaginer leurs progénitures dans de telles postures dégradantes. Ce qui arrive, ces derniers temps, à des enfants de personnalités de la vie politique, économique etc… constitue un échec. Personne ne souhaiterait vivre ce que ces parents vivent à travers leur progéniture. Le chemin de la rupture, c’est aussi donner à cette jeunesse des rêves autres que le sexe, l’argent mal acquis, l’alcool et la drogue. Des ingrédients qui sont en train de les détruire.
L'ALLIANCE POUR LA RÉPUBLIQUE ANNONCE LA REPRISE DE SES ACTIVITÉS
Dans un communiqué signé par Seydou Gueye, la formation politique dirigée par Macky Sall informe de sa tournée dans les régions de Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Diourbel
Dans un communiqué signé par Seydou Gueye, son porte-parole, la formation politique dirigée par Macky Sall informe de sa tournée dans les régions de Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Diourbel. Des étapes précédées par celles de Kaffrine et Tamba. «Le secrétariat exécutif de l’Apr décide de poursuivre cette dynamique d’écoute et d’échange afin de procéder à l’évaluation objective et sans complaisance des résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et à l’analyse du cours politique actuel au regard des actes inauguraux préoccupants posés par les nouvelles autorités», lit-on.
Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Apr estime que cette remobilisation du parti et de la coalition Benno témoigne de leur «engagement pour la reconquête» du pouvoir. Il invite, par conséquent, à «maintenir cette démarche de proximité» pour la «valorisation du bilan, l’unité du parti, la veille active permanente», mais aussi «la consolidation et l’élargissement de la coalition».
Conseil interministériel sur les inondations
Le Premier ministre enchaîne les conseils interministériels pour la prise en charge des urgences. Ousmane Sonko préside aujourd’hui, à Diamniadio, une rencontre consacrée à la prévention et à la gestion des inondations de l’hivernage 2024. Le chef de l’Etat avait donné des instructions pour une meilleure prise en charge de la question des inondations. Sonko va réunir tous les ministères et services de l’Etat concernés, mais aussi les acteurs territoriaux et autres membres de la société civile impliqués dans la gestion des inondations. Au terme de la rencontre, le Premier ministre déclinera une série de mesures phares en vue d’une meilleure préparation de l’hivernage 2024.
Diomaye au Nigeria et au Ghana
Le Président Diomaye reprend les airs. Il continue de sillonner la sous-région. Le chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’amitié et de travail au Nigeria et au Ghana, à partir d’aujourd’hui. Par ailleurs, le Premier ministre Sonko a évoqué les préparatifs de sa Déclaration de Politique Générale.
Incongruité dans le communiqué du conseil des ministres
Il y a une incongruité flagrante dans le communiqué du conseil des ministres. D’aucuns parlent d’absence de rigueur des nouvelles autorités. Car le chef de l’Etat a nommé hier Lamine Bara Lo, Dr d’Etat en Science politique et Sécurité au poste de Directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), en remplacement de Souleymane Soumaré. Alors que ce dernier a été limogé par Macky Sall et remplacé par Mounirou Ly.
Le chauffeur de camion écope 3 mois avec sursis
Trois mois assortis de sursis. C’est la peine infligée à M. S. Sall, chauffeur de camion de son état pour le délit d’homicide involontaire. Il avait provoqué un accident sur l’autoroute à péage qui avait fait deux morts dont l’un était un douanier. L’accident s’est produit le 10 mai 2024 vers 5 heures du matin sur l’autoroute à hauteur de la bretelle de Hann Maristes. Le camion est tombé en panne sur la route. Un douanier qui était à bord de son véhicule avec son ami a violemment heurté le camion. Ils sont tous décédés. Les éléments de la section des accidents et des préventions routières de Dakar avaient interpellé M. S. Sall qui a comparu devant le prétoire des flagrants délits de Dakar. A l’en croire, il s’est garé sur le trottoir avant de poser un panneau de signalisation. Il a dormi dans la voiture jusqu’à 12 heures avant de rentrer chez lui. Toutefois, les enquêteurs ont relevé que le mis en cause avait juste mis un gilet sur l’arrière gauche du véhicule et qu’il n’y avait pas de triangle de signalisation. Le juge a ordonné la restitution de son permis.
