Le président de la République a présidé le mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, son premier Conseil des ministres. Lors de cette première prise de contacts avec les 30 membres de l’équipe gouvernementale du Premier ministre, Ousmane Sonko dont 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat, le Président Faye a décliné les cinq (5) orientations majeures devant être érigées en axes prioritaires de l’action gouvernementale.
A peine installé dans ses nouvelles fonctions, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye sembler déjà engager la course contre la montre. En effet, près d’une semaine environ après sa prestation de serment devant les membres du Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat a présidé le mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, son premier Conseil des ministres. Lors de cette première prise de contacts avec les 30 membres de l’équipe gouvernementale du Premier ministre, Ousmane Sonko dont 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat, le Président Faye qui s’était déjà signalé en donnant un délai d’un mois à tout membre du Gouvernement concerné par le cumul de mandat de se libérer de ses autres obligations, est encore revenu à la charge. En effet, selon le communiqué issu de cette réunion, il a demandé au Premier ministre et à son équipe « d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal ».
Rappelant, selon encore ce document du Conseil des ministres, la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » de transformation systémique du Sénégal, il a décliné les cinq (5) orientations majeures devant être érigées en axes prioritaires de l’action gouvernementale. Le premier axe qu’il a formulé est, la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes.
En deuxième position, nous avons la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages. La modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral arrivent en troisième position suivi de la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires.
En cinquième et dernière position, nous avons la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.
Par La « Collectivité de Ouakam »
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LA COLLECTIVITE DE OUAKAM ALERTE LES NOUVELLES AUTORITE ET LE SYSTEME JUDICIAIRE SUR LEUR PATRIMOINE PRIVE TF 1751 NGA EX 5007 DG
La « Collectivité de Ouakam » propriétaire du FT 1751/NGA ex 5007/D6, continue de subir des agressions de la part de l'administration et d'autres institutions de la République,
La « Collectivité de Ouakam » |
Publication 12/04/2024
La « Collectivité de Ouakam » propriétaire du FT 1751/NGA ex 5007/D6, continue de subir des agressions de la part de l'administration et d'autres institutions de la République, A cet égard, soucieuse du respect de nos institutions, elle diffuse, depuis l'année 2018, en cas de besoin, par presse écrite des communiqués à l'attention de l'administration et diverses institutions.
Cependant, devant le manque de considération et l'intention ferme par ces dernières de s'approprier leur patrimoine, les populations de Ouakam disent non, à qui veut l'entendre. Autrement dit, leur conduite républicaine ne saurait indéfiniment souffrir de ces agressions dont la dernière frise à la limite un mépris, voire une insulte, tant par sa légèreté que par la tortuosité des actes posés par les parties s'activant autour de la tentative de mainlevée de la prénotation grevant le FT 1751/NGA depuis el 03 juin 2020 en vertu de l'Ordonnance N°352/2020.
En effet, Ouakam a subi :
En premier lieu, une première forfaiture à travers une dation en paiement actée le 07/ juin/2018 au bénéfice de Mr Issa GASSAMA, à notre insu, qui s'approprie un Titre Foncier N° 19481/NGA d'une superficie de 8736 m , issu du TF 1751/NGA (patrimoine de Ouakam) pendant que ce dernier est grevé d'une indivision depuis son immatriculation.
En deuxième lieu, une deuxième forfaiture à travers la signature le 29/avril/2020 à notre insu, suivie de sa notification le 08/avril/2021 à notre insu, d'un lotissement basé sur de faux actes, notamment la fausse déclaration de perte du TF 1751/NGA et la fabrication d'une réunion fictive en date du 21/fév./2019 ayant provoqué la levée de l'indivision, le 06/mars/2019 toujours à notre insu
En troisième lieu une tentative de mainlevée, de la prénotation au niveau des référés, alors qu'un recours devant statuer sur le fond, suit son cours au niveau de la Cour suprême.
Cette tentative de mainlevée, disons cette dernière forfaiture actée par le jugement du 18/mars/2024 Ordonnant la mainlevée de l'inscription de la prénotation sur el TF 1751/NGA ex 5007/DG) mérite une inscription dans la jurisprudence ou dans le GUINNESS des records pour être enseignée dans les écoles de droit.