Lac de Guiers 2 en garde à vue
De son vrai nom P. Cissé, le lutteur Lac de Guiers 2 est actuellement en garde à vue dans les locaux de la police de Guédiawaye pour une histoire d’escroquerie au visa. Il a été interpellé par les limiers suite à des plaintes de ses victimes au poste de police de Wakhinane-Nimzaat et au Commissariat central. Nos radars renseignent que le lutteur recherché depuis plusieurs mois par la police a été arrêté à l’aéroport, au retour d’un séjour à l’étranger. Cependant, nos sources indiquent que des proches sont en train de jouer aux sapeurs-pompiers pour rembourser la dette aux victimes. Toutefois, l’enquête suit son cours au niveau de la police de Guédiawaye.
Accident mortel de circulation
La série noire des accidents se poursuit. Hier, un violent accident s’est produit à l’autoroute à hauteur de l’école Mariama Niass. Le bilan est d’un mort après ceux enregistrés vendredi dernier à hauteur de la foire. En tout état de cause, il faut des assises du transport routier pour remettre de l’ordre dans ce secteur marqué par le désordre. Autant de maux que l’actuel ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens doit résoudre.
Un fils d’Idrissa Seck arrêté pour trafic de drogue
C’est un séisme pour Idrissa Seck et sa famille. Son fils A. Seck a été arrêté pour trafic international de drogue, a appris E-Media. En effet, il fait partie de la bande qui a été interpellée par l’Ocrtis avec 18 kg de cocaïne. Ce, après une opération rondement menée par les limiers de Dakar, Kaolack et Mbour. Dans cette moisson figurent aussi des titres de propriétés foncières et des armes.
Impasse au foirail des grands ruminants de Diamaguène
C’est toujours l’impasse au foirail des grands ruminants de Diamaguène Sicap à cause d’une guerre ouverte entre le collectif des acteurs du foirail de Diamaguène et des responsables du comité de gestion, avec la volonté affichée de ces derniers de réaliser un projet de 06 milliards 700 millions. Le collectif des acteurs du foirail qui dénonce la gestion de leur équipement marchand a même porté plainte auprès du procureur de la République contre des responsables dudit comité. En fait, les deux entités se regardent en chiens de faïence. Ce qui oblige la police de Sicap Mbao à toujours veiller au grain pour prévenir des affrontements.
Saisie de 18 kg de cocaïne
La police a saisi une importante quantité de cocaïne et interpellé huit individus. Cette saisie a été faite hier par des services et unités de l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des stupéfiants de Dakar, Kaolack et Mbour. Selon un communiqué, l'opération a permis dans un premier temps d'arrêter, au niveau du poste frontalier de Keur Ayib, en compagnie d'un de ses acolytes, le chef d'un réseau d'importation de cocaïne de pays de la sous-région, suivie de sa réexpédition vers l'Europe, à travers un groupe de mules. Ainsi, les investigations subséquentes ont conduit à l'arrestation de six autres individus impliqués dans les activités de ce réseau international de trafic de cocaïne. En outre, précise le document, quatre véhicules, un lot de documents administratifs, du haschich, un kit de consommation de skunk, une arme et des munitions, des titres de propriété portant sur du foncier, du matériel de télécommunication, ainsi qu'une importante somme d'argent, en CFA et en devises étrangères (Dollars et Pounds) ont été saisis par devers les mis en cause. Les individus arrêtés sont actuellement placés en garde à vue et les investigations se poursuivent en vue d'interpeller toute autre personne mêlée à ces activités criminelles. Il faut souligner que cette saisie fait suite à une opération de surveillance de cibles d'importance majeure lancée depuis plusieurs mois par l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, en relation avec ses partenaires. Dans le communiqué, la police nationale réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite des stupéfiants sous toutes ses formes et réitère son appel à la population pour une meilleure synergie contre la criminalité.