L'affaire est tellement grossière et grave qu'elle nécessite son affichage dans toutes les chaumières de la république, raison pour laquelle nous sollicitons la presse pour sa large diffusion.
Les parties s'activant autour de la tentative de mainlevée de la prénotation ont posé les actes ci- devant :
.1 Octroie de droits réels de propriété à des personnes ne possédant pas de titre foncier individuel sur le TF 1751/NGA.
2. Tentative de vente d'une parcelle sur le TF 1751/NGA à une personne juriste officiant au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar (TGIHCD), pouvant influencer le verdict de la tentative de mainlevée de la prénotation.
Signé : La collectivité de Ouakam (Récépissé n°0148/GRD/AA/ASO du 10/août/2011)
UNE CASTE INTOUCHABLE DE PRIVILÉGIÉS
Anciens chefs d'Etat et hauts dirigeants bénéficient de pensions et avantages flatteurs, aux frais des contribuables. Enquête sur le coût de ces privilèges "indécents" dans un pays encore considéré comme pauvre
La réduction du train de vie de l’Etat n’est pas partie, par certains de ses côtés, à être une œuvre aisée pour le nouveau régime en place. En témoigne cette lourde prise en charge des anciens chefs d’Etat au Sénégal. Des pensions qui renvoient à une retraite dorée des ex-présidents de la République et qui semblent gruger le contribuable sénégalais, ce pauvre gorgorgu englué dans une lutte sans merci contre la vie chère et l’amélioration minimale de sa qualité de vie. Sud Quotidien dresse l’état des lieux de ces pensions « frustrantes » dans un Sénégal encore dans le lot des pays pauvres très endettés (PPTT), qui semblent même bénéficier aux anciens présidents des grandes institutions du pays, comme pour ce qui concerne l’honorariat au CESE.
Les anciens chefs de l’État continuent de jouir d’avantages matériels et humains garantis à vie, et ce aux frais du contribuable sénégalais. Loyer, voiture de fonction, personnels, agents de sécurité, mobilier d’ameublement… ils sont bien couverts.
Au Sénégal, les ex chefs d’Etat peuvent en effet envisager leur prise en charge dans le confort et la sérénité. Le décret 2013-125 du 17 janvier 2013 pris par l’ancien président Macky Sall, quelques temps après sa prise de fonction en 2012, leur permet de bénéficier d’énormes avantages. « Un traitement mensuel de 5 millions francs CFA, en plus de l’octroi d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement ». C’est ce que reçoit tout ancien président de la République du Sénégal. Tout de même, « en cas de renoncement au logement affecté, tout ancien président de la République perçoit une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4 millions 500 mille francs CFA ».
A ces avantages, le communiqué ajoute que «l’État du Sénégal prend en charge à hauteur de 40 millions francs CFA par an le coût des billets d’avion de chaque ancien président de la République et de son (ses) conjoint(s)», que « «tout ancien chef de l’État qui décide de s’établir hors du Sénégal peut s’attacher les services de quatre collaborateurs de son choix. Ces derniers sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal ».
Il y a également d’autres privilèges : « l’État fournit un aide de camp dont le grade n’est pas supérieur à celui de commandant et qui remplit sa mission exclusivement à l’intérieur du territoire national, des gendarmes pour assurer la protection du logement, deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne, un agent du protocole, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier et deux chauffeurs».
Du coup, les anciens présidents de la République peuvent coûter aux contribuables sénégalais plus de 300 millions de FCFA par an. On est de fait bien loin des dispositions de la loi n° 81-01 du 29 janvier 1981 fixant la dotation des anciens Présidents de la République À la dotation annuelle, le législateur avait ajouté une indemnité égale à « l’indemnité la plus élevée allouée aux agents de l’État ».
Et l’indemnité la plus élevée se rapportait à l’indemnité de contrôle des Inspecteurs généraux d’État ou bien l’indemnité de judicature des magistrats fixée à la somme de huit cent mille francs CFA (800 000). Aujourd’hui, la prise en charge des anciens présidents par l’Etat du Sénégal, tient la dragée haute même face à celle des grands pays développés qui dirigent le monde, surtout occidentaux.
En effet, dans les pays européens, des avantages sont aussi accordés aux anciens présidents de la République. En France par exemple, selon une loi du 3 avril 1955, enrichie par des avantages détaillés le 8 janvier 1985 et revue en octobre 2016 par un décret émis sous François Hollande, les avantages des anciens présidents de la République comprennent donc à la fois des avantages « en nature » et des avantages financiers, selon le site ouestFrance. Il ajoute « qu’un ancien président touche une retraite équivalente à celle d’un conseiller d’État ordinaire, soit environ 6 220 € bruts mensuels (soit 4 millions de F Cfa). Sans oublier les éventuelles pensions et salaires auxquels il a droit au titre de ses autres activités professionnelles, leur mise à disposition de collaborateurs permanents, entre autres. Aux Etats-Unis, un ancien président a le droit à une pension à vie, à condition de ne pas avoir été destitué. Le montant de cette retraite s’élève à 226.300 dollars par an.
En Allemagne, les anciens chanceliers allemands ont droit à une pension d'un minimum de 4000 euros (près de 2 millions de francs), à condition que leur mandat ait duré au moins quatre ans. Mieux, le montant de cette retraite augmente en fonction du nombre d'années en poste. Il ressort par ailleurs dans tous ces pays, que la fixation des avantages des anciens Présidents de la République relève de la compétence du pouvoir législatif. Il revient plutôt au Parlement de légiférer sur les montants des avantages pécuniaires des anciens Présidents de la République. A défaut, le versement d’une quelconque indemnité sur le fondement d'un décret constituerait une entorse à la légalité.
Traitement princier, avantages indécents - l’ honorariat adoube le cese
Le Sénégal figure sur la liste peu enviable des pays pauvres très endettés (PPTE) selon les statistiques de la Banque mondiale (BM). Pour autant, il ne se gêne guère quand il s’agit d’octroyer un traitement dispendieux aux anciens présidents de ses institutions. Retour sur le décret N°2020- 964 «instituant un honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ! Le jeudi 14 mai 2020, une vive polémique s’était emparée du Sénégal. Là également, c’était une affaire d’argent qui était au cœur de l’Etat. Il s’agissait de la signature, par le Président de la République, d’un décret «instituant un honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE)». La toile avait largué les amarres, à l’époque, pour répandre toutes voiles dehors, une information qui allait devenir virale. Les communicants du Palais qui avaient tenté de démentir le faux-vrai décret, ne s’en sortiront pas indemnes. En témoigne l’énumération des avantages liés à ce que l’usage consacre comme la jouissance d’une «qualité ou d’une dignité par une personne qui conserve son titre après avoir cessé d’exercer la fonction» : indemnité de représentation (4 millions et demi net par mois), un véhicule de fonction avec macaron (laisser-passer permanent), un chauffeur particulier, une dotation mensuelle de carburant de 500 litres et un agent de sécurité rapproché, égards protocolaires, en cas de participation à des cérémonies officielles. A noter que l’honorariat est courant chez les militaires, avocats, et dans les universités (honoris causa), sans toutefois entraîner des avantages et des privilèges autres que protocolaires, et … honorifiques.
Par Vieux SAVANÉ
PROJET -BI
Il revient au président de montrer qu’ils vont à contre-courant de la logique qui avait prévalu lors de la première alternance et qui s’était traduite en des termes nauséabonds qui résonnent encore dans la tête de nombre de Sénégalais
Après l’élan de sympathie qui s’est exprimé un peu partout dans le monde pour soutenir l’alternance démocratique apaisée survenue au Sénégal, au soir du 24 mars 2024, il est désormais question pour le président élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de s’atteler à la concrétude du « PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère» (Voir ci-contre Communiqué du Conseil des ministres).
Un impératif incontournable si tant est que l’objectif visé est qu’il n’apparaisse point comme un rêve dont l’horizon, à l’instar d’une chimère, ne cesse de s’éloigner lorsqu’on pense s’en approcher.