Le secrétaire d'État Amadou chérif Diouf en Espagne
Amadou chérif Diouf, secrétaire d'État aux Sénégalais de l’Extérieur, était en Espagne les 09 et 10 mai 2024, suite une invitation de son homologue espagnol. Profitant de l’occasion, ce dernier a demandé aux représentations diplomatique et consulaire sur place d’organiser des rencontres avec les communautés sénégalaises en Espagne afin d'échanger sur les problématiques relatives à différents défis les concernant. Selon une note, c’est dans ce registre que deux réunions ont été programmées par l'ambassade et le consulat général du Sénégal à Madrid. D’après la source, des autorités diplomatiques et consulaires, en coordination avec les entités sénégalaises, des participants venus de diverses zones d'Espagne, ont pris part aux activités. Lors de son voyage, Amadou Chérif Diouf a rencontré les 152 Sénégalais qui y sont arrivés récemment dans le cadre du programme de la migration circulaire entre l'Espagne et le Sénégal. Dans leurs échanges, le secrétaire d'État aux Sénégalais de l’Extérieur a apporté des réponses à ses concitoyens et a pris bonne note des difficultés évoquées.
Feu vert de l’Omvs pour le prélèvement de l’eau…
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a autorisé le prélèvement de l’eau à partir du fleuve Sénégal pour l’exécution de l’autoroute de l’eau, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour le chef du gouvernement, le fleuve Sénégal va traverser une bonne partie du pays pour régler tous les besoins en eau pour usage personnel, l’élevage et l’agriculture.
Sidath suspendu de la RFM
Le célèbre animateur de la RFM a été suspendu hier par le directeur de la radio, El Hadji Assane Guèye. Selon ce dernier, il lui a été donné de constater à travers une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux, que Sidath a tenu des propos irrespectueux, relevant d'une insubordination hiérarchique à l'encontre du directeur de la RFM. Par conséquent, El Hadji Assane lui a adressé une lettre pour lui notifier une interdiction d'antenne à compter d’hier, jusqu'à nouvel ordre.
La formation duale comme une solution alternative
Chaque année plus de 300 000 jeunes arrivent sur le marché de l’emploi. C’est dans ce sens qu’un forum national a été organisé sur la formation école et entreprise hier. Selon le conseiller technique du ministre de la Formation professionnelle, Ndiogou Sène, l'analyse des modèles des formations antérieures montre qu'il y avait toujours ce problème d'insertion des jeunes formés. A l’en croire, dans les pays où la formation duale est appliquée, le taux de chômage est devenu le plus bas surtout en Europe, notamment en Allemagne et en Suisse. Selon M. Sène, l'adéquation formation emploi ne veut pas dire que nous n'aurons pas des gens bien formés. Cependant, la formation duale appliquée dans les pays développés fait face à une réalité socio-économique différente de celle du Sénégal. L'entreprise recrute déjà les jeunes et les met en pratique moyennant un salaire ou un contrat d'apprentissage alors qu’au Sénégal, l’économie est basée sur l'informel. Il promet que le Sénégal va se réadapter. Dr Nina Neubecker chargée de coopération à l’ambassade d’Allemagne renseigne que des classes, dans 12 métiers très divers, dans 5 secteurs, ont été lancées avec la participation de 30 établissements, 200 entreprises et plus de 800 nouveaux apprenants.
I Tall assène un coup de poing à un policier
Ivre comme un polonais, I Tall a osé insulter et donner un coup de poing au limier, M Kanté. Il a été traîné en justice pour rébellion, outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions et violences et voies de fait. Le prévenu a réfuté les accusations devant le tribunal de grande instance de Dakar statuant en flagrant délit. Selon lui, il est victime dans cette affaire. Le juge renseigne que le policier qui était en faction avait vu I Tall en train de se disputer avec le taximan. Lorsqu’il est intervenu, il lui a asséné un coup de poing. Le mis en cause n’était pas à son coup d’essai car il a purgé des peines ferme d'un et 3 mois pour mise en danger de la vie d'autrui et coups et blessures volontaires. Me Iba Mar Diop et Me Mame Coumba Kane de la défense ont plaidé l’application de la loi parce que l'alcool a eu raison de leur client. Le tribunal a déclaré I. Tall coupable avant de le condamner à 6 mois dont deux ferme.
FONDS COVID-19, LE MINISTRE DE LA JUSTICE PRÉPARE L’OFFENSIVE JUDICIAIRE
Dans son rapport, la Cour des comptes avait relevé de nombreuses fautes de gestion, des conflits d’intérêts et autres entorses au Code des marchés. Elle avait même réclamé l'ouverture d'une information judiciaire contre au moins dix responsables.