Même si les résultats ne seront pas immédiatement au rendez-vous puisque s’inscrivant dans les plis jusque-là indéfroissables, d’un temps plus ou moins long, force est de constater que les attentes sont si nombreuses, si brûlantes, l’avenir si obstrué, qu’il ne saurait y avoir de répit. Il importe alors, pour contenir et pacifier les impatiences, d’imprimer dans l’esprit des populations que loin des flonflons, le gouvernement est en ordre de bataille, déterminé à trouver des solutions aux problèmes de vie et de survie qui les taraudent. En lieu et place de ventres qui enflent, de joues qui s’arrondissent, il doit alors être prêt à voir perler de la sueur sur des visages soucieux, blanchir des cheveux du fait des lourdes charges qui pèsent sur les épaules et des énormes défis qui attendent à être relevés.
Il revient alors au chef de l’Etat et à son gouvernement de montrer qu’ils vont à contre-courant de la logique qui avait prévalu lors de la première alternance et qui s’était traduite en des termes nauséabonds qui résonnent encore dans la tête de nombre de Sénégalais. « Nos problèmes d’argent sont maintenant terminés » avait rapporté Idrissa Seck, qui disait l’avoir entendu de Wade, se donnant ainsi la liberté assumée de faire « main basse sur la caisse » alimentée par les taxes et les impôts payés par les contribuables. La voie était donc libre et ils pouvaient s’enrichir en toute impunité tout en se donnant bonne conscience à travers les « passes » offerts au petit peuple. Avec les conséquences qui en résultent et que le bon sens populaire retrouve dans la formule qui veut « que les grands bandits se disputent lors du partage du butin ». Comment s’étonner alors que le pays s’enlise du fait de ses ressources dilapidées, ses potentialités piétinées, par ces mêmes gens qui se targuent ensuite, autre ineptie scandaleuse, d’avoir suscité des milliardaires sans cause? Aussi l’actuel chef de l’Etat a-t-il été bien inspiré en conviant « les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité ». En perspective de la mise en œuvre du «Projet de transformation systémique du Sénégal» et de « l’espoir immense » placé en lui, un cadre servant de «référentiel de politique économique et sociale» a été décliné autour de cinq orientations majeures : la jeunesse et les femmes ; le coût de la vie ; la justice sociale et économique ; la Souveraineté nationale ; la sécurité et la stabilité du pays.
« FIN DE CYCLE »
Parce que l’Afrique est riche de ses ressources humaines, de son sous-sol, rien n’explique aujourd’hui la pauvreté qui balafre le visage du continent sinon la démission de ses dirigeants plutôt intéressés à piller les richesses du continent pour se doter d’un luxe insolent placé dans des pays occidentaux. Au même moment, leurs populations croupissent dans la misère et voient leurs jeunesses en quête de vie meilleure, dans une désespérance absolue, contraintes aux affres de l’émigration. Aussi, être décomplexé ne consiste-t-il donc pas aujourd’hui à s’en prendre à un pays, un continent, fussent-ils dotés d’un passé colonial et esclavagiste ? Tout le contraire d’oser se regarder en face, s’interpeller, en dehors de tout mépris de soi, mû par une confiance en soi qui s’octroie le droit d’être créatif et de résoudre les défis qui se dressent sur son chemin.
Héritiers des générations qui les ont précédés, le nouveau chef de l’ Etat et son équipe gouvernementale doivent s’en inspirer tout en étant soucieux d’opérer les ruptures salvatrices qui consolident et pérennisent les acquis. Et cela, dans la perspective critique sans laquelle aucune avancée n’est possible. Aussi, avec la fin du « cycle senghorien*» qui s’est manifestée lors de la dernière élection présidentielle par la mise sur la touche de l’ancienne génération de politiciens professionnels, il est attendu de cette nouvelle séquence qui s’ouvre qu’elle initie des ruptures paradigmatiques, bouscule le statu quo. Une pensée de l’initiative donc, qui refuse de s’épuiser dans la seule réaction, au risque de créer selon le sociologue Elgas, « les conditions d’une nécrose des idées » (in Les Bons Ressentiments. Essai sur le malaise post-colonial. Editions Rive neuve).
Il est pourtant dans ce pays une énergie sourde repérable à travers moult initiatives individuelles et/ou collectives qu’il faut désormais expulser du confinement domestique et de la confidentialité pour la laisser s’exprimer et surtout l’accompagner dans la luminosité éclatante d’un soleil radieux qui ouvre des possibles. A travers cette élection inédite qui a consacré la victoire du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est sans doute exprimée une volonté de rupture avec les « indépendances cha-cha », faites d’insouciance et de gabegie innommable. Le Sénégal, l’Afrique ont assurément besoin de modèles d’émancipation, d’égalité, de performance économique et sociale. C’est là aussi où se joue le modèle démocratique et où, confronté au réel, l’on attend d’être surpris voire éblouis par les lueurs du « Projet de transformation systémique » si cher au nouveau chef de l’Etat. Tels sont les véritables défis.
NB : *Pour Mamadou Diouf, historien, Professeur à Columbia University, le système politique créé par Léopold Sédar Senghor s’est longtemps caractérisé par sa stabilité. Reposant sur le « modèle islamo-wolof » et sur un contrat social entre la classe politique, les chefs religieux et les détenteurs de légitimités traditionnelles, un tel système dit-il a « permis d’éviter les coups d’État ». 64 ans plus tard, parce qu’il a désormais atteint ses limites, incapable de s’adapter aux nouvelles aspirations de la société, Mamadou Diouf décèle une première brèche dans l’ancien système avec la contestation du 3e mandat prêté à l’ancien président Macky Sall. Pour le Pr Mamadou Diouf, « le cycle Senghorien s’est clôturé » avec la mobilisation populaire inédite et la victoire surprise du candidat anti-système, Bassirou Dioum Faye. A ses yeux ,c’est « un véritable tournant historique que le Sénégal vient de négocier ».
L’APPEL DE BASSIROU DIOMAYE FAYE AUX FONCTIONNAIRES
L’Appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, aux fonctionnaires et agents de l’État qu’il invite à ‘’incarner les principes de droiture, probité et exemplarité’’ est largement commenté par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalais
Dakar, 12 avr (APS) – L’Appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, aux fonctionnaires et agents de l’État qu’il invite à ‘’incarner les principes de droiture, probité et exemplarité’’ est largement commenté par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil annonce que dans une lettre adressée aux fonctionnaires de l’administration sénégalaise, le président de la République Bassirou Diomaye Faye appelle ces dernières à ‘’incarner les principes de jub, jubal et jubanti (droiture, probité et exemplarité) pour construire un Sénégal prospère’’.
‘’Diomaye fixe le cap’’, titre Libération.
Le Quotidien souligne que ‘’pour instaurer une gouvernance vertueuse, Bassirou Diomaye Faye compte sur le soutien des agents de l’administration’’.
‘’Dans une lettre, le président de la République les a invités à incarner pleinement les principes de droiture, de probité et d’exemplarité’’, rapporte la publication.
Selon Vox Populi, ‘’Diomaye fixe un code de +conduite+ aux agents de l’administration’’. Il veut que ‘’la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes’’.
L’Info se fait également écho de ‘’l’appel de Bassirou Diomaye Faye aux fonctionnaires’’. Le chef de l’Etat veut que leur travail au quotidien soit imprégné de ce ‘’souci permanent du bien commun où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération’’.
Le président de la République ‘’encense’’ les fonctionnaires et ‘’les met en garde’’ aussi, souligne Les Echos.
Le quotidiens EnQuête signale que les passations de services’’ dans les ministères ‘’se poursuivent en mode fast-track et dans la sobriété’’.
Dans sa livraison du jour, le journal Bës Bi aborde l’histoire du collier porté par le président de la République, le jour de son investiture.
‘’Là où l’histoire du collier s’est écrite’’, affiche le quotidien qui écrit : ‘’Le village de Ngano donne l’air d’une cité avec la structure de son habitat (maisons à étage, terrasses…) malgré son accès difficile qui sera un mauvais souvenir d’ici quelques mois avec la fin des travaux de construction de la route du Dandé Maayo. Situé sur la rive gauche du fleuve Sénégal dans la commune rurale de Ndendory (département de Kanel), Ngano est un village dont l’histoire est liée plus d’une fois à la République du Sénégal. Pour lui avoir donné le collier porté par le président de la République lors de son investiture par le Conseil constitutionnel, mais aussi les deux lionceaux représentés en sculpture au palais de la République’’.
Bés Bi est entré en contact avec la Grande Chancellerie. ‘’Pour l’heure, on ne confirme pas la version de Ngano. On n’infirme pas non plus. Il devrait y avoir une communication dans ce sens’’, précise la publication.