Le régime en place semble préparer une offensive judiciaire sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur le la gestion du Fonds Force Covid-19.
Le ministre de la Justice prépare une offensive judiciaire sur les nombreux cas de prévarication de nos deniers publics constatés par la Cour des Comptes, sur la gestion du Fonds Covid-19. mercredi, la question a été évoquée en Conseil des ministres.
En effet, selon le communiqué officiel de la réunion, Ousmane Diagne, le Garde des Sceaux ministre de la Justice, a même «fait une communication sur le traitement judiciaire du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des fonds Covid».
Dans son rapport, la Cour des comptes avait relevé de nombreuses fautes de gestion, des conflits d’intérêts et autres entorses au Code des marchés. Elle avait même réclamé l'ouverture d'une information judiciaire contre au moins dix responsables.
CE QUE L'ON SAIT DE L'ARRESTATION D'ABDOULAYE SECK
Exploitant une information de longue date, l'Ocrtis a arrêté 8 personnes, dont le fils de l'ancien Premier ministre, en possession de 18kg de cocaïne. Les investigations mettent au jour un vaste réseau opérant en Afrique et en Europe
Les policiers de l'Office central de la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ont arrêté Abdoulaye Seck, fils d'un ancien premier ministre du Sénégal et ses complices.
Les éléments de l'Ocrtis de Dakar ont été aidés par leurs pairs des zones de Kaolack, Mbour et Dakar, pour saisir une énorme quantité de drogue dure. Au moment de leur interpellation, les «trafiquants» étaient en possession de 18 kilogrammes de cocaïne et d'autres matériels directement liés au trafic international, renseigne L'Obs.
Cette arrestation serait partie d'une information exploitée depuis plusieurs mois par des policiers de l'Office central de la répression du trafic illicite des stupéfiants, basés à Dakar. L'info faisait état d'un vaste réseau de trafic international de drogue, entrepris par une bande de huit (08) malfaiteurs dont A. Seck, fils de Idrissa Seck. Munis de cette information, les policiers, spécialisés dans la lutte contre le trafic de drogue, vont soigneusement surveiller cette opération avant de procéder à l'arrestation des mis en cause, en provenance de la sous-région avec 18 kilogrammes de drogue.
Les forces de l'ordre vont également mettre la main sur un important lot de matériels destiné à l'exportation vers des pays de l'Europe. Il s'agit, entre autres, des munitions, un kit de consommation de skunks, des titres de propriété portant sur du foncier, une arme, du haschich, quatre (04) véhicules et du matériel de télécommunication. Une forte somme d'argent en Dollars et Livres sterling a été découverte par devers les malfaiteurs. Toutes les personnes interpellées sont actuellement placées en garde à vue dans les locaux de l'Ocrtis à Dakar. Ils cheminent directement vers la Chambre criminelle, si les charges sont confirmées à l'enquête et à l'instruction.
ORPAILLAGE CLANDESTIN, LA GENDARMERIE INTERPELLE 18 PERSONNES À SARAYA
Sous la direction de l’adjudant Ndao, les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya ont récemment effectué une descente surprise à Sansamba, mettant fin à des activités d’extraction illégale.
Les opérations de démantèlement des sites d’orpaillage clandestins continuent de porter leurs fruits à Saraya. Sous la direction de l’adjudant Ndao, les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya ont récemment effectué une descente surprise à Sansamba, mettant fin à des activités d’extraction illégale de substances minérales.
Lors de cette opération, seize ressortissants burkinabés et deux Maliens ont été interpellés. En plus des arrestations, les gendarmes ont saisi un lot important de matériel, comprenant dix-sept motos, quatre motopompes, trois groupes électrogènes, deux pompes à eau, six poulies et 21 grammes d’or.
Les dix-huit individus sont actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya et seront déférés au parquet près du tribunal de grande instance de Kédougou pour exploitation illégale de substances minérales et altération du domaine forestier. Ces actions illustrent la détermination des autorités à lutter contre l’orpaillage clandestin et à protéger les ressources naturelles du pays.